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jeudi 2 mars 2017
Appel à projets de la Métropole du Grand Paris : trois projets pour l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis et cinq portés par tous les grands promoteurs de la place pour Pleyel...
Hier, la Métropole du Grand Paris a présenté les groupements d'entreprise retenus pour son appel à projets "Inventons la métropole du Grand Paris". Pour mémoire, deux sites dionysiens étaient concernés : l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis, que j'avais plus particulièrement évoqué en novembre dernier, et un terrain de plusieurs hectares à Pleyel.
Comme je le pressentais, la perspective de couler beaucoup de béton à Pleyel à attirer les promoteurs et les géants du BTP comme des mouches. Pour l'ancienne piscine municipale, trois projets ont été présélectionnés que vous retrouverez dans le communiqué de presse de la Métropole du Grand Paris.
Les voici :
1. Projet LA PISCINE ● ISATIS
Mandataire : CULTPLACE ● ISATIS 1 (conception, réalisation et exploitation) Promoteurs/investisseurs : Vinci immobilier (promoteur) Concepteurs : JUNG (architecte) ● Encore heureux (architecte) Exploitants CULTPLACE ● ISATIS 1 (mandataire et futur exploitant lieux culturels●restauration) Autres membres de l’équipe : Vinci VIE (conseil innovation sociale) ● ALTO (BE fluides et environnement) ● Khephren (BE technique●structure) ● Avelac (BE actoustique) ● BETC (agence de communication conseil et stratégie)
2. Projet SPLASH DENIS'E
Mandataire : SCIC La Main 9●3.0 Promoteurs/investisseurs : Concepteurs : AAVP Vincent Parreira Atelier d'Architecture (architecte) Exploitants Mains d'oeuvres (conseil ingénierie culturelle● sociétaire SCIC) ● Africolor (animation et prog. du lieu ● sociétaire SCIC) ● Café Culturel (animation et prog. du lieu ● sociétaire SCIC) Autres membres de l’équipe : Franck Boutté Consultants (ingénierie environnementale) ● La Fabrique des Impossibles (coopération territoriale) ● Association APPUI (restauration en lien avec ESS)
3. Projet TAKALFAIRE COOPERATIVE CITOYENNE
Mandataire : Catherine Tricot (architecte urbaniste) Promoteurs/investisseurs : Concepteurs : Catherine Tricot (architecte urbaniste) ● Atelier Olivier Sinet (architecte) ● Florence Mercier (paysagiste) ● Ecouter pour voir ● atelier graphique Malte Martin (designer) Autres membres de l’équipe : Eckersley O'Callaghan (BET structure et façade) ● Up'management (programmation et AMO) ● Jane Brighinshaw associates ● JBA (conseil en innovation)
Comme tous les dionysiens aimant leur ville, j'ai hâte de voir les concepts proposés et que l'on devine dans les listes d'acteurs (type de restaurations, d'animation...). J'imagine volontiers que les projets peuvent encore évoluer et je ne saurais trop conseiller au premier projet, porté par un géant du BTP, d'y mettre une dose d'économie sociale et solidaire. Je pense à l'APIJ, qui est honorablement connu à Saint-Denis.
Comme je l'ai évoqué en novembre dernier, je souhaite que ce qui s'installe dans l'ancienne piscine de Saint-Denis soit pérenne, ce qui implique une rénovation de qualité, un concept qui ne soit pas hors-sol, mais ouvert aux habitants de la ville, et un projet financièrement viable, ne dépendant pas pour son fonctionnement des subventions publiques. En conséquence, les pouvoirs publics devront rapidement dire ce qu'ils sont prêts à mettre sur la table pour l'investissement dans la rénovation, afin que chacun des trois porteurs de projet présentent un projet financé, et expliquent ce qu'ils feront pour mettre en place un environnement agréable et sécurisé entre la Basilique et le boulevard Félix Faure. En juillet 2015, alors qu'elle revenait du lycée Paul Eluard où elle faisait passer les oraux du bac de français, ma femme a été agressée sur l'avenue Jean Moulin, par des arracheurs de colliers, qui savent pouvoir se réfugier dans les cités à proximité (Paul Eluard, Paul Langevin).
samedi 12 novembre 2016
Que voulons-nous pour notre ville ? La rénovation de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis
Avant l'ouverture de la piscine de la Baleine en 1996, les dionysiennes et les dionysiens disposaient d'une piscine municipale construite en 1933 sur le boulevard Félix FAURE. Elle ferma en 1988.
Depuis mon installation à Saint-Denis il y a dix ans, j'entends régulièrement parler de la rénovation de cette piscine pour la transformer en musée sur le modèle du musée La Piscine ouvert à Roubaix en 2001 dans une ancienne piscine art déco construite dans l'entre-deux-guerres.
Photo tirée de la lettre n°8 du Conseil Général de Seine-Saint-Denis "Patrimoine en Seine-Saint-Denis, 1933-1997 des bords de Marne aux centres nautiques" (2004)
Schéma tiré de la lettre n°8 du Conseil Général de Seine-Saint-Denis "Patrimoine en Seine-Saint-Denis, 1933-1997 des bords de Marne aux centres nautiques" (2004)
Je partage ce projet, qui, s'il aboutissait, participerait à changer l'image et la réputation de notre ville. Cependant, pour réussir, il devra tenir compte de limites économiques, mais également liées à notre environnement très dégradé.
Tout d'abord, ce projet pose la question de la rénovation d'un bâtiment fermé depuis 28 ans... Pour prendre l'exemple du musée La Piscine de Roubaix, sa rénovation/transformation a coûté 19,5 millions d'euros, dont 12,1 subventionnés. Certes, la piscine nordiste est plus grande que celle de Saint-Denis, mais avec la hausse des prix depuis 15 ans, nous ne pouvons nous en tirer à Saint-Denis pour un coût que j'évalue entre 10 et 15 millions d'euros. De fait, il est impossible que la puissance publique finance seule ce montant.
Photo tirée du communiqué de presse de la Métropole du Grand Paris du 10 octobre 2016
Orientation Nord : ancienne piscine municipale de Saint-Denis (1933-1988)
Orientation Nord : état de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis à sa jonction est avec l'école municipale Daniel Sorano
La ville de Saint-Denis n'arrive pas à rénover ses trottoirs, sans passer par des grands travaux payés par d'autres, en raison d'un budget d'investissement médiocre par rapport aux villes de taille similaire. Le Conseil Général de Seine-Saint-Denis n'est pas en meilleure santé financière. Plaine Commune, l'office public territorial qui rassemble notre ville et ses huit voisines de l'ouest séquano-dionysien, ne pourra vraisemblablement pas mettre davantage d'argent, compte tenu des multiples projets à financer. Quant à la contribution de lla région Ile-de-France, elle sera encore moins importante.
Bref, les acteurs publics locaux peuvent financer entre le tiers au minimum et peut-être les deux tiers (dans le scénario le plus favorable auquel j'ai beaucoup de mal à croire) de cette rénovation/transformation. Dans ces conditions, le recours au privé est impératif. L'appel à projet de la Métropole du Grand Paris entérine d'ailleurs ce choix. Le 10 octobre dernier, celle-ci a lancé l'appel à projets "Inventons la Métropole du Grand Paris" pour 61 sites, mais sans y adjoindre de financements.
Notez que deux sites dionysiens ont été retenus dans cet appel à projets : l'ancienne piscine municipale et un terrain situé à côté de la future station Saint-Denis-Pleyel. Dans un cas, les financements vont pleuvoir, dans l'autre...
Ensuite, ce projet ne pourra se faire sans faire évoluer l'environnement immédiat du site. Pour ma part, je ne vois pas quel mécène ou quel investisseur acceptera de mettre près de dix millions d'euros (rénovation de l'immobilier, équipement des différents espaces, acquisition des fonds envisagés...) si les touristes sont en nombre insuffisant ou alors si les tours operators sont découragés par les agressions, comme celle des touristes coréens délestés dans la cité située 100 mètres plus loin. Pour réussir et ne pas dépendre éternellement de subventions publiques, un projet culturel, comme un musée, exige un espace public sécurisé.
Enfin, la faible dimension de l'espace (2 000 mètres carrés exploitables à vue de nez) et l'absence de possibilité d'extension seront probablement un frein pour les projets envisagés par certains acteurs, qui nécessitent des surfaces plus importantes et évoluent dans le temps.
Pour conclure, ce projet, comme d'autres initiatives culturelles dans le centre-ville, constituent un bon moyen de changer l'image de notre ville, mais aussi de faire advenir ce territoire de la culture et de la création que Plaine Commune prétendait être dans le cadre du Grand Paris. A travers le futur de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis, nos élus montreront ou pas leur capacité à relever le défi de la réalité du territoire qu'ils gèrent ou prétendent gérer, sans pouvoir se cacher derrière la communication.
Depuis mon installation à Saint-Denis il y a dix ans, j'entends régulièrement parler de la rénovation de cette piscine pour la transformer en musée sur le modèle du musée La Piscine ouvert à Roubaix en 2001 dans une ancienne piscine art déco construite dans l'entre-deux-guerres.
Photo tirée de la lettre n°8 du Conseil Général de Seine-Saint-Denis "Patrimoine en Seine-Saint-Denis, 1933-1997 des bords de Marne aux centres nautiques" (2004)
Schéma tiré de la lettre n°8 du Conseil Général de Seine-Saint-Denis "Patrimoine en Seine-Saint-Denis, 1933-1997 des bords de Marne aux centres nautiques" (2004)
Je partage ce projet, qui, s'il aboutissait, participerait à changer l'image et la réputation de notre ville. Cependant, pour réussir, il devra tenir compte de limites économiques, mais également liées à notre environnement très dégradé.
Tout d'abord, ce projet pose la question de la rénovation d'un bâtiment fermé depuis 28 ans... Pour prendre l'exemple du musée La Piscine de Roubaix, sa rénovation/transformation a coûté 19,5 millions d'euros, dont 12,1 subventionnés. Certes, la piscine nordiste est plus grande que celle de Saint-Denis, mais avec la hausse des prix depuis 15 ans, nous ne pouvons nous en tirer à Saint-Denis pour un coût que j'évalue entre 10 et 15 millions d'euros. De fait, il est impossible que la puissance publique finance seule ce montant.
Photo tirée du communiqué de presse de la Métropole du Grand Paris du 10 octobre 2016
Orientation Nord : ancienne piscine municipale de Saint-Denis (1933-1988)
Orientation Nord : état de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis à sa jonction est avec l'école municipale Daniel Sorano
La ville de Saint-Denis n'arrive pas à rénover ses trottoirs, sans passer par des grands travaux payés par d'autres, en raison d'un budget d'investissement médiocre par rapport aux villes de taille similaire. Le Conseil Général de Seine-Saint-Denis n'est pas en meilleure santé financière. Plaine Commune, l'office public territorial qui rassemble notre ville et ses huit voisines de l'ouest séquano-dionysien, ne pourra vraisemblablement pas mettre davantage d'argent, compte tenu des multiples projets à financer. Quant à la contribution de lla région Ile-de-France, elle sera encore moins importante.
Bref, les acteurs publics locaux peuvent financer entre le tiers au minimum et peut-être les deux tiers (dans le scénario le plus favorable auquel j'ai beaucoup de mal à croire) de cette rénovation/transformation. Dans ces conditions, le recours au privé est impératif. L'appel à projet de la Métropole du Grand Paris entérine d'ailleurs ce choix. Le 10 octobre dernier, celle-ci a lancé l'appel à projets "Inventons la Métropole du Grand Paris" pour 61 sites, mais sans y adjoindre de financements.
Notez que deux sites dionysiens ont été retenus dans cet appel à projets : l'ancienne piscine municipale et un terrain situé à côté de la future station Saint-Denis-Pleyel. Dans un cas, les financements vont pleuvoir, dans l'autre...
Ensuite, ce projet ne pourra se faire sans faire évoluer l'environnement immédiat du site. Pour ma part, je ne vois pas quel mécène ou quel investisseur acceptera de mettre près de dix millions d'euros (rénovation de l'immobilier, équipement des différents espaces, acquisition des fonds envisagés...) si les touristes sont en nombre insuffisant ou alors si les tours operators sont découragés par les agressions, comme celle des touristes coréens délestés dans la cité située 100 mètres plus loin. Pour réussir et ne pas dépendre éternellement de subventions publiques, un projet culturel, comme un musée, exige un espace public sécurisé.
Enfin, la faible dimension de l'espace (2 000 mètres carrés exploitables à vue de nez) et l'absence de possibilité d'extension seront probablement un frein pour les projets envisagés par certains acteurs, qui nécessitent des surfaces plus importantes et évoluent dans le temps.
Pour conclure, ce projet, comme d'autres initiatives culturelles dans le centre-ville, constituent un bon moyen de changer l'image de notre ville, mais aussi de faire advenir ce territoire de la culture et de la création que Plaine Commune prétendait être dans le cadre du Grand Paris. A travers le futur de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis, nos élus montreront ou pas leur capacité à relever le défi de la réalité du territoire qu'ils gèrent ou prétendent gérer, sans pouvoir se cacher derrière la communication.
dimanche 6 septembre 2015
Menaces sur la natation Dionysienne à la Baleine !?!?
Bonjour à toutes et tous, Je vous communique un message Facebook que m'a adressé hier Mme Véronique PICARD, membre du bureau de la section Natation du Saint-Denis Union Sports (SDUS), le grand club sportif dionysien, au sujet des difficultés rencontrées dans l'obtention de créneaux horaires à la Baleine. Je découvre avec stupéfaction et consternation la situation :
"Bonjour, je vous relaie une publication du SDUS Natation qui me paraît importante : voici ....Je vous annonce une rentrée très difficile pour le SDUS Natation ! Le SDUS Natation, 800 adhérents, perd un bon tiers de ses créneaux ! Le gestionnaire privé de la piscine va désormais proposer des activités à la place des associations Notre piscine s'est retrouvée l'année passée en gestion privée car la mairie n'arrivait plus à la gérer. L'incompétence de nos élus nous coûte à nous Dionysiens et pénalise maintenant les associations, voici les conséquences directes pour le SDUS Natation : 1. Des licenciements d’un tiers des moniteurs (3 personnes licenciées). 2. Diminution IMPORTANTE du nombre de place pour de l’accueil d’enfants handicapés… programme unique à SAINT DENIS, salué et suivi par des associations spécialisées, des médecins spécialistes et approuvé en amont par la mairie et la Plaine Commune. BRAVO ! 3. Diminution du nombre d’entraînements pour les équipes de water-polo : si cette année l’équipe féminine arrive à se maintenir en National 1 et les garçons en National 2 on espère que la mairie nous proposera un podium sur la place de la mairie !"
Comme l'indique Mme PICARD dans son message, l'accueil pour les enfants handicapés est unique et salué par les acteurs du secteur. Le Journal de Saint-Denis en avait parlé en 2012.
Face à cette situation déplorable, ne doutons pas que la mairie réagisse auprès de l'exploitant de la Baleine... Allez M. le Maire, allez M. BAKAYOKO, maire-adjoint au sport notamment, un beau geste pour nos enfants et les sportifs qui portent nos couleurs !!! S'il est toujours possible de revenir sur de tels horaires, faîtes-le diligemment pour éviter de les pénaliser !
"Bonjour, je vous relaie une publication du SDUS Natation qui me paraît importante : voici ....Je vous annonce une rentrée très difficile pour le SDUS Natation ! Le SDUS Natation, 800 adhérents, perd un bon tiers de ses créneaux ! Le gestionnaire privé de la piscine va désormais proposer des activités à la place des associations Notre piscine s'est retrouvée l'année passée en gestion privée car la mairie n'arrivait plus à la gérer. L'incompétence de nos élus nous coûte à nous Dionysiens et pénalise maintenant les associations, voici les conséquences directes pour le SDUS Natation : 1. Des licenciements d’un tiers des moniteurs (3 personnes licenciées). 2. Diminution IMPORTANTE du nombre de place pour de l’accueil d’enfants handicapés… programme unique à SAINT DENIS, salué et suivi par des associations spécialisées, des médecins spécialistes et approuvé en amont par la mairie et la Plaine Commune. BRAVO ! 3. Diminution du nombre d’entraînements pour les équipes de water-polo : si cette année l’équipe féminine arrive à se maintenir en National 1 et les garçons en National 2 on espère que la mairie nous proposera un podium sur la place de la mairie !"
Comme l'indique Mme PICARD dans son message, l'accueil pour les enfants handicapés est unique et salué par les acteurs du secteur. Le Journal de Saint-Denis en avait parlé en 2012.
Face à cette situation déplorable, ne doutons pas que la mairie réagisse auprès de l'exploitant de la Baleine... Allez M. le Maire, allez M. BAKAYOKO, maire-adjoint au sport notamment, un beau geste pour nos enfants et les sportifs qui portent nos couleurs !!! S'il est toujours possible de revenir sur de tels horaires, faîtes-le diligemment pour éviter de les pénaliser !
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