lundi 16 décembre 2013

Reconnaître la souffrance au travail des personnels de la municipalité de Saint-Denis et respecter le Droit du travail

Une bonne qualité de vie au travail est due à chaque salarié, quelle que soit l'entreprise, l'administration qui l'emploie. 

Or, la mairie de Saint-Denis, qui est dirigée par des élus qui se disent gauche de gauche (Didier PAILLARD, Patrick BRAOUEZEC...), déroge à certaines de ses obligations d'employeur. Outre le fait que la majorité du Conseil municipal ne s'est pas émue de l'absence de présentation pendant plusieurs années du bilan social, ils restent silencieux devant les difficultés des personnels et l'absence de documents obligatoires comme le Document unique et les Registres Santé et Sécurité au Travail, comme le dénonçait au printemps le syndicat SUD.

J'ai été contacté il y a quelques jours par Mme Fouzia ZERGUIT, qui a travaillé au sein du personnel de la municipalité, sous statut contractuel. Elle m'a adressé un long mail pour m'expliquer sa souffrance au travail, confrontée à des comportements assimilables à du harcèlement affirmait-elle. Elle a mis en ligne une pétition sur la déprécarisation des personnels contractuels à travers leur réintégration sur un poste fixe. Vous la trouverez sur le site change.org.

Il est inacceptable que des élus locaux qui se prétendent plus à gauche que quiconque, comme ceux de la mairie de Saint-Denis encartés dans des partis comme la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), le Parti de Gauche (PG), Europe-Ecologie Les Verts (EELV), le Parti Communiste Français (PCF) ou Lutte Ouvrière (LO) laissent ce genre de problème exister dans une municipalité qu'il contrôle. Pour sa part, la future municipalité de Saint-Denis montrera à ses administrés et à ses personnels un visage d'employeur responsable.

dimanche 15 décembre 2013

Elections municipales 2014 à Saint-Denis : pourquoi le tandem Patrick BRAOUEZEC/Didier PAILLARD va perdre et Mathieu HANOTIN gagner

Amis lecteurs, je vous convie à une analyse du premier tour des élections cantonales de 2011 à Saint-Denis Nord-Ouest.

Souvenez-vous, il y a deux ans, des élections se déroulaient sur l'un des trois cantons de Saint-Denis, celui de Saint-Denis Nord-Ouest. Florence HAYE était candidate, 7 ans après les élections de 2004, à sa réélection. Face à elle, le PS et Europe-Ecologie-Les-Verts (EELV) présentaient Fatima LARONDE, militante écologiste.

Pourquoi revenir maintenant sur ses élections, et les comparer avec le premier tour des élections législatives de 2012 ? Il y a plusieurs raisons à cela.

1. La proximité des élections municipales de 2014
Celles-ci se déroulent dans 3 mois il n'est pas inutile d'essayer de se livrer un exercice de comparaison des rapports de force.

2. Un espace deux en un
Ce canton est très bien délimité :
- au sud et au sud-ouest le canal de Saint-Denis
- au nord-ouest et au nord, les vois ferrées
- à l'Est, la rue Gabriel Péri puis l'avenue Roger Sémat qui est une partie de la N1.

Par ailleurs, deux grandes unités géographiques le composent :
- au sud, le centre historique et ses faubourgs composant la vieille ville de Saint-Denis
- au nord, des cités construites entre les années 1950 et 1970.
L'axe formé par le boulevard Carnot et la rue Paul Eluard sépare ces deux ensembles.

3. Un corps électoral en faible progression :
Entre 2011 et 2012, le nombre d'électeurs inscrits a peu augmenté (+ 2,61 %), sans évolution notable dans la répartition de la population au sein du canton, contrairement à ce qui s'était passé entre 2004 et 2011.

4. Un canton charnière :
La commune de Saint-Denis est découpée en trois cantons. Les cantons Sud et Nord-Est, qui sont respectivement détenus par le Parti Socialiste (Mathieu HANOTIN, notre député) et la Gauche de gauche (Bally BAGAYOKO, obligé de Patrick BRAOUEZEC), et le canton de Saint-Denis Nord-Ouest. Ce dernier canton a vu la réélection de Florence HAYE en 2011 (une autre créature de Patrick BRAOUEZEC), mais a basculé lors des législatives de 2012 en mettant en tête Mathieu HANOTIN aux deux tours. 

5. La vertu des premiers tours
En France, notre système électoral, essentiellement au scrutin majoritaire et sans fermer la porte à d'éventuelles triangulaires ou quadrangulaires, polarise la vie politique de nos collectivités autour des affrontements entre deux forces politiques, la Droite et la Gauche. Mais ici, à Saint-Denis, cet affrontement se déroule entre la Gauche sociale-démocrate et les Gauches de Gauche (pour reprendre l'expression que Patrick BRAOUEZEC et ceux qui le suivent se donnent), la Droite étant localement divisée.

Comparer des premiers tours, quand l'électorat est stable sur le plan démographique et sociologique, est donc très utile pour comprendre les dynamiques électorales du territoire étudié.

Amis lecteurs, voici tout d'abord une carte représentant le rapport de force entre Florence HAYE (Front de Gauche) et Fatima LARONDE (EELV-PS) au 1er tour des élections cantonales de mars 2011 :


Ensuite, deux tableaux statistiques représentant les résultats comparés de Florence HAYE et de Fatima LARONDE aux élections cantonales de 2011 et ceux de Patrick BRAOUEZEC aux élections législatives de 2012.



Que nous apprennent ces documents ?

A. L'absence d'opposition nord-sud :
Contrairement à ce qui est communément admis, aucune fracture politique ne se superpose à la fracture urbaine nord-sud. En apparence, le canton pourrait apparaître divisé entre un Nord votant pour Florence HAYE et un Sud votant pour Fatima LARONDE (une lutte politique entre bobo et populo). Or, il n'en est rien.

Dans les bureaux de vote situés dans la vieille ville (partie sud du canton, les huit premiers bureaux), Fatima LARONDE recueille 622 voix au 1er tour, tandis que Florence HAYE obtient pour sa part 639 voix. Celle-ci dépasse légèrement sa rivale au 1er tour, même si 5 bureaux placent Fatima LARONDE en tête.

Au premier tour des élections législatives de 2012, le scénario est l'exact opposé. Cette fois-ci, Mathieu HANOTIN dépasse légèrement Patrick BRAOUEZEC : 1216 voix, contre 1157 voix au député de la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE).

Pour leur part, les bureaux de vote situés dans les cités, au nord de la vieille-ville, placent nettement en tête Florence HAYE en 2011, mais tout juste Patrick BRAOUEZEC en 2012. Au premier tour des élections législatives de 2012, celui-ci ne l'emporte plus que de 42 voix (815 contre 773 à Mathieu HANOTIN), alors que Florence HAYE disposait de 129 voix d'avance en 2011 (427 contre 298).

Qui plus est, au premier tour des cantonales 2011, les électeurs des deux bureaux des cités les plus au nord (Delaune, Sémard) ont placé pour l'un le Front National en tête et pour l'autre la candidate EELV-PS. Un désaveu sans appel pour la candidate Florence HAYE et plus largement la politique municipale.

B. Un corps électoral peu dynamique

En 2011, 12 228 électeurs étaient inscrits, contre 10 780 pour les élections cantonales de 2004. Le corps électoral augmentait de 13,43 %, cette hausse étant concentrée essentiellement dans la partie nord du canton où le nombre d'électeurs dans ces bureaux progressaient de près de 30 % ! Inversement, entre 2011 et 2012, le corps électoral progresse peu, passant de 12 228 à 12 547. La partie sud du canton comprend 225 électeurs de plus et le nord du canton 64.

Au 1er tour des cantonales de 2011, seulement 3 493 personnes ont voté sur l'ensemble du canton, soit 71,43 % d'abstention. En 2004, l'abstention était de 44,34 % avec 6 001 votants dans ce canton. Au 1er tour des législatives de 2012, l'abstention s'établit à 52,75 % (5 929 votants).

A Saint-Denis, la participation s'effondre élection après élection, ce qui n'est pas une spécificité dionysienne, mais prend un tour dramatique en raison d'un taux d'abstention largement plus élevé que celui rencontré au niveau national ou dans les collectivités comparables.

Cependant, l'atrophie du nombre de votants est globalement comparable aussi bien au nord qu'au sud du canton. Il n'existe pas de populations prenant le pas sur d'autres à Saint-Denis, contrairement aux chiffons rouges agités par la municipalité. Les bobos ne chassent pas les classes populaires. Le vote des classes populaires fait et défait les élus locaux à Saint-Denis.

C. Une participation électorale contraire aux Gauches de Gauche
La participation aux législatives, forcément meilleure, permet d'observer une dynamique électorale plus favorable à la Gauche sociale-démocrate.

Entre les premiers tours des cantonales de 2011 et des législatives de 2012, le rapport de force évolue de la manière suivante :

. Partie sud du canton :
Hausse de 95 % de la Gauche sociale-démocrate, qui passe de 622 à 1216 voix ;
Hausse de 81 % des Gauches de Gauche, qui passe de 639 à 1157 voix ;

. Partie nord du canton :
Hausse de 159 % de la Gauche sociale-démocrate, qui passe de 298 à 773 voix ;
Hausse de 90 % des Gauches de gauche, qui passe de 427 à 815 voix.

Il n'y a pas de quartiers réservés aux Gauches de Gauche à Saint-Denis. Il est loin le temps où les militants quadrillaient le terrain et tenaient chaque habitant. Des élus comme Patrick BRAOUEZEC et Didier PAILLARD ont d'ailleurs participé à la liquidation des structures du communisme municipal, également mis à mal par les évolutions géopolitiques et, tout simplement, par la prise d'âge des militants. En conséquence, le vote en faveur de la Gauche sociale-démocrate s'enracine à Saint-Denis.

Comment cela est possible ? 

La Gauche sociale et démocrate profite de l'usure de la municipalité en place et de ses dirigeants, mais pas ou peu de l'arrivée de populations des classes moyennes dans la vieille-ville de Saint-Denis.

Le corps électoral ayant peu évolué entre 2011 et 2012, il ne serait pas sérieux de prétendre que les bobos ont voté pour les socialistes et qu'ils les auraient fait gagné. Il faut bien comprendre que beaucoup de ces bobos sont en fait proches de l'Extrème-Gauche. Ainsi, nombre d'entre-eux, père ou mère d'enfants scolarisés dans l'école maternelle où était mon fils, tractaient en 2011 au profit de la candidate Front de Gauche et militaient encore pour Patrick BRAOUEZEC en 2012. Le vote des habitants dans l'ensemble du canton reflète leur lassitude à l'égard d'une action municipale insuffisante et de promesses non tenues. Les catégories populaires rejettent des hommes politiques qui ne répondent pas à leurs aspirations. Nous savons combien pour le duo Patrick BRAOUEZEC/Didier PAILLARD le verbe tient lieu d'action.

L'ancien député, Patrick BRAOUEZEC, a d'ailleurs été mis en difficulté dans les cités. Le meilleur écart qu'il obtient par rapport à Mathieu HANOTIN est au bureau des Joncherolles (+ 35 % de voix). En 2011, Florence HAYE obtenait jusqu'à 115 % de voix d'avance sur Fatima LARONDE au bureau de Delaunay-Belleville. Sur 7 bureaux, Patrick BRAOUEZEC ne remporte vraiment que 3 bureaux, sa place de premier dans trois autres étant très fragile et contestée par Mathieu HANOTIN, qui arrive premier dans un bureau.

Que conclure de tout cela pour les élections municipales de mars 2014 ?

La liste du Parti Socialiste conduite par Mathieu HANOTIN, avec des habitants engagés comme votre aimable serviteur, l'emportera dans son duel avec la liste des Gauches de gauche de Patrick BRAOUEZEC et de Didier PAILLARD. Concrètement, vous observerez qu'à l'issue du premier tour deux des trois cantons de Saint-Denis mettront la Gauche sociale-démocrate en tête (canton de Saint-Denis Sud et canton de Saint-Denis Nord-Ouest), ainsi qu'une partie des bureaux de vote du canton de Saint-Denis Nord-Est.

Sur le plan politique local, la stratégie de Patrick BRAOUEZEC et de Didier PAILLARD, qui ont très bien compris la situation dangereuse dans laquelle ils se trouvent (perte de la municipalité et de tout ce qui va avec), est de s'afficher, comme en 2008, comme la vraie Gauche, pour stigmatiser le Parti Socialiste accusé d'être de Droite. Le ralliement vendredi 13 décembre de la section locale d'EELV à Patrick BRAOUEZEC était à cet égard prévisible, car obéissant à une logique politique, mais certainement pas à une logique de projet. Il y a des élus verts à Saint-Denis et dans les villes voisines qui doivent tout à Patrick BRAOUEZEC et qui préfèrent que la mairie de Saint-Denis reste entre ses aux mains, plutôt que de la voir contrôler par le Parti Socialiste. Rajoutons que la stratégie nationale de ce parti poussait à ce ralliement. Pour sa part, Georges SALI annoncera son ralliement dès le soir du premier tour, le dimanche 23 mars, car son petit score et son positionnement ne lui donneront aucune autre marge de manoeuvre.

Il n'y aura pas de match à trois au deuxième tour ! La Droite est divisée par des rivalités personnelles et sera en partie cannibalisée par le Front National (si celui-ci arrive à monter une liste ?). En tout état de cause, le parti d'Extrème-Droite n'arrivera pas à un score suffisant pour un deuxième tour. Le vote protestataire ne suffira pas et ce parti n'a localement plus d'incarnation physique dans des cadres et des militants dionysiens, contrairement aux années 1990, malgré le ralliement de Didier LABAUNE, conseiller ex-UMP.

Enfin, je rappelle que je souhaite, qu'entre les deux tours, les militants communistes orthodoxes nous rejoignent. Le Parti Communiste, qui a un véritable lien charnel avec les dionysiens, ne doit pas pâtir des manoeuvres de Patrick BRAOUEZEC et de Didier PAILLARD et sombrer avec ses fossoyeurs.

mardi 10 décembre 2013

Patrick BRAOUEZEC se voit siéger en 2015 au Conseil régional !!!

Décidément, les vieux routiers de la politique ont du mal à décrocher. Dans une interview au Monde de ce jour, 10 décembre 2013, Patrick BRAOUEZEC, Président de la Communauté d'agglomération Plaine Commune, mais battu aux législatives de 2012, s'en prend au projet de métropole parisienne et annonce qu'il sera candidat aux élections régionales de 2015... 

Voici les deux dernières phrases, qui conclut la fin de l'interview : "En 2015, le débat reviendra à l'occasion des régionales. Je m'engagerai dans cette élection pour défendre une autre conception de la Métropole." L'interview est disponible sur le site du Monde
  
N'a-t-il donc pas fait de provisions pour sa vieillesse ? Pourquoi ne renonce-t-il pas ? Et que l'on ne vienne pas me dire que cet homme politique a des idées. Prenons deux des arguments qu'il invoque : l'impact fiscal sur Paris et l'éviction des classes moyennes.

Sur le plan fiscal, les Parisiens, dont la moyenne des revenues progressent chaque année devant le recul de la mixité sociale, seront amenés à payer davantage d'impôts locaux. Il est scandaleux que ceux-ci paient des taxes d'habitation et foncière ridicules, alors que les banlieusards, c'est-à-dire nous, supportons des niveaux de prélèvements bien plus élevés. Ce réajustement en notre faveur, car nous paierons certainement moins d'impôts locaux avec une collectivité unique, Patrick BRAOUEZEC le combat.

Concernant l'éviction des classes moyennes, la considération que notre ancien député nous porte prête à sourire. Les classes moyennes n'ont jamais été la préoccupation de Patrick BRAOUEZEC, pas plus qu'elles ne l'ont été pour les créatures politiques qu'il a installé à la mairie de Saint-Denis. Après avoir tout fait pour repousser l'installation des classes moyennes à Saint-Denis (je rappelle qu'il faut gagner le smig pour entrer dans la catégorie classe moyenne), il va tenter de se faire élire au Conseil régional d'Ile-de-France en 2015 en se présentant comme leur défenseur. Prétendre que tout le territoire de la métropole va connaître une inflation des prix de l'immobilier pour se mettre au niveau du 1er ou du 8ème arrondissement est une véritable escroquerie intellectuelle. En fait, la future métropole parisienne sera à l'image de Marseille, une et plurielle. Les barrières intellectuelles, dressées et entretenues dans l'esprit des habitants les plus modestes des communes de banlieue, afin de susciter le rejet de Paris et de les réduire en clientèle politique captive, tomberont.

Enfin, je concluerai sur le refus de Patrick BRAOUEZEC d'imposer aux maires de respecter leurs obligations de construction de logements sociaux. La ségrégation sociale et ethnique a décidément de beaux jours avec la Droite et ces élus qui se qualifient de gauche de gauche, mais copinent avec les ultra-libéraux. Comme je l'ai déjà démontré dans un précédent billet, ces gens se satisfont d'une mixité sociale de juxtaposition et non de mélange.

jeudi 5 décembre 2013

Défaillance de l'éclairage public, encore et toujours

Voici l'état de l'éclairage de la rue Auber en ce moment, jeudi 5 décembre à 22h30.

 Orientation Est : la rue Auber, au soir du 5 décembre 2013

Notez qu'en fin de semaine dernière, la même défaillance s'est produite et que je vais peut-être assister dans les prochaines minutes à l'activation de l'éclairage publique. Oui, il y a une semaine, comme par magie, tout est redevenu normal entre 22h30 et 23h. Vous me pardonnerez la fourchette horaire, mais je ne suis pas resté admirer le spectacle offert par la municipalité de Saint-Denis, qui n'amusent qu'eux.

Mise à jour du vendredi 6 décembre : ce matin à 7 heures, en levant les volets, j'ai constaté que la panne d'éclairage dans la rue Auber avait duré toute la nuit. Par ailleurs, d'autres rue étaient affectées par cette coupure, comme la rue Riant. 

Article de la Lettre A de ce jour : "Les mairies PCF aussi pensent sécurité"

Lu dans la Lettre A de ce jour, lettre confidentielle d'une périodicité hebdomadaire, l'article intitulé "Les mairies PCF aussi pensent sécurité". Ce court article indique qu'à quatre mois des élections municipales, le mairie de Saint-Denis, dernière ville de plus de 100 000 habitants dirigée par le PCF (quelqu'un pense encore que notre maire est communiste ?!?) souligne l'article, lance "une campagne pour la sécurité urbaine, assortie de l'évacuation d'immeubles insalubres." L'article ajoute que la mairesse de Saint-Ouen demande pour sa part la destruction d'un camp habité par des Roms.

Je vous le demande, amis lecteurs, allons-nous croire un instant que les élus de la municipalité actuelle s'intéressent à la sécurité publique ? Pensent-ils qu'arrivée à ce stade, nous allons nous laisser embobiner par quelques paroles et oublier leurs actes, comme, par exemple, celui de notre ex-député, qui avait trouvé le moyen de faire relâcher l'un de ses agresseurs. A ce sujet, je vous renvoie vers mon billet d'avril 2012.

mercredi 13 novembre 2013

A nos portes, un établissement d'enseignement supérieur d'excellence : l'école d'ingénieurs SUPMECA

Une fois n'est pas coutume, mon sujet n'est pas localisé sur le territoire de notre bonne ville de Saint-Denis, mais sur Saint-Ouen. A 50 mètres à vol d'oiseau du territoire de Saint-Denis, au 3 rue Fernand Hainaut à Saint-Ouen, se trouve l'Institut supérieur de mécanique de Paris, appelé plus communément SUPMECA. On y accède très facilement, il suffit de s'arrêter à la station de la ligne 13 Carrefour Pleyel, puis de marcher une dizaine de minutes.

 Orientation Nord : Entrée de l'école d'ingénieurs SUPMECA.

SUPMECA est une école d'ingénieurs publique, dont les élèves sont principalement recrutés par les groupes industriels, notamment dans les secteurs du transport : aéronautique, ferroviaire, automobile. Les ingénieurs SUPMECA sont donc de véritables professionnels de l'industrie, ce qui ne les empêchent pas, une fois leur diplôme en poche, d'intégrer des écoles de commerce pour obtenir la patine manager recherchée par certains employeurs (conseils...).

Pour intégrer SUPMECA, la voie royale est, comme pour toutes les écoles d'ingénieurs post-prépa, de sortir d'une classe prépa scientifique et de passer les concours, en l'occurrence les Concours Communs Polytechniques. Cependant, il existe quelques alternatives. Vous pouvez demander une admission parallèle en étant diplômé dans une matière proche, comme une licence de mathématiques, un BTS Conception de Produits Industriels. Sinon, vous pouvez intégrer une prépa spéciale qui prononcera votre admission sur vos notes en contrôle continu et non à l'issue d'un concours. SUPMECA s'est associée à d'autres écoles d'ingénieurs pour offrir des places aux élèves de la Prépa Collegium Ile-de-France. SUPMECA recrute également des élèves issus de la CPES (Classe Préparatoire aux Etudes Supérieures) du lycée Jacques FEYDER à Epinay-sur-Seine, à laquelle elle contribue en partenariat avec le lycée spinassien et l'Université Paris 13, plus particulièrement l'école d'ingénieurs Sup'Galilée dont je vous parlerai lors d'un prochain billet.

Vous l'avez compris, la présence de cette grande école est une chance pour notre territoire. Très facile d'accès (tout le monde n'a pas la chance à 18-20 ans de posséder une voiture pour aller étudier...) celle-ci s'investit pour permettre à nos jeunes gens de l'intégrer. La présence de cette école, qui nous renvoie aussi au passé industriel de Saint-Denis, peut aussi être un point d'appui pour une politique de développement de l'emploi industriel, à travers la création de locaux adaptés et la mise en place d'un Fab Lab dans le secteur de Pleyel.

Orientation Nord : Locaux anciens et modernes de l'école d'ingénieurs SUPMECA à Saint-Ouen.

lundi 11 novembre 2013

Augmentation de la fréquence de passage des RER D aux horaires de pointe

Vous souvenez-vous du programme RER D + qui prévoyait d'augmenter la fréquence de passage des RER D au nord de Paris ? Et bien, nous y sommes ! 

A compter du 15 décembre 2013, et pour les jours ouvrés, le nombre de rame passant en heure de pointe à la gare de Saint-Denis et à l'arrêt du RER D Stade de France-Saint-Denis, passera de huit à douze. Cette amélioration est notable et bienvenue.

Cependant, elle ne concerne pas le week-end, où la fréquence sera inférieure : 8 le samedi et moins le dimanche, ce qui est un vrai problème puisque la demande de transports reste très élevée et à tout à heure de la journée. Vous trouverez ci-contre un lien vers les nouveaux horaires de transports

dimanche 3 novembre 2013

Doubler le nombre de jardins confiés aux Dionysiens ! Un exemple : le projet du Jardin Dreyfus !

Je voudrais apporter mon soutien à un projet de jardin géré par une association. Ce projet, situé à l'angle de la rue du Landy et de la rue du capitaine Dreyfus, est porté par des habitants résidant dans les constructions neuves de ce secteur de La Plaine, situé à proximité de la station RER D. Un blog a été créé, et je vous invite à le consulter.

Voici quelques photos prises hier sous la pluie.

Orientation sud  : La parcelle est bordée par la rue du Landy, la rue du capitaine Dreyfus (à droite) et les emprises SNCF que l'on devine au fond, avec les voies du RER B. 

 Orientation nord : La parcelle fait un peu moins de 2 000 m². 

Je suis totalement convaincu que la création d'un jardin pérenne serait une excellente chose pour les Dionysiens !

Tout d'abord, un jardin apporte du vert au coeur de la ville. Et ce secteur de Saint-Denis en manque cruellement.

Ensuite, de nombreuses études médicales ont démontré l'impact positif pour la santé, physique et morale, de jardiner. En effet, au-delà de la consommation des légumes et fruits produits, ces études évoquent la plus grande estime de soi, le fait de poser un regard différent sur la marche de sa vie, grâce à l'action de jardiner, au respect du rythme des saisons, etc.

Enfin, c'est une aide directe au pouvoir d'achat de nos concitoyens.

Je souhaite que ce jardin se fasse et que nous puissions dans 1 an, dans 10 ans, dans 20 ans et au-delà, trinquer avec celles et ceux qui auront contribué à ce projet.


Je souhaite également que nous doublions la surface consacrée aux jardins familiaux/ouvriers ou associatifs dans notre ville. Le Fort de l'est, sur lequel l'adjoint au maire Stéphane PEU lorgne pour couler du béton et construire des centaines de logements éloignés des transports, est le lieu idéal pour y parvenir, en étendant les emprises déjà existantes consacrées aux jardins familiaux.

jeudi 31 octobre 2013

La Lettre A du 31 octobre titre : "Un maire PCF pris entre deux feux"

La Lettre A est une de ces lettres confidentielles rapportant, sur une base hebdomadaire, des informations d'ordres politiques, économiques, sociétales, journalistiques, etc

Dans sa livraison de ce jour, le jeudi 31 octobre, figure une petite brève titrée ainsi : "Un maire PCF pris entre deux feux". Cette lettre confidentielle rapporte l'amertume de Didier PAILLARD, maire de Saint-Denis, qui doit affronter aux prochaines municipales notre député Mathieu HANOTIN, soutenu par des ministres comme Arnaud MONTEBOURG et Victorin LUREL, et, dans le même temps, faire face aux attaques du NPA, de LO et de SUD sur sa gestion des services sociaux et culturels de la commune.

Amis lecteurs, cette brève témoigne de la position fragile de la municipalité gauche de gauche de Saint-Denis à la veille d'aborder des élections municipales qui se dérouleront dans moins de cinq mois. Il faut préciser que ces élus qui se disent gauche de gauche récoltent ce qu'ils ont semé : le mécontentement des Dionysiens, habitant une ville désormais coupée en deux et mis à l'écart de la dynamique urbaine et économique de La Plaine Saint-Denis.

lundi 28 octobre 2013

Visites de la Basilique de Saint-Denis pour les petits et les grands

Le Centre des Monuments Nationaux propose le vendredi 1er novembre aux familles une visite déambulatoire de la Basilique de Saint-Denis. Accessible dès 6 ans, petits et grands iront au cours de cette rencontre à la rencontre du bon roi Dagobert et de l'Abbé Suger. Départ à 14 heures pour 1h30' de visite.

Le lendemain, samedi 2 décembre, les enfants, à partir de 5 ans, et leurs familles partiront à la découverte de la chevalerie. N'oublions pas que le chevalier Bertrand Du Guesclin repose aux côtés des rois de France dans la Basilique. Les enfants feront la visite en costume de chevalier et réaliseront leur blason à la fin de la visite ! Démarrage à 15 heures pour 2 heures de visite. Pour les impatients, les chevaliers se laisseront découvrir dans les mêmes conditions dès le mercredi 30 octobre.

Cette heureuse initiative a cependant un coût, qui s'élève à 7,5 euros par participant.
 
Les visites se font toutes sur réservations. Pour vous inscrire, contactez le 01 49 21 14 87 ou le 06 15 59 06 84. Pour les 30 octobre et 2 novembre, 20 enfants maximum peuvent être accueillis.


dimanche 20 octobre 2013

Eclairage public défaillant, c'est la faute aux travaux du tramway T8 dit la municipalité de Saint-Denis

Voici l'état du fonctionnement de l'éclairage public sur le boulevard Marcel Sembat en ce moment, c'est-à-dire vers 23h dimanche 19 octobre 2013.

Orientation Sud-Est : défaillance de l'éclairage public sur le boulevard Marcel Sembat.

Le 4 octobre dernier, la municipalité a adressé aux citoyens un tableau récapitulant les demandes et observations formulées par des citoyens au cours d'un Comité de suivi de l'espace public tenu le 3 octobre.  Nos chers élus municipaux répondaient de la manière suivante à la question d'une voisine de la rue Riant (que je salue au passage) sur les pannes d'éclairage public dans sa rue : "cette rue est raccordée au boulevard Marcel Sembat, et impactée souvent par les travaux du tramway qui occasionnent des pannes électriques". Ajoutons que le tableau mentionne qu'il s'agit d'un nouveau signalement. 

Nous sommes un dimanche soir. L'éclairage a fonctionné normalement le vendredi et le samedi soir et aucun ouvrier n'a travaillé ce week-end sur le chantier. Conséquence, je m'interroge : sur qui nos élus municipaux vont bien pouvoir essayer de se défausser ?

Histoire de leur compliquer la recherche d'un bouc-émissaire, voici ci-dessous une photo de la rue Auber prise le 7 mars 2009 vers 22h30. Les travaux de construction du tramway T8 n'avaient pas commencé et le magasin de location de vidéos était toujours là.


Orientation Est : vue de la rue Auber et de la rue Gabriel Péri plongées dans l'obscurité, comme une large partie de la vieille ville historique ce soir là.

Amis lecteurs, souvenons-nous que notre maire, Didier PAILLARD, élu depuis 2001, et le maire adjoint charge du quartier Porte de Paris, accessoirement leader local du Parti de Gauche, Christophe GIRARD, élu depuis 2008, auront été incapables de résoudre la défaillance de l'éclairage urbain au cours de leur mandat qu'ils n'ignoraient pas. Des élus se disant gauche de gauche auront laissé un service public se dégrader, se complaisant dans l'immobilisme et traitant avec légèreté les légitimes questions de leurs administrés !

Le tramway T8 achevé en 2022

En 2011, j'intitulais un de mes billets "Le tramway T8 achevé en 2020", tout en appelant à la vigilance quand au respect de ce calendrier prévisionnel. Mes craintes se sont malheureusement avérées fondées, les problèmes de financement devenant de plus en plus aigus repoussent l'achèvement du tramway T8.

Ainsi, le protocole Etat/région Ile-de-France signé le 19 juillet 2013 sur le Plan de mobilisation pour les transports d'Ile-de-France prévoit la réalisation du chantier "Tram'Y Evangile T8 Sud" en 2022. Vous trouverez l'information en page 16 du document consultable sur le site de la région Ile-de-France.

Personnellement, je n'ai jamais douté de la réalisation du parcours sud du tramway T8. Beaucoup trop d'acteurs et de collectivités territoriales (ne croyez pas que seule Plaine Commune a oeuvré en sa faveur) ont défendu ce projet pour que celui-ci tombe dans les limbes. La seule et unique interrogation a toujours été la date de cette réalisation, conditionnée à des aspects financiers qui nous dépassent et susceptibles de repousser l'arrivée du tramway à Paris.

Aussi, je trouve étonnant que la pétition mise en ligne par Plaine Commune ne fasse pas référence à une date de réalisation, d'autant qu'ils ont les mêmes informations que le citoyen que je suis. S'il s'agit d'une erreur, il devrait amender ce texte. Sinon, je crois qu'il faut rappeler aux élus siégeant à Plaine Commune que, s'ils visent un quelconque plaidoyer pour leur action ou politique, ils devraient attendre le résultat des urnes en mars prochain. A bon entendeur...

Voici le texte de cette pétition actuellement en ligne, il y a ensuite un lien vers un formulaire :

Le T8 (Tram’Y) sera mis en service en 2014 d’Epinay-sur-Seine et Villetaneuse jusqu’à Saint-Denis, Porte de Paris.
Disons, ensemble, notre volonté que s’engage maintenant son prolongement jusqu’à Paris (future gare RER E Rosa Parks) via Saint-Denis et Aubervilliers.
Le T8 prolongé, véritable colonne vertébrale de notre territoire, permettra de desservir de nombreux équipements (hôpital Danielle Casanova, lycée Suger et futur lycée de La Plaine à Saint-Denis, futur centre aquatique et campus Condorcet à Aubervilliers) et de nombreuses entreprises.
Il facilitera la vie quotidienne des milliers d’habitants de quartiers populaires (Bel-Air, Francs-Moisins, Landy, Cristino Garcia…).
Le T8 prolongé soulagera la ligne 13 du métro et assurera la correspondance avec des transports rapides (ligne 12, RER B et RER E), reliés à tous les services de la métropole.
Le T8 prolongé, c’est du temps et du pouvoir d’achat gagnés pour des dizaines de milliers d’habitants et de salariés. C’est aussi un air moins pollué.
Habitants, salariés, étudiants et usagers du territoire de Plaine Commune, soutenez le projet de prolongement du T8 jusqu’à Paris pour obtenir définitivement les financements nécessaires. 

mardi 15 octobre 2013

Jouer aux échecs à Saint-Denis

L'apprentissage des échecs est un excellent outil pour développer la rigueur et la concentration des enfants. Un tel apprentissage est souvent proposé dans le cadre des activités périscolaires, sur le site des écoles donc, ou par des clubs sportifs ou des clubs dédiés.

Pour remédier à l'indigence d'une telle offre à Saint-Denis, il serait intéressant, qu'avec l'aide de la municipalité, un club se créé ou une section soit montée au sein du Saint-Denis Union Sports (SDUS) ou de l'Avant-Garde de Saint-Denis (AGSD) (ou dans un autre club sportif de la ville...). Je pense en effet qu'il ne faut pas réserver ce sport (les échecs sont considérés comme un sport !) aux habitants des territoires les plus nantis.

Les enseignants pourraient être des étudiants dionysiens, qui en donnant quelques heures de leurs temps en fin d'après-midi, ou les samedi par exemple, y gagneraient une rémunération bienvenue.

Une proposition de ce style toucherait nos élus ? A voir...

dimanche 13 octobre 2013

L'Université Paris 8 à Saint-Denis, un atout à conforter !

Paris 8, l'Université où j'ai eu deux de mes diplômes : mon DEA de Géopolitique et ma licence de Droit. Malgré le fait d'être fauché, ces années étudiantes furent celles de tous les possibles et aussi celle de ma rencontre avec ce territoire qui est devenu le mien. Tout cela, c'était il y a 15 ans.

Orientation Sud-Ouest : Entrée de l'Université Paris 8, déplacée en 2010. En effet, l'ancien hall d'entrée a été reconverti en espace d'exposition.

Paris 8, installée depuis 1980 à Saint-Denis, est l'héritière de Centre expérimental universitaire de Vincennes, né dans la foulée de mai 1968 et installé dans le bois de Vincennes. La "Fac de Vincennes" reste célèbre pour ses innovations pédagogiques, comme la mise en place d'Unités de Valeurs capitalisables vingt ans avant que cela ne devienne la règle, mais aussi pour les travaux de ses chercheurs très engagées dans les sciences humaines et sociales.

Les différents départements et enseignements de Paris 8 témoignent de cette paternité. Il existe par exemple un département d'Etudes Féminines, ce qui est rare dans notre pays. Autre exemple, l'Institut d'Enseignement à Distance (IED), qui accueille (de toute la France et même de l'étranger) presque un quart des étudiants de l'Université, est le vivant exemple de la volonté des fondateurs de la Fac de Vincennes d'ouvrir l'université aux salariés. L'IED propose d'obtenir à distance des diplômes de droit, d'informatique, de psychologie..., les étudiants travaillant à partir d'une plate-forme en ligne et renvoyant leurs travaux aux enseignants par mail.

Paris 8 a d'incontestable points forts. Citons l'UFR de langues et cultures étrangères, qui accueille un vaste choix d'enseignement, en particulier de certaines langues étrangères peu couramment enseignées (arabe, hébreux, portugais, russe), offrant ainsi des licences et masters de LEA riches et recherchés par les employeurs. Au-delà de la reconnaissance académique, le cursus de licence et de master du Département Arts et Technologies de l'Image constitue l'une des 22 écoles reconnues par les professionnels (seulement 5 sont publics), fédérées dans le Réseau des Ecoles françaises de Cinéma d'Animation (RECA). La réputation des diplômes de l'Institut d’Études Européennes (IEE) et de l'Institut Français de Géopolitique (IFG), qui sont également particulièrement appréciés des professionnels, attire des étudiants de toute la France. Le Département de Langue des signes Française de Paris 8 est le seul enseignement universitaire de la langue des signes de France, à diplômer ses étudiants (licence, master et licence professionnelle possibles).

Je voudrais également saluer l'Université Paris 8 et l'ensemble de son personnel pour son dévouement à l'égard de leurs étudiants. Avec sa voisine, l'Université Paris 13 à Villetaneuse, il s'agit des deux universités parisiennes qui accueillent le plus volontiers les étudiants les moins favorisés. Contrairement à d'autres universités parisiennes situées au coeur de Paris, qui sélectionnent, une part élevée de leurs étudiants est issue de milieux populaires. Les taux de réussite s'en ressentent donc, car les étudiants qui travaillent ont plus de difficultés que ceux qui sont affranchis de cette contrainte à réussir leurs examens.

Plus concrètement, l'Université Paris 8 est raccordée au métro depuis 1998, avec le prolongement de la ligne 13 à son terminus actuel à Université. Le campus lui-même est divisé en deux sites, situés de part et d'autre de l'Avenue de Stalingrad (la D 29), et relié depuis 1998 par une immense passerelle qui accueille l'une des plus belles et plus grandes bibliothèques universitaires de la région. 

Orientation Sud-Ouest-Sud : Ancienne entrée de l'Université Paris 8, située sur le premier site d'implantation de l'Université Paris 8.

Orientation Est-Nord-Est : Esprit "campus", que j'affectionne, dans la partie nord de l'Université. 

Orientation Sud-Ouest : Vue sur la bibliothèque universitaire de Paris 8 qui occupe la majeure partie de la passerelle, ainsi qu'une partie du bâtiment à droite de l'avenue de Stalingrad. 

Ceci étant dit, qu'est-ce qu'une nouvelle municipalité à Saint-Denis pourrait faire pour aider l'Université Paris 8 et les étudiants ?

Tout d'abord, toujours dans cet esprit campus, je pense qu'il manque à Paris 8 un vrai gymnase, comme ceux, récemment inaugurés, de l'Université Paris 13. Les étudiants de Paris 8 doivent se rendre dans de multiples endroits de la ville de Saint-Denis ou au-delà pour pratiquer les sports collectifs. Ce n'est pas satisfaisant. Il y aura assurément des questions de financement, de foncier que la ville ne peut porter seule, mais je crois qu'elle peut impulser cela et aider la direction de l'Université. Notez toutefois que l'Université possède sur sa partie sud un dojo, une salle de danse et une salle de sport avec appareil de musculation et de cardio-training.

Ensuite, il faut dynamiser la vie étudiante dionysienne, sujet qui n'est absolument pas traité actuellement par la municipalité de Saint-Denis. Cela suppose d'aider de manière générale les étudiants de l'Université Paris 8, et ceux d'entre eux qui sont Dionysiens en particulier, à vivre ici. La décohabitation, c'est-à-dire l'obtention d'un logement universitaire est un sujet important pour nombre d'entre eux, ce qui nous renvoie à la construction de logements universitaires qui doit s'amplifier sur notre territoire. Une dynamique festive, nocturne autour de la présence d'une population estudiantine est à créer. 

Enfin, il faut offrir à nos étudiants les meilleures conditions pour réussir. Je pense en particulier aux femmes qui ont des enfants et qui souhaitent reprendre des études. De nombreuses dionysiennes sont dans ce cas et la mise en place d'une crèche ou d'une halte garderie dans l'enceinte de l'Université, par le biais d'une convention avec la Direction de la Petite Enfance de la municipalité, pourrait être un levier. Des jobs adaptés aux étudiants des milieux modestes (10 heures par semaine maximum, les spécialistes estimant qu'au-delà cela nuit à la scolarité) pourraient leur être offerts (municipalité, associations-établissements subventionnés ou rattachés, entreprises partenaires). Un prix pourrait être créé en faveur des étudiants dionysiens, avec comme récompense des bourses ou des aides (par exemple achats de livres pour des juristes ou de matériels pour les carabins -médecins-). Une aide à la mobilité internationale, au financement des examens de certificat de langues étrangères serait une très bonne chose (pour ceux qui ne le savent pas, passer le TOEFL, le TOEIC, le GMAT  n'est pas gratuit, alors que cela devient de plus en plus indispensable !).

Amis Dionysiens, il est temps que Saint-Denis se reconnaisse comme une ville étudiante !

dimanche 6 octobre 2013

Meeting de Mathieu HANOTIN le vendredi 11 octobre 2013

Vendredi prochain, à 20 heures, à la salle de la Légion d'Honneur, située en face de la Basilique, Mathieu HANOTIN, député de la deuxième circonscription de seine-saint-denis, rassemblera tous les Dionysiens qui souhaitent une nouvelle ambition à gauche pour notre ville. 

Rappelons que le premier tour des élections municipales est dans moins de six mois et que le véritable enjeu de ces élections sera de demander aux habitants quelle gestion de gauche ceux-ci veulent pour Saint-Denis : celle de Patrick BRAOUEZEC et de ses créatures politiques, au rang desquelles figurent notre maire Didier PAILLARD et le leader du Parti de Gauche local, Christophe GIRARD, ou bien de nouveaux visages voulant sincèrement améliorer le cadre de vie de leurs habitants et l'image de leur ville...Il n'y a effectivement aucune menace de la Droite ou de l'Extrême-Droite à Saint-Denis.

Avec le ralliement du Parti de gauche au Parti Communiste Français au premier tour (notez qu'ils n'avaient pas trop le choix, M. GIRARD ne s'est jamais engagé pour un premier tour d'élection seul), les positions des différents partis commencent à être connues. Les derniers à se prononcer seront Europe-Ecologie-Les-Verts, à moins que la section locale, très partagée, finisse par donner une liberté de manoeuvre à ses militants.

lundi 30 septembre 2013

Semi-marathon international de Saint-Denis

Le semi-marathon international de Saint-Denis, plus connu sous le nom de Voie Royale, aura lieu le dimanche à 20 octobre. Pour ceux qui ont eu un peu de mal l'année dernière, le semi-marathon, mais aussi les autres épreuves (courses jeunes, 5 km, 10 km), se déroulent le matin, et non plus l'après-midi comme cela était le cas jusqu'en 2011.

 Pour tous ceux qui sont intéressés, vous pouvez vous inscrire ici. Un grand bravo à Saint-Denis Emotion, l'association sportive qui organise cet évènement d'envergure.

vendredi 27 septembre 2013

Elections municipales 2014

C'est officiel. Mercredi, lors du Conseil des Ministres, le Ministre de l'Intérieur a présenté le décret fixant les élections municipales les dimanches 23 et 30 mars 2014. Il a été publié aujourd'hui au Journal Officiel de la République Française.

A la même occasion, et pour la première fois, nous élirons au suffrage direct nos représentants dans les conseils communautaires des différents établissements publics de coopération intercommunale. En clair, ce ne sont plus les apparatchiks, comme Patrick BRAOUEZEC, qui y feront siéger des créatures à leurs bottes ou leurs bras droits (oui, il y en a plusieurs !).

Amis lecteurs, quel que soit votre point de vue, je vous appelle à vous rendre au bureau de vote et à ne pas vous abstenir. Et si vous souhaitez améliorer votre environnement et avoir des élus locaux qui se sentent bien au milieu de vous, et non pas seulement au milieu des représentants des groupes de BTP, vous trouverez des citoyens de gauche désireux d'améliorer notre environnement et pour qui la parole ne tient pas lieu d'actions.

dimanche 22 septembre 2013

Travaux de restauration de la Basilique-cathédrâle de Saint-Denis : conférence le mardi 24 septembre 2013

Depuis environ un an, notre Basilique-cathédrale est accompagnée de nombreux échafaudages pour permettre les travaux de restauration. La restauration de la travée nord de la façade occidentale et de son portail fera l'objet d'une conférence.

Cette conférence aura lieu dans la Basilique-cathédrale de 19h à 21h et sera présentée par Thierry ZIMMER, conservateur général du patrimoine. Michaël WYSS, archéologue à l'Unité archéologique de la ville de Saint-Denis, Jacques MOULIN, architecte en chef des Monuments Historiques, Ippolita ROMEO et Nathalie PRUHA, restauratrices, expliqueront au public les résultats de la première tranche des travaux.

Rappelons que la formation de restaurateur du patrimoine, assurée par l'Institut National du Patrimoine, se déroule en cinq ans à Saint-Denis. Le site a été ouvert lors des Journées du Patrimoine de septembre 2013, recevant quelques centaines de visites.


PS : correction apportée au titre : je mentionnais le 24 mai, il fallait bien évidemment lire le 24 septembre

mardi 30 juillet 2013

Eclairage urbain en panne... les élus municipaux en vacances ?

Voici l'état de la rue Auber dans la nuit de lundi (29 juillet) à mardi (30 juillet) et de la rue Riant la même nuit. Merci à Anthony d'avoir attiré mon attention sur la situation de sa rue, si tu peux prendre une photo, n'hésite pas à me l'envoyer pour publication.

En cherchant bien, je viens de trouver une autre explication à ces problèmes d'éclairage urbain : passez le 14 juillet, nos élus partent en vacances jusqu'à la rentrée début septembre. Si des problèmes arrivent, c'est qu'ils ne sont pas là pour les résoudre !!!

Je vous donne rendez-vous au prochain billet... qui ne devrait pas trop tarder.

 Orientation Est : la rue Auber !

Orientation Nord : la rue sombre où sont garées des camionnettes est la rue Riant, qui permet de relier le boulevard Marcel Sembat à la place de la résistance où se trouve le grand établissement privé Jean-Baptiste de la Salle. C'est rue Riant que se trouve la plaque commémorative de Pierre PRIMEL, toujours endommagée. La promesse du Maire d'agir diligemment me paraît être un voeu pieux.

lundi 29 juillet 2013

Mise en service aujourd'hui du Tramway T5 : un bon prétexte pour une balade à la Butte Pinson

Aujourd'hui, lundi 29 juillet 2013, le tramway T5 a été mis en service, avec près de 7 mois de retard, essentiellement en raison des problèmes rencontrés par Lohr Industries (repris entretemps par Alstom et le FSI), heureusement réglés, mais aussi à cause des incivilités (parkings sauvages, dégradation des installations...) qui retardaient les tests.

Cette mise en service est une bonne nouvelle pour les séquano-dionysiens. Dès le matin, j'ai donc parcouru la ligne, m'arrêtant, notamment, à la Butte Pinson. J'attends maintenant avec impatience l'ouverture en 2014 du métro T8, de sorte qu'avec mon fils qui aime les métros, tramways et trains, nous pourrons prendre le T5, nous promener sur la butte pinson, puis sortir du parc du côté de Villetaneuse pour rentrer avec le T8.

Voici quelques photos : 

Orientation Nord-Est : le tramway T5 ! Enfin, sa mise en service le lundi 29 juillet 2013. Il est ici à son terminus sud, à la station Marché de Saint-Denis.

 Orientation Nord : Deux tramways T5 sur le boulevard Gabriel Péri à Saint-Denis.

 Orientation Nord-Ouest : Le tramway T5 à côté de son grand frère, le tramway T1, premier tramway reconstruit en Ile-de-France. Deux génération différentes, deux standards différents.

 Orientation Sud-Ouest : Station Butte Pinson du tramway T5, notez la dénivellation, que les Parisiens ont tendance à oublier. L'ile-de-France n'est pas plane.

Orientation Ouest : Entrée du parc de la butte Pinson à Montmagny, à 3 minutes à pied de l'arrêt Butte Pinson du T5.

dimanche 28 juillet 2013

La rue Auber sujette à de fréquentes pannes d'éclairage urbain !

La série continue !

En fait, nos chers élus locaux ne sont pas facétieux, mais pragmatiques. Connaissant les défaillances du réseau d'éclairage urbain, mais plutôt que de le réparer, ces libéraux préfèrent débrancher certains secteurs peu importants, où les gens ne râleront pas, plutôt que d'avoir des pannes sur des avenues ou des portions très visibles du territoire... En gros, mieux vaut que la rue Auber soit plongée dans le noir que le boulevard Marcel Sembat. Les habitants de la rue Auber apprécieront !

Bref, voici une photo prise cette nuit, donc dans la nuit de dimanche (28 juillet) à lundi (29 juillet) de la rue Auber.

Orientation Est : pour le commentaire, je renvoie à celui du billet d'hier sur la panne survenue dans la nuit du 26 au 27 juillet

Saint-Denis Plage... où les idées de la municipalité de Saint-Denis pour aider les plus fragiles !

Les dealers peuvent dire merci à nos élus locaux ! Grâce à eux, la promenade le long du canal de Saint-Denis est devenue un lieu commode pour boire, se shooter, se prostituer et s'écrouler une fois défoncé !  C'est encore un exemple du non-respect du droit promu par des élus prétendûment gauche de gauche, mais en réalité ultra-libéraux, qui aboutit à la loi du plus fort et à la fin de la Loi et des règles républicaines. Dans ces conditions, le "vivre-ensemble" devient un voeu pieux. Voici un nouveau mail que Reno a adressé le 18 juillet dernier au maire, au Président (de Plaine Commune), etc. Vous pouvez relire le précédent billet sur le mail qu'avait déjà envoyé Reno à nos chers élus...  J'y ai d'ailleurs fait un add-on. D'ici là, cher Reno, je te souhaite, ainsi qu'à toute ta famille de bonnes vacances. On se verra à la rentrée. 

La photo a été prise le 15 juillet, vers 17h30.
GRAND QUIZZZ 2013 !

Avec la ville de Saint-Denis et Plaine Commune, nous te proposons une série de jeux pour t'aider à passer un été super drôle... aujourd'hui, on corse l'affaire avec une question plus difficile : regarde bien la photo du jour et donne la bonne réponse (attention, il y a encore une question subsidiaire pour départager les ex-eaquos)

SECONDE EPREUVE : LES MYSTERES DE "SAINT-DENIS PLAGE"

2/ Regarde bien l'image suivante et trouve l'activité pratiquée par cette jeune femme :

a) elle a "craqué" pour la jungle des quais du canal de "Saint-Denis Plage" ? 
b) elle médite dans la posture zen dite de "Lu-Min-DaBor"... ?
c) une héroïne d'un nouveau jeu du 6b ?
c) elle a glissé dans les nouvelles sanisettes publiques "naturelles" mises-au-point par la ville et PlaineCo ?

question subsidiaire :
si elle arrive à franchir ces buissons impénétrables, quels dangers devra-t'elle affronter ?
• l'asphyxie
• les piqures
• les motos
• les péniches



BON COURAGE A TOUS !

à suivre...


Panne de l'éclairage urbain...

Je viens de comprendre ; nos élus municipaux sont des facétieux ! Il souhaitent participer à la lutte contre le réchauffement climatique et contre l'énergie nucléaire en coupant l'éclairage urbain la nuit. Et je vous livre un scoop : pour les municipales, leur programme électoral proposera d'éteindre l'éclairage électrique de 22 heures à 8 heures !!!!

Amis lecteurs, dites-vous bien que derrière l'ironie de mon propos se cache une véritable inquiétude. Compte-tenu de leurs méthodes de gestion et de leur démagogie, si nous n'y prenons pas garde, une absence totale d'éclairage urbain nocturne pourrait bien devenir réalité. Ici, à Saint-Denis, ce seront malheureusement les voyous qui en profiteront !

Bref, vous trouverez ci-dessous une nouvelle photo de la preuve de la défectuosité de l'éclairage urbain à Saint-Denis. Je l'ai prise dans la nuit de vendredi (26 juillet) à samedi (27 juillet), un peu avant minuit. La rue auber était plongée dans l'obscurité.

Orientation est : au premier plan , le boulevard Marcel Sembat (où la construction du tramway a battu son plein en journée et dans la nuit -merci le marteau piqueur a deux heures du matin-), la rue Auber et, en arrière-plan, la rue Gabriel Peri éclairée.

Par ailleurs, des voisins m'ont rapporté, mais sans pouvoir me donner le jour exact, qu'il y aurait eu une panne de l'éclairage urbain une des nuits précédentes. Si quelqu'un a une photo ou un témoignage sur la partie de la ville touchée et la nuit précise, je suis preneur.

lundi 15 juillet 2013

Les feux de joie de la célébration de la fête nationale à Saint-Denis !

 Amis lecteurs, je ne résiste pas au plaisir de vous communiquer le contenu d'un mail, que Reno, autre citoyen engagé, a envoyé ce jour au maire, au Président de Plaine Commune, au Commissaire, et à d'autres. Avec humour, il relève bien les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Il me précise que la voiture a été brûlée dans la nuit de samedi à dimanche. Vous pouvez également trouver le billet sur le site de l'association Sans Crier Gare. Bravo à Reno !!!



GRAND QUIZZZ 2013 !

tu aimes t'amuser l'été à Saint-Denis ? ? ? 
Avec la ville de Saint-Denis et Plaine Commune, nous te proposons une série de jeux pour t'aider à passer un été super drôle...


pour commencer, une question facile : regarde bien la photo du jour et donne la bonne réponse (attention, il y a une question subsidiaire pour départager les réponses ex-eaquo)

1/ Observe bien l'image ci-dessous et trouve la bonne réponse

a) à ton avis, la voiture arrivera-t'elle à franchir l'escalier ?
b) est-ce une nouvelle animation "fumeuse" du 6b ?
c) un nouvel agrès d'éveil du square de Geyter pour la tranche 14-19 ans ?
d) la voiture est-elle sur une route ?

question subsidiaire :
depuis combien de temps les habitants du quartier demandent-ils à la ville de Saint-Denis que ce chemin soit interdit aux voitures ?
• 2 semaines
• 6 semaines
• 25 semaines
• 75 semaines
• trop longtemps... on n'arrive plus à compter...

BON COURAGE A TOUS !

à suivre...

Orientation sud-ouest : la carcasse se trouve au pied de la passerelle enjambant le canal de Saint-Denis. En période scolaire, des dizaines d'enfants avec leur parents passent le long du canal, à l'emplacement de la carcasse, pour aller à l'école maternelle des Gueldres. Tous les matins également, des centaines de salariés franchissent cette passerelle pour aller travailler dans des immeubles accueillant la RATP, La Banque Postale, T-Systems, la filiale de Deutsche Telekom et d'autres petites entreprises.  

Ajout du 28 juillet : 

 QUIZZ SAINT-DENIS ETE 2013 "DERNIERE MINUTE"

Devant l'extraordinaire afflux de bonnes réponses, deux questions supplémentaires te sont proposées si tu veux remporter le maxi-lot-surprise !

CONCENTRE-TOI BIEN :

- le propriétaire de la voiture photographiée ayant la charge de la faire enlever, combien de temps celle-ci restera-t'elle accessible aux nombreux enfants qui jouent ici ?
(règlement : compter tous les jours écoulés ; par exemple, si tu réponds le jeudi 18 juillet 2013 à midi, cocher la case "entre 5 et 10 jours" / nota : le décompte s'arrêtera à l'enlèvement de l'animation).

- à ton avis, si la même voiture avait brulé place du Caquet, ta réponse à la question précédente aurait-elle été la même ?

ENCORE UN EFFORT, TU Y ES PRESQUE...

samedi 13 juillet 2013

Les pétards : danger pour les biens et les personnes

Dans l'édition de ce jour du Parisien pour la Seine-Saint-Denis, le premier article est une interview du Docteur Victor KATZ, chirurgien spécialiste de la main, qui alerte sur les dangers de l'utilisation de pétards et autres mortiers par des personnes inconscientes et/ou irresponsables, en particulier de très jeunes enfants ou adolescents qui lui arrivent avec des blessures telles que "leur main est foutue".

Aux dommages physiques de ceux qui manipulent ce qu'ils pensent être des jouets, se rajoutent des dommages physiques à autrui ou aux biens. 

A titre d'exemple, hier soir en fin d'après-midi, le toit du garage de la rue Riant s'est consumé sous l'effet d'un pétard lancé par des enfants qui s'amusaient dans la rue. Plaine Commune Habitat sera content, puisque, dans le cadre du PNRQD et de la densification, l'objectif était de raser le garage pour y construire un HLM.

Autre exemple, beaucoup de parents de jeunes enfants désertent le square de Geyter ces derniers jours où des pétards sont régulièrement lancés, y compris à proximité de jeunes enfants. Le danger de ces objets pyrotechniques est complètement ignoré de ceux qui les manipulent ! A ce sujet, peu avant la sortie des classes, la Directrice de l'école maternelle des Gueldres, où mon petit garçon est scolarisé, a été obligée de faire rentrer tous les élèves qui étaient dans la cour au moment d'une récréation, parce que de jeunes idiots, dans le square, y lançaient des pétards...

Je pense qu'un arrêté municipal prohibant l'usage de tous ces dispositifs s'impose. Peut-être que notre municipalité l'a prise, mais, si c'est le cas, elle ne se démène visiblement pas pour le faire respecter... Encore une fois, à Saint-Denis, les plus forts imposent leur loi aux plus faibles. Ce n'est pas ma vision de la Liberté, de l'Egalité et de la Fraternité. Mais nous sauvons tous ce que nous pouvons penser de notre municipalité en matière de respect des lois de la République.

Voici une photo du garage rue Riant :


mardi 9 juillet 2013

Arrachage de collier au Parc de la Légion d'Honneur : une bande opère depuis plusieurs jours !

Les voleurs dégradent tous : eux-même, leur famille, autrui et les lieux où ils vivent, dont cet espace magnifique qu'est le Parc de la Légion d'Honneur. Les voleurs n'ont pas leur place à Saint-Denis, ni ceux qui les aident (receleurs, ouvreurs de portes...). Derrière cette formule, soyez assuré, amis lecteurs, d'une détermination sans faille à lutter contre cette engeance, ce qui n'est pas le cas de nos chers élus municipaux.

Cet après-midi, ma belle-mère a été victime d'un de ces vols à l'arraché qui devient monnaie courante dans notre ville. Un collier de famille de presque un siècle finira probablement fondu par des bijoutiers complices peu scrupuleux. Notez que l'un des emplois des métaux précieux et des pierres précieuses obtenus par vol est le blanchiment de l'argent de la drogue.

Le mode opératoire que m'ont décrit ma femme et ma belle-mère et le suivant : deux jeunes d'origine maghrébines se sont approchées d'elles, leur ont demandé l'heure, et ont arraché le collier de ma belle mère. Le tout n'a pas duré plus de 10 secondes. A l'évidence, ces voyous n'en sont pas à leur coup d'essai. Il avaient probablement repéré le bijou de ma belle-mère. Ils se sont enfuis en direction de la sortie du Parc situé sur le boulevard Paul Vaillant Couturier. Autant dire qu'ils n'avaient qu'à le traverser pour être sauvés.

Le soutien psychologique ou matériel des agents du Parc est égal à zéro. Ils ont carrément dit à ma belle-mère que c'était inutile de porter plainte. Rappelons qu'il s'agit de fonctionnaires territoriaux ! Ils ont néanmoins livré une information intéressante : des vols similaires se sont déjà produits ces derniers jours dans le parc. En clair, une bande opère en ce moment au Parc de la Légion d'Honneur !

J'espère que Mme Florence HAYE, la créature de notre ex-député Patrick BRAOUEZEC, se donne la peine de se renseigner sur ce qui se passe dans sa ville et d'en parler au commissaire de police, mais j'en doute sérieusement. Au fond, je n'en veux pas aux agents municipaux. Le manque de tact et leur indifférence au viol des lois de la République est le reflet de ce que pensent et disent nos élus municipaux, ces "gauche de gauche" qui s'avèrent être des ultralibéraux non républicains. Je rejette la qualité de républicain à Monsieur Patrick BRAOUEZEC, à ses créatures et à ses soutiens.

En 2014, voici quelques mesures que nous prendrons, une fois la municipalité débarrassée de ces individus (je vous renvoie à d'autres billets de mon blog pour certaines de ces propositions déjà évoquées) :

 - Renforcer les effectifs de la police municipale, notamment la nuit ;

 - Former les fonctionnaires, et plus particulièrement ceux en contact avec le public, à la prise en charge des victimes et à la prévention des incivilités ;

 - Installer des dispositifs visant à entraver les incivilités et les délits dans les lieux publics (barrières anti-deux roues pour le parc, ralentisseurs contre les rodéos, nouvelles portes anti-intrusion, etc... les techniques ne manquent pas pour gêner la voyoucratie !) ;

 - Imposer le respect des règlements municipaux sur la consommation d'alcool, l'usage des deux roues, que notre municipalité ne se donne pas la peine d'assurer ;

 - Travailler en étroite collaboration avec la police nationale.

mercredi 26 juin 2013

Réponse du Maire de Saint-Denis à ma Lettre ouverte concernant l'entretien de la mémoire des combattants du fascisme


Voici la réponse de notre maire, Didier PAILLARD, à mon courrier relatif à la dégradation de la plaque commémorant la mémoire de Pierre PRIMEL et le pressant de la réparer ou de la remplacer de façon urgente. Je mets également copie de la réponse du maire au courrier de notre député, Mathieu HANOTIN.




Voici également le petit encart publié dans le Journal de Saint-Denis (n°963 du 19 au 25 juin 2013).


A ce jour, rien n'a changé, mais promesse est faite d'une action rapide. Inutile de préciser que je vous tiendrai régulièrement au courant de la réparation ou du changement de cette plaque. Les remerciements du Maire pour ma "vigilance citoyenne" me pèse, dans la mesure où il aurait été préférable que ses services ou ses adjoints agissent dès avril.

dimanche 23 juin 2013

Soutiens politiques à ma Lettre ouverte au Maire de Saint-Denis concernant l'entretien de la mémoire des combattants du fascisme

Ma Lettre ouverte à Didier Paillard a rencontré un écho favorable auprès de nombreux édiles politiques, y compris dans la majorité municipale, dont certains m'ont manifesté leur soutien dans la préservation des symboles rappelant notre devoir de lutter pour les Droits de l'Homme et contre le racisme.

Vous trouverez ci-dessous le courrier de Mathieu HANOTIN, député de Saint-Denis, à l'attention de Didier PAILLARD, maire de Saint-Denis, demandant également la restauration ou le changement de la plaque et l'entretien de toutes les plaques commémoratives. Qu'il en soit remercié !



dimanche 9 juin 2013

Lettre ouverte au Maire de Saint-Denis : entretenir la mémoire des combattants du fascisme


Pierre PRIMEL a été arrêté en 1940. Déporté en 1942, il est mort quelques mois plus tard à Auschwitz.
Militant communiste et délégué syndical CGT, une plaque a été posée en 1997 pour lui rendre hommage.

Depuis plus de deux mois, voici son état.


Plaque localisée au 5 rue riant

Je ne sais si quelque chose est fait, mais franchement, si c'est le cas, çà prend trop de temps et c'est pas normal. Peu importe de savoir qui est propriétaire de cette plaque et devrait l'entretenir. Il faut le faire ! Comment le comprendre sinon ? Que des gens ergotent pour trois francs six sous ? Absurde ?

J'ai donc écris une lettre ouverte au Maire. Je vais l'envoyer aux élus, aux associations, aux journaux, dont le Journal de Saint-Denis. Chacun peut reprendre cette information pour que cette plaque soit restaurée ou changée maintenant, et pas dans 6 mois. 

Courrier adressé le 10 juin, en lettre suivi, n° 1H 014 007 7631 1, distribué le 11 juin.

Au-delà de cette plaque, et c'est l'objet du dernier paragraphe de ma lettre ouverte, je pense qu'il faut entretenir régulièrement toutes les plaques de notre ville et honorer la mémoire de ceux qui sont tombés sous les coups des nazis.

Je vous tiendrai au courant de la réponse du Maire, ainsi que de l'état de cette plaque et des autres plaques.

mercredi 5 juin 2013

Eclairage urbain : un service public défaillant

Nos élus sont constants dans une pratique : faire à moitié les choses ! Pourquoi ? Parce que c'est une méthode pour rendre les populations dépendantes. Celles-ci n'osent pas élever la voix de peur que leurs problèmes, qui commencent à trouver un début de réponse, n'en trouvent jamais. 

Apporter une solution à l'éclairage public à Saint-Denis passe par la même logique.

Les dysfonctionnements du système d'éclairage public ont ainsi plongé la rue auber dans le noir au-delà de minuit, au cours de la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 juin. Puis, la lumière apparût ! 



Nos élus sont décidément de sacrés illusionnistes ! Dommage pour eux, car c'est d'élus responsables dont nous avons besoin. Mais le point positif (un peu d'humour...) est que ceux d'entre eux qui n'ont pas d'autres jobs que leur mandat pourront se reconvertir aisément.

jeudi 23 mai 2013

Incendie à l'ancien camp rom de la route de la courneuve du 22 mai

Voici une photo que j'ai prise hier peu avant 16 heures. On distingue très nettement le panache de fumée qui se dégage de la combustion des objets amoncelés par les Roms dans leur ancien camp et laissés sur place.

Orientation Est : vue de la fumée se dégageant de l'ancien camp Rom de la route de la Courneuve (mercredi 23 mai)

J'entends déjà les questions de certains, pourquoi évoquez un tel sujet ? En fait, c'est l'article du Parisien de ce jour (jeudi 23 mai) qui m'a gêné et que j'ai également eu envie de prolonger. Cet article est on ne peut plus succinct, mais une phrase m'a interpellé : "Plus personne ne vit sur cette parcelle qui a accueilli longtemps un bidonville." Le fait est parfaitement juste, mais ne tient pas compte de la réalité. A sa décharge, le journaliste (probablement un pigiste qui rédige à la chaîne les brèves) doit l'ignorer.

Plus personne ne vit sur ce site, mais, en pratique, il est très fréquenté. Je suis passé hier vers 11h30 en bordure de ce site pour prendre des photos du Fort de l'est et des bâtiments l'entourant. J'ai même parlé avec les deux plantons de la compagnie de gendarmes mobiles (des lyonnais) qui m'ont demandé de ne pas prendre de photos des casernements. Or, l'ancien camp Rom, sécurisé par une grille et un cadenas n'empêchant personne d'entrer, débordait d'activité. Deux camions étaient là et des Roms faisaient la navette pour emporter quantités de matériaux.

Démanteler un camp n'est pas une fin en soi, encore faut-il sécuriser et nettoyer le site, puis s'assurer que personne n'y retourne. Ceci soulève deux questions : l'accueil des Roms, et clairement la ville de Saint-Denis n'a pas la faculté d'apporter seule de l'aide à ces malheureux, et le financement de l'enlèvement des déchets, qui représenterait une facture atteignant facilement les 100 000 euros pour ce site.

Les Roms sont des gens besogneux et les quantités impressionnantes de matériaux qu'ils peuvent accumuler dans leurs camps deviennent, une fois chassés, autant de carrières ou de mines à exploiter. Il ne faut donc pas s'étonner de les voir récupérer ce qu'ils ont abandonné, ni d'assister à des incendies.

Pour ma part, je suis intimement convaincu qu'il ne faut pas s'enfermer dans un débat pour ou contre la présence des Roms. Ceux-ci, et nous-mêmes par conséquent, valent mieux que l'instrumentalisation délibérée de nombreux politiques, à commencer par la municipalité de Saint-Denis qui dénoncent la mise en danger des Roms par l'Etat, souvent propriétaire des terrains où s'installent les Roms, tout en expulsant systématiquement toute occupation de ses propres terrains qui seraient pourtant nettement plus sécurisés et moins dangereux pour les Roms. Je pense notamment au site jouxtant la tour Akzo, où Plaine Commune comptait (et compte toujours, mais sous le masque du Grand Paris) ériger des dizaines de milliers de mètres carrés de bureaux.

Orientation Ouest-Nord-Ouest : vue sur le terrain vide destiné au projet Chronos. Les entrepôts que l'on distingue au loin sont destinés à être rasés. Leur emprise, associée à celle de la parcelle existante étant destinée au projet d'Hôtel-centre de conférence, je vous renvoie à mon billet de février où je vous montrais la politique bulldozer et méprisante autour du bassin de la Maltournée que mène les grands de ce monde à l'égard des petits que nous sommes.