mardi 19 juin 2012

Soirée électorale du dimanche 17 juin 2012 à la mairie de Saint-Denis : Lettre d'un Dionysien à Florence HAYE

Amis lecteurs, c'est pour ma part inhabituel de publier des messages ou déclarations que l'on m'envoie, mais, au vu du spectacle lamentable que certaines personnes qui osent se dire gauche de gauche ont donné dimanche soir à la mairie, je publie donc un courrier électronique que m'a fait parvenir hier un dionysien (vérifié auprès de l'intéressé).

Cette personne s'adresse donc à Mme Florence HAYE, conseillère générale du canton de saint-denis nord ouest et maire-adjointe de la ville de Saint-Denis, et l'interpelle sur son attitude ce soir là. Je laisse à chacun le soin de découvrir ce qui est dit et de qualifier ce comportement...

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Chère Madame,

Ce message s'adresse tant à la militante politique que vous êtes qu'à l'élue en charge (entre autres) de "la prévention de la délinquance, (de) la tranquillité publique...".
Hier soir 17 juin 2102, nous étions vous et moi dans cette salle des mariages peu de temps avant l'annonce des résultats et les violences qui s'y sont produites. J'étais venu là de bonne heure, sans arrières pensées, simplement curieux d'assister à ce moment de démocratie dans la ville où je me suis établi récemment. Les choses ont fait que je me suis retrouvé au milieu de nombreux militants de Patrick Braouezec, au premier rang devant le micro où les résultats devaient être annoncés.


Je vous avoue avoir été surpris lorsqu'une jeune femme c'est avancée vers nous, a salué ses amis, leur demandant de "serrer les rangs" pour éviter que les "infiltrés" n'arrivent jusqu'à là...

cette jeune femme c'était vous !

...

Un rendez-vous ne sera peut-être pas utile (vous devez être débordée, Saint-Denis est une ville assez peu sure... pour moi, déjà 2 agressions !) mais auriez-vous tout de même, madame, l'amabilité de m'expliquer par retour comment l'élue que vous êtes a pu prononcer ces mots, que j'interprète comme un très mauvais signal pour les personnes qui ont cru pouvoir prendre à partie un élu de la République ?
Je vous précise n'être encarté nulle part et revendiquer jalousement une certaine liberté de penser, cela n'excluant pas des convictions, à commencer par le respect des urnes.



dans l'attente, de vous lire, croyez, chère madame, en l'assurance de mes salutations les plus cordiales,
Renaud Hasselmann


copie : JSD et associations

PS : jeudi 21 juin, corrections fautes messages et mention envoi du message à la mairie (version électronique et non papier)

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