mardi 14 décembre 2010

Plaine Commune : Association de soutien à l'achèvement du Tramway T8

 Le Conseil communautaire de Plaine Commune se réunissait ce mardi soir. J'ai hésité avant d'y aller, puisque je n'y ai pas remis les pieds depuis mon agression en novembre 2009. Finalement, après avoir pris quelques précautions : pas de costard-cravate, pas serviette (il faut voyager léger !) et mettre une parka qui vous anonymise le plus possible, j'étais paré pour cette séance. Pour ceux qui ne l'ont pas compris, moi, je n'ai pas de voiture et, de toute façon, je trouve ridicule de faire 500 mètres sur un quatre-roues, alors qu'on peut s'y rendre à pied.

 Alors, qu'est-ce qui m'a poussé à me risquer dans ces lieux hostiles où nos élus ne circulent qu'en voiture ?

 Le libellé du point  n°14 de l'ordre du jour du Conseil communautaire était rédigé ainsi : "Association de soutien au prolongement du T8 - validation des statuts, désignation du représentant de Plaine Commune". Pour ceux qui me connaissent et pour ceux qui consultent ce blog, vous savez mon attachement à la question des transports en commun et plus particulièrement à celle du T8, je ne pouvais donc pas décemment me priver de la parole communautaire.

 En résumé, Plaine Commune lance une association de soutien pour que le T8 finisse un jour sa course là où cela était prévu : Gare du RER E Evangile dans le nord-est de Paris en correspondance avec le T3. Deux remarques par rapport aux statuts votés : l'association est réservée aux institutionnels : collectivités, entreprises (il a été dit qu'Orange et Veolia étaient intéressés) et le ticket d'entrée est de 7 000 euros. Oui, vous avez bien compris, chaque adhérent doit débourser 7 000 euros.

 Autre remarque, Pierre Quay-Thevenon s'est interrogé sur la pertinence du verbe "prolonger", rappelant que le tracé initial du T8 allait jusqu'à Evangile dans le cadre des projets pour les JO de 2012. Le débat ouvert a ensuite été repris, notamment par Patrick BRAOUEZEC, avant de se conclure sur le fait de trouver un nom plus approprié.

 Et bien, monsieur le Député, j'en ai un tout trouvé, formé à partir d'un verbe que j'emploie depuis 2009 sur mon blog où dans mes interventions extérieurs (par exemple lors du débat public commun Grand Paris et Arc Express du 13 octobre 2010 où j'interpelle le Président du STIF - p.32-33 du verbatim) : ACHEVER. Donc, votre association pourrait s'appeler : "Association de soutien à l'achèvement du T8".

 Enfin, j'ai noté avec beaucoup de regrets que les statuts prévoient également l'abandon de la revendication de l'achèvement du T8 à l'horizon 2016, année où nous accueilleront un championnat de football au Stade de France. Le motif : présenter une revendication crédible. En clair, il faut abandonner toute exigence.

 Si vous poursuivez la lecture du verbatim de la réunion du 13 octobre 2010, vous trouverez l'intervention de Jean-François HELAS du STIF en réponse à ma question : la convention de financement est en train de se concrétiser. Ce n'était pas vraiment une réponse, du moins pas à cette exigence de vérité : quand le T8 sera-t-il achevé ?

 Aujourd'hui, 14 décembre 2010, je sais, nous savons, que l'achèvement sera quelque part autour de 2020...

samedi 11 décembre 2010

Saint-Denis, le tramway T1, les transports

 Le Syndicat des Transports d'Ile-de-France (STIF) s'est réuni hier le 8 décembre.

 Parmi ses dossiers figurait celui du prolongement du T1 jusqu'au tramway T2. En effet, des travaux de prolongement sont en cours aussi bien sur le T1 que sur le T2 : le T1 franchira la Seine pour atteindre la commune d'Asnières au niveau de la station de la ligne 13 Les Courtilles en 2012 et le T2 dépassera La Défense pour franchir la Seine à Bezons en 2012. Si vous observez ces futurs tracés sur une carte, vous vus apercevez que ces tramways ne sont qu'à quelques kilomètres de distance. C'est précisément cette distance que le STIF se propose d'abolir.

 Notez que cette liaison T1 - T2 figure au Schéma Directeur de la Région Ile-de-france (SDRIF) élaboré par la région. Le STIF, qui est l'autorité organisatrice des transports pour l'Ile-de-France, vient donc d'adopter le financement des études préliminaires qui devront notamment se prononcer sur le tracé. D'une certaine façon, on peut dire que ce projet est désormais "sur les rails".

 Par ailleurs, le STIF a donné le coup d'envoi aux travaux de la gare Evangile. Cette gare, située dans le nord-est de Paris, offrira aux usagers un arrêt supplémentaire sur RER E (entre Magenta et Pantin) et une correspondance avec le T3, qui aboutira en 2012 à Porte de la Chapelle, et le T8 dont l'achèvement (entre Saint-Denis et paris) n'est toujours pas connu. A cet égard, lorsque je suis intervenu le 13 octobre dernier lors du débat public commun aux projets Arc Express et Grand Paris pour demander l'achèvement du T8, les équipes du STIF ont répondu que la convention de financement était en cours de discussion. Disons-le nettement, il faudrait se presser et fixer une échéance qui nous renvoie pas aux calendes grecques !!!

 Enfin, le STIF a aussi décidé d'une augmentation de 2,7 % des tarifs de transport au 1er juillet 2011 et, dans le même temps, a supprimé la zone 6 en la fusionnant avec la zone 5. Notez qu'aujourd'hui, lors de l'examen du projet de loi de finance, nos parlementaires viennent de créer une taxe destinée à financer le Grand Paris qui sera prélevée aux côtés de la Redevance audiovisuel et de la taxe d'habitation. Son coût serait de l'ordre d'une vingtaine d'euros par an pour les ménages franciliens.

 Pour ceux d'entre vous qui ne l'auraient pas compris, je ne suis pas un "libéral" exigeant le toujours moins d'impôts (et d'Etat !) et recourrant à l'endettement. J'attire néanmoins l'attention des élus de tous bords sur l'impérieuse nécessité de faire bénéficier à tous, y compris aux plus modestes pour lesquels ces augmentations pèsent lourdement sur les budgets, de prestations de transport de qualité, c'est-à-dire desservant fréquemment l'ensemble de nos quartiers à un coût abordable. A cet égard, le quartier Pleyel mérite d'être desservi par Arc express, à travers une correspondance avec la ligne 13 au niveau de la station Carrefour pleyel.

vendredi 3 décembre 2010

Le Centre Cardiologique du Nord, le Centre Hospitalier de Saint-Denis : des structures de grande qualité

L'Express du 1er décembre présente le classement 2011 des hôpitaux les plus sûrs.

Comme chaque année, les deux grandes institutions médicales dyonisiennes se distinguent. Notez que l'Express indique établir son classement en fonction des résultats obtenus par les établissements dans la lutte contre les infections nosocomiales (indicateurs du Ministère de la Santé).

Sur les 222 centres hospitaliers de plus de 300 lits, le Centre hospitalier de Saint-Denis est classée au 32e rang, avec un score très bon de 98 sur 100. Autant dire que notre Centre hospitalier est proche de l'excellence ! De son côté, le Centre Cardiologique est classé au 72e rang des 330 cliniques de plus de 100 lits classées. Son score est tout aussi excellent : 96,05 sur 100.

Par ailleurs, il convient de signaler les excellents résultats du Centre Cardiologique du Nord dans certaines spécialités. Ainsi, le palmarès des cliniques 2010 du Point le classe premier dans deux spécialités de chirurgie vasculaire (chirurgie artérielle majeure et chirurgie des carotides) et troisième dans deux autres spécialités cardiologiques (infractus du myocarde et stimulateurs cardiaques). En effet, le Centre Cardiologique du Nord est très réputé et accueille des patients de toute la France, y compris des célébrités !

Je rappelle que l'Hôpital Delafontaine et l'Hôpital Casanova constituent le Centre Hospitalier de Saint-denis. Celui-ci comprend donc deux sites. Signalons l'ouverture de la nouvelle maternité en 2011 sur le site de l'Hôpital Delafontaine et la construction de la nouvelle école d'infirmière d'ici à 2013-2014 sur le site de l'Hôpital Casanova. Actuellement, elle est localisée sur le site de l'Hôpital Delafontaine dans des locaux vieillissants.


En conclusion, nous pouvons nous féliciter de ces résultats et du bénéfice que peuvent en retirer les Dyonisiens, à la fois en matière de santé publique et aussi d'image positive que ces établissements véhiculent sur notre commune.