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dimanche 15 décembre 2013

Elections municipales 2014 à Saint-Denis : pourquoi le tandem Patrick BRAOUEZEC/Didier PAILLARD va perdre et Mathieu HANOTIN gagner

Amis lecteurs, je vous convie à une analyse du premier tour des élections cantonales de 2011 à Saint-Denis Nord-Ouest.

Souvenez-vous, il y a deux ans, des élections se déroulaient sur l'un des trois cantons de Saint-Denis, celui de Saint-Denis Nord-Ouest. Florence HAYE était candidate, 7 ans après les élections de 2004, à sa réélection. Face à elle, le PS et Europe-Ecologie-Les-Verts (EELV) présentaient Fatima LARONDE, militante écologiste.

Pourquoi revenir maintenant sur ses élections, et les comparer avec le premier tour des élections législatives de 2012 ? Il y a plusieurs raisons à cela.

1. La proximité des élections municipales de 2014
Celles-ci se déroulent dans 3 mois il n'est pas inutile d'essayer de se livrer un exercice de comparaison des rapports de force.

2. Un espace deux en un
Ce canton est très bien délimité :
- au sud et au sud-ouest le canal de Saint-Denis
- au nord-ouest et au nord, les vois ferrées
- à l'Est, la rue Gabriel Péri puis l'avenue Roger Sémat qui est une partie de la N1.

Par ailleurs, deux grandes unités géographiques le composent :
- au sud, le centre historique et ses faubourgs composant la vieille ville de Saint-Denis
- au nord, des cités construites entre les années 1950 et 1970.
L'axe formé par le boulevard Carnot et la rue Paul Eluard sépare ces deux ensembles.

3. Un corps électoral en faible progression :
Entre 2011 et 2012, le nombre d'électeurs inscrits a peu augmenté (+ 2,61 %), sans évolution notable dans la répartition de la population au sein du canton, contrairement à ce qui s'était passé entre 2004 et 2011.

4. Un canton charnière :
La commune de Saint-Denis est découpée en trois cantons. Les cantons Sud et Nord-Est, qui sont respectivement détenus par le Parti Socialiste (Mathieu HANOTIN, notre député) et la Gauche de gauche (Bally BAGAYOKO, obligé de Patrick BRAOUEZEC), et le canton de Saint-Denis Nord-Ouest. Ce dernier canton a vu la réélection de Florence HAYE en 2011 (une autre créature de Patrick BRAOUEZEC), mais a basculé lors des législatives de 2012 en mettant en tête Mathieu HANOTIN aux deux tours. 

5. La vertu des premiers tours
En France, notre système électoral, essentiellement au scrutin majoritaire et sans fermer la porte à d'éventuelles triangulaires ou quadrangulaires, polarise la vie politique de nos collectivités autour des affrontements entre deux forces politiques, la Droite et la Gauche. Mais ici, à Saint-Denis, cet affrontement se déroule entre la Gauche sociale-démocrate et les Gauches de Gauche (pour reprendre l'expression que Patrick BRAOUEZEC et ceux qui le suivent se donnent), la Droite étant localement divisée.

Comparer des premiers tours, quand l'électorat est stable sur le plan démographique et sociologique, est donc très utile pour comprendre les dynamiques électorales du territoire étudié.

Amis lecteurs, voici tout d'abord une carte représentant le rapport de force entre Florence HAYE (Front de Gauche) et Fatima LARONDE (EELV-PS) au 1er tour des élections cantonales de mars 2011 :


Ensuite, deux tableaux statistiques représentant les résultats comparés de Florence HAYE et de Fatima LARONDE aux élections cantonales de 2011 et ceux de Patrick BRAOUEZEC aux élections législatives de 2012.



Que nous apprennent ces documents ?

A. L'absence d'opposition nord-sud :
Contrairement à ce qui est communément admis, aucune fracture politique ne se superpose à la fracture urbaine nord-sud. En apparence, le canton pourrait apparaître divisé entre un Nord votant pour Florence HAYE et un Sud votant pour Fatima LARONDE (une lutte politique entre bobo et populo). Or, il n'en est rien.

Dans les bureaux de vote situés dans la vieille ville (partie sud du canton, les huit premiers bureaux), Fatima LARONDE recueille 622 voix au 1er tour, tandis que Florence HAYE obtient pour sa part 639 voix. Celle-ci dépasse légèrement sa rivale au 1er tour, même si 5 bureaux placent Fatima LARONDE en tête.

Au premier tour des élections législatives de 2012, le scénario est l'exact opposé. Cette fois-ci, Mathieu HANOTIN dépasse légèrement Patrick BRAOUEZEC : 1216 voix, contre 1157 voix au député de la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE).

Pour leur part, les bureaux de vote situés dans les cités, au nord de la vieille-ville, placent nettement en tête Florence HAYE en 2011, mais tout juste Patrick BRAOUEZEC en 2012. Au premier tour des élections législatives de 2012, celui-ci ne l'emporte plus que de 42 voix (815 contre 773 à Mathieu HANOTIN), alors que Florence HAYE disposait de 129 voix d'avance en 2011 (427 contre 298).

Qui plus est, au premier tour des cantonales 2011, les électeurs des deux bureaux des cités les plus au nord (Delaune, Sémard) ont placé pour l'un le Front National en tête et pour l'autre la candidate EELV-PS. Un désaveu sans appel pour la candidate Florence HAYE et plus largement la politique municipale.

B. Un corps électoral peu dynamique

En 2011, 12 228 électeurs étaient inscrits, contre 10 780 pour les élections cantonales de 2004. Le corps électoral augmentait de 13,43 %, cette hausse étant concentrée essentiellement dans la partie nord du canton où le nombre d'électeurs dans ces bureaux progressaient de près de 30 % ! Inversement, entre 2011 et 2012, le corps électoral progresse peu, passant de 12 228 à 12 547. La partie sud du canton comprend 225 électeurs de plus et le nord du canton 64.

Au 1er tour des cantonales de 2011, seulement 3 493 personnes ont voté sur l'ensemble du canton, soit 71,43 % d'abstention. En 2004, l'abstention était de 44,34 % avec 6 001 votants dans ce canton. Au 1er tour des législatives de 2012, l'abstention s'établit à 52,75 % (5 929 votants).

A Saint-Denis, la participation s'effondre élection après élection, ce qui n'est pas une spécificité dionysienne, mais prend un tour dramatique en raison d'un taux d'abstention largement plus élevé que celui rencontré au niveau national ou dans les collectivités comparables.

Cependant, l'atrophie du nombre de votants est globalement comparable aussi bien au nord qu'au sud du canton. Il n'existe pas de populations prenant le pas sur d'autres à Saint-Denis, contrairement aux chiffons rouges agités par la municipalité. Les bobos ne chassent pas les classes populaires. Le vote des classes populaires fait et défait les élus locaux à Saint-Denis.

C. Une participation électorale contraire aux Gauches de Gauche
La participation aux législatives, forcément meilleure, permet d'observer une dynamique électorale plus favorable à la Gauche sociale-démocrate.

Entre les premiers tours des cantonales de 2011 et des législatives de 2012, le rapport de force évolue de la manière suivante :

. Partie sud du canton :
Hausse de 95 % de la Gauche sociale-démocrate, qui passe de 622 à 1216 voix ;
Hausse de 81 % des Gauches de Gauche, qui passe de 639 à 1157 voix ;

. Partie nord du canton :
Hausse de 159 % de la Gauche sociale-démocrate, qui passe de 298 à 773 voix ;
Hausse de 90 % des Gauches de gauche, qui passe de 427 à 815 voix.

Il n'y a pas de quartiers réservés aux Gauches de Gauche à Saint-Denis. Il est loin le temps où les militants quadrillaient le terrain et tenaient chaque habitant. Des élus comme Patrick BRAOUEZEC et Didier PAILLARD ont d'ailleurs participé à la liquidation des structures du communisme municipal, également mis à mal par les évolutions géopolitiques et, tout simplement, par la prise d'âge des militants. En conséquence, le vote en faveur de la Gauche sociale-démocrate s'enracine à Saint-Denis.

Comment cela est possible ? 

La Gauche sociale et démocrate profite de l'usure de la municipalité en place et de ses dirigeants, mais pas ou peu de l'arrivée de populations des classes moyennes dans la vieille-ville de Saint-Denis.

Le corps électoral ayant peu évolué entre 2011 et 2012, il ne serait pas sérieux de prétendre que les bobos ont voté pour les socialistes et qu'ils les auraient fait gagné. Il faut bien comprendre que beaucoup de ces bobos sont en fait proches de l'Extrème-Gauche. Ainsi, nombre d'entre-eux, père ou mère d'enfants scolarisés dans l'école maternelle où était mon fils, tractaient en 2011 au profit de la candidate Front de Gauche et militaient encore pour Patrick BRAOUEZEC en 2012. Le vote des habitants dans l'ensemble du canton reflète leur lassitude à l'égard d'une action municipale insuffisante et de promesses non tenues. Les catégories populaires rejettent des hommes politiques qui ne répondent pas à leurs aspirations. Nous savons combien pour le duo Patrick BRAOUEZEC/Didier PAILLARD le verbe tient lieu d'action.

L'ancien député, Patrick BRAOUEZEC, a d'ailleurs été mis en difficulté dans les cités. Le meilleur écart qu'il obtient par rapport à Mathieu HANOTIN est au bureau des Joncherolles (+ 35 % de voix). En 2011, Florence HAYE obtenait jusqu'à 115 % de voix d'avance sur Fatima LARONDE au bureau de Delaunay-Belleville. Sur 7 bureaux, Patrick BRAOUEZEC ne remporte vraiment que 3 bureaux, sa place de premier dans trois autres étant très fragile et contestée par Mathieu HANOTIN, qui arrive premier dans un bureau.

Que conclure de tout cela pour les élections municipales de mars 2014 ?

La liste du Parti Socialiste conduite par Mathieu HANOTIN, avec des habitants engagés comme votre aimable serviteur, l'emportera dans son duel avec la liste des Gauches de gauche de Patrick BRAOUEZEC et de Didier PAILLARD. Concrètement, vous observerez qu'à l'issue du premier tour deux des trois cantons de Saint-Denis mettront la Gauche sociale-démocrate en tête (canton de Saint-Denis Sud et canton de Saint-Denis Nord-Ouest), ainsi qu'une partie des bureaux de vote du canton de Saint-Denis Nord-Est.

Sur le plan politique local, la stratégie de Patrick BRAOUEZEC et de Didier PAILLARD, qui ont très bien compris la situation dangereuse dans laquelle ils se trouvent (perte de la municipalité et de tout ce qui va avec), est de s'afficher, comme en 2008, comme la vraie Gauche, pour stigmatiser le Parti Socialiste accusé d'être de Droite. Le ralliement vendredi 13 décembre de la section locale d'EELV à Patrick BRAOUEZEC était à cet égard prévisible, car obéissant à une logique politique, mais certainement pas à une logique de projet. Il y a des élus verts à Saint-Denis et dans les villes voisines qui doivent tout à Patrick BRAOUEZEC et qui préfèrent que la mairie de Saint-Denis reste entre ses aux mains, plutôt que de la voir contrôler par le Parti Socialiste. Rajoutons que la stratégie nationale de ce parti poussait à ce ralliement. Pour sa part, Georges SALI annoncera son ralliement dès le soir du premier tour, le dimanche 23 mars, car son petit score et son positionnement ne lui donneront aucune autre marge de manoeuvre.

Il n'y aura pas de match à trois au deuxième tour ! La Droite est divisée par des rivalités personnelles et sera en partie cannibalisée par le Front National (si celui-ci arrive à monter une liste ?). En tout état de cause, le parti d'Extrème-Droite n'arrivera pas à un score suffisant pour un deuxième tour. Le vote protestataire ne suffira pas et ce parti n'a localement plus d'incarnation physique dans des cadres et des militants dionysiens, contrairement aux années 1990, malgré le ralliement de Didier LABAUNE, conseiller ex-UMP.

Enfin, je rappelle que je souhaite, qu'entre les deux tours, les militants communistes orthodoxes nous rejoignent. Le Parti Communiste, qui a un véritable lien charnel avec les dionysiens, ne doit pas pâtir des manoeuvres de Patrick BRAOUEZEC et de Didier PAILLARD et sombrer avec ses fossoyeurs.

vendredi 25 mars 2011

Canton de Saint-Denis Nord-Ouest : l'ombre tutélaire de Patrick BRAOUEZEC plane sur le duel Florence HAYE/Fatima LARONDE

Je commenterai dans un prochain billet les résultats précis du premier tour des cantonales. Qu'il me suffise de rappeler pour ce billet le seul résultat (qui était prévisible) du 1er tour de dimanche dernier : Florence HAYE devance avec un écart modeste Fatima LARONDE et qu'au final cette dernière ne s'est pas désistée (mais là, on est dans les manoeuvres politiciennes).

Là dessus, notre député, Patrick BRAOUEZEC, fait son come-back : "Je suis candidat pour les législatives". Drôle de timing ? Assurément non, car en réalité sa décision est étroitement liée au résultat du 20 mars et non au fait que la candidate EELV/PS se maintienne ou pas.

Qu'est-ce que notre député a pu lire dans ses résultats qui l'ont poussé à renier sa parole ? Tout simplement la fin du système géopolitique, c'est-à-dire d'un système de contrôle du territoire, qu'il a mis en place pour tenir notre commune, mais aussi Villetaneuse et Pierrefitte où, pour cette dernière, le système est déjà tombé. Rappelons-le, pour une élection locale, il y a deux façons de perdre le pouvoir : des populations nouvelles votent pour un adversaire (d'où le fait de dissuader l'arrivée des classes moyennes et supérieures) ou alors vos électeurs ne se mobilisent plus.

Beaucoup de commentateurs s'inquiètent à juste titre de l'abstention. Mais en réalité, il faut bien comprendre que l'abstention est également le refet d'une émancipation des populations victimes des systèmes clientélistes. Nous avons l'habitude de penser qu'en démocratie les gens possèdent leur libre arbitre en matière de vote. En réalité, je peux vous dire qu'ici (mais ce commentaire est valable pour d'autres lieux sur le territoire national), de nombreuses populations fragilisées sont privées de ce libre arbitre.

La faute à qui ? A ceux qui enferment les populations en élevant des murs physiques et psychologiques : "c'est partout pareil", "çà ne change rien", "nous sommes un bouclier face à l'Etat", "il faut densifier".

Patrick BRAOUEZEC et ses lieutenants ne sont pas communistes. Ces gens-là, à l'instar des jeunes apparatchiks soviétiques qui sont devenus les oligarques russes, se sont organisés dans les années 1990 pour demeurer la caste possédante des territoires qu'ils contrôlaient, en entretenant la fiction de valeurs qu'ils n'ont cessé de dévoyer. Le résultat de ces élus prétendument "gauche de gauche" : Saint-Denis est un parfait exemple de l’accommodement au libéralisme financier.

En réalité, le choix de Patrick BRAOUEZEC va le conduire, lui et ses lieutenants, à une impasse : perdre signifie engager une dynamique conduisant à la perte de la municipalité en 2014, gagner ne serait en réalité rien d'autre que l'expression d'une "victoire à la pyrrhus", vu la façon dont ils vont devoir "mobiliser" les classes populaires pour qu'elles aillent voter...

Monsieur Patrick BRAOUEZEC, pourquoi s'accrocher au pouvoir, alors que vous auriez pu faire le choix d'une retraite paisible ? Pourquoi perdre votre sérénité ? N'avez-vous pas fait de provisions pour la vieillesse ?

jeudi 17 mars 2011

Elections cantonales : J-4

Les Dyonisiens, de la partie nord-ouest de la ville, sont appelées à voter ce dimanche. Je ne reviendrais pas sur les modalités de ce scrutin, dont je vous ai largement informé au cours de deux billets, ni sur les deux principales protagonistes en lice.

Simplement, une considération nouvelle sur laquelle je réfléchis depuis quelques temps : la montée des extrèmes, fruit de l'échec de la gestion de notre ville par Patrick BRAOUEZEC.

Tout d'abord, la présence d'un candidat du Front National m'a surprise. La question est de savoir si celui-ci bénéficiera d'un effet national ou même d'un effet local comme ses prédécesseurs locaux ? A voir, mais son score pourrait s'établir autour de 10 à 15 %, si l'on projette les anciennes statistiques.

Ensuite, le poids du NPA, que Florence HAYE, malgré tous ses efforts, n'a pas réussi à rallier. Or, son candidat est susceptible d'un bon score dimanche, autour de 10 %, c'est-à-dire autant de voix qui manqueront à la candidate de notre député pour creuser l'écart avec Fatima LARONDE.

Pour la dernière fois avant les élections, à toutes et à tous, je vous dis : rendez-vous au bureau de vote et sensibilisez chacune et chacun de votre entourage, de votre voisinage à ce rendez-vous démocratique.

mercredi 16 février 2011

Elections cantonales : la dernière ligne droite

Un peu de suivi après mon précédent billet.

Depuis le lundi 14 février, les candidats aux élections cantonales des 20 et 27 mars prochain peuvent déposer leur dossier de candidature. Ils ont jusqu'au 21 février, 16 heures.

Le Ministère de l'Intérieur mettra en ligne les listes de candidats par canton à partir du 7 mars, jour d'ouverture de la campagne officielle. Malgré les apparences (ne regardez pas les murs de notre ville !), il y a bien une date officielle pour le lancement de la campagne électorale...

Par ailleurs, les Présidents des Conseils généraux seront élus le 31 mars. Il sera intéressant de regarder la composition de la nouvelle assemblée départementale et de voir comment évolue le rapport de force politique au niveau départemental.

En ce qui concerne Saint-Denis, chacun d'entre nous a pu comprendre que le match se déroule entre Florence HAYE et Fatima LARONDE. Je prie les autres candidats lisant mon blog de ne pas crier au scandale devant cette affirmation, mais ce sont les deux seuls candidats susceptibles de rassembler 25 % au premier tour.

J'attire votre attention sur une nouveauté de ce scrutin, seuls les candidats obtenant 12,5 % des votes au premier tour, pourront se maintenir au second tour.

Dans ces conditions, hormis Julien MUGERIN de l'UMP, il est peu probable que d'autres candidats soient présents au second tour. En fait, l'expert qui sommeille en moi, vous dirait que l'absence d'une candidature autonome des Verts-Europe ecologie est dommage, seule cette candidature aurait permis de mesurer la recomposition du vote de gauche sur notre commune. Les stratèges de la municipalité et du PS ne s'y sont d'ailleurs trompés... Les uns ont gagné, pas les autres !!!

Conclusion, que peut nous apprendre cette élection, hormis le nom de la future conseillère générale ?

1. La participation.
Avec à peine 40 % de votants à chaque élection (à l'exception des dernières présidentielles), notre ville détient un triste palmarès, dont nos élus locaux portent d'ailleurs la responsabilité... Devant la possibilité de sanctionner la gestion municipale à travers ce vote, comment vont se comporter les électeurs ?

2. Le rapport de force local.
Cette élection sera l'occasion d'éprouver la capacité de résistance du système géopolitique de Patrick BRAOUEZEC (jusqu'à présent, il fonctionne plutôt bien d'ailleurs !) et la détermination du Parti Socialiste à s'emparer de Saint-Denis. Un rapport de force serré risque d'exacerber les tensions, alors qu'une victoire nette d'un des camps provoquerait une recomposition rapide.

3. Les forces d'appoint.
Personne ne sera surpris devant les ralliements du deuxième tour. Mais, au-delà, certains candidats vont utiliser leur résultat pour monnayer leur ralliement aux municipales de 2014 : je pèse tant, je veux tel poste ! Comme à la foire, ces élections ont aussi pour but de se compter !

Amis lecteurs, quelles que soient vos positions personnelles, vos satisfactions ou vos déceptions, je vous invite à aller voter. Peu importe pour qui, mais votez !