lundi 19 avril 2010

Plouf !

La piscine de Marville est située au nord-est de notre commune, au sein du Parc interdépartemental des Sports de Marville, qui est un complexe sportif de plusieurs dizaines d'hectares qui jouxte le parc de la Courneuve. Pour information, il existe 6 structures identiques gérées conjointement par le Ville de Paris et les départements de petite couronne.

C'est un endroit fort agéable pour courir qui est désormais l'un de mes circuits de jogging. Le parc comprend plusieurs terrains de football, de basket, un centre de tir, des terrains de tennis. La piscine elle-même comprend plusieurs bassins couverts et un grand bassin olympique à l'extérieur où il fait bon nager l'été. J'ai découvert l'existence de ce bassin en parlant avec des amis un samedi il y a deux ans.

Désireux de prolonger l'expérience jogging, je me suis mis en tête de vouloir aller piquer une tête. Quelle idée saugrenue ! On m'indique à l'accueil téléphonique que les bassins sont ouverts au public du lundi au vendredi entre 12h et 13h45. Pourquoi des horaires aussi réduits ? Par manque de personnel. Des recherches sur le site du "Parisien" m'apprennent les problèmes d'effectifs (article du 11 mars dernier) et la réduction des horaires d'accès. Notons néanmoins que la piscine accueille des clubs (plongée et water-polo), ainsi que des scolaires...

Je trouve regrettable que la piscine de Marville ne soit pas mieux valorisée, d'autant que l'environnement du parc lui offre un écrin tout à fait remarquable. J'espère vivement que cet équipement sportif pourra à nouveau étendre ses horaires d'ouverture au public. Je suggère à nos élus d'améliorer l'accessibilité de la piscine en refaisant les trottoirs de l'Avenue Romain Rolland et du Chemin de Marville, en y aménageant des pistes cyclables, en installant une station Velcom et des appuis vélos. A l'abri de ces rangés d'arbres, j'ai presque la sensation de me retrouver dans un quartier de ville de province entre campagne et ville. Et pourtant, nous ne sommes qu'à quelques kilomètres de Paris.

vendredi 16 avril 2010

Le Khédive fermerait ?

Je rassure tout le monde, cette institution dyonisienne n'est pas en danger, mais, dans l'indifférence générale, deux autres commerces mettent, eux, bel et bien la clé sous la porte : le bureau de presse de la place du caquet et la boutique Grammantik, où les musiciens trouvaient leurs partitions et les collégiens leurs flûtes à bec, située derrière l'Eglise Saint-Denys-de-l'Estrée.

La première est victime de la crise et je le déplore puisque j'y faisais mes revues de presse le matin. Paulo, le sympathique vendeur du matin me disait être plutôt soulagé du point final de cette aventure : ne pas savoir où on en est, quand viendra la lettre de licenciement est aussi un stress qui empêche de se projeter vers de nouveaux horizons.

Le second est en quelque sorte victime de l'évolution du quartier de la gare. Il y a un peu plus d'un an, le propriétaire du magasin me disait avoir vu l'état de sa rue changer, les comportements évoluer, bref disparaître le vieux Saint-Denis.

Je ne me satisfais pas de cette situation, nous ne pouvons pas nous en satisfaire ! Des lieux de culture, d'information, de rencontres disparaissent, alors que notre ville en a tant besoin. C'est tout simplement intolérable !

mercredi 7 avril 2010

Contact

Pour ceux d'entre vous qui souhaitent entrer en contact avec moi, vous pouvez écrire à l'adresse mail suivante :

jhabitesaintdenis@gmail.com

PS : j'ai une vie privée et une vie professionnelle, donc, comme tout le monde, j'arbitre les sollicitations qui me parviennent... et j'évite de me déplacer dans la ville à la nuit tombée depuis mon agression ! Par contre, si vous voulez courir le dimanche matin en ville avec moi.

dimanche 4 avril 2010

Dis papa, çà veut dire quoi circassien ?

Comme je suis amoureux de tout ce qui commence par géo-, j'aurais spontanément répondu qu'il s'agissait de peuples caucasiens qui ont longuement combattu l'avancée des russes dans le caucase au XIXième siècle.

C'est vrai, mais bien éloigné de Saint-Denis et du cirque auquel cela se rapporte aussi. Vous l'aurez compris, je vais parler de l'Académie Fratellini.

Implantée depuis 2003 près de la station du RER D La Plaine - Stade de France, l'Académie est installée sur un site comprenant trois magnifiques bâtiments en bois. Je les qualifie ainsi, car j'ai été impressionné par les charpentes : le travail a du être considérable et faire appel à des savoir-faire rares et précieux. Les lieux sont proposés à la location pour des évènements privés. Bref, je vous invite à les découvrir si vous avez l'opportunité d'y aller (cf. spectacles, séminaires ou autres) ou le courage de vous y rendre... Ben oui, c'est à 2 kilomètres du centre-ville, mais avec le RER D ou le bus, vous mettrez une bonne demi-heure... Vive le vélo !

Pour autant, ce que j'ai appris récemment sur l'Académie Fratellini, c'est qu'elle formait à haut-niveau les artistes circassiens. Via un statut de Centre de Formation d'Apprentis (CFA), les jeunes gens qui souhaitent se former aux Arts du cirques peuvent intégrer une formation supérieure de type Diplôme des Métiers des Arts (DMA), qui correspond à un bac+2.

Il existe deux formations de ce type en France, celle de Saint-Denis et celle de Chalons-en Champagne à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts du Cirque (ENSAC). Encore une fois, notre ville dispose d'un atout tout à fait remarquable pour sa réputation. Au-delà de ce qui est un facteur d'attractivité, nous devrions songer à "transformer l'essai" en bâtissant une véritable filière de formation aux Arts du Cirque !

En effet, l'un des lycées de Saint-Denis, Suger par exemple, pourrait proposer aux lycéens des filières Littéraire, une option Arts du cirque. Après vérification, un seul lycée en France propose actuellement cette option (Marcelin Berthelot à Chatellerault). Un deuxième lycée devrait proposer cette option en septembre prochain (Savina à Tréguier dans les Côtes d'Armor).

Vous l'aurez compris, les questions d'enseignement, c'est un peu mon dada. Je suis convaincu qu'il faut proposer à nos enfants des fillières d'excellence dans tous les domaines, et pas seulement des bac scientifique, afin de leur offrir de véritables opportunités pour se dépasser, se mettre en valeur et rayonner par leur excellence. Notre tissu dynonisien nous offre des possibilités, comme l'Académie Fratellini, alors exploitons les !