Voici la devinette dionysienne de ce mois de décembre 2016 (brrr...). Hommage personnel à
l'émission dominicale d'ARTE "Karambolage" qui rapproche Français et Allemands
grâce à une meilleure connaissance de l'autre.
Cette photo a-t-elle été prise à Saint-Denis ? Cherchez l'indice, car il y en a un.
samedi 3 décembre 2016
Ce que nous voulons pour notre ville : Remontage de la flèche de la Basilique de Saint-Denis
Lors des élections municipales de mars 2014, une des propositions figurant sur la liste conduite par Didier PAILLARD défendait la reconstruction de la deuxième flèche de la Basilique de Saint-Denis, démontée en 1847 après avoir été fragilisée un an plus tôt au cours d'une tempête d'une rare violence.
Cette idée a immédiatement suscité l'opposition de Mathieu HANOTIN, député socialiste de la deuxième circonscription, qui conduisait la liste opposée, et dont j'ai fait partie d'ailleurs. A titre personnel, je n'avais pas réfléchi plus que cela au projet à l'époque, j'avais d'autres sujets en tête, en particulier en matière de transport de commun (et qui nécessite encore beacoup d'investissements de ma part). Cependant, après avoir étudié le projet et d'autres projets de reconstruction de monuments, de quartiers ou de lieux détruits puis reconstruits, je ne peux que condamner l'opposition stérile et sans fondement des socialistes locaux et de leurs partisans.
Il faut savoir que l'agence spécialisée des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, l'UNESCO, ne rejette pas la reconstruction d'un monument. Par exemple, ce n'est pas un obstacle pour une inscription au patrimoine mondial de l'humanité, comme en témoigne le classement du centre historique de Varsovie, capitale de la Pologne, qui fut rasé par les nazis fin 1944 et reconstruit à l'identique. En Russie, les palais impériaux construits autour de Saint-Petersbourg ont été pillés, et pour la plupart détruits, par les nazies. Aujourd'hui, les touristes ravis de découvrir ces magnifiques monuments s'indignent-ils de ces reconstructions qui ont démarré après-guerre et se poursuivent encore ?
Le chantier du remontage de la flèche de la Basilique de Saint-Denis, voulu sur le modèle de la construction du château de Guédelon dans l'Yonne, aurait le mérite d'attirer la foule des parisiens curieux et des touristes internationaux pour observer ce chantier, appelé à durer une dizaine d'années. Avec 155 000 visiteurs en 2015 et 174 000 en 2014, notre Basilique est peu attractive comparé à Notre-Dame de Paris (13 millions en moyenne chaque année...). Si l'on considère que la construction du château de Guédelon attire dans l'Yonne plus de 300 000 visiteurs chaque année, le bénéfice pour Saint-Denis d'un chantier sur la flèche de la Basilique apparaît évident. Quand je parle de bénéfice, chacun doit comprendre que je parle d'améliorer l'image de notre ville, singulièrement dégradée par les attentats, et son attractivité auprès des franciliens.
Enfin, ce chantier s'inscrirait parfaitement dans un pôle culturel et artistique, articulé autour de plusieurs lieux existants ou en devenir, que nous pourrions faire émerger dans le centre-ville de Saint-Denis. Je vous renvoie à mon billet sur le futur de l'ancienne piscine municipale, à celui sur le projet de musée dans l'ancien siège de l'Humanité et à ceux à venir...
Pour conclure, je crois que toute personne aimant sincèrement notre ville et ne sombrant pas dans les querelles politiciennes pour sa propre gloriole (pour ne pas réelection) doit abandonner l'entreprise de dénigrement systématique affichée directement ou indirectement contre ce projet et prenant le prétexte de débats entre historiens. Les Dionysiennes et les Dionysiens veulent que leur ville s'améliore et que l'on cesse de les stigmatiser de façon caricaturale, car, sans nier les difficultés de leur ville, ils veulent surtout des preuves de changement et d'espoir d'amélioration de leur vie quotidienne. A bon entendeur...
Cette idée a immédiatement suscité l'opposition de Mathieu HANOTIN, député socialiste de la deuxième circonscription, qui conduisait la liste opposée, et dont j'ai fait partie d'ailleurs. A titre personnel, je n'avais pas réfléchi plus que cela au projet à l'époque, j'avais d'autres sujets en tête, en particulier en matière de transport de commun (et qui nécessite encore beacoup d'investissements de ma part). Cependant, après avoir étudié le projet et d'autres projets de reconstruction de monuments, de quartiers ou de lieux détruits puis reconstruits, je ne peux que condamner l'opposition stérile et sans fondement des socialistes locaux et de leurs partisans.
Il faut savoir que l'agence spécialisée des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, l'UNESCO, ne rejette pas la reconstruction d'un monument. Par exemple, ce n'est pas un obstacle pour une inscription au patrimoine mondial de l'humanité, comme en témoigne le classement du centre historique de Varsovie, capitale de la Pologne, qui fut rasé par les nazis fin 1944 et reconstruit à l'identique. En Russie, les palais impériaux construits autour de Saint-Petersbourg ont été pillés, et pour la plupart détruits, par les nazies. Aujourd'hui, les touristes ravis de découvrir ces magnifiques monuments s'indignent-ils de ces reconstructions qui ont démarré après-guerre et se poursuivent encore ?
Le chantier du remontage de la flèche de la Basilique de Saint-Denis, voulu sur le modèle de la construction du château de Guédelon dans l'Yonne, aurait le mérite d'attirer la foule des parisiens curieux et des touristes internationaux pour observer ce chantier, appelé à durer une dizaine d'années. Avec 155 000 visiteurs en 2015 et 174 000 en 2014, notre Basilique est peu attractive comparé à Notre-Dame de Paris (13 millions en moyenne chaque année...). Si l'on considère que la construction du château de Guédelon attire dans l'Yonne plus de 300 000 visiteurs chaque année, le bénéfice pour Saint-Denis d'un chantier sur la flèche de la Basilique apparaît évident. Quand je parle de bénéfice, chacun doit comprendre que je parle d'améliorer l'image de notre ville, singulièrement dégradée par les attentats, et son attractivité auprès des franciliens.
Enfin, ce chantier s'inscrirait parfaitement dans un pôle culturel et artistique, articulé autour de plusieurs lieux existants ou en devenir, que nous pourrions faire émerger dans le centre-ville de Saint-Denis. Je vous renvoie à mon billet sur le futur de l'ancienne piscine municipale, à celui sur le projet de musée dans l'ancien siège de l'Humanité et à ceux à venir...
Pour conclure, je crois que toute personne aimant sincèrement notre ville et ne sombrant pas dans les querelles politiciennes pour sa propre gloriole (pour ne pas réelection) doit abandonner l'entreprise de dénigrement systématique affichée directement ou indirectement contre ce projet et prenant le prétexte de débats entre historiens. Les Dionysiennes et les Dionysiens veulent que leur ville s'améliore et que l'on cesse de les stigmatiser de façon caricaturale, car, sans nier les difficultés de leur ville, ils veulent surtout des preuves de changement et d'espoir d'amélioration de leur vie quotidienne. A bon entendeur...
samedi 19 novembre 2016
L'APIJ fête ses 30 ans - quartier des Cosmonautes
L'Association Pour l'Insertion des Jeunes (APIJ), domicilié 5 place Youri Gagarine à Saint-Denis, a fêté ses 30 ans vendredi. Cette association, qui a choisi de s'implanter dans la cité des Cosmonautes, réalise un travail formidable.
Discours du maire de Saint-Denis, Didier PAILLARD, aux 30 ans de l'AFIJ.
L'APIJ, c'est à fois une entreprise d'insertion par l'apprentissage de métiers du bâtiment, avec une spécialisation marquée dans l'éco-construction et le travail du bois, et une association aidant les habitants du quartier à travers un accueil des jeunes, un accompagnement social à ceux qui en ont besoin (démarches administratives, aide à l'emploi, ateliers de resocialisation...). Le quartier des Cosmonautes, composé d'habitat social géré, est coupé de la ville de Saint-Denis par l'autoroute A1. Davantage tourné vers La Courneuve, il est relié à la ville royale par le tramway T1.
En 2017, l'APIJ franchira un nouveau cap le 1er janvier 2017 en passant du statut associatif à celui de Société Coopérative d'Intérêt Collectif, devenant l'APIJ-BAT Coopérative. Cette évolution permettra d'aller encore plus avant dans l'insertion sociale par la construction et la rénovation écologiques. Une bonne nouvelle pour nos concitoyens qui sont pour beaucoup victimes de la profonde crise économique que traverse notre pays.
Pour aider l'AFIJ, vous pouvez devenir sociétaire en achetant une part sociale de 100 euros (+ 1 euro de frais d'administration). Cette souscription vous donne droit à une réduction d'impôt. Contactez-les sur http://www.apijbat.com ou à l'adresse mail suivante : secretariat@apijbat.com
Discours du maire de Saint-Denis, Didier PAILLARD, aux 30 ans de l'AFIJ.
L'APIJ, c'est à fois une entreprise d'insertion par l'apprentissage de métiers du bâtiment, avec une spécialisation marquée dans l'éco-construction et le travail du bois, et une association aidant les habitants du quartier à travers un accueil des jeunes, un accompagnement social à ceux qui en ont besoin (démarches administratives, aide à l'emploi, ateliers de resocialisation...). Le quartier des Cosmonautes, composé d'habitat social géré, est coupé de la ville de Saint-Denis par l'autoroute A1. Davantage tourné vers La Courneuve, il est relié à la ville royale par le tramway T1.
En 2017, l'APIJ franchira un nouveau cap le 1er janvier 2017 en passant du statut associatif à celui de Société Coopérative d'Intérêt Collectif, devenant l'APIJ-BAT Coopérative. Cette évolution permettra d'aller encore plus avant dans l'insertion sociale par la construction et la rénovation écologiques. Une bonne nouvelle pour nos concitoyens qui sont pour beaucoup victimes de la profonde crise économique que traverse notre pays.
samedi 12 novembre 2016
Que voulons-nous pour notre ville ? La rénovation de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis
Avant l'ouverture de la piscine de la Baleine en 1996, les dionysiennes et les dionysiens disposaient d'une piscine municipale construite en 1933 sur le boulevard Félix FAURE. Elle ferma en 1988.
Depuis mon installation à Saint-Denis il y a dix ans, j'entends régulièrement parler de la rénovation de cette piscine pour la transformer en musée sur le modèle du musée La Piscine ouvert à Roubaix en 2001 dans une ancienne piscine art déco construite dans l'entre-deux-guerres.
Photo tirée de la lettre n°8 du Conseil Général de Seine-Saint-Denis "Patrimoine en Seine-Saint-Denis, 1933-1997 des bords de Marne aux centres nautiques" (2004)
Schéma tiré de la lettre n°8 du Conseil Général de Seine-Saint-Denis "Patrimoine en Seine-Saint-Denis, 1933-1997 des bords de Marne aux centres nautiques" (2004)
Je partage ce projet, qui, s'il aboutissait, participerait à changer l'image et la réputation de notre ville. Cependant, pour réussir, il devra tenir compte de limites économiques, mais également liées à notre environnement très dégradé.
Tout d'abord, ce projet pose la question de la rénovation d'un bâtiment fermé depuis 28 ans... Pour prendre l'exemple du musée La Piscine de Roubaix, sa rénovation/transformation a coûté 19,5 millions d'euros, dont 12,1 subventionnés. Certes, la piscine nordiste est plus grande que celle de Saint-Denis, mais avec la hausse des prix depuis 15 ans, nous ne pouvons nous en tirer à Saint-Denis pour un coût que j'évalue entre 10 et 15 millions d'euros. De fait, il est impossible que la puissance publique finance seule ce montant.
Photo tirée du communiqué de presse de la Métropole du Grand Paris du 10 octobre 2016
Orientation Nord : ancienne piscine municipale de Saint-Denis (1933-1988)
Orientation Nord : état de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis à sa jonction est avec l'école municipale Daniel Sorano
La ville de Saint-Denis n'arrive pas à rénover ses trottoirs, sans passer par des grands travaux payés par d'autres, en raison d'un budget d'investissement médiocre par rapport aux villes de taille similaire. Le Conseil Général de Seine-Saint-Denis n'est pas en meilleure santé financière. Plaine Commune, l'office public territorial qui rassemble notre ville et ses huit voisines de l'ouest séquano-dionysien, ne pourra vraisemblablement pas mettre davantage d'argent, compte tenu des multiples projets à financer. Quant à la contribution de lla région Ile-de-France, elle sera encore moins importante.
Bref, les acteurs publics locaux peuvent financer entre le tiers au minimum et peut-être les deux tiers (dans le scénario le plus favorable auquel j'ai beaucoup de mal à croire) de cette rénovation/transformation. Dans ces conditions, le recours au privé est impératif. L'appel à projet de la Métropole du Grand Paris entérine d'ailleurs ce choix. Le 10 octobre dernier, celle-ci a lancé l'appel à projets "Inventons la Métropole du Grand Paris" pour 61 sites, mais sans y adjoindre de financements.
Notez que deux sites dionysiens ont été retenus dans cet appel à projets : l'ancienne piscine municipale et un terrain situé à côté de la future station Saint-Denis-Pleyel. Dans un cas, les financements vont pleuvoir, dans l'autre...
Ensuite, ce projet ne pourra se faire sans faire évoluer l'environnement immédiat du site. Pour ma part, je ne vois pas quel mécène ou quel investisseur acceptera de mettre près de dix millions d'euros (rénovation de l'immobilier, équipement des différents espaces, acquisition des fonds envisagés...) si les touristes sont en nombre insuffisant ou alors si les tours operators sont découragés par les agressions, comme celle des touristes coréens délestés dans la cité située 100 mètres plus loin. Pour réussir et ne pas dépendre éternellement de subventions publiques, un projet culturel, comme un musée, exige un espace public sécurisé.
Enfin, la faible dimension de l'espace (2 000 mètres carrés exploitables à vue de nez) et l'absence de possibilité d'extension seront probablement un frein pour les projets envisagés par certains acteurs, qui nécessitent des surfaces plus importantes et évoluent dans le temps.
Pour conclure, ce projet, comme d'autres initiatives culturelles dans le centre-ville, constituent un bon moyen de changer l'image de notre ville, mais aussi de faire advenir ce territoire de la culture et de la création que Plaine Commune prétendait être dans le cadre du Grand Paris. A travers le futur de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis, nos élus montreront ou pas leur capacité à relever le défi de la réalité du territoire qu'ils gèrent ou prétendent gérer, sans pouvoir se cacher derrière la communication.
Depuis mon installation à Saint-Denis il y a dix ans, j'entends régulièrement parler de la rénovation de cette piscine pour la transformer en musée sur le modèle du musée La Piscine ouvert à Roubaix en 2001 dans une ancienne piscine art déco construite dans l'entre-deux-guerres.
Photo tirée de la lettre n°8 du Conseil Général de Seine-Saint-Denis "Patrimoine en Seine-Saint-Denis, 1933-1997 des bords de Marne aux centres nautiques" (2004)
Schéma tiré de la lettre n°8 du Conseil Général de Seine-Saint-Denis "Patrimoine en Seine-Saint-Denis, 1933-1997 des bords de Marne aux centres nautiques" (2004)
Je partage ce projet, qui, s'il aboutissait, participerait à changer l'image et la réputation de notre ville. Cependant, pour réussir, il devra tenir compte de limites économiques, mais également liées à notre environnement très dégradé.
Tout d'abord, ce projet pose la question de la rénovation d'un bâtiment fermé depuis 28 ans... Pour prendre l'exemple du musée La Piscine de Roubaix, sa rénovation/transformation a coûté 19,5 millions d'euros, dont 12,1 subventionnés. Certes, la piscine nordiste est plus grande que celle de Saint-Denis, mais avec la hausse des prix depuis 15 ans, nous ne pouvons nous en tirer à Saint-Denis pour un coût que j'évalue entre 10 et 15 millions d'euros. De fait, il est impossible que la puissance publique finance seule ce montant.
Photo tirée du communiqué de presse de la Métropole du Grand Paris du 10 octobre 2016
Orientation Nord : ancienne piscine municipale de Saint-Denis (1933-1988)
Orientation Nord : état de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis à sa jonction est avec l'école municipale Daniel Sorano
La ville de Saint-Denis n'arrive pas à rénover ses trottoirs, sans passer par des grands travaux payés par d'autres, en raison d'un budget d'investissement médiocre par rapport aux villes de taille similaire. Le Conseil Général de Seine-Saint-Denis n'est pas en meilleure santé financière. Plaine Commune, l'office public territorial qui rassemble notre ville et ses huit voisines de l'ouest séquano-dionysien, ne pourra vraisemblablement pas mettre davantage d'argent, compte tenu des multiples projets à financer. Quant à la contribution de lla région Ile-de-France, elle sera encore moins importante.
Bref, les acteurs publics locaux peuvent financer entre le tiers au minimum et peut-être les deux tiers (dans le scénario le plus favorable auquel j'ai beaucoup de mal à croire) de cette rénovation/transformation. Dans ces conditions, le recours au privé est impératif. L'appel à projet de la Métropole du Grand Paris entérine d'ailleurs ce choix. Le 10 octobre dernier, celle-ci a lancé l'appel à projets "Inventons la Métropole du Grand Paris" pour 61 sites, mais sans y adjoindre de financements.
Notez que deux sites dionysiens ont été retenus dans cet appel à projets : l'ancienne piscine municipale et un terrain situé à côté de la future station Saint-Denis-Pleyel. Dans un cas, les financements vont pleuvoir, dans l'autre...
Ensuite, ce projet ne pourra se faire sans faire évoluer l'environnement immédiat du site. Pour ma part, je ne vois pas quel mécène ou quel investisseur acceptera de mettre près de dix millions d'euros (rénovation de l'immobilier, équipement des différents espaces, acquisition des fonds envisagés...) si les touristes sont en nombre insuffisant ou alors si les tours operators sont découragés par les agressions, comme celle des touristes coréens délestés dans la cité située 100 mètres plus loin. Pour réussir et ne pas dépendre éternellement de subventions publiques, un projet culturel, comme un musée, exige un espace public sécurisé.
Enfin, la faible dimension de l'espace (2 000 mètres carrés exploitables à vue de nez) et l'absence de possibilité d'extension seront probablement un frein pour les projets envisagés par certains acteurs, qui nécessitent des surfaces plus importantes et évoluent dans le temps.
Pour conclure, ce projet, comme d'autres initiatives culturelles dans le centre-ville, constituent un bon moyen de changer l'image de notre ville, mais aussi de faire advenir ce territoire de la culture et de la création que Plaine Commune prétendait être dans le cadre du Grand Paris. A travers le futur de l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis, nos élus montreront ou pas leur capacité à relever le défi de la réalité du territoire qu'ils gèrent ou prétendent gérer, sans pouvoir se cacher derrière la communication.
dimanche 6 novembre 2016
Que voulons-nous pour notre ville ? Le parc de la Légion d'Honneur : l'atout vert de Saint-Denis !
L'une des raisons qui m'a décidé à m'installer à Saint-Denis est le parc de la Légion d'Honneur. Ce parc est un véritable atout pour notre ville, un atout écologique et environnemental que beaucoup de villes nous envient.
De très nombreux jeunes dionysiens y ont fait leurs premiers pas, comme mon petit garçon. Je m'y suis entraîné pour préparer le semi-marathon de Saint-Denis, malheureusement annulé cette année. Nous nous y sommes longuement promenés avec des amis et des membres de la famille, qui l'ont apprécié et sont donc repartis ailleurs en Ile-de-France ou en province, avec une autre image de Saint-Denis.
Voici quelques photos prises le 1er novembre dernier, la lumière était superbe :
Orientation sud-est : entrée du parc de la Légion d'Honneur.
Orientation nord-est : allée centrale du parc de la Légion d'Honneur.
Orientation sud-ouest : voûte arborée de l'allée centrale du parc de la Légion d'Honneur
Orientation sud-ouest : vue du parc de la Légion d'Honneur, prise quelque part sur l'aire de jeux des enfants. Je laisse à chacun deviner d'où précisément la photo a été prise...
Orientation nord-est : autre vue du parc de la Légion d'Honneur. Un parcours de santé est aménagé dans la partie nord du parc.
La partie ouverte au public du parc de la Légion d'Honneur est d'une taille rare pour un centre ville urbain : 12 hectares. Néanmoins, le parc lui-même est deux fois plus grand, mais demeure en partie fermé, car il sert aussi d'espaces sportifs et récréatifs aux demoiselles du lycée de la Légion d'Honneur, l'institution publique créée par Napoléon pour offrir une éducation aux filles de ses fidèles grognards. En théorie, une convention lie la ville de Saint-Denis au Ministère de la Justice, auquel cette institution est rattachée, pour ouvrir l'autre moitié du parc pendant les vacances. En pratique, depuis dix ans que j'habite Saint-Denis, des dysfonctionnements sont à noter.
Une réclamation constante des dionysiens est de pouvoir accéder plus fréquemment à cette partie fermée du parc. Pour ma part, je ne vois pourquoi il ne serait pas possible d'accéder le week-end à cette partie, sachant que l'internat de l'institution à partir du samedi matin pour rouvrir le dimanche soir. Bien évidemment, tout cela doit être négocié entre la ville ou une autre collectivité (le département ?) et le Ministère de tutelle de la Légion d'Honneur. .
Il existe encore une possibilité d'étendre la superficie du parc. L'espace occupé par l'hôpital Casanova comprend un parking dans sa partie est qui pourrait être transformé en espace vert. En contrepartie, l'hôpital pourrait récupérer une parcelle située à l'Ouest, le long du tramway et de la rue Pinel, qui aurait dû accueillir (le projet date d'il y a presque dix ans et a été abandonné) le siège de l'organisme public Adoma, qui gère les logements destinés aux travailleurs étrangers, pour y construire un parking et des nouveaux bâtiments.
De très nombreux jeunes dionysiens y ont fait leurs premiers pas, comme mon petit garçon. Je m'y suis entraîné pour préparer le semi-marathon de Saint-Denis, malheureusement annulé cette année. Nous nous y sommes longuement promenés avec des amis et des membres de la famille, qui l'ont apprécié et sont donc repartis ailleurs en Ile-de-France ou en province, avec une autre image de Saint-Denis.
Voici quelques photos prises le 1er novembre dernier, la lumière était superbe :
Orientation sud-est : entrée du parc de la Légion d'Honneur.
Orientation nord-est : allée centrale du parc de la Légion d'Honneur.
Orientation sud-ouest : voûte arborée de l'allée centrale du parc de la Légion d'Honneur
Orientation sud-ouest : vue du parc de la Légion d'Honneur, prise quelque part sur l'aire de jeux des enfants. Je laisse à chacun deviner d'où précisément la photo a été prise...
Orientation nord-est : autre vue du parc de la Légion d'Honneur. Un parcours de santé est aménagé dans la partie nord du parc.
La partie ouverte au public du parc de la Légion d'Honneur est d'une taille rare pour un centre ville urbain : 12 hectares. Néanmoins, le parc lui-même est deux fois plus grand, mais demeure en partie fermé, car il sert aussi d'espaces sportifs et récréatifs aux demoiselles du lycée de la Légion d'Honneur, l'institution publique créée par Napoléon pour offrir une éducation aux filles de ses fidèles grognards. En théorie, une convention lie la ville de Saint-Denis au Ministère de la Justice, auquel cette institution est rattachée, pour ouvrir l'autre moitié du parc pendant les vacances. En pratique, depuis dix ans que j'habite Saint-Denis, des dysfonctionnements sont à noter.
Une réclamation constante des dionysiens est de pouvoir accéder plus fréquemment à cette partie fermée du parc. Pour ma part, je ne vois pourquoi il ne serait pas possible d'accéder le week-end à cette partie, sachant que l'internat de l'institution à partir du samedi matin pour rouvrir le dimanche soir. Bien évidemment, tout cela doit être négocié entre la ville ou une autre collectivité (le département ?) et le Ministère de tutelle de la Légion d'Honneur. .
Il existe encore une possibilité d'étendre la superficie du parc. L'espace occupé par l'hôpital Casanova comprend un parking dans sa partie est qui pourrait être transformé en espace vert. En contrepartie, l'hôpital pourrait récupérer une parcelle située à l'Ouest, le long du tramway et de la rue Pinel, qui aurait dû accueillir (le projet date d'il y a presque dix ans et a été abandonné) le siège de l'organisme public Adoma, qui gère les logements destinés aux travailleurs étrangers, pour y construire un parking et des nouveaux bâtiments.
mardi 1 novembre 2016
Karambolage dionysien : la devinette dyonisienne - novembre 2016
samedi 29 octobre 2016
Que voulons-nous pour notre ville ? Le cas des entrepôts construits au début du XXème siècle connus sous le nom de "Dock des Alcools"
Saint-Denis a un patrimoine exceptionnel. En posant ce constat, chacun pense à la Basilique de Saint-Denis, qui abrite les gisants des rois de France. Cependant, il est un autre patrimoine auquel nous ne pensons pas forcément et qui possède une valeur historique, technique et symbolique.
Le "Dock des Alcools" fait partie de ce patrimoine, trop souvent méconnu. De quoi s'agit-il ?
D'un ensemble d'entrepôts construits dans les années 1920, situé près de la Porte de la Chapelle à la limite de Paris, avenue du Président Wilson. L'emploi du béton, qui représentait une innovation à l'époque, a permis de créer des voûtes ondulées, qui tranchaient avec la forme habituelle des toits des usines, nombreuses à La Plaine Saint-Denis. Ces bâtiments sont donc les témoins du passé industriel de cette partie de notre ville, qu'il nous revient de préserver en les rénovant pour qu'ils puissent continuer à vivre.
Orientation Nord-Ouest-Nord : photo (d'époque ?) récupéré sur le site tourisme93.com
Si je vous parle de ce site, c'est en raison de son rachat il y a seulement quelques jours par la Compagnie de Phaslbourg, une société spécialisée dans l'immobilier commercial, associée au spécialiste de vêtements Celio. Le site, une première fois rénové dans les années 1980, sera réhabilité pour installer dans ses 11 000 mètres carrés le siège social de la marque de prêt à porter féminin Jennyfer.
Une fois n'est pas coutume, je me félicite de l'action d'un promoteur immobilier. En effet, je m'inquiétais du devenir des Docks depuis que l'annonce, en 2013, d'un projet de construction d'une immense tour à sa place. Un fonds d'investissement américain, The Carlyle Group, avait des vus sur le territoire, afin d'y développer un tour de 100 000 mètres carrés ! Le cabinet d'architecte Franck HAMMOUTENE travaillait alors sur le dossier.
Amies dionysiennes et amis dionysiens, retenons au final que même si ce projet de tour ne verra pas le jour, il nous faut rester vigilant. Nos élus municipaux, qu'ils siègent dans la majorité ou l'opposition, n'ont jusqu'ici donné guère de preuves de leur volonté d'améliorer notre cadre de vie, mais plutôt celle de frayer avec des promoteurs pour construire des tours, comme près de la future station du métro du Grand Paris ou autour du parc de la Courneuve...
Le "Dock des Alcools" fait partie de ce patrimoine, trop souvent méconnu. De quoi s'agit-il ?
D'un ensemble d'entrepôts construits dans les années 1920, situé près de la Porte de la Chapelle à la limite de Paris, avenue du Président Wilson. L'emploi du béton, qui représentait une innovation à l'époque, a permis de créer des voûtes ondulées, qui tranchaient avec la forme habituelle des toits des usines, nombreuses à La Plaine Saint-Denis. Ces bâtiments sont donc les témoins du passé industriel de cette partie de notre ville, qu'il nous revient de préserver en les rénovant pour qu'ils puissent continuer à vivre.
Orientation Nord-Ouest-Nord : photo (d'époque ?) récupéré sur le site tourisme93.com
Si je vous parle de ce site, c'est en raison de son rachat il y a seulement quelques jours par la Compagnie de Phaslbourg, une société spécialisée dans l'immobilier commercial, associée au spécialiste de vêtements Celio. Le site, une première fois rénové dans les années 1980, sera réhabilité pour installer dans ses 11 000 mètres carrés le siège social de la marque de prêt à porter féminin Jennyfer.
Une fois n'est pas coutume, je me félicite de l'action d'un promoteur immobilier. En effet, je m'inquiétais du devenir des Docks depuis que l'annonce, en 2013, d'un projet de construction d'une immense tour à sa place. Un fonds d'investissement américain, The Carlyle Group, avait des vus sur le territoire, afin d'y développer un tour de 100 000 mètres carrés ! Le cabinet d'architecte Franck HAMMOUTENE travaillait alors sur le dossier.
Image d'artiste figurant le projet de tour tiré d'un article publié sur lemoniteur.fr, origine Atelier d'architecture Franck HAMMOUTENE
Amies dionysiennes et amis dionysiens, retenons au final que même si ce projet de tour ne verra pas le jour, il nous faut rester vigilant. Nos élus municipaux, qu'ils siègent dans la majorité ou l'opposition, n'ont jusqu'ici donné guère de preuves de leur volonté d'améliorer notre cadre de vie, mais plutôt celle de frayer avec des promoteurs pour construire des tours, comme près de la future station du métro du Grand Paris ou autour du parc de la Courneuve...
lundi 24 octobre 2016
Impôts locaux : baisse de la Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM), absence du rapport annuel sur la qualité et le prix du service public d'élimination des déchets
Aujourd'hui, j'ai reçu mes avis d'imposition pour la taxe foncière et la taxe d'habitation à payer en 2017, avec le détail des relèvements de taux sur 2016. Cependant, ce ne sont pas ces deux taxes qui suscitent ce billet, bien que la douloureuse pourrait m'inciter à le faire, puisque l'augmentation est sensible.
Ce qui a attiré mon attention est la baisse de la Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM), qui sert à financer les services de propreté de Plaine Commune. A Saint-Denis, comme dans les neuf communes de Plaine Commune, la Communauté d'agglomération devenue un Territoire de la métropole du Grand Paris, ces services ont été transférés à l'établissement public territorial en 2001.
En mars 2014, pendant la campagne des élections municipales, j'ai dénoncé la hausse continue du taux de cette taxe (+ 92 % en treize ans), procurant des ressources financières croissances qui ne permettiaient manifestement pas d'améliorer la propreté de nos rues. Pour mémoire, le taux est passé de 4,57 % en 2001 à 7,14 % en 2014. Depuis 2014, le taux de la TEOM diminue : timidement en 2015 (7,06 %), plus sérieusement cette année (6,85 %).
Cette baisse pose deux questions, pour lesquelles je n'ai pour l'heure pas de réponses à vous apporter, mais auxquelles chaque citoyen responsable doit s'intéresser, car n'oublions pas que nous parlons d'argent public :
1) Cette baisse est-elle durable ? Se prolongera-t-elle dans les prochaines années ?
2) Pourquoi survient-elle maintenant ? Qu'est-ce qui a changé ?
3) Quel a été l'emploi des fonds obtenus avec les augmentations successives (dépenses d'investissement...) ?
Pour que l'on y voit plus clair, ce serait bien que l'obligation légale de tenir à disposition des citoyens le rapport annuel sur la qualité et le prix du service public d'élimination des déchets soit mis en ligne chaque année. Nous aurions ainsi accès aux données de nombreux indicateurs techniques et financiers qui permettraient de comprendre où passe l'argent et quel est son emploi. Sur le site de Plaine Commune, il n'y a que celui de 2012 et je ne l'ai pas trouvé sur le site de notre ville. Les conseillers municipaux de la majorité ou de l'opposition pourraient demander que Plaine Commune fasse un petit effort ou mieux, qu'ils scannent eux-mêmes l'exemplaire papier (c'est pas compliqué, et ils n'auront peut-être pas à le faire s'ils l'ont reçu par mail en fichier) et le mettent à disposition de leurs concitoyens via un blog s'ils n'ont pas gain de cause auprès de Plaine Commune. Et qu'on nous épargne les réponses du style "Ce rapport est consultable en mairie ou au siège de Plaine Commune.", qui expliquent pourquoi les Français sont dégoutés par les hommes politiques et ne vont plus voter.
Ce qui a attiré mon attention est la baisse de la Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM), qui sert à financer les services de propreté de Plaine Commune. A Saint-Denis, comme dans les neuf communes de Plaine Commune, la Communauté d'agglomération devenue un Territoire de la métropole du Grand Paris, ces services ont été transférés à l'établissement public territorial en 2001.
En mars 2014, pendant la campagne des élections municipales, j'ai dénoncé la hausse continue du taux de cette taxe (+ 92 % en treize ans), procurant des ressources financières croissances qui ne permettiaient manifestement pas d'améliorer la propreté de nos rues. Pour mémoire, le taux est passé de 4,57 % en 2001 à 7,14 % en 2014. Depuis 2014, le taux de la TEOM diminue : timidement en 2015 (7,06 %), plus sérieusement cette année (6,85 %).
Cette baisse pose deux questions, pour lesquelles je n'ai pour l'heure pas de réponses à vous apporter, mais auxquelles chaque citoyen responsable doit s'intéresser, car n'oublions pas que nous parlons d'argent public :
1) Cette baisse est-elle durable ? Se prolongera-t-elle dans les prochaines années ?
2) Pourquoi survient-elle maintenant ? Qu'est-ce qui a changé ?
3) Quel a été l'emploi des fonds obtenus avec les augmentations successives (dépenses d'investissement...) ?
Pour que l'on y voit plus clair, ce serait bien que l'obligation légale de tenir à disposition des citoyens le rapport annuel sur la qualité et le prix du service public d'élimination des déchets soit mis en ligne chaque année. Nous aurions ainsi accès aux données de nombreux indicateurs techniques et financiers qui permettraient de comprendre où passe l'argent et quel est son emploi. Sur le site de Plaine Commune, il n'y a que celui de 2012 et je ne l'ai pas trouvé sur le site de notre ville. Les conseillers municipaux de la majorité ou de l'opposition pourraient demander que Plaine Commune fasse un petit effort ou mieux, qu'ils scannent eux-mêmes l'exemplaire papier (c'est pas compliqué, et ils n'auront peut-être pas à le faire s'ils l'ont reçu par mail en fichier) et le mettent à disposition de leurs concitoyens via un blog s'ils n'ont pas gain de cause auprès de Plaine Commune. Et qu'on nous épargne les réponses du style "Ce rapport est consultable en mairie ou au siège de Plaine Commune.", qui expliquent pourquoi les Français sont dégoutés par les hommes politiques et ne vont plus voter.
mercredi 19 octobre 2016
Karambolage dionysien : la devinette dyonisienne - octobre 2016
Voici la devinette dionysienne d'octobre 2016. Hommage personnel à l'émission d'ARTE "Karambolage" qui participe au rapprochement des Français et des Allemands grâce à une meilleure connaissance de l'autre.
Cette photo a-t-elle été prise à Saint-Denis ? Cherchez l'indice !
Et bonnes vacances à tous les petits Dionysiens et à tous les enseignants !
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Et bonnes vacances à tous les petits Dionysiens et à tous les enseignants !
dimanche 16 octobre 2016
Réponse au Karambolage Dionysien de septembre 2016 : l'Auberge municipale de Saint-Denis
En règle générale, la réponse à la Devinette Dionysienne arrive le jour même ou dans les 48 heures.
Pour la devinette Dionysienne du mois de septembre 2016, plus de deux semaines auront été nécessaires pour avoir la bonne réponse. Félicitations à Geneviève B., qui a su localiser le lieu de la photo, à savoir l'Auberge Municipale de Saint-Denis. L'indice était la station Roger Sémat du tramway T5, que l'on distinguait avec une rame Translohr sur le départ.
L'Auberge municipale est un lieu qui appartient à la municipalité de Saint-Denis, donc à l'ensemble des habitants. Elle est louée aux groupes scolaires et à d'autres groupes qui visitent la région parisienne et qui cherche un hébergement de qualité et à prix modique. L'avoir ouvert au moment des journées du patrimoine est une bonne initiative de la mairie de Saint-Denis, car il y a un parc magnifique.
Voici quelques photos du parc et des bâtiments, l'ensemble est remarquable et des plus rare à Saint-Denis :
Orientation Est-Sud-Est : bâtiment principale de l'Auberge municipale.
Orientation Nord-Ouest-Nord : parc de l'Auberge municipale.
Orientation Sud-Est-Sud : bâtiment du gardien à l'entrée sur l'avenue du colonel Fabien
Orientation Est : autre bâtiment.
Orientation Nord-Ouest-Nord : le bâtiment principal émerge de la végétation.
Orientation Nord : derrière le mur se trouve le complexe sportif du stade Auguste Delaune.
samedi 1 octobre 2016
Agrandissement du parc de l'Ile-Saint-Denis et du parc de La Courneuve : une bonne nouvelle pour les Dionysiens et l'ensemble des habitanst de la Seine-Saint-Denis
Le Conseil général de Seine-Saint-Denis a approuvé ce jeudi 29 septembre un plan intitulé "A vos parcs" d'un montant de 54 millions d'euros visant à agrandir les parcs départementaux et à les équiper.
Pour les habitants du Territoire Plaine Commune, les agrandissements de deux parc représentent des améliorations sensibles du cadre de vie.
. 2,6 millions d'euros seront consacrés à l'extension nord du parc de l'Ile-Saint-Denis, où j'aime beaucoup me promener. L'enjeu sera d'acheter la parcelle détenue par l'entreprise Colas et d'aménager la pointe nord.
. Pour le parc de La Courneuve, ou parc Georges Vallon, 11 millions d'euros permettront d'agrandir de 12 hectares le poumon vert de la Seine-Saint-Denis. Je me félicite que les élus socialistes de Seine-Saint-Denis aient renoncé devant la mobilisation populaire au délirant projet de Central Park, projet qu'ils soutenaient discrètement en avançant masqués derrière Roland CASTRO.
Au-delà de ce plan, les espaces verts, qu'il s'agisse des parcs départementaux de plusieurs hectares mais également les petits squares, sont des liens importants pour les habitants de nos quartiers et représentent d'indéniables atouts pour nos villes. Reste à s'assurer que les financements suivront, les actions du plan devant être réalisées sur la période 2016-2020.
Pour les habitants du Territoire Plaine Commune, les agrandissements de deux parc représentent des améliorations sensibles du cadre de vie.
. 2,6 millions d'euros seront consacrés à l'extension nord du parc de l'Ile-Saint-Denis, où j'aime beaucoup me promener. L'enjeu sera d'acheter la parcelle détenue par l'entreprise Colas et d'aménager la pointe nord.
. Pour le parc de La Courneuve, ou parc Georges Vallon, 11 millions d'euros permettront d'agrandir de 12 hectares le poumon vert de la Seine-Saint-Denis. Je me félicite que les élus socialistes de Seine-Saint-Denis aient renoncé devant la mobilisation populaire au délirant projet de Central Park, projet qu'ils soutenaient discrètement en avançant masqués derrière Roland CASTRO.
Au-delà de ce plan, les espaces verts, qu'il s'agisse des parcs départementaux de plusieurs hectares mais également les petits squares, sont des liens importants pour les habitants de nos quartiers et représentent d'indéniables atouts pour nos villes. Reste à s'assurer que les financements suivront, les actions du plan devant être réalisées sur la période 2016-2020.
samedi 24 septembre 2016
Karambolage dionysien : la devinette dyonisienne - septembre 2016
Voici la devinette dionysienne de la rentrée. Hommage personnel à l'émission d'ARTE "Karambolage" qui rapproche Français et Allemands grâce à une meilleure connaissance de l'autre.
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dimanche 18 septembre 2016
Que voulons nous pour Saint-Denis ? Elections législatives de juin 2017 : Hayette HAMIDI candidate du parti Les Republicains dans la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis
Une information en exclusivité obtenue d'un ami membre du parti Les Républicains (pour les étonnés, sachez que j'ai des amis et connaissances dans tous les milieux) : la candidate investie par ce parti dans la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis est Madame Hayette HAMIDI, conseillère municipale dans la commune du Blanc-Mesnil, Secrétaire national de son parti en charge de l'engagement citoyen et membre de Sens Commun, association émanant de la Manif pour tous.
Pour la Droite, ou plutôt les différents courants de la Droite car il y a toujours des chapelles rivales au sein d'un parti, les enjeux sont les suivants :
- Briser la Manif pour tous au sein du parti Les Républicains. En effet, cette circonscription, comme d'autres attribuées aux membres de ce courant, sont à Gauche, et bien à Gauche si l'on regarde les résultats des élections sur les trente dernières années. Bref, toute une partie de la Droite espère bien que Madame Hayette HAMIDI échoue lamentablement.
- Tester l'hypothèse d'un vote des électeurs d'origine étrangère en faveur de la Droite à partir d'un discours fondé sur la défense des valeurs. Envoyer une personne au casse-pipe ne dispense de faire une expérience. Le mariage pour tous a fait des dégâts importants auprès des électeurs d'origine étrangère, qui votent largement à Gauche. A titre personnel, j'ai pu le constater pendant la campagne des élections municipales de 2014. Dans ces conditions, pour certains hommes politiques, il est intéressant de voir si cet électorat acquis à la Gauche pourrait basculer à Droite. Si elle obtenait 20 % des voix, ses résultats seraient étudiés avec attention. Notez qu'une percée éventuelle se ferait bien évidemment au détriment du candidat socialiste Mathieu HANOTIN.
Comme nous sommes à 9 mois des élections, l'intéressée peut encore faire marche arrière, d'autant qu'il ne serait pas surprenant que Jean-Christophe LAGARDE, le machiavélique patron de l'UDI qui négocie avec tout le monde, suscite une candidature pour s'assurer de son échec.
Aujourd'hui, nous sommes donc 5 candidats en course pour les législatives : Stéphane PEU et Mathieu HANOTIN, les deux favoris, Hayette HAMIDI, Didier LABAUNE et moi-même.
Pour la Droite, ou plutôt les différents courants de la Droite car il y a toujours des chapelles rivales au sein d'un parti, les enjeux sont les suivants :
- Briser la Manif pour tous au sein du parti Les Républicains. En effet, cette circonscription, comme d'autres attribuées aux membres de ce courant, sont à Gauche, et bien à Gauche si l'on regarde les résultats des élections sur les trente dernières années. Bref, toute une partie de la Droite espère bien que Madame Hayette HAMIDI échoue lamentablement.
- Tester l'hypothèse d'un vote des électeurs d'origine étrangère en faveur de la Droite à partir d'un discours fondé sur la défense des valeurs. Envoyer une personne au casse-pipe ne dispense de faire une expérience. Le mariage pour tous a fait des dégâts importants auprès des électeurs d'origine étrangère, qui votent largement à Gauche. A titre personnel, j'ai pu le constater pendant la campagne des élections municipales de 2014. Dans ces conditions, pour certains hommes politiques, il est intéressant de voir si cet électorat acquis à la Gauche pourrait basculer à Droite. Si elle obtenait 20 % des voix, ses résultats seraient étudiés avec attention. Notez qu'une percée éventuelle se ferait bien évidemment au détriment du candidat socialiste Mathieu HANOTIN.
Comme nous sommes à 9 mois des élections, l'intéressée peut encore faire marche arrière, d'autant qu'il ne serait pas surprenant que Jean-Christophe LAGARDE, le machiavélique patron de l'UDI qui négocie avec tout le monde, suscite une candidature pour s'assurer de son échec.
Aujourd'hui, nous sommes donc 5 candidats en course pour les législatives : Stéphane PEU et Mathieu HANOTIN, les deux favoris, Hayette HAMIDI, Didier LABAUNE et moi-même.
samedi 17 septembre 2016
Que voulons-nous pour notre ville ? Le devenir de l'ancien immeuble du quotidien L'Humanité : un choix fonctionnel ou un choix valorisant l'image et l'attractivité de Saint-Denis ?
Lors de la réunion sur la rénovation du centre-ville, le 15 septembre dernier, beaucoup de choses ont été annoncées par Stéphane PEU, comme le projet d'étendre le cinéma L'écran ou encore le fait de raser l'immeuble abritant l'hôtel Campanile après l'avoir déplacé à la Porte de Paris, mais c'est du devenir de l'ancien siège du journal l'Humanité que je vais évoquer.
Voici une photo du petit square situé devant l'entrée de l'ancien siège de l'Humanité prise en février dernier.
Orientation Nord-Est-Nord : petit square bordant l'entrée de l'immeuble construit par l'architecte brésilien Oscar NIEMEYER pour abitrer le siège du journal communiste l'Humaniste
Stéphane PEU a raison de dénoncer l'état de l'immeuble et de ses alentours. De la même manière, il a raison de dénoncer la gabegie que représente l'abandon de cet immeuble, racheté en 2010 par l'Etat aux investisseurs qui l'avaient eux-mêmes achetés à l'Humanité deux ans plus tôt. Cependant, je ne suis pas d'accord avec lui quand il dit que cet immeuble doit devenir le siège de la nouvelle sous-préfecture. Mon propos n'est pas ici de contester la nécessité d'avoir enfin une sous-préfecture de pleine exercice, ce que n'est pas notre sous-préfecture actuelle qui oblige les Dionysiens et les habitants des villes alentours à aller à la préfecture de Bobigny, mais de questionner le lieu de sa localisation.
En sa qualité de maire-adjoint à l'urbanisme de la ville de Saint-Denis et candidat aux prochaines législatives, Stéphane PEU est bien placé pour connaître deux problèmes :
1. La difficulté de trouver des entreprises ou administrations pour louer les immeubles de bureaux dont la construction est prévue à la Porte de Paris ou près de la Gare de Saint-Denis.
Comme je l'ai déjà mentionné dans le passé, aucun investisseur et aucune société ne se bousculent pour mettre de l'argent ou des salariés au Nord de l'A86. L'autoroute est une frontière coupant en deux la ville de Saint-Denis : la ville réservoir de travailleur est au nord et la ville utile à la métropolisation est au sud.
2. La nécessité de changer l'image de Saint-Denis.
Aucun de nous n'ignore la piètre image de notre ville à l'échelle nationale. Pour changer cela, il nous faut bien évidemment combattre le crime, envoyer les primo-arrivants dans d'autres villes de la région qui ne font aucun effort pour les accueillir, obliger d'autres villes à construire des logements sociaux pour accueillir les plus modestes de nos concitoyens et éviter que Saint-Denis ne porte seul cet effort, mais également rendre attractif notre ville par l'implantation d'équipements attirant les touristes et l'ensemble des habitants de la Seine-Saint-Denis.
Pour cette raison, et comme je le défends depuis six ans, je milite pour l'implantation d'un équipement culturel, comme un musée ou un centre d'interprétation pour reprendre les terminologies en vogue, dans le bâtiment d'Oscar NIEMEYER classé aux Monuments Historiques. Il existe bon nombre de collections publiques qui ne sont pas exposées ou insuffisamment, comme le Centre National des Arts Plastiques (CNAP) que j'évoquais en 2010, sans compter les musées qui ne savent pas ou ne sauront bientôt plus où se loger. Ainsi, l'Etat vient de vendre par un cavalier législatif cet été aux quataris le domaine de Grignon qui accueillait l'Ecole d'Ingénieur AgroParitech, mais aussi le musée du vivant...
Voici une photo du petit square situé devant l'entrée de l'ancien siège de l'Humanité prise en février dernier.
Orientation Nord-Est-Nord : petit square bordant l'entrée de l'immeuble construit par l'architecte brésilien Oscar NIEMEYER pour abitrer le siège du journal communiste l'Humaniste
Stéphane PEU a raison de dénoncer l'état de l'immeuble et de ses alentours. De la même manière, il a raison de dénoncer la gabegie que représente l'abandon de cet immeuble, racheté en 2010 par l'Etat aux investisseurs qui l'avaient eux-mêmes achetés à l'Humanité deux ans plus tôt. Cependant, je ne suis pas d'accord avec lui quand il dit que cet immeuble doit devenir le siège de la nouvelle sous-préfecture. Mon propos n'est pas ici de contester la nécessité d'avoir enfin une sous-préfecture de pleine exercice, ce que n'est pas notre sous-préfecture actuelle qui oblige les Dionysiens et les habitants des villes alentours à aller à la préfecture de Bobigny, mais de questionner le lieu de sa localisation.
En sa qualité de maire-adjoint à l'urbanisme de la ville de Saint-Denis et candidat aux prochaines législatives, Stéphane PEU est bien placé pour connaître deux problèmes :
1. La difficulté de trouver des entreprises ou administrations pour louer les immeubles de bureaux dont la construction est prévue à la Porte de Paris ou près de la Gare de Saint-Denis.
Comme je l'ai déjà mentionné dans le passé, aucun investisseur et aucune société ne se bousculent pour mettre de l'argent ou des salariés au Nord de l'A86. L'autoroute est une frontière coupant en deux la ville de Saint-Denis : la ville réservoir de travailleur est au nord et la ville utile à la métropolisation est au sud.
2. La nécessité de changer l'image de Saint-Denis.
Aucun de nous n'ignore la piètre image de notre ville à l'échelle nationale. Pour changer cela, il nous faut bien évidemment combattre le crime, envoyer les primo-arrivants dans d'autres villes de la région qui ne font aucun effort pour les accueillir, obliger d'autres villes à construire des logements sociaux pour accueillir les plus modestes de nos concitoyens et éviter que Saint-Denis ne porte seul cet effort, mais également rendre attractif notre ville par l'implantation d'équipements attirant les touristes et l'ensemble des habitants de la Seine-Saint-Denis.
Pour cette raison, et comme je le défends depuis six ans, je milite pour l'implantation d'un équipement culturel, comme un musée ou un centre d'interprétation pour reprendre les terminologies en vogue, dans le bâtiment d'Oscar NIEMEYER classé aux Monuments Historiques. Il existe bon nombre de collections publiques qui ne sont pas exposées ou insuffisamment, comme le Centre National des Arts Plastiques (CNAP) que j'évoquais en 2010, sans compter les musées qui ne savent pas ou ne sauront bientôt plus où se loger. Ainsi, l'Etat vient de vendre par un cavalier législatif cet été aux quataris le domaine de Grignon qui accueillait l'Ecole d'Ingénieur AgroParitech, mais aussi le musée du vivant...
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Oscar NIEMEYER,
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Stéphane PEU
jeudi 1 septembre 2016
Que voulons-nous pour notre ville ? Rentrée et élections législatives de 2017 : Stéphane PEU et Mathieu HANOTIN peuvent-ils nous proposer une gestion à la Malakoff ou à la Pantin ?
Aujourd'hui, jeudi 1er septembre, jour de rentrée pour des millions d'élèves et leurs enseignants. Tous mes encouragements à nos chers enfants pour cette nouvelle année et à leurs professeurs, qui par leur exigence et leur travail donnent un avenir à leurs enfants. Leur hiérarchie et le Gouvernement ferait d'ailleurs mieux de s'inspirer de leur éthique.
Pour nos hommes politiques locaux, la rentrée politique, qui a pour objectif non l'obtention d'un diplôme, mais la conquête d'un poste d'élu, en l'occurrence la place de député de la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis, a déjà eu lieu il y a quelques temps. Cette circonscription regroupe les communes de Pierrefitte-sur-Seine, de Saint-Denis et de Villetaneuse. Elle a été conquise sur le Parti Communiste Français (PCF) par le Parti Socialiste (PS) au moment de la vague de 2012, le PCF perdant alors deux des quatre députés qu'il avait encore sur le département de Seine-Saint-Denis.
Investi par le PCF, au grand dam de Patrick BRAOUEZEC, Stéphane PEU, maire-adjoint à l'urbanisme de la commune de Saint-Denis et vice-Président de la Communauté Plaine Commune, a annoncé au début de l'été qu'il était candidat aux législatives de juin 2017. Mathieu HANOTIN, actuel député socialiste de la circonscription, s'est lancé indirectement dans la campagne législative à travers sa prise de position en faveur de Benoît HAMON et en s'engageant dans les combats internes au PS, où chaque apparatchik s'efforce de se positionner dans la recomposition qui ne manquera pas d'avoir lieu après la débandade attendue aux élections présidentielles puis législatives de 2017.
Dans ces conditions, une fois que chacun aura gravement annoncé que "la Droite et l'Extrême-Droite sont mes seuls ennemis", tout en sachant que les scores obtenus lors des précédentes élections démontrent que la Droite et l'Extrême-Droite ne sont pas en mesure de l'emporter dans notre circonscription, les électeurs devront in fine départager ces deux hommes politiques.
Pouvons-nous penser qu'ils constitueraient d'ailleurs un rempart contre la Droite au Gouvernement ou l'Extrême-Droite ? Si l'on en juge simplement par le travail de la majorité socialiste actuelle qui favorise le néolibéralisme économique, il y a de quoi en douter sérieusement... En réalité, pour tous les électeurs de la circonscription, la vraie ligne de démarcation entre ces deux candidats sera de savoir s'ils incarnent le renouveau de notre bonne ville de Saint-Denis et des communes alentours constituant le territoire de Plaine Commune, qui doivent relever les mêmes défis, affronter la même stigmatisation.
Comme je l'indique dans le titre de ce billet, l'enjeu pour les électeurs sera de cerner si Stéphane PEU gèrera la ville de Saint-Denis, après son élection (car à ce moment-là, il succèdera à Didier PAILLARD et s'imposera à Patrick BRAOUEZEC), sur le modèle d'autres maires PCF de Petite Couronne, en particulier Malakoff ou Bagneux.
Inversement, les électeurs devront arriver à saisir si Mathieu HANOTIN, une fois réélu député, travaillera à élaborer et présenter un projet de gestion municipale semblable à celui de Bertrand KERN à Pantin, ce qu'on a pas vu jusqu'à présent... Dans les deux cas, l'électeur devra se méfier de ce qui relève de la com.
Pour nos hommes politiques locaux, la rentrée politique, qui a pour objectif non l'obtention d'un diplôme, mais la conquête d'un poste d'élu, en l'occurrence la place de député de la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis, a déjà eu lieu il y a quelques temps. Cette circonscription regroupe les communes de Pierrefitte-sur-Seine, de Saint-Denis et de Villetaneuse. Elle a été conquise sur le Parti Communiste Français (PCF) par le Parti Socialiste (PS) au moment de la vague de 2012, le PCF perdant alors deux des quatre députés qu'il avait encore sur le département de Seine-Saint-Denis.
Investi par le PCF, au grand dam de Patrick BRAOUEZEC, Stéphane PEU, maire-adjoint à l'urbanisme de la commune de Saint-Denis et vice-Président de la Communauté Plaine Commune, a annoncé au début de l'été qu'il était candidat aux législatives de juin 2017. Mathieu HANOTIN, actuel député socialiste de la circonscription, s'est lancé indirectement dans la campagne législative à travers sa prise de position en faveur de Benoît HAMON et en s'engageant dans les combats internes au PS, où chaque apparatchik s'efforce de se positionner dans la recomposition qui ne manquera pas d'avoir lieu après la débandade attendue aux élections présidentielles puis législatives de 2017.
Dans ces conditions, une fois que chacun aura gravement annoncé que "la Droite et l'Extrême-Droite sont mes seuls ennemis", tout en sachant que les scores obtenus lors des précédentes élections démontrent que la Droite et l'Extrême-Droite ne sont pas en mesure de l'emporter dans notre circonscription, les électeurs devront in fine départager ces deux hommes politiques.
Pouvons-nous penser qu'ils constitueraient d'ailleurs un rempart contre la Droite au Gouvernement ou l'Extrême-Droite ? Si l'on en juge simplement par le travail de la majorité socialiste actuelle qui favorise le néolibéralisme économique, il y a de quoi en douter sérieusement... En réalité, pour tous les électeurs de la circonscription, la vraie ligne de démarcation entre ces deux candidats sera de savoir s'ils incarnent le renouveau de notre bonne ville de Saint-Denis et des communes alentours constituant le territoire de Plaine Commune, qui doivent relever les mêmes défis, affronter la même stigmatisation.
Comme je l'indique dans le titre de ce billet, l'enjeu pour les électeurs sera de cerner si Stéphane PEU gèrera la ville de Saint-Denis, après son élection (car à ce moment-là, il succèdera à Didier PAILLARD et s'imposera à Patrick BRAOUEZEC), sur le modèle d'autres maires PCF de Petite Couronne, en particulier Malakoff ou Bagneux.
Inversement, les électeurs devront arriver à saisir si Mathieu HANOTIN, une fois réélu député, travaillera à élaborer et présenter un projet de gestion municipale semblable à celui de Bertrand KERN à Pantin, ce qu'on a pas vu jusqu'à présent... Dans les deux cas, l'électeur devra se méfier de ce qui relève de la com.
Dans ce combat, des renversements d’alliance ne
sont pas à exclure.
Tout d’abord, parce qu’à l’échelle locale, Patrick BRAOUEZEC, qui a dû accepter à contre-cœur l'investiture par le PCF de Stéphane PEU, pourrait discrètement appuyer la candidature de Mathieu HANOTIN, dont il avait favorisé l’implantation lors des élections cantonales de 2008 au détriment d’un communiste orthodoxe. La réélection du député socialiste actuel écarterait la menace d'une perte de contrôle de Plaine Commune et de la ville de Saint-Denis, Stéphane PEU étant en effet un successeur non désiré. Pour Mathieu HANOTIN, la perte du siège de député serait un grave revers pour son implantation locale et de mauvaise augure pour la conquête de la ville lors des élections municipales de 2020. Il pourrait regretter de ne pas avoir fait invalider les résultats des élections municipales de 2014...
Ensuite, parce qu’au niveau national, il n’y a pas de risque que la circonscription bascule à Droite et que la débande prévue à Gauche aux législatives 2017 attire les convoitises sur les rares circonscriptions qui resteront à Gauche. Les stratèges des partis de Gauche ont d’ores et déjà repéré les circonscriptions qu'ils peuvent espérer conserver en juin 2017 et la nôtre est bien positionnée sur les cartes. Le Parti Socialiste souhaitera donc la garder à tout prix, tandis que le PCF cherchera à la reconquérir. Ajoutons que la "famine" attendue par les professionnels de la politique à Gauche étant d'une gravité exceptionnelle (nombreux élus, collaborateurs d'élus et autres affidés au chômage), les partis de Gauche ne se feront donc pas de cadeaux, ni au premier ni au deuxième tour.
Enfin, parce qu’une élection reste une histoire d’ambition, et qu’en se positionnant comme Directeur de campagne de Benoît HAMON, Mathieu HANOTIN nous rappelle l’importance de sa carrière au sein du parti. Jeune (moins de 40 ans), et réélu député, il peut espérer monter dans la hiérarchie d’un parti affaibli et obtenir un maroquin ministériel au retour de la Gauche au pouvoir (elle reviendra aux affaires dans 5, 10, 15 ou 20 ans, car c’est un balancier). Il en a d’ailleurs d’autant plus besoin que l’échec de Claude BARTOLONE aux élections régionales a affaibli la position de ce dernier au sein du Parti Socialiste. De la même manière, Stéphane PEU peut espérer, en cas de victoire, devenir une étoile montante d'un Parti dont il est resté à l'écart des postes centraux.
Pour conclure, à ce jour, deux personnes se sont déclarées candidates aux élections législatives de juin 2017 : Stéphane PEU et Didier LABAUNE, classé pour sa part à l'Extrême-Droite. Mathieu HANOTIN n'a pas officiellement fait acte de candidature, mais comme je l'ai indiqué précédemment, celle-ci est contenue dans les jeux de pouvoirs internes au PS. Enfin, j'étudie ma candidature à ces élections, fort de mon expérience aux élections municipales de 2014 et régionales de 2015 et de mon militantisme citoyen et associatif.
Tout d’abord, parce qu’à l’échelle locale, Patrick BRAOUEZEC, qui a dû accepter à contre-cœur l'investiture par le PCF de Stéphane PEU, pourrait discrètement appuyer la candidature de Mathieu HANOTIN, dont il avait favorisé l’implantation lors des élections cantonales de 2008 au détriment d’un communiste orthodoxe. La réélection du député socialiste actuel écarterait la menace d'une perte de contrôle de Plaine Commune et de la ville de Saint-Denis, Stéphane PEU étant en effet un successeur non désiré. Pour Mathieu HANOTIN, la perte du siège de député serait un grave revers pour son implantation locale et de mauvaise augure pour la conquête de la ville lors des élections municipales de 2020. Il pourrait regretter de ne pas avoir fait invalider les résultats des élections municipales de 2014...
Ensuite, parce qu’au niveau national, il n’y a pas de risque que la circonscription bascule à Droite et que la débande prévue à Gauche aux législatives 2017 attire les convoitises sur les rares circonscriptions qui resteront à Gauche. Les stratèges des partis de Gauche ont d’ores et déjà repéré les circonscriptions qu'ils peuvent espérer conserver en juin 2017 et la nôtre est bien positionnée sur les cartes. Le Parti Socialiste souhaitera donc la garder à tout prix, tandis que le PCF cherchera à la reconquérir. Ajoutons que la "famine" attendue par les professionnels de la politique à Gauche étant d'une gravité exceptionnelle (nombreux élus, collaborateurs d'élus et autres affidés au chômage), les partis de Gauche ne se feront donc pas de cadeaux, ni au premier ni au deuxième tour.
Enfin, parce qu’une élection reste une histoire d’ambition, et qu’en se positionnant comme Directeur de campagne de Benoît HAMON, Mathieu HANOTIN nous rappelle l’importance de sa carrière au sein du parti. Jeune (moins de 40 ans), et réélu député, il peut espérer monter dans la hiérarchie d’un parti affaibli et obtenir un maroquin ministériel au retour de la Gauche au pouvoir (elle reviendra aux affaires dans 5, 10, 15 ou 20 ans, car c’est un balancier). Il en a d’ailleurs d’autant plus besoin que l’échec de Claude BARTOLONE aux élections régionales a affaibli la position de ce dernier au sein du Parti Socialiste. De la même manière, Stéphane PEU peut espérer, en cas de victoire, devenir une étoile montante d'un Parti dont il est resté à l'écart des postes centraux.
Pour conclure, à ce jour, deux personnes se sont déclarées candidates aux élections législatives de juin 2017 : Stéphane PEU et Didier LABAUNE, classé pour sa part à l'Extrême-Droite. Mathieu HANOTIN n'a pas officiellement fait acte de candidature, mais comme je l'ai indiqué précédemment, celle-ci est contenue dans les jeux de pouvoirs internes au PS. Enfin, j'étudie ma candidature à ces élections, fort de mon expérience aux élections municipales de 2014 et régionales de 2015 et de mon militantisme citoyen et associatif.
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mercredi 31 août 2016
Que voulons-nous pour notre ville ? La déclaration d'utilité publique de la ZAC Sud Confluence
J'achète hier Le Parisien et qu'est-ce que j'y trouve ? La publication de l'arrêté préfectoral déclarant d'utilité publique la ZAC Sud Confluence.
En 2012, je vous indiquais que le maire-adjoint à l'urbanisme ambitionnait de créer un parc de 10 hectares sur cette Zone d'Aménagement Concertée (ZAC). Néanmoins, trois ans plus tard, le périmètre de la ZAC était revu à la baisse et le projet de parc sorti. Dans le mémoire rendu par Plaine Commune en réponse à l'avis de l'autorité environnementale du 25 mai 2015, on trouve l'explication suivante page 12) : "l’aménagement du parc nécessitant des financements autres que celui de la ZAC (puisque l’usage concerne plus que seulement les usagers de la ZAC), qui n’étaient pas disponibles au moment où la collectivité devait s’engager dans la création de ZAC." Il paraît évident que si 70 % du budget d'investissement de la ville de Saint-Denis est consacré à l'entretien et à la construction d'écoles (dixit David PROULT, maire-adjoint chargé de la vie scolaire dans la même édition du Parisien de ce mardi 30 août 2016), ceci en réponse au développement urbain voulu par les élus locaux et en raison de la ségrégation socio-spatiale existante dans la région Ile-de-France et faisant de notre ville le sas d'entrée des primo-arrivants, il n'y a plus d'argent pour créer des espaces verts et de manière générale pour améliorer le bien-être des Dionysiens.
Cette réflexion doit nous amener à nous interroger sur ce que nous voulons pour notre ville. A cet égard, les élections législatives de l'an prochain pourront constituer une piste à ce sujet... dont je vous reparlerai demain !
Photo de la page VI du cahier central de la livraison du mardi 30 août 2016 du quotidien Le Parisien En 2012, je vous indiquais que le maire-adjoint à l'urbanisme ambitionnait de créer un parc de 10 hectares sur cette Zone d'Aménagement Concertée (ZAC). Néanmoins, trois ans plus tard, le périmètre de la ZAC était revu à la baisse et le projet de parc sorti. Dans le mémoire rendu par Plaine Commune en réponse à l'avis de l'autorité environnementale du 25 mai 2015, on trouve l'explication suivante page 12) : "l’aménagement du parc nécessitant des financements autres que celui de la ZAC (puisque l’usage concerne plus que seulement les usagers de la ZAC), qui n’étaient pas disponibles au moment où la collectivité devait s’engager dans la création de ZAC." Il paraît évident que si 70 % du budget d'investissement de la ville de Saint-Denis est consacré à l'entretien et à la construction d'écoles (dixit David PROULT, maire-adjoint chargé de la vie scolaire dans la même édition du Parisien de ce mardi 30 août 2016), ceci en réponse au développement urbain voulu par les élus locaux et en raison de la ségrégation socio-spatiale existante dans la région Ile-de-France et faisant de notre ville le sas d'entrée des primo-arrivants, il n'y a plus d'argent pour créer des espaces verts et de manière générale pour améliorer le bien-être des Dionysiens.
Cette réflexion doit nous amener à nous interroger sur ce que nous voulons pour notre ville. A cet égard, les élections législatives de l'an prochain pourront constituer une piste à ce sujet... dont je vous reparlerai demain !
lundi 1 août 2016
Karambolage dionysien : la devinette dionysienne d'août 2016
Et voici la devinette dionysienne !
Cette photo a-t-elle été prise à Saint-Denis ? Cherchez l'indice, car il y en a un !
Cette photo a-t-elle été prise à Saint-Denis ? Cherchez l'indice, car il y en a un !
dimanche 17 juillet 2016
UEFA 2016 à Saint-Denis : pour quelles retombés ?
Dimanche 10 juillet, le rideau est tombé sur l'Euro 2016, c'est-à-dire le championnat européen de football masculin organisé par la puissante Union des associations européennes de football (UEFA de son acronyme anglo-saxon). Malgré la défaite en finale de l'équipe de France, la fête a été belle : aucun incident n'a été à déplorer, l'alcool et l'argent auront coulé à flot respectivement pour les consommateurs/contribuables et les organisateurs.
Orientation Est : souvenir tagué de l'Euro 2016 à proximité du Stade de France, le samedi 16 juillet 2016.
Le football est un sport populaire, qui transporte les foules depuis le début du XXe siècle. Cependant, depuis une trentaine d'années, ce sport est aussi devenu une industrie financière très profitable pour de nombreux acteurs (hommes politiques, hommes d'affaires, mafieux et escrocs, "bénévoles" sportifs...). Pour ma part, j'ai toujours été frappé par la lune de miel qu'entretiennent nos hommes politiques avec ce sport, sachant que cela n'a pas toujours été le cas, du moins jusqu'à ce que des masses colossales d'argent commencent à affluer à partir des années 1980. Une longue liste de scandales émaillent depuis le monde du football. Sans remonter très loin, citons pêle-mêle les affaires de corruption au plus haut niveau des instances du football international et européen qui ont fait les délices de la presse pendant des semaines (mieux qu'une série télévisée : argent, pouvoir, sexe), la "mauvaise gestion" des "achats" de joueurs par l'Olympique de Marseille (le Canard Enchaîné s'est bien amusé ces dernières semaines), qui a largement profité au milieu..., les dettes de la ville du Mans contractées pour satisfaire les besoins d'un club sportif, mais liquidé depuis..., comportements amoraux de joueurs, à qui tout est pardonné d'ailleurs, puisque dans des pays occidentaux convertis au culte de l'argent roi, les sportifs et les artistes millionnaires et starisés ont rang de demi-Dieu.
Voilà pour le contexte, revenons à Saint-Denis, où s'est tenu 7 matchs au Stade de France, plus grande enceinte sportive du pays, dont les deux plus importants : celui d'ouverture et la finale. Contrairement à d'autres villes qui ont décidé de concourir ou pas pour accueillir des matchs de l'Euro 2016 dans le stade dont elles sont le plus souvent propriétaires (Strasbourg et Nantes n'ont finalement pas déposé de dossier devant les coûts trop importants), notre ville ne pouvait pas faire ce choix, puisque le Stade de France est propriété de l'Etat, qui en a confié la gestion au Consortium du Stade de France. Par contre, plutôt que de se contenter de toucher les dividendes liés à la présence des supporters (consommation, hôtel), nos élus municipaux et communautaires ont décidé d'avoir leur Fan-Zone.
Ce choix doit nous interpeller, car il a un coût financier. Le coût de la fan zone de Paris, située sur le Champs de Mars au pied de la Tour Eiffel, s'élève entre 13 et 16 millions d'euros, d'après les éléments parus dans la presse. La moitié de cette somme devrait d'ailleurs être pris en charge par des partenaires et autres sponsors. Il faut savoir qu'en France, les élus locaux minimisent systématiquement ce genre de coûts pour pouvoir les voter. On peut donc largement rajouter quelques millions supplémentaires, comme finira très certainement par le révéler dans quelques années un rapport de la Cour des Comptes... En outre, il s'agit du coût matériel d'installation, qui ne comprend pas les cachets des artistes, le coût de la sécurité (essentiellement assuré par l'Etat), celui de la communication et du nettoyage, etc.
A Saint-Denis, aucun chiffre n'a filtré. Mais je dirai que notre Fan Zone n'a pas pu coûter moins de 3 millions d'euros, montant qui sera probablement davantage pris en charge par les collectivités territoriales que par des sponsors. Le parc de la Légion d'Honneur est notre atout vert où j'aime me promener, mais aux yeux des sponsors il n'a pas le même attrait que la Tour Eiffel. Si notre Fan zone pouvait contenir 10 000 personnes, contre 92 000 à celle de Paris, il ne faut pas diviser les coûts par neuf, car il est des coûts incompressibles et forfaitaires pour ce genre d'installation.
Par ailleurs, pour évaluer l'ensemble des dépenses engagées par nos élus, il faudra rajouter ces autres dépenses que j'évoquais pour Paris. En guise d'amuse-gueule, voilà le genre d'installation que nos impôts ont payé pour l'Euro 2016. Avec l'électricité et le démontage, il y en aura pour 100 000 euros, dont 60 000 pour Plaine Commune. J'étais sidéré de tomber hier sur cette installation.
Orientation Sud-Est : panneau de Plaine Commune relatif aux lettres lumineuses destinées à améliorer l'accessibilité des abords du Stade de France
Orientation Nord-Est : vue de l'installation, partiellement fonctionnelle le samedi 16 juillet 2016.
Face à des dépenses qui totalisent certainement plusieurs millions, l'UEFA versera 2 millions d'euros à chaque ville organisatrice afin d'améliorer les infrastructures sportives (de football en sous-entendu). Dans un article du Parisien du 13 avril 2016, nous apprenons que ce financement a permis de rénover la pelouse du Stade Auguste Delaune pour un montant d'un million d'euros. Moralité, il reste encore un million d'euros à dépenser dans les stades de foot de notre ville. Ce serait bien que les Dionysiens et Dionysiennes soient tenus au courant de l'affectation effective de ces financements...
Si l'équation financière n'est pas favorable aux citoyens/contribuables de Saint-Denis, qu'en est-il de la participation des Dionysiens et Dionysiennes ?
Dominique SANCHEZ, le Directeur de la rédaction du Journal de Saint-Denis, hebdomadaire communal financé par nos impôts locaux, explique dans un article tout en nuance daté du 12 juillet que les habitants de notre ville ont plutôt profité de l'évènement. Rappelons que la Fan zone de Saint-Denis a été bâtie sur un slogan : "Personne sur le banc de touche", comme l'illustre le logo et la documentation.
Pour ma part, je n'ai pu que constater que mes voisins et les habitants du quartier Porte de Paris que j'ai interrogé ont suivi les matchs à leur télé et légèrement profité de la Fan zone, plus particulièrement pour ceux qui avaient des enfants. Par ailleurs, les quelques Dionysiens que je connais et qui sont allés aux matchs sont ceux ayant bénéficié de billets gratuits remis par les collectivités territoriales...
Enfin, la participation active de nos collectivités territoriales à l'Euro 2016, via la Fan zone, aura eu le mérite de témoigner de leur capacité à participer à l'organisation de grands évènements. Il s'agit d'ailleurs du premier point mis en avant dans la documentation dont je donne le lien précédemment. A travers un évènement sportif rayonnant au-delà du continent européen, nos élus ont vu l'opportunité de montrer (ou développer) un savoir-faire, qui pourra être mis à profit pour l'organisation d'autres évènements. Les Jeux Olympiques en 2024 par exemple. De ce point de vue là, et uniquement là-dessus, on peut dire que la Fan zone aura prouvé son intérêt.
Pour conclure ce billet, je vous livre deux questions :
1. Cela valait-il de dépenser autant d'argent, qui aurait pu être investi dans des projets répondant davantage aux besoins des habitants ?
2. Nos grands élus de Gauche, que sont Patrick BRAOUEZEC, Président de Plaine Commune, et Mathieu HAONTIN, député et Vice-Président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, qui s'intéressent beaucoup au football (le premier comme Président de la Fondaction du football et le second comme membre actif du Parti Socialiste qui déploie des efforts considérables pour créer un club professionnel de niveau Ligue 1 en Seine-Saint-Denis via le Red Star) ne risquent-ils pas de perdre leur âme d'hommes de gauche dans le marigot du foot business ?
Orientation Est : souvenir tagué de l'Euro 2016 à proximité du Stade de France, le samedi 16 juillet 2016.
Le football est un sport populaire, qui transporte les foules depuis le début du XXe siècle. Cependant, depuis une trentaine d'années, ce sport est aussi devenu une industrie financière très profitable pour de nombreux acteurs (hommes politiques, hommes d'affaires, mafieux et escrocs, "bénévoles" sportifs...). Pour ma part, j'ai toujours été frappé par la lune de miel qu'entretiennent nos hommes politiques avec ce sport, sachant que cela n'a pas toujours été le cas, du moins jusqu'à ce que des masses colossales d'argent commencent à affluer à partir des années 1980. Une longue liste de scandales émaillent depuis le monde du football. Sans remonter très loin, citons pêle-mêle les affaires de corruption au plus haut niveau des instances du football international et européen qui ont fait les délices de la presse pendant des semaines (mieux qu'une série télévisée : argent, pouvoir, sexe), la "mauvaise gestion" des "achats" de joueurs par l'Olympique de Marseille (le Canard Enchaîné s'est bien amusé ces dernières semaines), qui a largement profité au milieu..., les dettes de la ville du Mans contractées pour satisfaire les besoins d'un club sportif, mais liquidé depuis..., comportements amoraux de joueurs, à qui tout est pardonné d'ailleurs, puisque dans des pays occidentaux convertis au culte de l'argent roi, les sportifs et les artistes millionnaires et starisés ont rang de demi-Dieu.
Voilà pour le contexte, revenons à Saint-Denis, où s'est tenu 7 matchs au Stade de France, plus grande enceinte sportive du pays, dont les deux plus importants : celui d'ouverture et la finale. Contrairement à d'autres villes qui ont décidé de concourir ou pas pour accueillir des matchs de l'Euro 2016 dans le stade dont elles sont le plus souvent propriétaires (Strasbourg et Nantes n'ont finalement pas déposé de dossier devant les coûts trop importants), notre ville ne pouvait pas faire ce choix, puisque le Stade de France est propriété de l'Etat, qui en a confié la gestion au Consortium du Stade de France. Par contre, plutôt que de se contenter de toucher les dividendes liés à la présence des supporters (consommation, hôtel), nos élus municipaux et communautaires ont décidé d'avoir leur Fan-Zone.
Ce choix doit nous interpeller, car il a un coût financier. Le coût de la fan zone de Paris, située sur le Champs de Mars au pied de la Tour Eiffel, s'élève entre 13 et 16 millions d'euros, d'après les éléments parus dans la presse. La moitié de cette somme devrait d'ailleurs être pris en charge par des partenaires et autres sponsors. Il faut savoir qu'en France, les élus locaux minimisent systématiquement ce genre de coûts pour pouvoir les voter. On peut donc largement rajouter quelques millions supplémentaires, comme finira très certainement par le révéler dans quelques années un rapport de la Cour des Comptes... En outre, il s'agit du coût matériel d'installation, qui ne comprend pas les cachets des artistes, le coût de la sécurité (essentiellement assuré par l'Etat), celui de la communication et du nettoyage, etc.
A Saint-Denis, aucun chiffre n'a filtré. Mais je dirai que notre Fan Zone n'a pas pu coûter moins de 3 millions d'euros, montant qui sera probablement davantage pris en charge par les collectivités territoriales que par des sponsors. Le parc de la Légion d'Honneur est notre atout vert où j'aime me promener, mais aux yeux des sponsors il n'a pas le même attrait que la Tour Eiffel. Si notre Fan zone pouvait contenir 10 000 personnes, contre 92 000 à celle de Paris, il ne faut pas diviser les coûts par neuf, car il est des coûts incompressibles et forfaitaires pour ce genre d'installation.
Par ailleurs, pour évaluer l'ensemble des dépenses engagées par nos élus, il faudra rajouter ces autres dépenses que j'évoquais pour Paris. En guise d'amuse-gueule, voilà le genre d'installation que nos impôts ont payé pour l'Euro 2016. Avec l'électricité et le démontage, il y en aura pour 100 000 euros, dont 60 000 pour Plaine Commune. J'étais sidéré de tomber hier sur cette installation.
Orientation Sud-Est : panneau de Plaine Commune relatif aux lettres lumineuses destinées à améliorer l'accessibilité des abords du Stade de France
Orientation Nord-Est : vue de l'installation, partiellement fonctionnelle le samedi 16 juillet 2016.
Face à des dépenses qui totalisent certainement plusieurs millions, l'UEFA versera 2 millions d'euros à chaque ville organisatrice afin d'améliorer les infrastructures sportives (de football en sous-entendu). Dans un article du Parisien du 13 avril 2016, nous apprenons que ce financement a permis de rénover la pelouse du Stade Auguste Delaune pour un montant d'un million d'euros. Moralité, il reste encore un million d'euros à dépenser dans les stades de foot de notre ville. Ce serait bien que les Dionysiens et Dionysiennes soient tenus au courant de l'affectation effective de ces financements...
Si l'équation financière n'est pas favorable aux citoyens/contribuables de Saint-Denis, qu'en est-il de la participation des Dionysiens et Dionysiennes ?
Dominique SANCHEZ, le Directeur de la rédaction du Journal de Saint-Denis, hebdomadaire communal financé par nos impôts locaux, explique dans un article tout en nuance daté du 12 juillet que les habitants de notre ville ont plutôt profité de l'évènement. Rappelons que la Fan zone de Saint-Denis a été bâtie sur un slogan : "Personne sur le banc de touche", comme l'illustre le logo et la documentation.
Pour ma part, je n'ai pu que constater que mes voisins et les habitants du quartier Porte de Paris que j'ai interrogé ont suivi les matchs à leur télé et légèrement profité de la Fan zone, plus particulièrement pour ceux qui avaient des enfants. Par ailleurs, les quelques Dionysiens que je connais et qui sont allés aux matchs sont ceux ayant bénéficié de billets gratuits remis par les collectivités territoriales...
Enfin, la participation active de nos collectivités territoriales à l'Euro 2016, via la Fan zone, aura eu le mérite de témoigner de leur capacité à participer à l'organisation de grands évènements. Il s'agit d'ailleurs du premier point mis en avant dans la documentation dont je donne le lien précédemment. A travers un évènement sportif rayonnant au-delà du continent européen, nos élus ont vu l'opportunité de montrer (ou développer) un savoir-faire, qui pourra être mis à profit pour l'organisation d'autres évènements. Les Jeux Olympiques en 2024 par exemple. De ce point de vue là, et uniquement là-dessus, on peut dire que la Fan zone aura prouvé son intérêt.
Pour conclure ce billet, je vous livre deux questions :
1. Cela valait-il de dépenser autant d'argent, qui aurait pu être investi dans des projets répondant davantage aux besoins des habitants ?
2. Nos grands élus de Gauche, que sont Patrick BRAOUEZEC, Président de Plaine Commune, et Mathieu HAONTIN, député et Vice-Président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, qui s'intéressent beaucoup au football (le premier comme Président de la Fondaction du football et le second comme membre actif du Parti Socialiste qui déploie des efforts considérables pour créer un club professionnel de niveau Ligue 1 en Seine-Saint-Denis via le Red Star) ne risquent-ils pas de perdre leur âme d'hommes de gauche dans le marigot du foot business ?
dimanche 10 juillet 2016
La devinette dionysienne de juillet 2016 - le "Karambolage Dionysien"
Soirée de finale de l'Euro 2016 au Stade de France et devinette dionysienne, quel rapport ?
Vous le trouverez en visionnant la devinette de l'émission Karambolage d'ARTE du 12 juin 2016 : http://sites.arte.tv/karambolage/fr/la-devinette-396-karambolage
Un grand merci à leur équipe.
Vous le trouverez en visionnant la devinette de l'émission Karambolage d'ARTE du 12 juin 2016 : http://sites.arte.tv/karambolage/fr/la-devinette-396-karambolage
Un grand merci à leur équipe.
samedi 2 juillet 2016
Activités pour les enfants à Saint-Denis : apprentissage de la musique
Il y a quelques années en arrière, je partageais avec vous le résultat de mes recherches sur le sport à Saint-Denis pour les enfants de moins de 6 ans.
Aujourd'hui, c'est de musique dont je vais vous parler. Apprendre à jouer d'un instrument constitue un véritable bénéfice pour un enfant : apprentissage de la rigueur et amélioration de la concentration, épanouissement culturel... Il n'est donc pas étonnant que nous soyons nombreux à vouloir inscrire nos enfants au Conservatoire de notre commune, établissement vers lequel nous nous tournons immédiatement pour ce type d'apprentissage. Cependant, les places au Conservatoire municipal de Saint-Denis sont très limitées, ce qui ne permet pas à un grand nombre de jeunes Dionysiennes et Dionysiens de recevoir une éducation musicale et instrumentale.
Pour pallier à cette déficience, il est possible de faire appel à des professeurs particuliers ou à des associations. Notre ville a la chance d'abriter l'une de ces structures : l'association Croq'Musique, situé au 7 boulevard Félix Faure. Celle-ci propose l'apprentissage de plusieurs instruments parmi les plus demandés : piano, guitare, basse, contrebasse, batterie et saxophone. N'espérez cependant pas pouvoir y apprendre à jouer d'instruments plus "rares", comme le basson ou le cor... Par ailleurs, un éveil musical aux enfants de 3 à 6 ans est également proposé, de même que de la comédie musicale pour des enfants scolarisés au primaire.
En conséquence, si vous n'avez pas de place au Conservatoire, l'association Croq'Musique peut, peut-être, répondre à votre souhait et à celui de votre enfant. Vous trouverez sur leur blog tous les renseignements pour prendre contact.
Aujourd'hui, c'est de musique dont je vais vous parler. Apprendre à jouer d'un instrument constitue un véritable bénéfice pour un enfant : apprentissage de la rigueur et amélioration de la concentration, épanouissement culturel... Il n'est donc pas étonnant que nous soyons nombreux à vouloir inscrire nos enfants au Conservatoire de notre commune, établissement vers lequel nous nous tournons immédiatement pour ce type d'apprentissage. Cependant, les places au Conservatoire municipal de Saint-Denis sont très limitées, ce qui ne permet pas à un grand nombre de jeunes Dionysiennes et Dionysiens de recevoir une éducation musicale et instrumentale.
Pour pallier à cette déficience, il est possible de faire appel à des professeurs particuliers ou à des associations. Notre ville a la chance d'abriter l'une de ces structures : l'association Croq'Musique, situé au 7 boulevard Félix Faure. Celle-ci propose l'apprentissage de plusieurs instruments parmi les plus demandés : piano, guitare, basse, contrebasse, batterie et saxophone. N'espérez cependant pas pouvoir y apprendre à jouer d'instruments plus "rares", comme le basson ou le cor... Par ailleurs, un éveil musical aux enfants de 3 à 6 ans est également proposé, de même que de la comédie musicale pour des enfants scolarisés au primaire.
En conséquence, si vous n'avez pas de place au Conservatoire, l'association Croq'Musique peut, peut-être, répondre à votre souhait et à celui de votre enfant. Vous trouverez sur leur blog tous les renseignements pour prendre contact.
vendredi 1 juillet 2016
Arrivée du siège du Conseil régional d'Ile-de-France en Seine-Saint-Denis : le choix de Saint-Ouen
Il y a quelques semaines, la Présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Valérie PECRESSE, annonçait la short-list, c'est-à-dire la liste restreinte, des sites encore en lice pour accueillir le siège de la région Ile-de-France. Le déménagement de Paris vers la banlieue du siège de la région était un engagement pris par Valérie PECRESSE durant sa campagne électorale, sachant qu'elle avait déclaré son intérêt son pour la Seine-Saint-Denis.
L'annonce du choix du site a eu lieu ce matin : le site de Saint-Ouen l'emporte. Comme je vous l'avais indiqué dans mon billet précédent, ce choix est parfaitement logique, même si cela signifie que le siège du pouvoir régional ne sera pas localisé dans la cité des rois de France. La desserte du futur siège, situé dans le périmètre des Docks de Saint-Ouen, ce grand projet urbain en cours de réalisation le long de la Seine et articulé autour d'un parc de 12 hectares, a été un argument décisif pour le retenir sur les autres. En effet, il sera desservi par la ligne 13 et la ligne 14 à partir de 2019.
Pour les Séquano-Dionysiens en général et les Dionysiens en particulier, cette implantation est une bonne nouvelle, dans la mesure où elle représente une opportunité pour améliorer la ligne 13.
L'annonce du choix du site a eu lieu ce matin : le site de Saint-Ouen l'emporte. Comme je vous l'avais indiqué dans mon billet précédent, ce choix est parfaitement logique, même si cela signifie que le siège du pouvoir régional ne sera pas localisé dans la cité des rois de France. La desserte du futur siège, situé dans le périmètre des Docks de Saint-Ouen, ce grand projet urbain en cours de réalisation le long de la Seine et articulé autour d'un parc de 12 hectares, a été un argument décisif pour le retenir sur les autres. En effet, il sera desservi par la ligne 13 et la ligne 14 à partir de 2019.
Pour les Séquano-Dionysiens en général et les Dionysiens en particulier, cette implantation est une bonne nouvelle, dans la mesure où elle représente une opportunité pour améliorer la ligne 13.
dimanche 5 juin 2016
La mairie de Saint-Denis veut-elle vraiment lutter contre la délinquance routière ?
Pour ma part, la lecture d'un article récent du quotidien Le Parisien me fait penser le contraire. Dans un article du 1er juin intitulé "Saint-Denis : la vidéosurveillance entre juste avant l'euro", voici la pensée du chef de la police municipale en matière de délinquance routière rapportée par le journaliste : « Nous ne sommes pas là pour faire que de la sanction », approuve Bruno
Charles-Alfred, qui assure que la police municipale ne pourra pas servir
des images pour verbaliser des véhicules, par exemple.
Après avoir fait la une de plusieurs médias grâce à la mise en place des voitures "flasheuses", qui "rapportent gros" selon Europe 1 ou qui sont très "rentables" selon Le Parisien, les propos du chef de la police municipale tendent à montrer que la municipalité a peur de sa propre audace sur le sujet et fait machine arrière en se refusant à utiliser les images issues des caméras de vidéosurveillance pour poursuivre la lutte contre la délinquance routière.
Outre que de tels propos font particulièrement mal à tous ceux qui sont consternés par cette délinquance qui sévit dans notre ville, et je ne parle pas simplement des problèmes de parking mais des fous dangereux qui s'amusent à circuler sur leurs deux-roues et leurs quads sans casque et à toute vitesse dans nos rues, ce refus, qui ne peut être que cautionné par le Maire de Saint-Denis et les élus municipaux, condamne le peu d'efficacité que ces caméras auraient pu avoir.
En effet, les caméras installées sur la voie publique ont une faible efficacité sur la délinquance qui pourrit nos rues (agressions, vols...), contrairement aux caméras implantées en milieu fermé (halls d'immeuble, parkings...), ce que rappelle d'ailleurs en creux le maire-adjoint en charge de la sécurité Slimane RABAHALLAH dans un article du Parisien du 4 janvier dernier en citant les interpellations réalisées grâce aux caméras du centre commercial, mais une efficacité certaine pour identifier les délinquants qui paradent tête nue sur des deux-roues ou les plaques d'immatriculation des amateurs de grosses cylindrés aimant rouler de manière immodérée à vitesse élevée en milieu urbain.
Je ne suis pas fan de la vidéosurveillance, mais je ne suis pas fan non plus des élus qui jettent l'argent du contribuable par les fenêtres. Ou bien le Maire de Saint-Denis s'oppose à la vidéosurveillance, ce qui est en réalité le fond de sa pensée, ou alors il la déploie, comme il en a prie l'engagement, mais en l'employant efficacement. Saboter l'usage de cet outil, qui n'est pas une panacée pour lutter contre la délinquance, mais qui peut néanmoins rendre de réels services, en particulier contre les délinquants routiers, est une honte. Nos enfants n'ont pas fini de craindre les voyous motorisés et les chauffards de se dire qu'à Saint-Denis, on fait ce que l'on veut !
Après avoir fait la une de plusieurs médias grâce à la mise en place des voitures "flasheuses", qui "rapportent gros" selon Europe 1 ou qui sont très "rentables" selon Le Parisien, les propos du chef de la police municipale tendent à montrer que la municipalité a peur de sa propre audace sur le sujet et fait machine arrière en se refusant à utiliser les images issues des caméras de vidéosurveillance pour poursuivre la lutte contre la délinquance routière.
Outre que de tels propos font particulièrement mal à tous ceux qui sont consternés par cette délinquance qui sévit dans notre ville, et je ne parle pas simplement des problèmes de parking mais des fous dangereux qui s'amusent à circuler sur leurs deux-roues et leurs quads sans casque et à toute vitesse dans nos rues, ce refus, qui ne peut être que cautionné par le Maire de Saint-Denis et les élus municipaux, condamne le peu d'efficacité que ces caméras auraient pu avoir.
En effet, les caméras installées sur la voie publique ont une faible efficacité sur la délinquance qui pourrit nos rues (agressions, vols...), contrairement aux caméras implantées en milieu fermé (halls d'immeuble, parkings...), ce que rappelle d'ailleurs en creux le maire-adjoint en charge de la sécurité Slimane RABAHALLAH dans un article du Parisien du 4 janvier dernier en citant les interpellations réalisées grâce aux caméras du centre commercial, mais une efficacité certaine pour identifier les délinquants qui paradent tête nue sur des deux-roues ou les plaques d'immatriculation des amateurs de grosses cylindrés aimant rouler de manière immodérée à vitesse élevée en milieu urbain.
Je ne suis pas fan de la vidéosurveillance, mais je ne suis pas fan non plus des élus qui jettent l'argent du contribuable par les fenêtres. Ou bien le Maire de Saint-Denis s'oppose à la vidéosurveillance, ce qui est en réalité le fond de sa pensée, ou alors il la déploie, comme il en a prie l'engagement, mais en l'employant efficacement. Saboter l'usage de cet outil, qui n'est pas une panacée pour lutter contre la délinquance, mais qui peut néanmoins rendre de réels services, en particulier contre les délinquants routiers, est une honte. Nos enfants n'ont pas fini de craindre les voyous motorisés et les chauffards de se dire qu'à Saint-Denis, on fait ce que l'on veut !
mardi 31 mai 2016
Et encore des coupures d'éclairage public à Saint-Denis
A nouveau, le quartier Sembat-Parmentier était plongé dans le noir cette nuit !
On veut construire une super salle de concert à Pleyel en profitant des millions que les promoteurs immobiliers vont déverser sur le quartier Pleyel pour leurs tours de bureaux, on fait des fans zones pour amuser les fêtards alcoolisés du monde entier sans critiquer l'argent roi qui règne dans le foot, mais on n'a pas d'argent pour réparer l'éclairage public... Voilà les priorité de la mairie gauche radicale de Saint-Denis.
Orientation sud-est : dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2016, le quartier Parmentier-Sembat est plongé dans le noir... Ce phénomène, qui dure depuis des années dans l'indifférence générale des hommes politiques locaux, touche l'ensemble des quartiers de Saint-Denis...
On veut construire une super salle de concert à Pleyel en profitant des millions que les promoteurs immobiliers vont déverser sur le quartier Pleyel pour leurs tours de bureaux, on fait des fans zones pour amuser les fêtards alcoolisés du monde entier sans critiquer l'argent roi qui règne dans le foot, mais on n'a pas d'argent pour réparer l'éclairage public... Voilà les priorité de la mairie gauche radicale de Saint-Denis.
Orientation sud-est : dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2016, le quartier Parmentier-Sembat est plongé dans le noir... Ce phénomène, qui dure depuis des années dans l'indifférence générale des hommes politiques locaux, touche l'ensemble des quartiers de Saint-Denis...
samedi 28 mai 2016
Pour rénover la bourse du travail de Saint-Denis, les ouvriers du BTP travaillent le samedi...
Voici des photos prises ce samedi matin. Des ouvriers travaillaient à la réfection de la Bourse du Travail de Saint-Denis. Le manège a duré presque deux heures.
Souvenez-vous, pendant la campagne des élections municipales de 2014, l'équipe sortante conduite par Didier PAILLARD avait pris l'engagement de rénover le bâtiment de la Bourse du travail situé à la Porte de Paris et propriété de la ville de Saint-Denis. Ce bâtiment a la particularité de porter la signature d'un architecte de renom : Roland CASTRO.
Cependant, chacun pouvait constater que le bâtiment vieillissait mal. L'accès sur le boulevard Anatole France était condamné. Les aménagements intérieurs n'étaient plus adaptés aux exigences actuelles.
Orientation sud-est : photo des travaux de rénovation de la Bourse du travail de Saint-Denis le samedi 28 mai vers 9h33.
Monsieur le Maire, ce serait bien de vous assurer que les entreprises qui ont remporté les marchés de rénovation de la Bourse du Travail ne fassent pas travailler leurs salariés ou des sous-traitants le week-end... Mais peut-être est-ce autorisé dans les marchés que vous avez passé ? Ou peut-être y-a-t-il une clause de délai ?
Je vous rappelle que vous êtes de gauche, et même d'extrême-gauche, donc opposé au libéralisme débridé, en particulier celui promu par la loi El Khomry, contre laquelle nombre de salariés et leurs représentants s'opposent. A moins que vous ne soyez comme tous ces socialistes, qui ne cachent plus leur conversion au libéralisme le plus débridé ou qui le dissimulent, afin de ne pas perdre la précieuse investiture du parti aux prochaines élections. Je vous suggère de mettre en concordance vos paroles avec vos actes.
Plus j'observe les choses, plus il m'apparaît nécessaire que je me présente aux prochaines élections législatives, afin d'obliger nos chers élus à se positionner sur certains sujets...
Souvenez-vous, pendant la campagne des élections municipales de 2014, l'équipe sortante conduite par Didier PAILLARD avait pris l'engagement de rénover le bâtiment de la Bourse du travail situé à la Porte de Paris et propriété de la ville de Saint-Denis. Ce bâtiment a la particularité de porter la signature d'un architecte de renom : Roland CASTRO.
Cependant, chacun pouvait constater que le bâtiment vieillissait mal. L'accès sur le boulevard Anatole France était condamné. Les aménagements intérieurs n'étaient plus adaptés aux exigences actuelles.
Orientation sud-est : photo des travaux de rénovation de la Bourse du travail de Saint-Denis le samedi 28 mai vers 9h33.
Monsieur le Maire, ce serait bien de vous assurer que les entreprises qui ont remporté les marchés de rénovation de la Bourse du Travail ne fassent pas travailler leurs salariés ou des sous-traitants le week-end... Mais peut-être est-ce autorisé dans les marchés que vous avez passé ? Ou peut-être y-a-t-il une clause de délai ?
Je vous rappelle que vous êtes de gauche, et même d'extrême-gauche, donc opposé au libéralisme débridé, en particulier celui promu par la loi El Khomry, contre laquelle nombre de salariés et leurs représentants s'opposent. A moins que vous ne soyez comme tous ces socialistes, qui ne cachent plus leur conversion au libéralisme le plus débridé ou qui le dissimulent, afin de ne pas perdre la précieuse investiture du parti aux prochaines élections. Je vous suggère de mettre en concordance vos paroles avec vos actes.
Plus j'observe les choses, plus il m'apparaît nécessaire que je me présente aux prochaines élections législatives, afin d'obliger nos chers élus à se positionner sur certains sujets...
mercredi 18 mai 2016
Arrivée du siège du Conseil régional d'Ile-de-France en Seine-Saint-Denis
Depuis le mercredi 18 mai 17h, nous connaissons la liste restreinte (ou short list si vous voulez faire pro) des sites susceptibles d'accueillir le siège du Conseil régional d'Ile-de-France. Souvenez-vous que, pendant la campagne des élections régionales de décembre 2015, Valérie PECRESSE s'est engagée à déménager le siège de la région Ile-de-France dans un département de petite couronne si elle était élue. Ayant battu son adversaire socialiste, Claude BARTOLONE, le 13 décembre au soir, elle entend bien respecter cette promesse de campagne.
Trois sites sont donc encore en lice : un à Saint-Ouen, non loin de la station Mairie de Saint-Ouen de la ligne 13, dans les Docks de Saint-Ouen, un à Saint-Denis, en face de la station Front Populaire de la ligne 12, un à Ivry-sur-Seine, dans le périmètre du projet City Seine, seulement desservi par le RER C. Valérie PECRESSE ayant toujours manifestée sa préférence pour la Seine-Saint-Denis, il est certain que notre territoire accueillera le siège du Conseil régional.
A titre personnel, je me félicite de l'arrivée du pouvoir régional près de chez nous. En effet, il me paraît essentiel que les décideurs régionaux observent l'impact de leurs décisions en matière de transport par exemple, mais également en matière d'éducation (les lycées sont financés par la région) et votent en toute connaissance de cause.
Comme j'aime ma ville et que je la défends, je souhaite que le choix de l'exécutif régional se porte sur Saint-Denis ! Ceci serait également la meilleure preuve que ce choix est indépendant de toutes préférences politiques, critiques déjà formulées il y a plusieurs mois. Néanmoins, il faut bien avouer que Saint-Ouen a un avantage qui pourrait emporter la décision, notamment du point de vue du personnel dont l'exécutif tient compte : la meilleure desserte offerte à partir de 2019 avec l'arrivée de la ligne 14 à la mairie de Saint-Ouen. En effet, pour les plus de 2 000 agents qui devront être regroupés dans un même site, il est toujours préférable d'avoir plusieurs options de transports en commun, de même que d'avoir un maillage étoffé avec les autres lignes de transports en général et les grandes gares parisiennes en particulier.
Rendez-vous fin juin/début juillet pour avoir la réponse.
Trois sites sont donc encore en lice : un à Saint-Ouen, non loin de la station Mairie de Saint-Ouen de la ligne 13, dans les Docks de Saint-Ouen, un à Saint-Denis, en face de la station Front Populaire de la ligne 12, un à Ivry-sur-Seine, dans le périmètre du projet City Seine, seulement desservi par le RER C. Valérie PECRESSE ayant toujours manifestée sa préférence pour la Seine-Saint-Denis, il est certain que notre territoire accueillera le siège du Conseil régional.
A titre personnel, je me félicite de l'arrivée du pouvoir régional près de chez nous. En effet, il me paraît essentiel que les décideurs régionaux observent l'impact de leurs décisions en matière de transport par exemple, mais également en matière d'éducation (les lycées sont financés par la région) et votent en toute connaissance de cause.
Comme j'aime ma ville et que je la défends, je souhaite que le choix de l'exécutif régional se porte sur Saint-Denis ! Ceci serait également la meilleure preuve que ce choix est indépendant de toutes préférences politiques, critiques déjà formulées il y a plusieurs mois. Néanmoins, il faut bien avouer que Saint-Ouen a un avantage qui pourrait emporter la décision, notamment du point de vue du personnel dont l'exécutif tient compte : la meilleure desserte offerte à partir de 2019 avec l'arrivée de la ligne 14 à la mairie de Saint-Ouen. En effet, pour les plus de 2 000 agents qui devront être regroupés dans un même site, il est toujours préférable d'avoir plusieurs options de transports en commun, de même que d'avoir un maillage étoffé avec les autres lignes de transports en général et les grandes gares parisiennes en particulier.
Rendez-vous fin juin/début juillet pour avoir la réponse.
Libellés :
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samedi 30 avril 2016
La devinette dionysienne d'avril 2016 - le "Karambolage Dionysien"
Voici la devinette dionysienne. Hommage personnel à
l'émission d'ARTE "Karambolage" qui rapproche Français et Allemands grâce à une meilleure connaissance de l'autre.
Cette photo a-t-elle été prise à Saint-Denis ? Cherchez l'(es) indice(s), car il y en a !
PS : vous aimez la devinette Dionysienne ? Alors, faites-la connaître et partagez le lien sur Facebook. Donnons une autre image de notre ville !
PPS : si vous avez des photos de lieux de Saint-Denis ou de Plaine Commune que vous aimez et que vous souhaitez faire connaître, envoyez-les moi avec des commentaires pour la devinette dionysienne ou pour un article de fond.
PPS : je ferai un article en rapport avec ce que vous voyez dans les prochains jours.
Cette photo a-t-elle été prise à Saint-Denis ? Cherchez l'(es) indice(s), car il y en a !
PS : vous aimez la devinette Dionysienne ? Alors, faites-la connaître et partagez le lien sur Facebook. Donnons une autre image de notre ville !
PPS : si vous avez des photos de lieux de Saint-Denis ou de Plaine Commune que vous aimez et que vous souhaitez faire connaître, envoyez-les moi avec des commentaires pour la devinette dionysienne ou pour un article de fond.
PPS : je ferai un article en rapport avec ce que vous voyez dans les prochains jours.
samedi 16 avril 2016
L'association Tourisme et Loisirs 93 propose une sortie à Chartres et dans sa région le samedi 21 mai
Avis aux amoureux et amoureuses du patrimoine en général et d'Henri IV en particulier : l'association Tourisme et Loisirs 93 organise une sortie pour visiter la cathédrale de Chartres et les alentours le 21 mai prochain à un prix attractif ! Peu importe que vous soyez habitants de Saint-Denis, toutes les personnes intéressées peuvent s'inscrire dans la limite des places disponibles. Le programme est disponible ci-dessous.
Du parvis de la Basilique de Saint-Denis à la cathédrale de Chartres, vous êtes pris en charge pour une journée au cours de laquelle vous visiterez la cathédrale de Chartres, le musée du vitrail attenant, la ville et la fameuse maison "Picassiette".
Pour vous inscrire : écrivez à l'adresse suivante : tl93@orange.fr. Sinon par téléphone le jeudi après-midi au 01 48 09 35 15 (voir ci-dessous).
PS : diffuser cette information sera le plus bel hommage que vous puissiez rendre aux bénévoles qui font fonctionner nos associations !
Du parvis de la Basilique de Saint-Denis à la cathédrale de Chartres, vous êtes pris en charge pour une journée au cours de laquelle vous visiterez la cathédrale de Chartres, le musée du vitrail attenant, la ville et la fameuse maison "Picassiette".
Pour vous inscrire : écrivez à l'adresse suivante : tl93@orange.fr. Sinon par téléphone le jeudi après-midi au 01 48 09 35 15 (voir ci-dessous).
PS : diffuser cette information sera le plus bel hommage que vous puissiez rendre aux bénévoles qui font fonctionner nos associations !
dimanche 10 avril 2016
Manifestations contre le plan "anti-ghetto" de Valérie PECRESSE le jeudi 7 avril 2016 : pourquoi les citoyens de Gauche doivent encourager l'action de Valérie PECRESSE !
Peut-être avez-vous entendu parler de la
décision de la Présidente de la Région Ile-de-France, Madame Valérie PECRESSE,
de cesser de subventionner les logements très sociaux dans les communes ayant
déjà plus de 30 % de logements sociaux ? Si ce n’est pas le cas, vous avez
certainement entendu parler de la réaction d’hommes politiques de gauche qui
appelaient à manifester jeudi 7 avril 2016 devant le siège du Conseil
régional d’Ile-de-France contre cette décision relevant du plan
"anti-ghetto" de la nouvelle majorité de Droite au Conseil régional ?
Je souhaite vous
faire part de mon analyse et de ma position sur ce sujet, car je crois que nous,
citoyens français, devons nous dégager des discours contradictoires des hommes
politiques qui, trop souvent, loin d’éclairer un projet/un débat le rendent plus
confus et surtout le réduisent à des discours démagogiques.
Tout
d’abord, de quoi parle-t-on ?
En
Ile-de-France, le logement social représente plus de 20 % des logements
franciliens, soit environ un peu moins de 1,2 million de logements pour un
total d’environ 5 millions. Les attributaires de logements sociaux sont les
collectivités territoriales, qui financent la construction via des organismes
HLM, mais aussi l’Etat via les préfectures et Action Logement (l’ancien 1 %
Logement), qui recueille la contribution obligatoire des entreprises de plus de
20 salariés à l’effort de construction de logements sociaux (0,45 % de la masse
salariale est ainsi versé).
La
classification du parc social repose sur les ressources des publics
bénéficiaires de logements sociaux. La loi (circulaire CUS –Convention
d’Utilité Sociale- du 12 avril 2010) définit 4 plafonds :
- PLAI (Prêt Locatif
Aidé d’Intégration),
destiné aux plus modestes des ménages.
Le loyer est compris
entre 5,61 euros par mètre carré par Surface Habitable si vous habitez Paris ou
autour et 4,56 euros/m²/SH si vous résidez dans les départements d’outre-mer ou
dans des communes rurales de métropole.
- PLUS (Prêt Locatif à
Usage Social),
destiné aux ménages modestes.
Le loyer est compris
entre 6,3 euros par mètre carré par Surface Habitable si vous habitez Paris ou
autour et 5,14 euros/m²/SH si vous résidez dans les départements d’outre-mer ou
dans des communes rurales de métropole.
- PLS (Prêt Locatif
Social),
destiné aux ménages de la classe moyenne.
Le loyer est compris
entre 13,07 euros par mètre carré par Surface Habitable si vous habitez Paris
ou autour et 7,71 euros/m²/SH si vous résidez dans les départements d’outre-mer
ou dans des communes rurales de métropole.
- PLI (Prêt Locatif
Intermédiaire),
destiné aux classes moyennes supérieures.
Le loyer est compris
entre 16,82 euros par mètre carré par Surface Habitable si vous habitez Paris
ou autour et 8,74 euros/m²/SH si vous résidez dans les départements d’outre-mer
ou dans des communes rurales de métropole.
Au 1er janvier
2012, les 32 340 logements relevant du plafond de ressources PLAI représentent 2,8
% du parc social d’Ile-de-France (1 166 036 logements), ce qui
est particulièrement faible. Les logements relevant des plafonds PLUS représentent 83,9 % des logements, ceux
des plafonds PLS 6,1 % et ceux des plafonds PLI 7,2 %.
Cependant, à partir
des données recueillies par la DRIEA (Direction Régionale et
Interdépartementale de l’Equipement et de l’Aménagement) d’Ile-de-France,
l’IAURIF (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme d’Ile-de-France) a calculé en
2015 que 48,6 % des logements sociaux franciliens (535 237) relevaient
de plafonds de loyers PLAI. Seuls 30,6 % des logements sociaux relèvent
des plafonds de loyers PLUS, 15,6 % des PLS et 5,2 % des PLI.
En Ile-de-France, la
moitié des logements sociaux ont donc une vocation très sociale.
Il
y a quelques jours, le quotidien de Droite Le
Figaro a publié la liste des communes de la région Ile-de-France
ayant plus de 30 %. Alors qu’à Saint-Denis, j’entends fréquemment tout et
n’importe quoi sur le nombre de logements sociaux dans la ville (cela va de
l’affirmation péremptoire sur le fait que presque tous les logements
relèveraient du parc social à celle, opposée et tout aussi péremptoire, qu’ils
ne représenteraient qu’une faible part du parc), voici une information INSEE qui
n’a pas été contestée par les élus.
Voici le lien vers le site du Figaro.
41,2 % des logements
dionysiens relèvent du parc social. Au-delà des discours, Saint-Denis
n’est donc pas la commune la plus exemplaire en Seine-Saint-Denis, qui reste le
département de Petite Couronne ayant fait le plus d’efforts en matière de
construction de logements sociaux sur les 50 dernières années. 23 communes sur les
40 ont plus de 30 % de logements sociaux. L’effort du Val-de-Marne est
nettement en deçà (15 communes sur 47). Quant aux Hauts-de-Seine, avec 9
communes (encore gérées par le Parti Communiste Français pour 4 d’entre elles
et anciennement gérées par la Gauche pour les autres) sur 36, il est clairement
en retrait… peut-être par phobie du logement social ?
Une
fois planté ce décor, revenons sur les motivations de cette décision et les
arguments des deux camps.
D’un
côté, Madame Valérie PECRESSE justifie ce choix par le fait de pousser à la
construction de logements très sociaux dans des communes où il en manque,
luttant ainsi contre la concentration de logements sociaux dans des quartiers qu’elle
juge ghettoïsés. Il faut donc comprendre que ces financements ne sont pas supprimés, mais réaffectés géographiquement.
De
l’autre, ses opposants de Gauche dénoncent une décision purement politicienne
et idéologique, qui stigmatise le logement social et des quartiers entiers de
nos villes, qui ralentira ou bloquera la construction de logements très sociaux
au moment où nos concitoyens en ont le plus besoin, qui chassera les plus
modestes d’entre nous en périphérie de l’agglomération parisienne…
En
décembre 2012, dans un billet intitulé Quand la Droite et les Gauche de Gauche défendent une mixité sociale de juxtaposition entraînant une ségrégation urbaine, sociale et ethnique, je défendais le principe d’une mixité
sociale de mélange, qui verrait chaque commune avoir 30 % de logements sociaux,
et m’opposais à une mixité sociale de juxtaposition, reléguant les plus
modestes d’entre nous –qui sont souvent en Ile-de-France des populations
d’origine étrangère- dans des communes spécialisées dans leur accueil (la
Seine-Saint-Denis est spécialisée dans l’accueil des populations
primo-arrivantes).
Je
pense que les différences de réalités sociales et
ethniques existantes entre les communes dites « bourgeoises » et les
communes dites « populaires » n'ont échappé à personne. Je pense aussi qu’il n’a échappé à
aucun d’entre vous l’importance prise par le logement social en France et
Ile-de-France. Les opposants à Madame Valérie PECRESSE rappellent à juste titre
que 70 % des Franciliens sont éligibles au logement social. C’est également le
cas en France où nombre de nos concitoyens souffrent, y compris dans des territoires,
dont certains sont complètement désertés par l’action des pouvoirs publics.
Je partage avec ces
manifestants de Gauche le souci exprimé sur l’enjeu que représente le logement social,
ayant moi-même vécu enfant dans une HLM, mais approuve la volonté de Madame Valérie
PECRESSE de répartir différemment la production de logements sociaux en région
parisienne.
Les
statistiques citées précédemment le prouvent : les financements des logements
sociaux destinés aux classes moyennes servent à loger les plus modestes, qui ne
seront donc pas pénalisées par cette mesure. Les attributions des logements
sociaux sont en effet pratiquées de manière très pragmatiques par les
attributaires (communes, préfecture, Action 1 %).
Quant à ceux qui me diront que les maires de Droite refuseront de construire du logement très social dans leurs communes, je leur réponds qu’il faut aller au bout de la proposition de Madame Valérie PECRESSE, en organisant un suivi réel et contraignant ! Mais sur ce point, amies lectrices et amis lecteurs, il faut dire que les maires (peu importe l’étiquette) n’ont aucune envie de se voir dessaisis de leur droit d’attribution, ni de leur droit de construction, alors qu’il faudrait, selon moi, qu’une entité régionale concentre ces droits pour résoudre la crise du logement social.
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