J'ai emménagé à Saint-Denis à la fin du mois d'octobre 2006. A la veille de cette installation, revenant nettoyer l'appartement récemment acheté, je trouve la porte d'entrée forcée. WELCOME in the 9-3 !
Le 24 novembre dernier, à l'issue du Conseil communautaire, je quitte le siège de Plaine Commune situé en face du Stade de France. M'engageant sur la passerelle qui enjambe le canal, je me trouve confronter à deux spécimens de voyous qui pourrissent notre vie et contribue à la mauvaise image de notre ville. Trois points de suture, une jambe droite qui me fait toujours mal, deux jours de travail perdus et mes lunettes volées que personne ne va me rembourser...
J'ai écris au maire et mis en copie 7 autres personnes afin de les interpeller sur ce phénomène :
- le Président de Plaine Commune,
- le Président de Plaine Commune Promotion,
- le Président de l'établissement public Plaine de France,
- le Commissaire principal de Saint-Denis,
- le Préfet de Seine-Saint-Denis,
- le Directeur général du Consortium du Stade de France,
- le Maire d'Aubervilliers.
En effet, l'insécurité est à la base d'un cercle vicieux : les classes moyennes et supérieures qui s'installent sur la ville ne vont pas s'y implanter durablement, les populations dyonisiennes présentes qui n'en peuvent plus et qui en ont les moyens partent, seules les populations qui n'ont pas les moyens de partir, c'est-à-dire les plus modestes, demeurent sur place et subissent agressions, vols.
Pauvreté et délinquance se cumulent donc à Saint-Denis, alimentant une représentation négative du territoire à laquelle je me suis heurtée après mon agression (c'est normal, tu habites le 93!). Quel individu sain d'esprit voudrait rester durablement : personne !
En ce qui concerne les employeurs, il suffit de savoir que le déménagement à La Plaine de Generali s'est traduite par presque 5 % de démission de leurs effectifs, les salariés ne voulant pas quitter Paris, ou que la perspective d'un tel déménagement n'est jamais vécue positivement, pour ne pas s'étonner de lire dans les articles de presse (Le Parisien) que les salariés ignorent le territoire, vivent dans leurs bulles de béton sans se mélanger à la population locale. Le problème de fonds, c'est que l'attractivité de la Petite Défense, nom donnée aux nouveaux immeubles de bureaux de La Plaine, n'est pas assurée dans l'avenir, malgré la bonne desserte... Les entreprises s'installent uniquement par souci d'économies (charges locatives), mais d'autres zones de bureaux sont en train d'émerger en grande couronne et vont la concurrencer.
L'insécurité est donc un puissant contributeur au fait que notre territoire soit une zone de transit, pour les particuliers, comme pour les entreprises, où l'on ne souhaite pas s'implanter durablement. Elle contribue également à rendre nos concitoyens apathiques, je l'ai notamment fréquemment entendu à travers des remarques du style "cela ne changera jamais !", et alimente l'absentéisme aux élections, en particulier locales. C'est un record en France pour une ville de 100000 habitants : 40 % des électeurs se sont déplacés en 2008 aux élections municipales... La municipalité est complètement coupée de l'électorat populaire qui ne vote plus. Je pense qu'il est donc nécessaire de redonner confiance en l'avenir à ceux d'entre nous, qui sont les plus modestes, et qui n'espèrent plus des politiques locaux.
De la même façon, il serait bon que nos élus se lancent dans une politique de sécurité, quelle que soit cette politique, et au-delà de tout débat pro ou anti caméra... Jusqu'à présent, j'ai beau cherché, il n'y a rien ! Ils ont tout à fait le droit d'être hostiles à l'usage des caméras, mais encore faut-il qu'ils mettent en oeuvre leurs solutions (plus de médiateurs sur le terrain). Alors qu'attendent-ils pour le faire ?
Amis lecteurs, je crains que l'insécurité ait encore de beaux jours devant elle à Saint-Denis. Courage cependant, je fais partie, comme vous, des gens qui veulent que çà change et faire connaître positivement notre ville.
PS : un dernier commentaire sur une autre représentation due à l'insécurité : "c'est partout pareil !". Il est tout à fait essentiel de combattre ce genre de discours, il disqualifie par avance toutes actions de lutte contre l'insécurité et enferme les populations dans leur apathie vis-à-vis des élections locales. Si vous êtes comme moi un provincial d'origine, témoignez du fait que les problèmes d'insécurité qui peuvent exister ailleurs n'ont pas l'ampleur, et de très loin, de la violence que nous subissons.
PPS (ajout du 23 avril 2012) : je vous invite à lire le billet d'avril 2012 concernant l'agression du député de Saint-Denis, M. Patrick BRAOUEZEC
samedi 12 décembre 2009
lundi 12 octobre 2009
Quel tourisme pour Saint-Denis ?
Je voudrais vous faire part d'une petite réflexion que je nourris sur le tourisme dans notre bonne vieille ville de Saint-Denis. Elle m'est venue lors de la traversée en plein milieu du mois d'août de la place Victor Hugo où se tutoie les symboles du pouvoir civil et du pouvoir religieux et vient de me revenir à la faveur d'un archivage de la presse que j'entreposais soigneusement depuis plusieurs semaines.
En pleine saison estivale, j'ai pu constater, à ma grande surprise, qu'il n'y avait pas un chat sur cette place, alors qu'on aurait pu s'attendre à ce qu'elle grouille de touristes mitraillant la cathédrale et que les clients fassent la queue devant les cafés pour se rafraîchir. Qui plus est, les cafés en question étaient fermés, notamment le "Khédive".
Un article du Parisien daté du 3 septembre 2009 décomptait le succès de la Basilique sur les deux mois d'été : 28 000 touristes, "conformes à l'été passé" dont 46 % d'étrangers, 19 % de provinciaux et 35 % de franciliens, soit moins de 500 visiteurs par jour.
CQFD ! Mettons-nous à la place des cafetiers, la période estivale n'est pas plus rentable qu'une autre... Alors autant partir en vacances et fermer. C'est toutefois regrettable pour notre ville et ses commerces qui pourraient trouver dans le tourisme un dynamisme supplémentaire.
Pour ma part, je pense que les atouts de la ville sont insuffisamment mis en valeur, la fermeture du Musée Christofle il y a 1 an en est le témoignage douloureux, et dissimulés aux yeux de l'extérieur par une actualité criminelle ou besogneuse sur les grands projets de la municipalité (Vive le Grand Paris !). Pour inverser cette tendance, je crois fermement qu'il faut agir sur des éléments très concrets, comme la propreté, pour faire partager aux gens de l'extérieur, cette réalité villageoise de Saint-Denis que ceux d'entre nous qui aimons cette ville vivent au quotidien.
En pleine saison estivale, j'ai pu constater, à ma grande surprise, qu'il n'y avait pas un chat sur cette place, alors qu'on aurait pu s'attendre à ce qu'elle grouille de touristes mitraillant la cathédrale et que les clients fassent la queue devant les cafés pour se rafraîchir. Qui plus est, les cafés en question étaient fermés, notamment le "Khédive".
Un article du Parisien daté du 3 septembre 2009 décomptait le succès de la Basilique sur les deux mois d'été : 28 000 touristes, "conformes à l'été passé" dont 46 % d'étrangers, 19 % de provinciaux et 35 % de franciliens, soit moins de 500 visiteurs par jour.
CQFD ! Mettons-nous à la place des cafetiers, la période estivale n'est pas plus rentable qu'une autre... Alors autant partir en vacances et fermer. C'est toutefois regrettable pour notre ville et ses commerces qui pourraient trouver dans le tourisme un dynamisme supplémentaire.
Pour ma part, je pense que les atouts de la ville sont insuffisamment mis en valeur, la fermeture du Musée Christofle il y a 1 an en est le témoignage douloureux, et dissimulés aux yeux de l'extérieur par une actualité criminelle ou besogneuse sur les grands projets de la municipalité (Vive le Grand Paris !). Pour inverser cette tendance, je crois fermement qu'il faut agir sur des éléments très concrets, comme la propreté, pour faire partager aux gens de l'extérieur, cette réalité villageoise de Saint-Denis que ceux d'entre nous qui aimons cette ville vivent au quotidien.
samedi 19 septembre 2009
ZAC Porte de Paris : ce qu'on nous prépare
La municipalité nous a préparé un projet urbain visant à bétonner la Porte de Paris et s'oppose férocement à tout ce qui pourrait entraver la sortie de terre de dizaines de milliers de mètres carrés de bureaux le long du canal de Saint-Denis.
Le 27 mai 2009, j'avais écrit au Président du Comité Consultatif de la ZAC Porte de Paris, Christophe GIRARD (maire-adjoint), afin de lui proposer d'inscrire un point à l'ordre du jour du Comité suivant (9 juin 2009) sur le devenir d'un des îlots de la Porte de Paris, celui du ferrailleur coincé entre la Clinique Porte de Paris et l'école Marcel Sembat. Bref, je proposais qu'on en parle car je savais que la clinique était intéressée par faire un jardin et que les propos du Président du Comité Consultatif ("Pense à l'école!") étaient mensongers, car aucun financement n'était prévu dans le Plan Pluriannuel d'Investissement (PPI) voté en mars 2009 par la municipalité.
Le 9 juin, après 4 heures d'attente, vers 23H30, j'interviens au moment où le Président du Comité va lever la séance et je m'étonne qu'aucune réponse n'ait été apportée par écrit ou par oral au cours de cette séance à mon courrier... Devinez la première réponse qu'on me fait : "on a reçu ton courrier il y a 4 jours !" Conclusion : pas de réponse. J'explose ! Le mépris contenu dans cette réponse et 4 heures d'attente m'ont chauffé à blanc. "Vous n'ouvrez pas vos mails ! J'ai envoyé la copie électronique le 27 mai sur vos adresses mails de la mairie", et expose mes arguments. Lorsque j'indique le risque, en matière de circulation, que fait peser la construction d'un immeuble de 5000 m² sur cette parcelle pour le quartier Parmentier/De Geyter (les parkings donneront sur la rue Bobby Sands, donc les voitures tourneront autour de Parmentier), le mépris revient : "Politique fiction" me lance narquois le Président du Comité.
Sortant de cette soirée détestable du fait du comportement d'un individu dont le manque de sens politique le dispute à l'ineptie, je réfléchissais sur la meilleure méthode pour arriver à un débat sur cette parcelle. J'ai donc rencontré et incité le Directeur général du Centre Cardialogique du Nord à faire une demande pour récupérer cette parcelle. Ce fut chose faite par courrier au maire et un autre au Président de Plaine Commune le 7 septembre.
Le Comité Consultatif de la ZAC Porte de Paris s'est à nouveau réuni le 17 septembre. J'ai été à nouveau amené à parler du projet, puis j'ai introduit le Directeur de la clinique pour qu'il présente son projet de faire un jardin partagé (crèche, école) sur cette parcelle. Imaginez la réaction du Président du Comité : il s'en prend au Directeur ! Réactions de plusieurs personnes : M. LEGROS, Mme BAILLY, Mme CHABRAN et M. RUYER pour déplorer ces attaques et s'étonner que M. GIRARD ait laissé s'exprimer d'autres personnes sur d'autres sujets dans des séances précédentes, mais invoque la courtoisie pour faire taire ces interventions qui commençaient à sentir le roussi.
A l'aune des échanges qui ont quand même suivi, et de l'actualité récente, je voudrais vous livrer plusieurs éléments d'interprétation et de compréhension des enjeux sur cette ZAC :
1. La mairie conditionne la réalisation de la ZAC au lotissement de l'ensemble des parcelles, y compris celui dont je viens de parler : tout doit être vendu à des promoteurs ! Pour une mairie de gauche combative vis-à-vis de la politique ultra-libérale du Gouvernement, cela prête à confusion : elle vend l'espace public, dont des espaces verts, aux fonds spéculatifs français ou étrangers qui investissent dans l'immobilier d'entreprise pour des questions de rentabilité financière. En somme, notre mairie joue à la mondialisation de la finance. Curieux !
2. Patrick BRAOUEZEC, Président de Plaine Commune, a multiplié les rencontres avec Christian BLANC, secrétaire d'Etat en charge du Grand Paris. Ces rencontres sont tout à fait normales dans la mesure où il dirige l'une des plus importantes intercommunalités d'Ile-de-France. Rien ne s'oppose à ce qu'il se soit présenté, ait fait passé des idées ou recueilli les axes de travail du secrétaire d'Etat. Cependant, depuis quelques mois l'attitude de l'élu "communiste" (je mets des guillements, car pour moi il n'est plus communiste depuis longtemps !) est étrangement favorable au Gouvernement. Je ne crois pas au hasard : à la veille de son interview au Monde (12 septembre) pour annoncer sa candidature aux régionales (liste du Front de Gauche ouverte à des gens de sensibilité socialistes ou vertes ne se retrouvant pas dans leurs partis respectifs. Tiens, tiens, comme sa majorité municipale !), son Directeur Général des Services de l'intercommunalité (le grand patron des fonctionnaires territoriaux de Plaine Commune, c'est-à-dire son homme de confiance...) annonçait son soutien au Grand Paris ! (Cf.interview dans La Gazette des Communes) Je rajoute que dans les réunions du Comité Consultatif, on n'a cessé de nous abreuver de l'idée de densité, voire d'intensification urbaine (comme d'autres intensifient les relations commerciales !). Bref, avec la société du Grand Paris, prévue dans le projet de loi, qui pourra préempter dans un rayon de 1,5 km, je crains que l'on ne nous oppose bientôt le discours suivant : ce n'est pas la mairie qui porte le dossier, mais l'Etat !
Dans cette affaire, les habitants qui espéraient pouvoir jouer avec leurs enfants dans l'herbe devant le canal de Saint-Denis risquent d'en être pour leurs frais.
Le 27 mai 2009, j'avais écrit au Président du Comité Consultatif de la ZAC Porte de Paris, Christophe GIRARD (maire-adjoint), afin de lui proposer d'inscrire un point à l'ordre du jour du Comité suivant (9 juin 2009) sur le devenir d'un des îlots de la Porte de Paris, celui du ferrailleur coincé entre la Clinique Porte de Paris et l'école Marcel Sembat. Bref, je proposais qu'on en parle car je savais que la clinique était intéressée par faire un jardin et que les propos du Président du Comité Consultatif ("Pense à l'école!") étaient mensongers, car aucun financement n'était prévu dans le Plan Pluriannuel d'Investissement (PPI) voté en mars 2009 par la municipalité.
Le 9 juin, après 4 heures d'attente, vers 23H30, j'interviens au moment où le Président du Comité va lever la séance et je m'étonne qu'aucune réponse n'ait été apportée par écrit ou par oral au cours de cette séance à mon courrier... Devinez la première réponse qu'on me fait : "on a reçu ton courrier il y a 4 jours !" Conclusion : pas de réponse. J'explose ! Le mépris contenu dans cette réponse et 4 heures d'attente m'ont chauffé à blanc. "Vous n'ouvrez pas vos mails ! J'ai envoyé la copie électronique le 27 mai sur vos adresses mails de la mairie", et expose mes arguments. Lorsque j'indique le risque, en matière de circulation, que fait peser la construction d'un immeuble de 5000 m² sur cette parcelle pour le quartier Parmentier/De Geyter (les parkings donneront sur la rue Bobby Sands, donc les voitures tourneront autour de Parmentier), le mépris revient : "Politique fiction" me lance narquois le Président du Comité.
Sortant de cette soirée détestable du fait du comportement d'un individu dont le manque de sens politique le dispute à l'ineptie, je réfléchissais sur la meilleure méthode pour arriver à un débat sur cette parcelle. J'ai donc rencontré et incité le Directeur général du Centre Cardialogique du Nord à faire une demande pour récupérer cette parcelle. Ce fut chose faite par courrier au maire et un autre au Président de Plaine Commune le 7 septembre.
Le Comité Consultatif de la ZAC Porte de Paris s'est à nouveau réuni le 17 septembre. J'ai été à nouveau amené à parler du projet, puis j'ai introduit le Directeur de la clinique pour qu'il présente son projet de faire un jardin partagé (crèche, école) sur cette parcelle. Imaginez la réaction du Président du Comité : il s'en prend au Directeur ! Réactions de plusieurs personnes : M. LEGROS, Mme BAILLY, Mme CHABRAN et M. RUYER pour déplorer ces attaques et s'étonner que M. GIRARD ait laissé s'exprimer d'autres personnes sur d'autres sujets dans des séances précédentes, mais invoque la courtoisie pour faire taire ces interventions qui commençaient à sentir le roussi.
A l'aune des échanges qui ont quand même suivi, et de l'actualité récente, je voudrais vous livrer plusieurs éléments d'interprétation et de compréhension des enjeux sur cette ZAC :
1. La mairie conditionne la réalisation de la ZAC au lotissement de l'ensemble des parcelles, y compris celui dont je viens de parler : tout doit être vendu à des promoteurs ! Pour une mairie de gauche combative vis-à-vis de la politique ultra-libérale du Gouvernement, cela prête à confusion : elle vend l'espace public, dont des espaces verts, aux fonds spéculatifs français ou étrangers qui investissent dans l'immobilier d'entreprise pour des questions de rentabilité financière. En somme, notre mairie joue à la mondialisation de la finance. Curieux !
2. Patrick BRAOUEZEC, Président de Plaine Commune, a multiplié les rencontres avec Christian BLANC, secrétaire d'Etat en charge du Grand Paris. Ces rencontres sont tout à fait normales dans la mesure où il dirige l'une des plus importantes intercommunalités d'Ile-de-France. Rien ne s'oppose à ce qu'il se soit présenté, ait fait passé des idées ou recueilli les axes de travail du secrétaire d'Etat. Cependant, depuis quelques mois l'attitude de l'élu "communiste" (je mets des guillements, car pour moi il n'est plus communiste depuis longtemps !) est étrangement favorable au Gouvernement. Je ne crois pas au hasard : à la veille de son interview au Monde (12 septembre) pour annoncer sa candidature aux régionales (liste du Front de Gauche ouverte à des gens de sensibilité socialistes ou vertes ne se retrouvant pas dans leurs partis respectifs. Tiens, tiens, comme sa majorité municipale !), son Directeur Général des Services de l'intercommunalité (le grand patron des fonctionnaires territoriaux de Plaine Commune, c'est-à-dire son homme de confiance...) annonçait son soutien au Grand Paris ! (Cf.interview dans La Gazette des Communes) Je rajoute que dans les réunions du Comité Consultatif, on n'a cessé de nous abreuver de l'idée de densité, voire d'intensification urbaine (comme d'autres intensifient les relations commerciales !). Bref, avec la société du Grand Paris, prévue dans le projet de loi, qui pourra préempter dans un rayon de 1,5 km, je crains que l'on ne nous oppose bientôt le discours suivant : ce n'est pas la mairie qui porte le dossier, mais l'Etat !
Dans cette affaire, les habitants qui espéraient pouvoir jouer avec leurs enfants dans l'herbe devant le canal de Saint-Denis risquent d'en être pour leurs frais.
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lundi 31 août 2009
Ce que je veux pour ma ville !
Pour ma ville, je veux le meilleur ! Pour cela, je pense qu'il faut bâtir une ambition forte et durable qui s'impose à chacun d'entre nous.
A mon sens, Saint-Denis doit devenir le 1er pôle de qualité de vie de la France.
Dernière la notion de "Qualité de vie", j'y mets une exemplarité en matière de développement durable, une solidarité intergénérationnelle, une réflexion poussée sur l'urbanisme, une égalité devant la loi.
"Pôle", parce qu'il faut élaborer un contrepoids aux pôles de développement, de compétitivité... Autant de qualificatifs qui fleurissent ces dernières années, mais nous mettent de côté, nous les habitants de tous ces lieux.
Saint-Denis peut accueillir un pôle de développement dans le cadre du Grand Paris, ou des entreprises ou centres de recherche qui s'unissent dans un pôle de compétitivité, mais notre ville, la quatrième d'Ile-de-France, doit surtout se préoccuper de ses habitants.
A mon sens, Saint-Denis doit devenir le 1er pôle de qualité de vie de la France.
Dernière la notion de "Qualité de vie", j'y mets une exemplarité en matière de développement durable, une solidarité intergénérationnelle, une réflexion poussée sur l'urbanisme, une égalité devant la loi.
"Pôle", parce qu'il faut élaborer un contrepoids aux pôles de développement, de compétitivité... Autant de qualificatifs qui fleurissent ces dernières années, mais nous mettent de côté, nous les habitants de tous ces lieux.
Saint-Denis peut accueillir un pôle de développement dans le cadre du Grand Paris, ou des entreprises ou centres de recherche qui s'unissent dans un pôle de compétitivité, mais notre ville, la quatrième d'Ile-de-France, doit surtout se préoccuper de ses habitants.
dimanche 12 juillet 2009
Musée national du sport
Pour compenser la perte du musée Christofle, je défends l'idée d'installer sur Saint-Denis le Musée National du Sport.
Ce projet de déménagement sur notre ville a été évoqué à plusieurs reprises, mais ne s'est pas concrétisé. Aujourd'hui, le siège de cet Etablissement Public Administratif est au Parc des Princes et il a ouvert en 2008 un espace d'exposition permanent dans le 13ème arrondissement. Il n'a pas de lieu pour centraliser la conservation de ses collections et son espace d'exposition est restreint.
Il constituerait un élément supplémentaire d'attractivité touristique pour notre ville.
Ce projet de déménagement sur notre ville a été évoqué à plusieurs reprises, mais ne s'est pas concrétisé. Aujourd'hui, le siège de cet Etablissement Public Administratif est au Parc des Princes et il a ouvert en 2008 un espace d'exposition permanent dans le 13ème arrondissement. Il n'a pas de lieu pour centraliser la conservation de ses collections et son espace d'exposition est restreint.
Il constituerait un élément supplémentaire d'attractivité touristique pour notre ville.
Axe sud-ouest - nord-ouest
J'ai l'habitude de courir le dimanche matin dans notre bonne ville de Saint-Denis. Si un jeune gars sympa faisant son jogging vous dit bonjour, c'est moi ! Plus sérieusement, je profite de cette activité pour explorer certains quartiers de la ville en changeant régulièrement mes itinéraires.
J'ai donc pris cette fois-ci le boulevard Anatole France pour aller jusqu'à Pleyel et revenir sur le centre-ville où j'habite. Depuis que j'habite Saint-Denis, j'avais pris une seule fois ce boulevard il y a bientôt deux ans. Je reconnais que j'avais oublié à quel point ce secteur est hostile aux piétons...
Conclusion de ce périple dans des zones industrielles : repenser l'utilisation de ce boulevard comme bretelle d'autoroute (pour ma part, je suis favorable à la suppression des bretelles d'autoroutes de la Porte de Paris) et proposer autre chose que le mélange d'entrepôts et de petits bureaux (le tout très moche et sûrement pas performant sur le plan écologique) le long de ce boulevard.
Il faut humaniser ce boulevard, le rendre à la population dionysienne. Je verrai bien ce projet dans le cadre d'un axe sud-ouest nord-est qui accompagnerait en surface le métro, depuis la station Pleyel jusqu'à celle de l'Université. Notre ville doit retrouver ses axes urbains naturels, contrariés par le développement de la ville et maintenus par la politique de la municipalité ces vingt dernières années (je renvoie à mes articles sur la récupération manquée de la rive ouest du canal de Saint-Denis au niveau de la RD24, la rue Ambroise Croizat, et l'impact désastreux sur le musée Christofle).
J'ai donc pris cette fois-ci le boulevard Anatole France pour aller jusqu'à Pleyel et revenir sur le centre-ville où j'habite. Depuis que j'habite Saint-Denis, j'avais pris une seule fois ce boulevard il y a bientôt deux ans. Je reconnais que j'avais oublié à quel point ce secteur est hostile aux piétons...
Conclusion de ce périple dans des zones industrielles : repenser l'utilisation de ce boulevard comme bretelle d'autoroute (pour ma part, je suis favorable à la suppression des bretelles d'autoroutes de la Porte de Paris) et proposer autre chose que le mélange d'entrepôts et de petits bureaux (le tout très moche et sûrement pas performant sur le plan écologique) le long de ce boulevard.
Il faut humaniser ce boulevard, le rendre à la population dionysienne. Je verrai bien ce projet dans le cadre d'un axe sud-ouest nord-est qui accompagnerait en surface le métro, depuis la station Pleyel jusqu'à celle de l'Université. Notre ville doit retrouver ses axes urbains naturels, contrariés par le développement de la ville et maintenus par la politique de la municipalité ces vingt dernières années (je renvoie à mes articles sur la récupération manquée de la rive ouest du canal de Saint-Denis au niveau de la RD24, la rue Ambroise Croizat, et l'impact désastreux sur le musée Christofle).
vendredi 26 juin 2009
Retour sur les incidents du 16 juin
Le 16 juin dernier, la municipalité organisait un débat sur le Grand Paris à la salle de la Légion d'honneur. Au final, ce débat fut l'occasion pour des militants associatifs soutenant des personnes expulsées d'un squat par la municipalité d'interpeller nos élus.
Quelques réflexions à ce sujet.
D'ailleurs, quel est-il ce sujet ? La crise du logement ? Les politiques publiques en matière de construction de logement ? La situation des personnes les plus démunies ?
En réalité, si toutes ces problèmatiques peuvent être avancées, c'est la politique menée par nos édiles qui doit être scrutée pour appréhender cette problématique sur Saint-Denis.
Je cite le JSD n°795 du 24 au 30 juin 2009 qui reprend des propos de Patrick BRAOUEZEC tenu lors de cette soirée : "Allons jusqu'au bout du débat, ajoute Patrick Braouezec. Ces personnes méritent des logements, comme toutes celles qui sont sur listes d'attente. Seules les villes de gauche, et particulièrement celles à direction communiste, assument leurs responsabilités." Cette réflexion est intéressante en ce qu'elles reflètent la démagogie qui affecte ces élus communistes. Au passage, on s'aperçoit que Patrick Braouezec assume de temps en temps le fait d'être au PCF ! En général, il le cache aux électeurs ! Reprenez ses tracts aux dernières législatives...
Aucun de nous ne viendra jamais dire qu'un individu ne mérite pas un toit, mais à Saint-Denis beaucoup de gens n'ont pas de toit ! C'est un fait, mais comment cela se fait-il ? S'agit-il de dionysiens expulsés de leurs logements par des bailleurs sans scrupules ? La réponse est négative, d'autant que 60 % du parc immobilier de la ville est du logement social. En réalité, toutes ces personnes ne sont pas originaires de Saint-Denis, mais viennent du reste de l'agglomération parisienne et d'au-delà de nos frontières. Dans le même article, Stéphane PEU, maire-adjoint résume la situation des expulsés : "Concernant cet immeuble, nous avons relogé l'ensemble de ses occupants une première fois, puis il a été squatté. Saint-Denis est une des villes, peu nombreuses, où l'on construit beaucoup de logements sociaux. On ne peut pas faire plus."
Saint-Denis est en effet attractive pour les personnes en quête d'un logement. Chacun d'entre nous connaît l'état du vieux centre historique dégradé, d'autres ont entendu parler des logements vides des immeubles HLM ouverts par des mafieux qui y installent des immigrants qu'ils raquettent... Bref, la misère s'installe dans cette ville et entretient une spirale pernicieuse de paupérisation des populations y résidant. Le corollaire est que bon nombre de ces personnes n'ont pas vraiment de toit à eux, mais survivent d'expédients en squattant de vieux bâtiments.
Et c'est là qu'intervient la responsabilité de nos élus. J'ai interpellé récemment Patrick BRAOUEZEC, lors d'un jeudi de l'architecture, sur le risque de décrochage de la partie nord de notre ville, c'est-à-dire le centre-ville et les quartiers environnants, de la partie sud, c'est-à-dire La Plaine (je renvoie à mes interventions précédentes). J'ai relevé avec beaucoup d'intérêts que ses réponses parlaient toujours de la souffrance des plus modestes, du risque de chasser les plus pauvres de Saint-Denis... Cette insistance sur ce thème est une véritable profession de foi pour nos élus.
En étant prosélytique pendant des années, en proclamant qu'à Saint-Denis tout le monde avait droit à un toit, ces mêmes élus ont suscité des espérances, nourri des attentes très fortes de la part de gens très modestes. Le résultat, c'est qu'aujourd'hui ils sont pris au piège de ce discours démagogique. En promettant qu'ici plus qu'ailleurs un toit était possible, notre ville est devenue un miracle pour certains, mais un mirage pour beaucoup. Les dégâts de cette démagogie sont les malheureux qui campent dans les rues, les terrains vagues de notre ville.
Personnellement, ce qui m'inquiète le plus est le fait que les élus ne semblent pas disposer à s'arrêter. Patrick BRAOUEZEC continue à alimenter la machine à espérances, attirant encore des malheureux. Saint-Denis continue à construire de plus belle des HLM (Heureusement que Neuilly n'en construit pas, nous sommes tellement vertueux à Saint-Denis!) au lieu de s'arrêter, et nos élus sont débordés par leurs alliées de l'extrème-gauche sans qui ils n'auraient pas gagnés les municipales.
En résumé, nous avons des hommes politiques lâches et démagogues qui sacrifient des êtres humains à leurs idées politiques. L'espoir fait vivre ! Cela pourrait être la devise de cette municipalité. En attendant, des incidents comme celui-ci sont appelés à se reproduire et la souffrance des gens ne diminuera pas pour autant. Je pense que Saint-Denis ne doit plus aspirer la misère, comme d'autres villes aspirent la richesse. Nous sommes là confrontés aux deux versants d'une politique de soutien à une mondialisation débridée. Nos élus ne sont pas les hommes généreux qu'ils prétendent être. Ils ne cessent de se proclamer de gauche, mais est-cela vraiment cela qu'être de gauche ?
Quelques réflexions à ce sujet.
D'ailleurs, quel est-il ce sujet ? La crise du logement ? Les politiques publiques en matière de construction de logement ? La situation des personnes les plus démunies ?
En réalité, si toutes ces problèmatiques peuvent être avancées, c'est la politique menée par nos édiles qui doit être scrutée pour appréhender cette problématique sur Saint-Denis.
Je cite le JSD n°795 du 24 au 30 juin 2009 qui reprend des propos de Patrick BRAOUEZEC tenu lors de cette soirée : "Allons jusqu'au bout du débat, ajoute Patrick Braouezec. Ces personnes méritent des logements, comme toutes celles qui sont sur listes d'attente. Seules les villes de gauche, et particulièrement celles à direction communiste, assument leurs responsabilités." Cette réflexion est intéressante en ce qu'elles reflètent la démagogie qui affecte ces élus communistes. Au passage, on s'aperçoit que Patrick Braouezec assume de temps en temps le fait d'être au PCF ! En général, il le cache aux électeurs ! Reprenez ses tracts aux dernières législatives...
Aucun de nous ne viendra jamais dire qu'un individu ne mérite pas un toit, mais à Saint-Denis beaucoup de gens n'ont pas de toit ! C'est un fait, mais comment cela se fait-il ? S'agit-il de dionysiens expulsés de leurs logements par des bailleurs sans scrupules ? La réponse est négative, d'autant que 60 % du parc immobilier de la ville est du logement social. En réalité, toutes ces personnes ne sont pas originaires de Saint-Denis, mais viennent du reste de l'agglomération parisienne et d'au-delà de nos frontières. Dans le même article, Stéphane PEU, maire-adjoint résume la situation des expulsés : "Concernant cet immeuble, nous avons relogé l'ensemble de ses occupants une première fois, puis il a été squatté. Saint-Denis est une des villes, peu nombreuses, où l'on construit beaucoup de logements sociaux. On ne peut pas faire plus."
Saint-Denis est en effet attractive pour les personnes en quête d'un logement. Chacun d'entre nous connaît l'état du vieux centre historique dégradé, d'autres ont entendu parler des logements vides des immeubles HLM ouverts par des mafieux qui y installent des immigrants qu'ils raquettent... Bref, la misère s'installe dans cette ville et entretient une spirale pernicieuse de paupérisation des populations y résidant. Le corollaire est que bon nombre de ces personnes n'ont pas vraiment de toit à eux, mais survivent d'expédients en squattant de vieux bâtiments.
Et c'est là qu'intervient la responsabilité de nos élus. J'ai interpellé récemment Patrick BRAOUEZEC, lors d'un jeudi de l'architecture, sur le risque de décrochage de la partie nord de notre ville, c'est-à-dire le centre-ville et les quartiers environnants, de la partie sud, c'est-à-dire La Plaine (je renvoie à mes interventions précédentes). J'ai relevé avec beaucoup d'intérêts que ses réponses parlaient toujours de la souffrance des plus modestes, du risque de chasser les plus pauvres de Saint-Denis... Cette insistance sur ce thème est une véritable profession de foi pour nos élus.
En étant prosélytique pendant des années, en proclamant qu'à Saint-Denis tout le monde avait droit à un toit, ces mêmes élus ont suscité des espérances, nourri des attentes très fortes de la part de gens très modestes. Le résultat, c'est qu'aujourd'hui ils sont pris au piège de ce discours démagogique. En promettant qu'ici plus qu'ailleurs un toit était possible, notre ville est devenue un miracle pour certains, mais un mirage pour beaucoup. Les dégâts de cette démagogie sont les malheureux qui campent dans les rues, les terrains vagues de notre ville.
Personnellement, ce qui m'inquiète le plus est le fait que les élus ne semblent pas disposer à s'arrêter. Patrick BRAOUEZEC continue à alimenter la machine à espérances, attirant encore des malheureux. Saint-Denis continue à construire de plus belle des HLM (Heureusement que Neuilly n'en construit pas, nous sommes tellement vertueux à Saint-Denis!) au lieu de s'arrêter, et nos élus sont débordés par leurs alliées de l'extrème-gauche sans qui ils n'auraient pas gagnés les municipales.
En résumé, nous avons des hommes politiques lâches et démagogues qui sacrifient des êtres humains à leurs idées politiques. L'espoir fait vivre ! Cela pourrait être la devise de cette municipalité. En attendant, des incidents comme celui-ci sont appelés à se reproduire et la souffrance des gens ne diminuera pas pour autant. Je pense que Saint-Denis ne doit plus aspirer la misère, comme d'autres villes aspirent la richesse. Nous sommes là confrontés aux deux versants d'une politique de soutien à une mondialisation débridée. Nos élus ne sont pas les hommes généreux qu'ils prétendent être. Ils ne cessent de se proclamer de gauche, mais est-cela vraiment cela qu'être de gauche ?
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vendredi 12 juin 2009
Le devenir de La Plaine ne passe pas par toujours plus d'immeubles de bureaux
Lors de la séance du 28 mai dernier, le Conseil municipal a adopté deux voeux : le premier apportant son soutien aux salariés de Vediorbis, l'un des leaders français du travail temporaire qui va licencier une partie de son personnel installé à La Plaine, et un deuxième contre le projet d'installation sur un nouveau site de La Plaine, proche des Francs-Moisins, de la clinique de la Roseraie, qui est installée depuis plusieurs décennies sur la partie de La Plaine à Aubervilliers, en raison de la concurrence que cela occasionnerait à l'Hôpital Delafontaine.
Cette situation illustre ce que j'exprime depuis longtemps : nos élus ont eu tord de remplacer les usines et les ouvriers par des bureaux et des cols blancs. Les entreprises ne s'installent pas à La Plaine parce qu'elles apprécient l'environnement et veulent un ancrage territorial fort, mais parce que la location de la surface y est moins chère : entre 300 et 350 euros/m²/an contre 500 euros/m²/an en banlieue Ouest.
S'installer à Saint-Denis est une opération financière rentable pour les entreprises qui ne saurait garantir la pérennité de leur présence sur la commune, et encore moins le niveau d'emploi. Dans ces conditions, je le redis : il faut favoriser des emplois de service dont notre société aura toujours besoin et qui resteront implantés à Saint-Denis (ou dans les communes avoisinantes). Le cas de la Clinique de la Roseraie est typique de ce principe de tropisme géographique qui est tout à fait évident pour les établissements de santé.
En résumé, et bien qu'il soit légitime que la Direction du Centre Hospitalier de Saint-Denis questionne le projet de la Clinique de la Roseraie en raison de son ampleur, cette municipalité travaille à condamner notre ville à long terme. Demandez-vous si les élus en poste aujourd'hui seront encore présents dans 20 ans pour assumer leurs déclarations actuelles ?
Cette situation illustre ce que j'exprime depuis longtemps : nos élus ont eu tord de remplacer les usines et les ouvriers par des bureaux et des cols blancs. Les entreprises ne s'installent pas à La Plaine parce qu'elles apprécient l'environnement et veulent un ancrage territorial fort, mais parce que la location de la surface y est moins chère : entre 300 et 350 euros/m²/an contre 500 euros/m²/an en banlieue Ouest.
S'installer à Saint-Denis est une opération financière rentable pour les entreprises qui ne saurait garantir la pérennité de leur présence sur la commune, et encore moins le niveau d'emploi. Dans ces conditions, je le redis : il faut favoriser des emplois de service dont notre société aura toujours besoin et qui resteront implantés à Saint-Denis (ou dans les communes avoisinantes). Le cas de la Clinique de la Roseraie est typique de ce principe de tropisme géographique qui est tout à fait évident pour les établissements de santé.
En résumé, et bien qu'il soit légitime que la Direction du Centre Hospitalier de Saint-Denis questionne le projet de la Clinique de la Roseraie en raison de son ampleur, cette municipalité travaille à condamner notre ville à long terme. Demandez-vous si les élus en poste aujourd'hui seront encore présents dans 20 ans pour assumer leurs déclarations actuelles ?
samedi 23 mai 2009
Prolonger la ligne 14 au Nord de La Plaine
Je lance un appel : qui est pour le prolongement de la ligne 14 au-delà de la gare RER B du Stade de France ?
Naturellement, seront pour tous ceux qui liront ce message, si l'on exclut les esprits chagrins, les dépressifs, les défaitistes, les jamais contents, les jaloux et... la mairie. Saperlipopette ! Saint-Denis pourrait devenir attractive !!! Triple zut !
Je propose que la ligne s'arrête au pied de notre cathédrâle, à l'université de Villetaneuse, puis au lac d'Enghien. Un joli parcours n'est-ce-pas ?
Naturellement, seront pour tous ceux qui liront ce message, si l'on exclut les esprits chagrins, les dépressifs, les défaitistes, les jamais contents, les jaloux et... la mairie. Saperlipopette ! Saint-Denis pourrait devenir attractive !!! Triple zut !
Je propose que la ligne s'arrête au pied de notre cathédrâle, à l'université de Villetaneuse, puis au lac d'Enghien. Un joli parcours n'est-ce-pas ?
mardi 19 mai 2009
Une villa Medicis dyonisienne
J'ai vendu mon idée à notre député-président d'une villa Médicis à Saint-Denis... En effet, je pense depuis longtemps qu'il faut conforter la présence des activités artistiques sur notre ville. Pour ma part, je l'aurai bien installée le long du canal de Saint-Denis, depuis la gare jusqu'au bassin de la Maltournée, mais nos élus ont décidé de ne rien faire des terrains qui devenaient disponibles à cet endroit. Résultat, c'est resté une zone d'activité avec une départementale dont j'ai déjà dit ce que j'en pensais !
Patrick BRAOUEZEC a abondé dans mon sens, disant que dans ses discussions avec les membres du cabinet de Christian BLANC, ils réfléchissaient à un lieu de création des arts urbains (graf, hip-hop...), lui le voyant bien dans le centre de Saint-Denis. Je pense que c'est une excellente chose, mais le concept d'une villa Médicis accueillant des artistes est un projet ambitieux, qui nécessite une réflexion et un financement à la hauteur de l'ambition : je la veux lieu d'hébergement permanent (1 an) et temporaire (quelques jours ou semaines), lieu de spectacle, lieu de création, lieu de production, vivier pour les entreprises media de La Plaine...
Pour satisfaire cette ambition et donner à une telle structure un rayonnement national international, je pense que la zone des Tartres serait la plus appropriée pour accueillir du fait du foncier disponible et de la présence de l'Université et de ses départements de musique, d'art.
Voilà un tout petit coup de projecteur sur 150 minutes de débats à la démarche quartier de ce soir...
PS : j'ai demandé à nos élus d'être ambitieux sur le tracé des métros automatiques et qu'ils passent par le centre de Saint-Denis. Vous pensez bien que je n'ai pas eu de réponses...
Patrick BRAOUEZEC a abondé dans mon sens, disant que dans ses discussions avec les membres du cabinet de Christian BLANC, ils réfléchissaient à un lieu de création des arts urbains (graf, hip-hop...), lui le voyant bien dans le centre de Saint-Denis. Je pense que c'est une excellente chose, mais le concept d'une villa Médicis accueillant des artistes est un projet ambitieux, qui nécessite une réflexion et un financement à la hauteur de l'ambition : je la veux lieu d'hébergement permanent (1 an) et temporaire (quelques jours ou semaines), lieu de spectacle, lieu de création, lieu de production, vivier pour les entreprises media de La Plaine...
Pour satisfaire cette ambition et donner à une telle structure un rayonnement national international, je pense que la zone des Tartres serait la plus appropriée pour accueillir du fait du foncier disponible et de la présence de l'Université et de ses départements de musique, d'art.
Voilà un tout petit coup de projecteur sur 150 minutes de débats à la démarche quartier de ce soir...
PS : j'ai demandé à nos élus d'être ambitieux sur le tracé des métros automatiques et qu'ils passent par le centre de Saint-Denis. Vous pensez bien que je n'ai pas eu de réponses...
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lundi 18 mai 2009
Transports en commun, Grand Paris et ... La Plaine Saint-Denis
D'après les informations en ma possession, Saint-Denis bénéficierait de 2 stations accueillant la ligne 14 prolongée et le métro automatique de Christian Blanc, allant de La Défense à Roissy.
La première station est desservie par la ligne 13, Pleyel ; la deuxième est desservie par le RER B, La Plaine Saint-Denis, ce sera dans ce cas la création d'une nouvelle station de métro. Ce n'est donc pas Saint-Denis, mais La Plaine Saint-Denis qui accueille ces infrastructures.
Des voix ont commencé à s'élever contre ce trajet ignorant la ville, son centre historique, ses quartiers, (c'est-à-dire 70 000 habitants sur 100 000), mais elles sont très faibles et atones par rapport aux initiatives de nos élus qui avancent à grand pas dans leur propre stratégie d'aménagement : j'en veux pour preuve la tenue ce soir d'un conseil municipal extraordinaire à Stains sur le lieu d'une des futures stations de la ligne 13... Rapide, n'est-ce pas ?!? La ligne 13 n'est pas encore désengorgée, qu'ils pensent déjà y entasser de nouvelles sardines !!!
Je ne sais pas si nous arriverons à peser sur ces gens et j'avoue être assez désabusée. En tout état de cause, je réfléchis déjà au plan B. A minima, je vois 3 axes de progrès :
1. Amélioration de la ligne 13
Mettre des portes pallières dans toutes les stations de la ligne 13, puisque le projet actuel écarte les stations des deux branches nord, à l'exception notable des stations de la Porte de Paris et de Basilique ;
Améliorer la fréquence de passage des rames en période creuse : le passage d'une rame toutes les 5 minutes me semble le minimum (avec la fréquence actuelle, ce n'est pas un métro que l'on prend le dimanche, mais un RER) ;
2. Achèvement du tramway T8
En 2013, le T8 va venir buter sur l'autoroute A1 à la Porte de Paris. Le projet initial de tramway, dans le cadre des JO 2012, traversait Saint-Denis du nord au sud pour arriver au Pôle Evangile à Paris. La mise en service de la station Evangile, qui aura lieu en 2015, est l'échéance idéale pour achever le tramway ;
3. Uniformiser les zones de transport
Saint-Denis est divisée en deux zones, 2 et 3, avec une singularité : les 3 dernières stations de la ligne 13 sont situées en zone 3. Aujourd'hui, une partie des passagers de la ligne 13 l'emprunte de préférence à la gare de Saint-Denis (RER D et Transilien H) pour une simple raison de coût... Alors, messieurs du STIF, pensez aux plus modestes d'entre nous!
Si ces améliorations étaient réalisées, elles permettraient de désaturer en partie la ligne 13 et d'arrimer notre ville à la fulgurante dynamique de développement qui se déroule dans sa partie sud, tout en contrariant les projets de partition de notre ville portée par certains.
La première station est desservie par la ligne 13, Pleyel ; la deuxième est desservie par le RER B, La Plaine Saint-Denis, ce sera dans ce cas la création d'une nouvelle station de métro. Ce n'est donc pas Saint-Denis, mais La Plaine Saint-Denis qui accueille ces infrastructures.
Des voix ont commencé à s'élever contre ce trajet ignorant la ville, son centre historique, ses quartiers, (c'est-à-dire 70 000 habitants sur 100 000), mais elles sont très faibles et atones par rapport aux initiatives de nos élus qui avancent à grand pas dans leur propre stratégie d'aménagement : j'en veux pour preuve la tenue ce soir d'un conseil municipal extraordinaire à Stains sur le lieu d'une des futures stations de la ligne 13... Rapide, n'est-ce pas ?!? La ligne 13 n'est pas encore désengorgée, qu'ils pensent déjà y entasser de nouvelles sardines !!!
Je ne sais pas si nous arriverons à peser sur ces gens et j'avoue être assez désabusée. En tout état de cause, je réfléchis déjà au plan B. A minima, je vois 3 axes de progrès :
1. Amélioration de la ligne 13
Mettre des portes pallières dans toutes les stations de la ligne 13, puisque le projet actuel écarte les stations des deux branches nord, à l'exception notable des stations de la Porte de Paris et de Basilique ;
Améliorer la fréquence de passage des rames en période creuse : le passage d'une rame toutes les 5 minutes me semble le minimum (avec la fréquence actuelle, ce n'est pas un métro que l'on prend le dimanche, mais un RER) ;
2. Achèvement du tramway T8
En 2013, le T8 va venir buter sur l'autoroute A1 à la Porte de Paris. Le projet initial de tramway, dans le cadre des JO 2012, traversait Saint-Denis du nord au sud pour arriver au Pôle Evangile à Paris. La mise en service de la station Evangile, qui aura lieu en 2015, est l'échéance idéale pour achever le tramway ;
3. Uniformiser les zones de transport
Saint-Denis est divisée en deux zones, 2 et 3, avec une singularité : les 3 dernières stations de la ligne 13 sont situées en zone 3. Aujourd'hui, une partie des passagers de la ligne 13 l'emprunte de préférence à la gare de Saint-Denis (RER D et Transilien H) pour une simple raison de coût... Alors, messieurs du STIF, pensez aux plus modestes d'entre nous!
Si ces améliorations étaient réalisées, elles permettraient de désaturer en partie la ligne 13 et d'arrimer notre ville à la fulgurante dynamique de développement qui se déroule dans sa partie sud, tout en contrariant les projets de partition de notre ville portée par certains.
dimanche 10 mai 2009
Baptême...
Si j'étais le maire, je baptiserais l'une des principales artères de la ville du nom d'Erasme.
Pourquoi ? Mais pour tout ce que ce grand humaniste représente...
Pourquoi ? Mais pour tout ce que ce grand humaniste représente...
samedi 2 mai 2009
Faire des provisions pour la vieillesse
Quelle que soit sa capacité à mobiliser ses réseaux et l'establishment pour faire un grand projet, un élu sera toujours jugé sur sa faculté à régler les désordres de la vie quotidienne : réparer les nids-de-poule de votre rue, nettoyer la voirie, assurer la sécurité...
S'il oublie cela, votre cité revient à l'image d'épinal du Moyen-Äge : des monticules d'ordures s'amoncellent au milieu de la rue, des coupe-jarrets pillent les infortunés passants, l'éclairage public la nuit est inexistant... Je laisse à chacun le soin de compléter cette liste à l'aune de sa propre expérience.
S'il oublie cela, votre cité revient à l'image d'épinal du Moyen-Äge : des monticules d'ordures s'amoncellent au milieu de la rue, des coupe-jarrets pillent les infortunés passants, l'éclairage public la nuit est inexistant... Je laisse à chacun le soin de compléter cette liste à l'aune de sa propre expérience.
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Saint-Denis
dimanche 26 avril 2009
Saint-Denis à nouveau décapitée ?
Nous avons tous entendu parler de la légende de Saint-Denis, qui après son martyr serait venu s'effondrer ici à Saint-Denis.
Dans les débats proposés par la mairie lors de la Fête de la Tulipe ce week-end (sur le PLU, la ZAC Porte de Paris), des élus ont évoqué le fait que La Plaine Saint-Denis pourrait être détachée pour former une nouvelle commune.
Si ce n'est pas la première fois cette année que j'entends cela, je m'étonne davantage que les élus ne soient pas aussi mobilisés (avec force pétitions, manifestations comme ils ont l'art de le faire sur d'autres sujets) pour s'opposer et dénoncer ce projet.
En somme, qu'en est-il réellement des projets du Gouvernement ? Dans quel cadre ? Avec l'assentiment de qui ? Quelle est la position de notre député président de la Plaine Commune Patrick BRAOUEZEC ? Rappelons que les projets d'autonomie régionalistes tels qu'ils sont portés par les basques, les gens de la ligue Lombarde en Italie, les bretons... sont destinés à séparer des territoires riches refusant de payer pour des territoires plus pauvres.
Dans les débats proposés par la mairie lors de la Fête de la Tulipe ce week-end (sur le PLU, la ZAC Porte de Paris), des élus ont évoqué le fait que La Plaine Saint-Denis pourrait être détachée pour former une nouvelle commune.
Si ce n'est pas la première fois cette année que j'entends cela, je m'étonne davantage que les élus ne soient pas aussi mobilisés (avec force pétitions, manifestations comme ils ont l'art de le faire sur d'autres sujets) pour s'opposer et dénoncer ce projet.
En somme, qu'en est-il réellement des projets du Gouvernement ? Dans quel cadre ? Avec l'assentiment de qui ? Quelle est la position de notre député président de la Plaine Commune Patrick BRAOUEZEC ? Rappelons que les projets d'autonomie régionalistes tels qu'ils sont portés par les basques, les gens de la ligue Lombarde en Italie, les bretons... sont destinés à séparer des territoires riches refusant de payer pour des territoires plus pauvres.
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dimanche 19 avril 2009
Cadre paysager
Je vous livre un constat que je viens de faire : Saint-Denis n'a que deux fleurs dans la classification des villes et villages fleuris quand Aulnay-sous-bois en a quatre...
Un petit effort pour faire évoluer le cadre paysager des dionysiens serait le bienvenu !
Un petit effort pour faire évoluer le cadre paysager des dionysiens serait le bienvenu !
samedi 18 avril 2009
Formation supérieure
Saint-Denis est bien dotée en matière de formation supérieure médicale. Le Centre hospitalier de Saint-Denis possède une école qui forme infirmières, aide-soignantes et puéricultrices. Le Centre Européen d'Enseignement en Rééducation et Réadaptation Fonctionnelle (CEERF) forme des masseurs-kinésithérapeutes et le Centre Européen d'Enseignement Supérieur de l'Ostéopathie (CEESO) des ostéopathes.
Cette offre est appelée à s'amplifier avec le projet du CEERRF de former des ostéopathes et le projet d'extension de l'école du Centre hospitalier de Saint-Denis (*2 du nombre d'étudiants).
Pour conforter cette offre et améliorer encore le rayonnement de Saint-Denis, je suggère que le Centre hospitalier développe une école de formation pour sage-femmes (il n'y a que quatre écoles en région parisienne et moins de 150 étudiants en formation dans un métier qui peine à recruter). Je suggère également de favoriser l'installation de formation de pédicure-podologue, d'ergothérapeute et de psychomotricien, de diététicien, de prothésiste... par le biais des instituts et lycées existants ou en favorisant l'arrivée d'autres instituts.
In fine, cette stratégie doit accompagner mes réflexions visant le développement d'établissements de santé, publics ou privés, sur le territoire dionysien.
Cette offre est appelée à s'amplifier avec le projet du CEERRF de former des ostéopathes et le projet d'extension de l'école du Centre hospitalier de Saint-Denis (*2 du nombre d'étudiants).
Pour conforter cette offre et améliorer encore le rayonnement de Saint-Denis, je suggère que le Centre hospitalier développe une école de formation pour sage-femmes (il n'y a que quatre écoles en région parisienne et moins de 150 étudiants en formation dans un métier qui peine à recruter). Je suggère également de favoriser l'installation de formation de pédicure-podologue, d'ergothérapeute et de psychomotricien, de diététicien, de prothésiste... par le biais des instituts et lycées existants ou en favorisant l'arrivée d'autres instituts.
In fine, cette stratégie doit accompagner mes réflexions visant le développement d'établissements de santé, publics ou privés, sur le territoire dionysien.
vendredi 17 avril 2009
La ville médiévale
Après quelques jours dans le sud-ouest et quelques visites de bastides, je retiens de l'aménagement des citées médiévales deux caractères intéressants dont nous devrions nous inspirer à Saint-Denis :
1. L'importance des jardins privés et des petites placettes ;
2. Les armoiries.
1. L'importance des jardins privés et des petites placettes ;
2. Les armoiries.
dimanche 5 avril 2009
Le stationnement : quels enjeux
Notre bonne ville de Saint-Denis souffre, tout particulièrement dans son centre-ville, de problèmes de stationnement. Chacun l'aura constaté, ce n'est pas une découverte...
Pour ma part, je suis en train de réfléchir quant à l'intégration du coût du stationnement dans le coût de possession d'une voiture. Il me semble en effet, que si la voiture est synonyme de liberté, tant d'un point de vue professionnel que personnel, elle ne doit pour autant amener à considérer qu'à l'heure du développement durable et des modifications d'habitude le stationnement est une question anecdotique.
Premièrement, l'accessibilité au centre-ville fait l'objet de réflexion poussée. Dans ces conditions, un détenteur de véhicules doit s'interroger en sa qualité de riverain, de commerçants sur les lieux auxquels il pourra accéder avec son véhicule actuel ou à avec d'autres moyens de transport dans l'avenir (expérience en cours à Lyon).
Deuxièmement, pour limiter les coûts de construction, certaines municipalités n'obligent pas les programmes immobiliers à prévoir des places de stationnement. Si cette stratégie est en général le vecteur d'une politique visant à favoriser les transports en commune, et avec laquelle je suis personnellement d'accord, je pense qu'il faut prendre garde à ne pas encombrer la voirie avec les véhicules qui ne voudraient ou ne pourraient changer leurs habitudes.
Troisièmement, le droit de stationner est lié au droit de circuler ou au droit de propriété. Pour autant, ce n'est pas une liberté publique, car il n'est pas reconnu par la loi. Le Code de la Route prévoit seulement que l'on puisse stationner sans que ledit stationnement soit abusif (Art. R35). Tout ceci permet aux Collectivités, à travers les pouvoirs de police du maire de réglementer ce stationnement et, en particulier avec la tendance actuelle, de le rendre payant. A titre personnel, je pense qu'il faut aller de plus en plus vers cette direction pour favoriser les prises de conscience individuelles. Trop souvent, j'observe des personnes qui se contentent de déchirer leurs PV, sans réaliser l'impact environnemental et sociétal de leur véhicule et de la compensation ridicule que représente un PV. Il faut y mettre fin.
Voici plusieurs propositions :
- au même titre qu'il y a des cours sur la sécurité routière dans les écoles, des cours sur le développement durable et les transports, avec pour la voiture, l'impact du stationnement sur la qualité de son environnement urbain .
- des garages municipaux, ou des professionnels outillés, permettraient aux personnes à faible revenue de réparer leurs véhicules, de les entretenir, de les informer sur les respects des nomres environnementales, le tout à un coût modeste. Ces garages permettraient également aux particuliers détenteurs d'un vélo normal ou électrique de trouver conseils, aides pour l'entretien...
- des points de recharge pour les véhicules électriques quatre roues ou deux roues ;
- la mise en place d'un registre municipal des possesseurs de voiture : afin que l'on puisse savoir qui a un véhicule et qui a une place de parking ou pas. L'objectif est de pouvoir dimensionner les places de stationnement sur la voirie en fonction des besoins, que ce soit celui des habitants, des commerçants et de tout ceux qui se rendent dans la ville ;
- favoriser le covoiturage : aides aux associations, site internet... ;
- maintenir la construction de places de stationnement dans chaque nouveau programme immobilier, sachant que cette ville possède un important bâti ancien non doté de places de stationnement ;
- refaire la voirie dans les centres-villes pour permettre d'identifier les secteurs piétons, les secteurs en zone 30, les zones de rencontre. La population doit se réapproprier ces zones comme des zones de vie où l'environnement est de qualité, et pas seulement comme des zones d'usage où l'on ne ferait que transiter ;
- développer une politique de partenariat avec toutes les grandes enseignes qui possèdent des parkings afin que ceux-ci soient ouverts 24h/24H et 7j/7 pour permettre à tous ceux qui le souhaiteraient de les utiliser. D'importantes surfaces sont utilisés par ces parkings de grandes surfaces, notamment dans les zones périphériques des grandes villes, il conviendrait d'en optimiser l'emploi en les inscrivant comme parkings relais (par exemple) pour rejoindre les transports en commun, ou de les transformer en zone de production d'énergie renouvelables (panneaux solaires). Ceci suppose que les grands groupes démembrent la propriété de ces terrains, créent des sociétés spécifiques pour les gérer et se rapprochent des collectivités territoriales. Je reste optimiste : on doit pouvoir y arriver ;
- une exemplarité des édiles locaux et des fonctionnaires territoriaux sur ces questions ;
- bien évidemment, développer les transports en commun et les modes de transport doux (vélos électriques), mais je renvoie à d'autres messages écrits auparavant.
Voilà, l'état de mes réflexions sur le stationnement.
Pour ma part, je suis en train de réfléchir quant à l'intégration du coût du stationnement dans le coût de possession d'une voiture. Il me semble en effet, que si la voiture est synonyme de liberté, tant d'un point de vue professionnel que personnel, elle ne doit pour autant amener à considérer qu'à l'heure du développement durable et des modifications d'habitude le stationnement est une question anecdotique.
Premièrement, l'accessibilité au centre-ville fait l'objet de réflexion poussée. Dans ces conditions, un détenteur de véhicules doit s'interroger en sa qualité de riverain, de commerçants sur les lieux auxquels il pourra accéder avec son véhicule actuel ou à avec d'autres moyens de transport dans l'avenir (expérience en cours à Lyon).
Deuxièmement, pour limiter les coûts de construction, certaines municipalités n'obligent pas les programmes immobiliers à prévoir des places de stationnement. Si cette stratégie est en général le vecteur d'une politique visant à favoriser les transports en commune, et avec laquelle je suis personnellement d'accord, je pense qu'il faut prendre garde à ne pas encombrer la voirie avec les véhicules qui ne voudraient ou ne pourraient changer leurs habitudes.
Troisièmement, le droit de stationner est lié au droit de circuler ou au droit de propriété. Pour autant, ce n'est pas une liberté publique, car il n'est pas reconnu par la loi. Le Code de la Route prévoit seulement que l'on puisse stationner sans que ledit stationnement soit abusif (Art. R35). Tout ceci permet aux Collectivités, à travers les pouvoirs de police du maire de réglementer ce stationnement et, en particulier avec la tendance actuelle, de le rendre payant. A titre personnel, je pense qu'il faut aller de plus en plus vers cette direction pour favoriser les prises de conscience individuelles. Trop souvent, j'observe des personnes qui se contentent de déchirer leurs PV, sans réaliser l'impact environnemental et sociétal de leur véhicule et de la compensation ridicule que représente un PV. Il faut y mettre fin.
Voici plusieurs propositions :
- au même titre qu'il y a des cours sur la sécurité routière dans les écoles, des cours sur le développement durable et les transports, avec pour la voiture, l'impact du stationnement sur la qualité de son environnement urbain .
- des garages municipaux, ou des professionnels outillés, permettraient aux personnes à faible revenue de réparer leurs véhicules, de les entretenir, de les informer sur les respects des nomres environnementales, le tout à un coût modeste. Ces garages permettraient également aux particuliers détenteurs d'un vélo normal ou électrique de trouver conseils, aides pour l'entretien...
- des points de recharge pour les véhicules électriques quatre roues ou deux roues ;
- la mise en place d'un registre municipal des possesseurs de voiture : afin que l'on puisse savoir qui a un véhicule et qui a une place de parking ou pas. L'objectif est de pouvoir dimensionner les places de stationnement sur la voirie en fonction des besoins, que ce soit celui des habitants, des commerçants et de tout ceux qui se rendent dans la ville ;
- favoriser le covoiturage : aides aux associations, site internet... ;
- maintenir la construction de places de stationnement dans chaque nouveau programme immobilier, sachant que cette ville possède un important bâti ancien non doté de places de stationnement ;
- refaire la voirie dans les centres-villes pour permettre d'identifier les secteurs piétons, les secteurs en zone 30, les zones de rencontre. La population doit se réapproprier ces zones comme des zones de vie où l'environnement est de qualité, et pas seulement comme des zones d'usage où l'on ne ferait que transiter ;
- développer une politique de partenariat avec toutes les grandes enseignes qui possèdent des parkings afin que ceux-ci soient ouverts 24h/24H et 7j/7 pour permettre à tous ceux qui le souhaiteraient de les utiliser. D'importantes surfaces sont utilisés par ces parkings de grandes surfaces, notamment dans les zones périphériques des grandes villes, il conviendrait d'en optimiser l'emploi en les inscrivant comme parkings relais (par exemple) pour rejoindre les transports en commun, ou de les transformer en zone de production d'énergie renouvelables (panneaux solaires). Ceci suppose que les grands groupes démembrent la propriété de ces terrains, créent des sociétés spécifiques pour les gérer et se rapprochent des collectivités territoriales. Je reste optimiste : on doit pouvoir y arriver ;
- une exemplarité des édiles locaux et des fonctionnaires territoriaux sur ces questions ;
- bien évidemment, développer les transports en commun et les modes de transport doux (vélos électriques), mais je renvoie à d'autres messages écrits auparavant.
Voilà, l'état de mes réflexions sur le stationnement.
jeudi 2 avril 2009
De l'importance de la santé...
J'ai beaucoup sillonné notre ville aujourd'hui, ce qui m'a permis de mûrir quelques idées. Je vous ferai grâce de la plupart, et j'en terminerai par celle-ci.
Notre ville est diverse, c'est une évidence, notamment par sa pyramide des âges ce qui n'est pas souvent mis en avant.
En lieu et place de certains mètres carrés de bureaux, voire de logements (si, si, j'ose le dire), je suggère de développer le Centre Cardiologique du Nord (qui rayonne à l'échelle nationale grâce à ses spécialités) d'étendre le Centre Hospitalier de Saint-Denis, de favoriser l'arrivée de cliniques privées et de l'AP-HP.
Pourquoi ? Primo, je pense que cela répondrait aux besoins de la population tant sur les questions de santé, que sur les problèmes d'emplois. Deuzio, les implantation ainsi créées seraient beaucoup plus stables dans le temps et créatrices d'emplois que les actuels bâtiments qui seront un jour venu détruits (et oui ! je me projette dans 50 ans, n'en déplaise aux esprits chagrins qui devraient songer à leurs prédécesseurs qui s'extasiaient devant les cheminées crachantes des usines dans les années 1950 : toutes ont été rasées depuis, snif, snif). En outre, les entreprises qui s'y installent n'emploient pas la population locale, puisque nous sommes dans des stratégies d'optimisation des politiques foncières et donc des questions financières.
Bref, développons les hôpitaux, les cliniques... et les espaces verts qui les accompagnent.
Notre ville est diverse, c'est une évidence, notamment par sa pyramide des âges ce qui n'est pas souvent mis en avant.
En lieu et place de certains mètres carrés de bureaux, voire de logements (si, si, j'ose le dire), je suggère de développer le Centre Cardiologique du Nord (qui rayonne à l'échelle nationale grâce à ses spécialités) d'étendre le Centre Hospitalier de Saint-Denis, de favoriser l'arrivée de cliniques privées et de l'AP-HP.
Pourquoi ? Primo, je pense que cela répondrait aux besoins de la population tant sur les questions de santé, que sur les problèmes d'emplois. Deuzio, les implantation ainsi créées seraient beaucoup plus stables dans le temps et créatrices d'emplois que les actuels bâtiments qui seront un jour venu détruits (et oui ! je me projette dans 50 ans, n'en déplaise aux esprits chagrins qui devraient songer à leurs prédécesseurs qui s'extasiaient devant les cheminées crachantes des usines dans les années 1950 : toutes ont été rasées depuis, snif, snif). En outre, les entreprises qui s'y installent n'emploient pas la population locale, puisque nous sommes dans des stratégies d'optimisation des politiques foncières et donc des questions financières.
Bref, développons les hôpitaux, les cliniques... et les espaces verts qui les accompagnent.
Réflexions autour de nos héritages...
Une fonction perdure depuis 1000 ans à Saint-Denis !
Ce n'est pas le pouvoir religieux, même si la Basilique s'impose à l'esprit de ceux qui connaissent Saint-Denis, mais le marché !
Je ne pas vous refaire l'historique de la ville et des foires médiévales qui ont animé notre ville, mais l'actuel marché et son rayonnement à l'échelle de la région Ile-de-France est l'héritier de cette fonction commerciale qui a accompagné le développement de la ville autour de la Basilique royale.
Je terminerai là cette réflexion très courte, mais je pense que nos édiles auraient tout intérêt à développer cette fonction, à la renouveler, par exemple, autour de la culture, de la connaissance, des médias... L'Université de Paris venait faire ses provisions de parchemin sur la foire de Saint-Denis au Moyen-Âge, peut-être qu'en lien avec le développement des studios de média dans le sud de la ville, des université Paris VIII et XIII, une initiative originale pourrait être lancée.
Rappelons que nous avons la plus grande halle couverte de la région !!!
Ce n'est pas le pouvoir religieux, même si la Basilique s'impose à l'esprit de ceux qui connaissent Saint-Denis, mais le marché !
Je ne pas vous refaire l'historique de la ville et des foires médiévales qui ont animé notre ville, mais l'actuel marché et son rayonnement à l'échelle de la région Ile-de-France est l'héritier de cette fonction commerciale qui a accompagné le développement de la ville autour de la Basilique royale.
Je terminerai là cette réflexion très courte, mais je pense que nos édiles auraient tout intérêt à développer cette fonction, à la renouveler, par exemple, autour de la culture, de la connaissance, des médias... L'Université de Paris venait faire ses provisions de parchemin sur la foire de Saint-Denis au Moyen-Âge, peut-être qu'en lien avec le développement des studios de média dans le sud de la ville, des université Paris VIII et XIII, une initiative originale pourrait être lancée.
Rappelons que nous avons la plus grande halle couverte de la région !!!
mardi 31 mars 2009
Métro automatique : rien pour le centre de Saint-Denis
Ce que je soupçonnais est confirmé. Le métro automatique qui passera par Saint-Denis évitera superbement le centre-ville pour ne desservir que la partie sud de la ville.
Le Parisien de ce jour (31 mars 2009) publie un croquis plus précis du projet de métro automatique de Christian Blanc : la liaison entre la ligne 14 prolongée et le métro automatique desservant La Défense-Roissy ne se fait plus à Carrefour Pleyel, mais à la gare RER B La Plaine Saint-Denis. Il n'y a donc plus aucune chance que ce métro passe plus au Nord dans Saint-Denis.
Une dépêche est également tombée vers 21h ce soir : les présidents des conseils généraux des Hauts-de-seine et des Yvelines se sont désolidarisés de Jean-Paul Huchon et de ses annonces des derniers jours. Métrophérique est vraisemblablement condamné.
Une dépêche AFP a également annoncé que la réunion interministérielle qui devait se réunir aujourd'hui a été annulée et reportée sine die.
Dans ce contexte, une remarque s'impose. N'importe quel observateur verra immédiatement sur une carte que la partie Sud de Saint-Denis est traversée de plusieurs lignes de transports : la ligne D, qui dessert La Plaine et Saint-Denis (centre-ville), mais surtout la ligne 12 (arrêt proudhon-gardinoux créé en 2012) et le RER B à La Plaine Saint-Denis. Si l'on ajoute un métro automatique, cela représente une forte densité de transports en commun, qui ont pour défaut de ne pas être relié. Aussi, la prolongation du T8 jusqu'à Paris doit être actée le plus vite possible (rappelons qu'il s'arrêtera à la Porte de Paris en 2013). En effet, il s'agit du seul moyen de transport qui permettrait de relier tous les quartiers de Saint-Denis du nord au sud. La seule date que j'ai jamais trouvé pour ces travaux est celle de 2018, qui figurait dans le dossier du campus Nicolas de Condorcet (sur un plan de Saint-Denis et d'Aubervilliers, des pointillés indiquaient le tracé en mentionnant cette date).
Affaire à suivre.
Le Parisien de ce jour (31 mars 2009) publie un croquis plus précis du projet de métro automatique de Christian Blanc : la liaison entre la ligne 14 prolongée et le métro automatique desservant La Défense-Roissy ne se fait plus à Carrefour Pleyel, mais à la gare RER B La Plaine Saint-Denis. Il n'y a donc plus aucune chance que ce métro passe plus au Nord dans Saint-Denis.
Une dépêche est également tombée vers 21h ce soir : les présidents des conseils généraux des Hauts-de-seine et des Yvelines se sont désolidarisés de Jean-Paul Huchon et de ses annonces des derniers jours. Métrophérique est vraisemblablement condamné.
Une dépêche AFP a également annoncé que la réunion interministérielle qui devait se réunir aujourd'hui a été annulée et reportée sine die.
Dans ce contexte, une remarque s'impose. N'importe quel observateur verra immédiatement sur une carte que la partie Sud de Saint-Denis est traversée de plusieurs lignes de transports : la ligne D, qui dessert La Plaine et Saint-Denis (centre-ville), mais surtout la ligne 12 (arrêt proudhon-gardinoux créé en 2012) et le RER B à La Plaine Saint-Denis. Si l'on ajoute un métro automatique, cela représente une forte densité de transports en commun, qui ont pour défaut de ne pas être relié. Aussi, la prolongation du T8 jusqu'à Paris doit être actée le plus vite possible (rappelons qu'il s'arrêtera à la Porte de Paris en 2013). En effet, il s'agit du seul moyen de transport qui permettrait de relier tous les quartiers de Saint-Denis du nord au sud. La seule date que j'ai jamais trouvé pour ces travaux est celle de 2018, qui figurait dans le dossier du campus Nicolas de Condorcet (sur un plan de Saint-Denis et d'Aubervilliers, des pointillés indiquaient le tracé en mentionnant cette date).
Affaire à suivre.
Conseil communautaire du 31 mars : projet Hôtel communautaire
Une réaction à chaud ! Je reviens de la séance du Conseil communautaire de Plaine Commune, qui se réunissait ce 31 mars à 19H30.
Le mode de financement du projet d'Hôtel communautaire de Plaine commune (un partenariat public-privé) est abandonné. Patrick Braouzec, le président de la communauté d'agglomération, a annoncé que ce choix ne paraissait plus être la bonne solution et que le Comité de pilotage se penchait à nouveau sur la question.
Le Conseil ne se focalise plus sur le seul terrain de la Porte de paris. Donc, reste à savoir où l'Hôtel d'agglomération pourrait se construire. Vraisemblablement sur Saint-Denis !
Par ailleurs, le bail de location de l'immeuble (Le Mondial), actuellement occupé par Plaine Commune, a été renégocié : - 11 % de coût et + 15 % de surface supplémentaire (le 1er étage sera disponible pour les services communautaires).
L'échéance du Comité de pilotage pour présenter un nouveau schéma de financement est l'automne 2009... Rendez-vous est pris !
Le mode de financement du projet d'Hôtel communautaire de Plaine commune (un partenariat public-privé) est abandonné. Patrick Braouzec, le président de la communauté d'agglomération, a annoncé que ce choix ne paraissait plus être la bonne solution et que le Comité de pilotage se penchait à nouveau sur la question.
Le Conseil ne se focalise plus sur le seul terrain de la Porte de paris. Donc, reste à savoir où l'Hôtel d'agglomération pourrait se construire. Vraisemblablement sur Saint-Denis !
Par ailleurs, le bail de location de l'immeuble (Le Mondial), actuellement occupé par Plaine Commune, a été renégocié : - 11 % de coût et + 15 % de surface supplémentaire (le 1er étage sera disponible pour les services communautaires).
L'échéance du Comité de pilotage pour présenter un nouveau schéma de financement est l'automne 2009... Rendez-vous est pris !
dimanche 29 mars 2009
Quel métro automatique pour Saint-Denis ?
Pour ceux d'entre vous qui ne l'aurait pas remarqué, la bataille STIF versus Gouvernement-Christian Blanc a monté d'un cran ces derniers jours.
Le Secrétaire d'Etat chargé du développement de la région capitale a quelque peu dévoilé ses projets le 17 mars, ce qui a entraîné la riposte de la région le 26 et le 27 mars. Qu'en ressort-il ?
Et bien que l'Etat a très certainement pris la main sur la question des transports en Ile-de-France, en particulier sur le dossier de la rocade entourant Paris. Partant de ce constat, essayons d'appréhender l'impact pour Saint-Denis du projet de Christian Blanc.
Celui-ci estime que le projet de Métrophérique est une réponse dépassée par rapport aux besoins futures et envisage un "grand huit" plus éloigné de Paris que ne l'était le projet de Métrophérique et desservant les grands pôles économiques (Roissy, Saclay, La Défense, La Plaine...) de la région Ile-de-France. Au total, 140 kilométres et 60 stations. Le mode de transport retenu est un métro automatique sécurisé, fonctionnant en permanence. Par ailleurs, le tronçon central mettant en communiquant les éléments nord et sud de ce métro s'appuierait sur la ligne 14 prolongée au nord et au sud.
Pour visualiser ce tracé, appuyons-nous sur l'ébauche de carte (qui ressemble davantage à un mauvais croquis !) publiée par Le Monde le 16 mars. Sur ce croquis, Saint-Denis se trouve confirmé dans une position de carrefour à travers Pleyel : la ligne 14 prolongée au Nord y abouti et le tronçon du métro de Christian Blanc La Défense-Roissy y passe également. En outre, ce tronçon doit desservir Le Bourget, ce qui suppose au départ de pleyel une orientation est-nord-est du tronçon. Dans ces conditions, on pourrait envisager que Saint-Denis soit desservie par une deuxième station de ce métro.
Et c'est là que le bas blesse. Je crains que la deuxième station soit la gare du RER B du Stade de France, continuant la même logique adoptée pour le métrophérique : desserte des grands pôles d'activité, sans intégrer une logique d'aménagement des villes traversées et relier les zones d'activités aux lieux de vie des franciliens.
Résumons : 1 station au moins, peut-être deux. Un risque élevé qu'elles se trouvent dans la partie sud de Saint-Denis (La Plaine), accentuant son décrochage de la vieille ville et des cités de la périphérie nord de la commune. Le projet de "métrophérique" sera vraisemblablement abandonné, de même que le prolongement de la ligne 14 envisagé par le STIF pour désengorger la ligne 13 et qui devait aboutir à Mairie de Saint-Ouen.
Rendez-vous pour la fin du match le 29 avril, lorsque le Président de la République fera ses annonces sur le projet. Une date intermédiaire à retenir : le 31 mars, une réunion interministérielle doit se tenir pour traiter des problèmes les plus urgents comme la ligne 13.
Le Secrétaire d'Etat chargé du développement de la région capitale a quelque peu dévoilé ses projets le 17 mars, ce qui a entraîné la riposte de la région le 26 et le 27 mars. Qu'en ressort-il ?
Et bien que l'Etat a très certainement pris la main sur la question des transports en Ile-de-France, en particulier sur le dossier de la rocade entourant Paris. Partant de ce constat, essayons d'appréhender l'impact pour Saint-Denis du projet de Christian Blanc.
Celui-ci estime que le projet de Métrophérique est une réponse dépassée par rapport aux besoins futures et envisage un "grand huit" plus éloigné de Paris que ne l'était le projet de Métrophérique et desservant les grands pôles économiques (Roissy, Saclay, La Défense, La Plaine...) de la région Ile-de-France. Au total, 140 kilométres et 60 stations. Le mode de transport retenu est un métro automatique sécurisé, fonctionnant en permanence. Par ailleurs, le tronçon central mettant en communiquant les éléments nord et sud de ce métro s'appuierait sur la ligne 14 prolongée au nord et au sud.
Pour visualiser ce tracé, appuyons-nous sur l'ébauche de carte (qui ressemble davantage à un mauvais croquis !) publiée par Le Monde le 16 mars. Sur ce croquis, Saint-Denis se trouve confirmé dans une position de carrefour à travers Pleyel : la ligne 14 prolongée au Nord y abouti et le tronçon du métro de Christian Blanc La Défense-Roissy y passe également. En outre, ce tronçon doit desservir Le Bourget, ce qui suppose au départ de pleyel une orientation est-nord-est du tronçon. Dans ces conditions, on pourrait envisager que Saint-Denis soit desservie par une deuxième station de ce métro.
Et c'est là que le bas blesse. Je crains que la deuxième station soit la gare du RER B du Stade de France, continuant la même logique adoptée pour le métrophérique : desserte des grands pôles d'activité, sans intégrer une logique d'aménagement des villes traversées et relier les zones d'activités aux lieux de vie des franciliens.
Résumons : 1 station au moins, peut-être deux. Un risque élevé qu'elles se trouvent dans la partie sud de Saint-Denis (La Plaine), accentuant son décrochage de la vieille ville et des cités de la périphérie nord de la commune. Le projet de "métrophérique" sera vraisemblablement abandonné, de même que le prolongement de la ligne 14 envisagé par le STIF pour désengorger la ligne 13 et qui devait aboutir à Mairie de Saint-Ouen.
Rendez-vous pour la fin du match le 29 avril, lorsque le Président de la République fera ses annonces sur le projet. Une date intermédiaire à retenir : le 31 mars, une réunion interministérielle doit se tenir pour traiter des problèmes les plus urgents comme la ligne 13.
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dimanche 22 février 2009
Christofle : le chant du cygne
Jusqu'à cet automne, Saint-Denis était l'une des rares villes d'Ile-de-France, hors Paris, à posséder deux musées : celui de la ville, le musée d'art et d'histoire, et celui du joailler Christofle.
Le musée Christofle a fermé, je le savais, mais j'ai ressenti une grande déception hier dans le RER D. Avant l'entrée en gare de Saint-Denis, mon regard s'allongeait en direction de la porte lorsque passant devant les bâtiments en brique, je constatais que le nom de Christofle avait été retiré. Ce nom, qui m'a accueilli plus d'une fois en 2006 lorsque je faisais la navette entre le Xème arrondissement où je vivais encore et Saint-Denis, n'est plus.
Pourquoi ?
L'explication est simple : environ 5 000 visiteurs par an, répartis pour moitié entre les journées du patrimoine et le reste de l'année... Difficile de maintenir un musée dans ces circonstances. Pourtant, le musée avait été agrandi ces dernières années et les mutations de la ville pouvaient sans doute laisser espérer une fréquentation plus importante et sa pérennisation. Mais ce ne fut pas le cas.
Deux constats s'imposent à nous.
Tout d'abord, le peu d'attractivité du site du musée, coincée entre les emprises ferroviaires à l'Ouest et deux départementales à fort traffic (véhicules légers et poids lours) où les véhicules vont très vite : boulevard Anatole France et rue Ambroise Croizat. Rien n'a jamais été vraiment fait pour favoriser l'arrivée des visiteurs jusqu'au musée. Il y a une belle passerelle qui enjambe le canal pas très loin du musée, mais il faut affronter les dealers et leurs dogs, puis, au pied de la passerelle, les véhicules lancés à grande vitesse.
Ensuite, la situation même du musée. Disons le tout de go : un musée de la joaillerie aurait eu plus de succès dans n'importe quelle autre ville de l'Ile-de-France qu'à Saint-Denis. La capacité d'indignation des édiles locaux n'a d'ailleurs pas trouvé à s'exprimer ("Mauvais coup" a été seulement aperçu dans le canard local), la perte du musée les a laissés aphones ! Mais, je reste surtout étonné de l'absence de réflexions pour développer la ville autour du canal. L'eau est un facteur d'attractivité que toutes les municipalités mettent en valeur, allant même jusqu'à redécouvrir les canaux recouverts par l'urbanisation (cas de Lille). Ici, la rive gauche du canal de Saint-Denis bordée par la rue Ambroise Croizat a été affectée, et cela se poursuit aujourd'hui avec de nouvelles constructions de qualité médiocre, à des activités industrielles... Le Plan d'Occupation des Sols (POS) de la commune a été prévu pour le maintien des activités industrielles partout où elles existaient, et le futur Plan Local d'Urbanisme (PLU, document réglementaire qui a pris la place du POS) ne change pas la donne.
Dommage pour le musée, le canal et les dionysiens.
Le musée Christofle a fermé, je le savais, mais j'ai ressenti une grande déception hier dans le RER D. Avant l'entrée en gare de Saint-Denis, mon regard s'allongeait en direction de la porte lorsque passant devant les bâtiments en brique, je constatais que le nom de Christofle avait été retiré. Ce nom, qui m'a accueilli plus d'une fois en 2006 lorsque je faisais la navette entre le Xème arrondissement où je vivais encore et Saint-Denis, n'est plus.
Pourquoi ?
L'explication est simple : environ 5 000 visiteurs par an, répartis pour moitié entre les journées du patrimoine et le reste de l'année... Difficile de maintenir un musée dans ces circonstances. Pourtant, le musée avait été agrandi ces dernières années et les mutations de la ville pouvaient sans doute laisser espérer une fréquentation plus importante et sa pérennisation. Mais ce ne fut pas le cas.
Deux constats s'imposent à nous.
Tout d'abord, le peu d'attractivité du site du musée, coincée entre les emprises ferroviaires à l'Ouest et deux départementales à fort traffic (véhicules légers et poids lours) où les véhicules vont très vite : boulevard Anatole France et rue Ambroise Croizat. Rien n'a jamais été vraiment fait pour favoriser l'arrivée des visiteurs jusqu'au musée. Il y a une belle passerelle qui enjambe le canal pas très loin du musée, mais il faut affronter les dealers et leurs dogs, puis, au pied de la passerelle, les véhicules lancés à grande vitesse.
Ensuite, la situation même du musée. Disons le tout de go : un musée de la joaillerie aurait eu plus de succès dans n'importe quelle autre ville de l'Ile-de-France qu'à Saint-Denis. La capacité d'indignation des édiles locaux n'a d'ailleurs pas trouvé à s'exprimer ("Mauvais coup" a été seulement aperçu dans le canard local), la perte du musée les a laissés aphones ! Mais, je reste surtout étonné de l'absence de réflexions pour développer la ville autour du canal. L'eau est un facteur d'attractivité que toutes les municipalités mettent en valeur, allant même jusqu'à redécouvrir les canaux recouverts par l'urbanisation (cas de Lille). Ici, la rive gauche du canal de Saint-Denis bordée par la rue Ambroise Croizat a été affectée, et cela se poursuit aujourd'hui avec de nouvelles constructions de qualité médiocre, à des activités industrielles... Le Plan d'Occupation des Sols (POS) de la commune a été prévu pour le maintien des activités industrielles partout où elles existaient, et le futur Plan Local d'Urbanisme (PLU, document réglementaire qui a pris la place du POS) ne change pas la donne.
Dommage pour le musée, le canal et les dionysiens.
samedi 21 février 2009
Quelques réflexions autour des transports
La situation globale des transports à Saint-Denis et plus particulièrement la journée du 6 février dernier organisée par la mairie m'amène à faire part de quelques réflexions.
Tout d'abord, les calendriers de modernisation du RER D, du RER B et du métro 13 ont été arrêtés par le STIF depuis longtemps. A l'horizon 2012-2013, nous aurons plus des RER plus fréquents, modernisés, ainsi que des rames de métro modernisés et un tout petit peu plus de passage... Signalons que l'efficacité u système Ouragan que va déployer la RATP est fortement contrainte par la fourche, la saturation des métros et le tracé dudit métro dans le nord de Paris.
Ensuite, parmi les mesures de court terme sur lesquels nos élus devraient se concentrer figurent à mon sens la limite entre les zones 2 et 3 qui coupe Saint-Denis en deux. Cette frontière conduit de nombreuses personnes à se rabattre sur la ligne 13 (Zone 2 de la tarification y compris à l'arrêt Université) plutôt qu'à prendre les autres moyens de transport : Mobilien, RER D, transilien H, T1 avec pour résultat l'alourdissement de la charge de transport sur le métro 13.
Toujours en ce qui concerne le court terme, je m'étonne beaucoup du silence des élus sur le tracé d'Arc Express qui est actuellement étudié par le STIF. Pour mémoire, Arc Express est le métro automatique qui doit entourer Paris et desservir la petite couronne ; deux tracés sont à l'étude le premier desservant le Val-de-Marne du RER B au RER A et le second, qui nous concerne, reliant La Défense à La Plaine Saint-Denis (RER B). En effet, j'ai insisté auprès de Cécile RANGUIN pour qu'elle évoque cela lors de la journée du 6 février à laquelle je n'ai pu me rendre. Je dois constater qu'il n'y a pas un mot dans le document mis en ligne sur le site de la mairie de Saint-Denis, ce qui semble étonnant puisqu'avec Arc Express, la ville bénéficiera de 3 métros à terme.
Enfin, j'avoue avoir un peu de mal à comprendre les protestations de la mairie concernant le plan Région/Département adopté le 16 février dernier. Ce plan prévoit d'investir notamment sur la gare de Saint-Denis dont chacun s'accord à reconnaître qu'elle n'est pas dimensionnée pour accueillir le traffic actuel dans de bonnes conditions (accessibilité, taille des passages souterrains...). Les enjeux autour de la gare sont importants compte tenu du fait qu'elle dessert 80 % de la population dyonisienne. Or les élus se lamentent de l'absence d'investissements dans la partie sud de Saint-Denis, là où se construisent les immenses immeubles de bureaux sur les friches industrielles du XIXème siècle !
Alors pourquoi cette céssité, pourquoi voir le verre à moitié vide, quand il est à moitié plein ?
Il ne s'agit que d'une réflexion personnelle, mais pour ma part, je pense que nos élus sont très soucieux du développement de la zone d'activité tertiaire située autour du Stade de France, ce qui est en soi parfaitement légitime, mais revêt une dimension tout à fait étonnante de la part d'élus qui ne cessent de combattre le capitalisme sous toutes ses formes et à travers toutes les causes... Dans ces conditions, les protestations à l'encontre du plan Région/Département, le silence autour du Métrophérique et de son tracé* qui n'a pour autre fonction que de relier deux grandes zones d'emplois tertiaires (La Défense et La Plaine Saint-Denis), le curieux intérêt des élus pour un arrêt à La Plaine du CDG Express alors que la modernisation du RER B va amener 1 RER toutes les trois minutes en 2012 tombent sous le sens.
En réalité, le combat que la municipalité a engagé autour des transports n'est pas fait au profit des habitants, mais au profit du développement économique de La Plaine. Là encore, il ne s'agit pas en soi d'adresser un reproche, mais d'exiger la clarification des enjeux auxquels on prétend associer la population. Pour la population, des programmes à long terme de modernisation des lignes de transport (voir ci-dessus) sont en cours et les calendriers respectifs ne seront pas modifiés. Nos élus seraient donc bien inspirés de ne pas se livrer à des exercices de communication politique vis-à-vis de la population. A cet égard, il faut signaler que le contrat Région/Département va financer des études pour prolonger le métro 13 à Stains... Curieusement, aucun élu n'a cru bon de signaler que ceci ne contribuera pas à désengorger une ligne déjà saturée, et demander à ce qu'elles soient conditionnées à un débranchement d'une des fourches nord du métro 13.
Julien MENEAU, le 21 février 2009
* Un mot complémentaire sur le tracé d'Arc Express. Toutes les cartes du projet que j'ai réussi à me procurer : dans le rapport annuel de la RATP, celles publiées dans la presse m'amène à constater l'orientation suivante pour la ville de Saint-denis : l'arrêt final est celle de la station du RER B de La Plaine, le tracé s'orientant ensuite en direction de la gare du RER D de La Plaine, puis du métro 13 avec selon les cartes un arrêt à Carrefour Pleyel ou à Mairie de Saint-Ouen, à ce niveau là, cela semble ne pas encore être bien défini. Si un tel tracé devait adopté, ceci aurait des conséquences catastrophiques pour Saint-Denis en accélérant le décrochage du sud de la ville, communément désigné sous l'appellation La Plaine Saint-Denis. Considérant le fait que des rumeurs courrent sur la séparation de cette partie sud de Saint-Denis pour créer une nouvelle commune, je crois qu'il est urgent de se battre en faveur d'une solidarité territoriale en reliant le nord de la ville au sud de la commune. Pour cette raison, je suis favorable à un tracé d'Arc Express qui desservirait la station du RER B de La Plaine Saint-Denis, le métro 13 à La Porte de Paris et la gare de Saint-Denis avec le RER D, le Transilien H, le T1 et le T8 (anciennement Tram'Y), le réseau Mobilien.
Tout d'abord, les calendriers de modernisation du RER D, du RER B et du métro 13 ont été arrêtés par le STIF depuis longtemps. A l'horizon 2012-2013, nous aurons plus des RER plus fréquents, modernisés, ainsi que des rames de métro modernisés et un tout petit peu plus de passage... Signalons que l'efficacité u système Ouragan que va déployer la RATP est fortement contrainte par la fourche, la saturation des métros et le tracé dudit métro dans le nord de Paris.
Ensuite, parmi les mesures de court terme sur lesquels nos élus devraient se concentrer figurent à mon sens la limite entre les zones 2 et 3 qui coupe Saint-Denis en deux. Cette frontière conduit de nombreuses personnes à se rabattre sur la ligne 13 (Zone 2 de la tarification y compris à l'arrêt Université) plutôt qu'à prendre les autres moyens de transport : Mobilien, RER D, transilien H, T1 avec pour résultat l'alourdissement de la charge de transport sur le métro 13.
Toujours en ce qui concerne le court terme, je m'étonne beaucoup du silence des élus sur le tracé d'Arc Express qui est actuellement étudié par le STIF. Pour mémoire, Arc Express est le métro automatique qui doit entourer Paris et desservir la petite couronne ; deux tracés sont à l'étude le premier desservant le Val-de-Marne du RER B au RER A et le second, qui nous concerne, reliant La Défense à La Plaine Saint-Denis (RER B). En effet, j'ai insisté auprès de Cécile RANGUIN pour qu'elle évoque cela lors de la journée du 6 février à laquelle je n'ai pu me rendre. Je dois constater qu'il n'y a pas un mot dans le document mis en ligne sur le site de la mairie de Saint-Denis, ce qui semble étonnant puisqu'avec Arc Express, la ville bénéficiera de 3 métros à terme.
Enfin, j'avoue avoir un peu de mal à comprendre les protestations de la mairie concernant le plan Région/Département adopté le 16 février dernier. Ce plan prévoit d'investir notamment sur la gare de Saint-Denis dont chacun s'accord à reconnaître qu'elle n'est pas dimensionnée pour accueillir le traffic actuel dans de bonnes conditions (accessibilité, taille des passages souterrains...). Les enjeux autour de la gare sont importants compte tenu du fait qu'elle dessert 80 % de la population dyonisienne. Or les élus se lamentent de l'absence d'investissements dans la partie sud de Saint-Denis, là où se construisent les immenses immeubles de bureaux sur les friches industrielles du XIXème siècle !
Alors pourquoi cette céssité, pourquoi voir le verre à moitié vide, quand il est à moitié plein ?
Il ne s'agit que d'une réflexion personnelle, mais pour ma part, je pense que nos élus sont très soucieux du développement de la zone d'activité tertiaire située autour du Stade de France, ce qui est en soi parfaitement légitime, mais revêt une dimension tout à fait étonnante de la part d'élus qui ne cessent de combattre le capitalisme sous toutes ses formes et à travers toutes les causes... Dans ces conditions, les protestations à l'encontre du plan Région/Département, le silence autour du Métrophérique et de son tracé* qui n'a pour autre fonction que de relier deux grandes zones d'emplois tertiaires (La Défense et La Plaine Saint-Denis), le curieux intérêt des élus pour un arrêt à La Plaine du CDG Express alors que la modernisation du RER B va amener 1 RER toutes les trois minutes en 2012 tombent sous le sens.
En réalité, le combat que la municipalité a engagé autour des transports n'est pas fait au profit des habitants, mais au profit du développement économique de La Plaine. Là encore, il ne s'agit pas en soi d'adresser un reproche, mais d'exiger la clarification des enjeux auxquels on prétend associer la population. Pour la population, des programmes à long terme de modernisation des lignes de transport (voir ci-dessus) sont en cours et les calendriers respectifs ne seront pas modifiés. Nos élus seraient donc bien inspirés de ne pas se livrer à des exercices de communication politique vis-à-vis de la population. A cet égard, il faut signaler que le contrat Région/Département va financer des études pour prolonger le métro 13 à Stains... Curieusement, aucun élu n'a cru bon de signaler que ceci ne contribuera pas à désengorger une ligne déjà saturée, et demander à ce qu'elles soient conditionnées à un débranchement d'une des fourches nord du métro 13.
Julien MENEAU, le 21 février 2009
* Un mot complémentaire sur le tracé d'Arc Express. Toutes les cartes du projet que j'ai réussi à me procurer : dans le rapport annuel de la RATP, celles publiées dans la presse m'amène à constater l'orientation suivante pour la ville de Saint-denis : l'arrêt final est celle de la station du RER B de La Plaine, le tracé s'orientant ensuite en direction de la gare du RER D de La Plaine, puis du métro 13 avec selon les cartes un arrêt à Carrefour Pleyel ou à Mairie de Saint-Ouen, à ce niveau là, cela semble ne pas encore être bien défini. Si un tel tracé devait adopté, ceci aurait des conséquences catastrophiques pour Saint-Denis en accélérant le décrochage du sud de la ville, communément désigné sous l'appellation La Plaine Saint-Denis. Considérant le fait que des rumeurs courrent sur la séparation de cette partie sud de Saint-Denis pour créer une nouvelle commune, je crois qu'il est urgent de se battre en faveur d'une solidarité territoriale en reliant le nord de la ville au sud de la commune. Pour cette raison, je suis favorable à un tracé d'Arc Express qui desservirait la station du RER B de La Plaine Saint-Denis, le métro 13 à La Porte de Paris et la gare de Saint-Denis avec le RER D, le Transilien H, le T1 et le T8 (anciennement Tram'Y), le réseau Mobilien.
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Sauvons les arbres du boulevard Marcel Sembat !
Heureusement que les services de Plaine Commune s'intéressent maintenant aux arbres du boulevard Marcel Sembat !!!
Un représentant de Plaine Commune qualifiait l'alignement d'arbres, côté vieille ville et dans la partie basse du boulevard vers la Porte de Paris (excusez du peu!) de "spécimens intéressants" ... (sic), d'autant qu'il admettait ne pas le penser il y a quelques années.
On imagine que la prise de conscience est très récente, sinon il n'aurait pas laisser abattre il y a quelques mois l'arbre situé devant la nouvelle résidence en construction...
Sans être un extrémiste écologique, je milite pour que l'on conserve un maximum de ces arbres, qui donne son charme au boulevard. Les visuels projetés, s'appuyant sur les études en cours, indiquaient qu'il y aurait 19 arbres de moins sur le boulevard que leur nombre actuel après l'arrivée du tram'y ! J'ai interpellé les élus présents pour que les arbres restants soient au maximum ceux présents sur le boulevard, l'habitude des aménageurs étant de planter sur des lieux minéralisés (comme des sites propres de tramway ! ) de jeunes arbres... Nos retraités apprécieront pour profiter de leur ombre...
Je note qu'à ce stade, aucun engagement n'a été pris. La vigilance reste de mise, le lobbying auprès de nos élus également.
Un représentant de Plaine Commune qualifiait l'alignement d'arbres, côté vieille ville et dans la partie basse du boulevard vers la Porte de Paris (excusez du peu!) de "spécimens intéressants" ... (sic), d'autant qu'il admettait ne pas le penser il y a quelques années.
On imagine que la prise de conscience est très récente, sinon il n'aurait pas laisser abattre il y a quelques mois l'arbre situé devant la nouvelle résidence en construction...
Sans être un extrémiste écologique, je milite pour que l'on conserve un maximum de ces arbres, qui donne son charme au boulevard. Les visuels projetés, s'appuyant sur les études en cours, indiquaient qu'il y aurait 19 arbres de moins sur le boulevard que leur nombre actuel après l'arrivée du tram'y ! J'ai interpellé les élus présents pour que les arbres restants soient au maximum ceux présents sur le boulevard, l'habitude des aménageurs étant de planter sur des lieux minéralisés (comme des sites propres de tramway ! ) de jeunes arbres... Nos retraités apprécieront pour profiter de leur ombre...
Je note qu'à ce stade, aucun engagement n'a été pris. La vigilance reste de mise, le lobbying auprès de nos élus également.
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Saint-Denis : encore un effort pour atteindre les 100 000 habitants
Saint-Denis avec 98 937 habitants est la cinquième commune la plus peuplée d'Ile-deFrance !
N'oublions pas que Paris avec 2 millions d'habitants écrase de sa masse les autres communes de l'Ile-de-France. Ensuite, on trouve Boulogne-Billancourt, Argenteuil et Montreuil qui toutes trois dépassent les 100 000 habitants. En réalité, l'Ile-de-France est une collection de communes de petite et moyenne taille.
A propos de Saint-Denis, je précise d'emblée que j'aurai l'occasion d'y revenir dès que j'aurai rassemblé davantage d'informations pour comprendre les évolutions de la ville.
En effet, quelques phénomènes méritent toute l'attention des dionysiens :
- répartition de la population dionysienne : quels quartiers sont attractifs, quels autres sont répulsifs ?
- la part de ménages dotée de voitures est n baisse, inférieure à 50 %, où cela en est-il ?
- baisse du nombre de propriétaires résidents : de 22 % au RGP de 1999 et 19 % en 2005 (source INSEE), où cela en est-il également aujourd'hui ?
- renouvellement du parc de logement...
Au demeurant, il reste qu'il nous faudra attendre encore un peu pour dépasser le seuil des 100 000 habitants, disons deux ans pour être prudent. Rappelons que de manière générale, la question de la population et de son importance numérique est cruciale pour les édiles : par exemple pour des questions de composition du conseil municipal, de dotations de l'Etat... Pas loin de 350 textes s'intéressent à la population et portent différentes dispositions selon tel ou tel seuil de population.
Pour aller regarder les résultats du dernier recensement, le site de l'insee : http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/, sinon vous trouverez en pièce jointe quelques documents glanés sur le site de l'insee.
N'oublions pas que Paris avec 2 millions d'habitants écrase de sa masse les autres communes de l'Ile-de-France. Ensuite, on trouve Boulogne-Billancourt, Argenteuil et Montreuil qui toutes trois dépassent les 100 000 habitants. En réalité, l'Ile-de-France est une collection de communes de petite et moyenne taille.
A propos de Saint-Denis, je précise d'emblée que j'aurai l'occasion d'y revenir dès que j'aurai rassemblé davantage d'informations pour comprendre les évolutions de la ville.
En effet, quelques phénomènes méritent toute l'attention des dionysiens :
- répartition de la population dionysienne : quels quartiers sont attractifs, quels autres sont répulsifs ?
- la part de ménages dotée de voitures est n baisse, inférieure à 50 %, où cela en est-il ?
- baisse du nombre de propriétaires résidents : de 22 % au RGP de 1999 et 19 % en 2005 (source INSEE), où cela en est-il également aujourd'hui ?
- renouvellement du parc de logement...
Au demeurant, il reste qu'il nous faudra attendre encore un peu pour dépasser le seuil des 100 000 habitants, disons deux ans pour être prudent. Rappelons que de manière générale, la question de la population et de son importance numérique est cruciale pour les édiles : par exemple pour des questions de composition du conseil municipal, de dotations de l'Etat... Pas loin de 350 textes s'intéressent à la population et portent différentes dispositions selon tel ou tel seuil de population.
Pour aller regarder les résultats du dernier recensement, le site de l'insee : http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/, sinon vous trouverez en pièce jointe quelques documents glanés sur le site de l'insee.
Bienvenue sur mon blog !
Bonjour à toutes et à tous,
Je me présente brièvement : je m'appelle Julien, j'aurai bientôt 31 ans et j'habite Saint-Denis depuis le 31 octobre 2006 avec ma femme et notre petit garçon, né ici à l'hôpital Delafontaine.
Pourquoi ce blog ? Citoyen engagé, je désire simplement faire partager ce que je sais de cette ville, de son actualité, de ses évolutions en cours ou en projet...
Tout d'abord, une première information concernant les attraits de Saint-denis, ville attachante :
1. La présence d'un vrai centre historique : pour des provinciaux cela compte, notamment la présence de la basilique et de la petite place Victor Hugo piétonnière ;
2. La possibilité nettement plus élevée qu'à Paris ou dans d'autres communes de banlieue d'obtenir une place en crèche ;
3. Le coût de l'immobilier, qui permet à des jeunes couples d'acheter de grandes surfaces à prix abordable par rapport au niveau des prix en région parisienne (et cela même avec la crise);
4. La proximité avec Paris et la fréquence élevée des transports en commun : à 10 minutes de la Gare du Nord (avec 16 transiliens et RER toutes les heures) à la gare de saint-denis, à 15 minutes de la Gare de Lyon (RER D : 8 trains par heure), 18 minutes de Saint-Lazare et 30 minutes de Montparnasse (Métro Ligne 13 avec ses avantages et ses inconvénients);
5. La présence de tous les services commerciaux (boulangerie, pressing, pharmacie, supermarché...) ou publics (crèche, mairie, sous-préfecture...) accessibles sans voiture.
Ensuite, quelques éléments de progrès qui devraient être l'une des priorités des pouvoirs publics :
1. La propreté (marre de voir des jeunes, vieux, homme, femme cracher par terre : même les chinois donnaient des cours d'éducation aux habitants de Pékin pour leur apprendre à ne pas cracher avant les Jeux Olympiques!!!)
2. La sécurité (sans encombrer le web de mes propres expériences, je me contenterai de vous dire que se faire menacer n'a rien d'agréable et que non ! Ce n'est pas partout pareil ! J'ai vécu en Province pendant deux décennies sans me faire insulter et sans regarder par dessus mon épaule le soir à la nuit tombée !)
Enfin, en guise de conclusion, Saint-Denis est sans doute une belle endormie, alors venez, découvrez la ville, et pourquoi pas vous y installer !
Je me présente brièvement : je m'appelle Julien, j'aurai bientôt 31 ans et j'habite Saint-Denis depuis le 31 octobre 2006 avec ma femme et notre petit garçon, né ici à l'hôpital Delafontaine.
Pourquoi ce blog ? Citoyen engagé, je désire simplement faire partager ce que je sais de cette ville, de son actualité, de ses évolutions en cours ou en projet...
Tout d'abord, une première information concernant les attraits de Saint-denis, ville attachante :
1. La présence d'un vrai centre historique : pour des provinciaux cela compte, notamment la présence de la basilique et de la petite place Victor Hugo piétonnière ;
2. La possibilité nettement plus élevée qu'à Paris ou dans d'autres communes de banlieue d'obtenir une place en crèche ;
3. Le coût de l'immobilier, qui permet à des jeunes couples d'acheter de grandes surfaces à prix abordable par rapport au niveau des prix en région parisienne (et cela même avec la crise);
4. La proximité avec Paris et la fréquence élevée des transports en commun : à 10 minutes de la Gare du Nord (avec 16 transiliens et RER toutes les heures) à la gare de saint-denis, à 15 minutes de la Gare de Lyon (RER D : 8 trains par heure), 18 minutes de Saint-Lazare et 30 minutes de Montparnasse (Métro Ligne 13 avec ses avantages et ses inconvénients);
5. La présence de tous les services commerciaux (boulangerie, pressing, pharmacie, supermarché...) ou publics (crèche, mairie, sous-préfecture...) accessibles sans voiture.
Ensuite, quelques éléments de progrès qui devraient être l'une des priorités des pouvoirs publics :
1. La propreté (marre de voir des jeunes, vieux, homme, femme cracher par terre : même les chinois donnaient des cours d'éducation aux habitants de Pékin pour leur apprendre à ne pas cracher avant les Jeux Olympiques!!!)
2. La sécurité (sans encombrer le web de mes propres expériences, je me contenterai de vous dire que se faire menacer n'a rien d'agréable et que non ! Ce n'est pas partout pareil ! J'ai vécu en Province pendant deux décennies sans me faire insulter et sans regarder par dessus mon épaule le soir à la nuit tombée !)
Enfin, en guise de conclusion, Saint-Denis est sans doute une belle endormie, alors venez, découvrez la ville, et pourquoi pas vous y installer !
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