L'Usine Nouvelle, l'hebdomadaire bien connu des spécialistes de l'industrie, dont je vous recommande l'atlas annuel des usines, publie chaque année un classement des écoles d'ingénieurs.
Aujourd'hui, 14 janvier, l'hebdomadaire vient de publier celui de 2014. On relèvera avec grand intérêt le classement des deux écoles d'ingénieurs présentes sur le territoire de la communauté d'agglomération : Supmeca (48ème place) et Sup Galilée (60ème).
Sup Galilée, école d'ingénieurs rattachée à l'excellente Université Paris 13, est situé à Villetaneuse. Je vous renvoie au billet que je publierai dans les prochains jours. Supmeca est un établissement d'enseignement supérieur indépendant, comme les différentes écoles centrales par exemple, situé à Saint-Ouen. Je vous renvoie au billet que j'ai fait il y a quelques mois. Ce classement éclaire la grande qualité de ces deux écoles d'ingénieurs, qui se situe juste derrière les plus grands établissements publics (comme les écoles centrales, les INSA, les écoles du réseau Mines-Telecom).
L'enseignement est un sujet majeur pour nos concitoyens, qu'il s'agisse du supérieur comme ici ou de l'école élémentaire. Il est donc particulièrement important pour les élus locaux de conforter et développer les établissements, même quand cela ne relève pas de leurs attributions (la clause de compétence générale permet d'agir très largement).
Ici, dans le département de Seine-Saint-Denis, nous devons envoyer un message : les enfants peuvent grandir, s'épanouir et réussir des études longues sans forcément devoir se rendre ailleurs en région parisienne, avec pour corollaire la fatigue ou des dépenses de transports qu'ils ne peuvent que difficilement assurer. Un enfant de Saint-Denis peut tout à fait obtenir un bac dans un lycée de Saint-Denis, puis rejoindre directement Sup Galilée ou Supmeca, après une classe préparatoire ou un bac +2 type BTS/DUT t trouver un travail bien payé..
Je suis également favorable à ce que des établissements sélectifs éloignés de Paris puissent se rapprocher de la capitale en trouvant ici le foncier accessible qui leur manquent. Cela permettrait d'attirer des écoles de commerce, d'art ou d'architecture par exemple qui ne sont pas présents sur notre territoire. De la même façon, certains établissements parisiens manquant de place ou voulant donner aux élèves vivant en banlieue les mêmes chances que ceux vivant dans le centre de la capitale pourraient vouloir nous rejoindre.
Je suis partisan d'une décentralisation industrielle de certains grands établissements publics d'enseignement en banlieue, mais uniquement à Saclay. Le campus Condorcet est un bon exemple d'une telle stratégie d'aménagement, mais il faut aller plus loin.
Le foncier ne manque pas à La Plaine, mais celui-ci est le plus souvent préempté pour construire des immeubles de bureaux au profit des investisseurs internationaux (notez que si Patrick BRAOUEZEC ne s'est plus rendu auprès des prédateurs financiers qui se pressent au salon de l'immobilier de Cannes pour placer leur argent, le MIPIM, depuis sa défaite aux législatives de 2012, les affaires continuent malgré tout). Je vous reparlerai prochainement de l'installation avortée de projets d'établissements sélectifs qui avaient jeté leur dévolu sur La Plaine Saint-Denis.
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