Nos jeunes diplômés dionysiens titulaires de bac technologiques ou de BTS/DUT savent-ils qu'ils peuvent devenir ingénieurs ? Et cela grâce au lycée Paul Eluard ?
Les rencontres que j'ai pu faire m'ont fait constater que très peu d'entre eux ont réellement pris conscience du dispositif extraordinaire existant au lycée Paul Eluard : la classe prépa ATS (ATS signifiant Adaptation Technicien Supérieur), ce qui est regrettable. Ce qui est encore plus regrettable, c'est la propagande en faveur des bacs généraux et des classes préparatoires scientifiques qui laisse entendre à nos jeunes gens que devenir ingénieur n'est pas pour eux.
Pour ma part, je crois qu'il faut expliquer avec les exemples de ceux qui ont réussi et par des visites de sites, les possibilités qui s'offrent sur le territoire de Saint-Denis, mais aussi à proximité, à nos jeunes gens pour faire des études d'ingénieurs.
La classe préparatoire ATS du lycée Paul Eluard est une formation en 1 an réservée aux titulaires de BTS et DUT. Il existe un peu moins d'une quarantaine de ces classes préparatoires en France, certaines académies n'en ont qu'une, voire aucune, l'Ile-de-France en possédant un peu moins d'une dizaine, dont celle de Saint-Denis. Le cursus prévoit de remettre à niveau des étudiants au parcours très professionnalisant dans des matières comme les mathématiques, la physique-chimie, les sciences industrielles, le français ou l'anglais. L'objectif est de préparer le concours qui se déroule en mai pour l'écrit et en juin pour l'oral.
Au terme de ces épreuves, les candidats, selon les voeux émis, le nombre de places disponibles dans les écoles, et leur classement dépendant de leurs notes pourront intégrer l'une des 38 écoles d'ingénieurs membres de ce concours. Plusieurs de ces écoles sont très prestigieuses : l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (à ne pas confondre avec le CNAM, j'ai un jour vexé un jeune étudiant avec qui j'avais noué conversation dans un train !), qui forme les fameux "gadzarts", les écoles centrales de Lille, Nantes et Marseille, l'Ecole Supérieure des Travaux Publics de Cachan, les écoles des Mines de Douai et Alès ou encore Télécom Sud-Paris.
Vous trouverez la liste complète de ces écoles et les modalités du concours sur le site de l'ENSEA, l'école qui organise et gère ces épreuves.
Au-delà, il faut savoir que les titulaires de BTS/DUT peuvent, sans passer par une classe préparatoire ATS, accéder à une banque d'épreuves offrant l'accès à 18 écoles d'ingénieurs (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, qui offre plus de places qu'au concours ATS, mais aussi l'Ecole Normale Supérieure de Cachan). Cependant, il est recommandé de se préparer un minimum aux épreuves écrites et orales. Toutes les informations sont sur le site de l'ENSEA, qui gère également ce concours.
Enfin, j'appelle de mes voeux la création dans un lycée de Saint-Denis d'une classe préparatoire aux grandes écoles de type TSI (Technologie et Sciences Industrielles). Il existe 41 de ces classes prépa, dont 1 à Aubervilliers au lycée Le Corbusier. Elles préparent en deux ans à entrer dans toutes les écoles d'ingénieurs de France, y compris Polytechnique, et sont réservées aux bacheliers technologiques des sections STI2D et STL, option physique-chimie (bacs que Paul-Eluard proposent).
Passer un bac technologique procure un emploi ! Avoir un bac technologique est un passeport aux plus grandes écoles, faisons-le savoir, faisons connaître la classe prépa ATS de Paul Eluard !
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dimanche 9 février 2014
samedi 2 janvier 2010
Formation supérieure à Saint-Denis
J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur l'enseignement supérieur, en particulier en souhaitant établir à Saint-Denis une palette complète de Diplômes d'Etat (D.E) des professions d'auxiliaires médicaux.
De la même façon, je pense que nos lycées publics (pour mémoire il y en a quatre : Paul Eluard, Suger, Bartholdi, ENNA) auraient une place à prendre sur les formations comptables. En effet, les lycées publics et privés de notre ville proposent tous aux lycéens des filières ES et STG (spécialité comptabilité et finance d'entreprise). Or j'ai pu constater que la préparation au Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG) est plutôt l'oeuvre d'instituts privés et peu le fait de lycées publics (à Paris, seul Turgot dans le 3ème arrondissement dispense une formation). Il convient de noter que le CNAM et le CNED assurent des cours, mais cela ne saurait compenser une sous-représentation des établissements publics sur ce cursus.
Aussi, je souhaite que Paul-Eluard ou Suger se lancent sur ce créneau et développent une formation accessibles en première année aux élèves des terminales évoquées précédemment, mais aussi en deuxième année aux élèves du DUT GEA de l'IUT.
De la même façon, je pense que nos lycées publics (pour mémoire il y en a quatre : Paul Eluard, Suger, Bartholdi, ENNA) auraient une place à prendre sur les formations comptables. En effet, les lycées publics et privés de notre ville proposent tous aux lycéens des filières ES et STG (spécialité comptabilité et finance d'entreprise). Or j'ai pu constater que la préparation au Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG) est plutôt l'oeuvre d'instituts privés et peu le fait de lycées publics (à Paris, seul Turgot dans le 3ème arrondissement dispense une formation). Il convient de noter que le CNAM et le CNED assurent des cours, mais cela ne saurait compenser une sous-représentation des établissements publics sur ce cursus.
Aussi, je souhaite que Paul-Eluard ou Suger se lancent sur ce créneau et développent une formation accessibles en première année aux élèves des terminales évoquées précédemment, mais aussi en deuxième année aux élèves du DUT GEA de l'IUT.
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