mercredi 31 août 2016

Que voulons-nous pour notre ville ? La déclaration d'utilité publique de la ZAC Sud Confluence

J'achète hier Le Parisien et qu'est-ce que j'y trouve ? La publication de l'arrêté préfectoral déclarant d'utilité publique la ZAC Sud Confluence.


Photo de la page VI du cahier central de la livraison du mardi 30 août 2016 du quotidien Le Parisien

En 2012, je vous indiquais que le maire-adjoint à l'urbanisme ambitionnait de créer un parc de 10 hectares sur cette Zone d'Aménagement Concertée (ZAC). Néanmoins, trois ans plus tard, le périmètre de la ZAC était revu à la baisse et le projet de parc sorti. Dans le mémoire rendu par Plaine Commune en réponse à l'avis de l'autorité environnementale du 25 mai 2015, on trouve l'explication suivante page 12) : "l’aménagement du parc nécessitant des financements autres que celui de la ZAC (puisque l’usage concerne plus que seulement les usagers de la ZAC), qui n’étaient pas disponibles au moment où la collectivité devait s’engager dans la création de ZAC." Il paraît évident que si 70 % du budget d'investissement de la ville de Saint-Denis est consacré à l'entretien et à la construction d'écoles (dixit David PROULT, maire-adjoint chargé de la vie scolaire dans la même édition du Parisien de ce mardi 30 août 2016), ceci en réponse au développement urbain voulu par les élus locaux et en raison de la ségrégation socio-spatiale existante dans la région Ile-de-France et faisant de notre ville le sas d'entrée des primo-arrivants, il n'y a plus d'argent pour créer des espaces verts et de manière générale pour améliorer le bien-être des Dionysiens.

Cette réflexion doit nous amener à nous interroger sur ce que nous voulons pour notre ville. A cet égard, les élections législatives de l'an prochain pourront constituer une piste à ce sujet... dont je vous reparlerai demain !

1 commentaire:

Julien a dit…

Avis aux personnes me laissant des commentaires directement sur le blog : pour des raisons de sécurité, je n'accepte les commentaires que des personnes dont je connais l'identité.