samedi 19 novembre 2016

L'APIJ fête ses 30 ans - quartier des Cosmonautes

L'Association Pour l'Insertion des Jeunes (APIJ), domicilié 5 place Youri Gagarine à Saint-Denis, a fêté ses 30 ans vendredi. Cette association, qui a choisi de s'implanter dans la cité des Cosmonautes, réalise un travail formidable.

Discours du maire de Saint-Denis, Didier PAILLARD, aux 30 ans de l'AFIJ.

L'APIJ, c'est à fois une entreprise d'insertion par l'apprentissage de métiers du bâtiment, avec une spécialisation marquée dans l'éco-construction et le travail du bois, et une association aidant les habitants du quartier à travers un accueil des jeunes, un accompagnement social à ceux qui en ont besoin (démarches administratives, aide à l'emploi, ateliers de resocialisation...). Le quartier des Cosmonautes, composé d'habitat social géré, est coupé de la ville de Saint-Denis par l'autoroute A1. Davantage tourné vers La Courneuve, il est relié à la ville royale par le tramway T1.

En 2017, l'APIJ franchira un nouveau cap le 1er janvier 2017 en passant du statut associatif à celui de Société Coopérative d'Intérêt Collectif, devenant l'APIJ-BAT Coopérative. Cette évolution permettra d'aller encore plus avant dans l'insertion sociale par la construction et la rénovation écologiques. Une bonne nouvelle pour nos concitoyens qui sont pour beaucoup victimes de la profonde crise économique que traverse notre pays.

Pour aider l'AFIJ, vous pouvez devenir sociétaire en achetant une part sociale de 100 euros (+ 1 euro de frais d'administration). Cette souscription vous donne droit à une réduction d'impôt. Contactez-les sur http://www.apijbat.com ou à l'adresse mail suivante : secretariat@apijbat.com

samedi 12 novembre 2016

Que voulons-nous pour notre ville ? La rénovation de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis

Avant l'ouverture de la piscine de la Baleine en 1996, les dionysiennes et les dionysiens disposaient d'une piscine municipale construite en 1933 sur le boulevard Félix FAURE. Elle ferma en 1988.

Depuis mon installation à Saint-Denis il y a dix ans, j'entends régulièrement parler de la rénovation de cette piscine pour la transformer en musée sur le modèle du musée La Piscine ouvert à Roubaix en 2001 dans une ancienne piscine art déco construite dans l'entre-deux-guerres.

Photo tirée de la lettre n°8 du Conseil Général de Seine-Saint-Denis "Patrimoine en Seine-Saint-Denis, 1933-1997 des bords de Marne aux centres nautiques" (2004)

Schéma tiré de la lettre n°8 du Conseil Général de Seine-Saint-Denis "Patrimoine en Seine-Saint-Denis, 1933-1997 des bords de Marne aux centres nautiques" (2004)

Je partage ce projet, qui, s'il aboutissait, participerait à changer l'image et la réputation de notre ville. Cependant, pour réussir, il devra tenir compte de limites économiques, mais également liées à notre environnement très dégradé.

Tout d'abord, ce projet pose la question de la rénovation d'un bâtiment fermé depuis 28 ans... Pour prendre l'exemple du musée La Piscine de Roubaix, sa rénovation/transformation a coûté 19,5 millions d'euros, dont 12,1 subventionnés. Certes, la piscine nordiste est plus grande que celle de Saint-Denis, mais avec la hausse des prix depuis 15 ans, nous ne pouvons nous en tirer à Saint-Denis pour un coût que j'évalue entre 10 et 15 millions d'euros. De fait, il est impossible que la puissance publique finance seule ce montant.

Photo tirée du communiqué de presse de la Métropole du Grand Paris du 10 octobre 2016

Orientation Nord : ancienne piscine municipale de Saint-Denis (1933-1988)

Orientation Nord : état de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis à sa jonction est avec l'école municipale Daniel Sorano

La ville de Saint-Denis n'arrive pas à rénover ses trottoirs, sans passer par des grands travaux payés par d'autres, en raison d'un budget d'investissement médiocre par rapport aux villes de taille similaire. Le Conseil Général de Seine-Saint-Denis n'est pas en meilleure santé financière. Plaine Commune, l'office public territorial qui rassemble notre ville et ses huit voisines de l'ouest séquano-dionysien, ne pourra vraisemblablement pas mettre davantage d'argent, compte tenu des multiples projets à financer. Quant à la contribution de lla région Ile-de-France, elle sera encore moins importante.

Bref, les acteurs publics locaux peuvent financer entre le tiers au minimum et peut-être les deux tiers (dans le scénario le plus favorable auquel j'ai beaucoup de mal à croire) de cette rénovation/transformation. Dans ces conditions, le recours au privé est impératif. L'appel à projet de la Métropole du Grand Paris entérine d'ailleurs ce choix. Le 10 octobre dernier, celle-ci a lancé l'appel à projets "Inventons la Métropole du Grand Paris" pour 61 sites, mais sans y adjoindre de financements.

Notez que deux sites dionysiens ont été retenus dans cet appel à projets : l'ancienne piscine municipale et un terrain situé à côté de la future station Saint-Denis-Pleyel. Dans un cas, les financements vont pleuvoir, dans l'autre...

Ensuite, ce projet ne pourra se faire sans faire évoluer l'environnement immédiat du site. Pour ma part, je ne vois pas quel mécène ou quel investisseur acceptera de mettre près de dix millions d'euros (rénovation de l'immobilier, équipement des différents espaces, acquisition des fonds envisagés...) si les touristes sont en nombre insuffisant ou alors si les tours operators sont découragés par les agressions, comme celle des touristes coréens délestés dans la cité située 100 mètres plus loin. Pour réussir et ne pas dépendre éternellement de subventions publiques, un projet culturel, comme un musée, exige un espace public sécurisé.

Enfin, la faible dimension de l'espace (2 000 mètres carrés exploitables à vue de nez) et l'absence de possibilité d'extension seront probablement un frein pour les projets envisagés par certains acteurs, qui nécessitent des surfaces plus importantes et évoluent dans le temps.


Pour conclure, ce projet, comme d'autres initiatives culturelles dans le centre-ville, constituent un bon moyen de changer l'image de notre ville, mais aussi de faire advenir ce territoire de la culture et de la création que Plaine Commune prétendait être dans le cadre du Grand Paris. A travers le futur de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis, nos élus montreront ou pas leur capacité à relever le défi de la réalité du territoire qu'ils gèrent ou prétendent gérer, sans pouvoir se cacher derrière la communication.

dimanche 6 novembre 2016

Que voulons-nous pour notre ville ? Le parc de la Légion d'Honneur : l'atout vert de Saint-Denis !

L'une des raisons qui m'a décidé à m'installer à Saint-Denis est le parc de la Légion d'Honneur. Ce parc est un véritable atout pour notre ville, un atout écologique et environnemental que beaucoup de villes nous envient.

De très nombreux jeunes dionysiens y ont fait leurs premiers pas, comme mon petit garçon. Je m'y suis entraîné pour préparer le semi-marathon de Saint-Denis, malheureusement annulé cette année. Nous nous y sommes longuement promenés avec des amis et des membres de la famille, qui l'ont apprécié et sont donc repartis ailleurs en Ile-de-France ou en province, avec une autre image de Saint-Denis.

Voici quelques photos prises le 1er novembre dernier, la lumière était superbe :

Orientation sud-est : entrée du parc de la Légion d'Honneur.

Orientation nord-est : allée centrale du parc de la Légion d'Honneur.

Orientation sud-ouest : voûte arborée de l'allée centrale du parc de la Légion d'Honneur

Orientation sud-ouest : vue du parc de la Légion d'Honneur, prise quelque part sur l'aire de jeux des enfants. Je laisse à chacun deviner d'où précisément la photo a été prise...

Orientation nord-est : autre vue du parc de la Légion d'Honneur. Un parcours de santé est aménagé dans la partie nord du parc.

La partie ouverte au public du parc de la Légion d'Honneur est d'une taille rare pour un centre ville urbain : 12 hectares. Néanmoins, le parc lui-même est deux fois plus grand, mais demeure en partie fermé, car il sert aussi d'espaces sportifs et récréatifs aux demoiselles du lycée de la Légion d'Honneur, l'institution publique créée par Napoléon pour offrir une éducation aux filles de ses fidèles grognards. En théorie, une convention lie la ville de Saint-Denis au Ministère de la Justice, auquel cette institution est rattachée, pour ouvrir l'autre moitié du parc pendant les vacances. En pratique, depuis dix ans que j'habite Saint-Denis, des dysfonctionnements sont à noter.

Une réclamation constante des dionysiens est de pouvoir accéder plus fréquemment à cette partie fermée du parc. Pour ma part, je ne vois pourquoi il ne serait pas possible d'accéder le week-end à cette partie, sachant que l'internat de l'institution à partir du samedi matin pour rouvrir le dimanche soir. Bien évidemment, tout cela doit être négocié entre la ville ou une autre collectivité (le département ?) et le Ministère de tutelle de la Légion d'Honneur. . 

Il existe encore une possibilité d'étendre la superficie du parc. L'espace occupé par l'hôpital Casanova comprend un parking dans sa partie est qui pourrait être transformé en espace vert. En contrepartie, l'hôpital pourrait récupérer une parcelle située à l'Ouest, le long du tramway et de la rue Pinel, qui aurait dû accueillir (le projet date d'il y a presque dix ans et a été abandonné) le siège de l'organisme public Adoma, qui gère les logements destinés aux travailleurs étrangers, pour y construire un parking et des nouveaux bâtiments.




mardi 1 novembre 2016

Karambolage dionysien : la devinette dyonisienne - novembre 2016


Voici la devinette dionysienne de novembre 2016. Hommage personnel à  l'émission d'ARTE "Karambolage" qui participe au rapprochement des Français et des Allemands grâce à une meilleure connaissance de l'autre.

Cette photo a-t-elle été prise à Saint-Denis ? Cherchez l'indice !