Le 14 février dernier, Didier PAILLARD, maire de Saint-Denis et candidat à sa réélection, présentait les colistiers qui l'accompagnerait pour les élections municipales, en mettant en avant un argument choc : « Cette équipe est renouvelée à 60 % par rapport à la sortante ». Je vous renvoie au site du Journal de Saint-Denis.
De manière surprenante, ce soir-là, notre maire s'était contenté de donner le nom des colistiers, mais pas leur ordre sur la liste. Il faudra deux semaines pour le dévoiler. Depuis ce matin, vous pouvez désormais consulter cette liste sur le site du maire-candidat.
La difficulté d'accoucher cette liste et le résultat publié amène plusieurs observations.
1. Un renouvellement bien plus limité qu'annoncé
Tout d'abord, attardons-nous sur les élus actuellement en poste présents sur la liste de Didier PAILLARD. 22 personnes présentes dans cette liste sont élus au Conseil municipal aujourd'hui, soit effectivement 40 %. Cependant, si l'on entre dans le détail de ces 22 personnes, on constate qu'il y a le maire bien évidemment, 13 maires-adjoint présents sur les 20 en poste et 8 conseillers municipaux sur les 19 siégeant aujourd'hui. 55 % des élus en poste se représentent, ce qui relativise l'argument du renouvellement.
Par ailleurs, pour bien mesurer si une liste se renouvelle, il faut réfléchir par rapport à l'éligibilité des candidats. Le dernier de la liste ne l'est pas, sauf en cas de liste unique. En fait, une liste se divise en trois étages : le premier correspond aux candidats qui seront élus, même en cas de défaite (ils formeront les conseillers d'opposition), le second regroupe ceux qui seront élus seulement si la liste l'emporte au deuxième tour, le troisième est composé de ceux qui ne peuvent rien espérer.
Pour faire simple, sur 55 personnes, le premier étage regroupe 12 personnes, le second 28 et le troisième les 15 personnes restantes. Détaillons ces trois étages :
Le premier étage comprend Didier PAILLARD, maire actuel de Saint-Denis, Patrick
BRAOUEZEC, conseiller municipal de Saint-Denis et Président de Plaine
Commune, ainsi que 6 maires-adjoints et 1 conseiller municipal. En cas de défaite, l'opposition ne comprendrait que 3 personnes n'ayant pas déjà été élus.
Le second étage comprend 7 maires-adjoints et 5 conseillers municipaux actuellement en poste, soit 12 candidats sur les 28 qui le composent. 16 nouvelles personnes l'intègrent.
Le troisième étage ne comprend en tout et pour tout qu'un conseiller municipal actuellement en poste. M. DELION Eric du Parti de Gauche, qui a déserté le Parti socialiste entre les deux tours des élections municipales de 2008, est assuré de ne pas être réélu. 14 personnes nouvelles ont l'assurance de ne pas être élus.
Au total, sur 33 candidats n'ayant jamais été aux affaires, seuls 3 ont la certitude d'être élus et 14 n'ont aucune chance. En cas de victoire, par exemple, sur 40 élus, il y aurait 21 réélus, dont 14 n'auront aucune envie de lâcher leurs éminentes fonctions...
2. La survie politique de Patrick BRAOUEZEC
Dans un billet de décembre 2013, je vous avais parlé de la volonté de Patrick BRAOUEZEC de se présenter aux élections régionales. En étant en troisième position de cette liste, il envoie un message fort : sa volonté de rester ancrer à Saint-Denis. Pour cela, le Président de Plaine Commune se met en situation
d'être élu d'opposition, en cas de défaite le dimanche 30 mars au soir.
Notez qu'aux élections municipales de 2008, Patrick BRAOUEZEC était déjà en troisième position sur la liste de Didier PAILLARD et nous savons tous l'implication qu'il a dans les affaires municipales.
3. Un renouvellement faible pour le Conseil communautaire :
Le faible renouvellement concerne également les élus siégeant au Conseil communautaire. Sur les 11 représentants de la municipalité actuelle y siégeant, 7 sont aujourd'hui présents sur la liste de Didier PAILLARD, dont 4 en position éligible même en cas de défaite. Je n'ai pas le moindre doute sur le fait qu'ils figureront, tout au moins pour les 4 en question, sur la liste des candidats au Conseil communautaire.
4. Des élus d'opposition destinés à former le noyau d'une reconquête de la municipalité en 2020 en cas de défaite
Vous l'avez compris, Patrick BRAOUEZEC travaille à conserver une aura et une influence pour reconquérir Saint-Denis en cas de défaite,
un peu comme Jean-Pierre BRARD à Montreuil, dont le harcèlement et les
réseaux ont été le principal facteur qui a contribué à faire reculer
Dominique VOYNET.
Il s'est entouré d'une garde fidèle, le Maire forcément et les conseillers généraux Bally BAGAYOKO et Florence HAYE qui lui doivent tout, ainsi que de partis obligés : Europe-Ecologie-Les-Verts et le MRC. Notez que Christophe GIRARD, leader local du Parti de Gauche et
déserteur du Parti Socialiste entre les deux tours des élections
municipales de 2008, ne se retrouvera pas dans l'opposition en cas de
défaite. Il paye certainement les conséquences de ses insuffisances qui
ont mis la municipalité dans l'embarras (au choix : sa gestion du marché
et du commerce ou son soutien à la création de cette station sur la
ligne 13 entre Carrefour Pleyel et Porte de Paris qu'il a défendu au Comité consultatif Porte de Paris).
Il n'est toutefois pas exclu que les membres d'EELV et du MRC fassent des appels du pied s'ils se retrouvaient dans l'opposition. Par ailleurs, la possibilité qu'un ou deux de ces élus communistes d'opposition nous rejoignent est élevée.
En conclusion, en sortant la liste à trois semaines du premier tour, Didier PAILLARD nous permet d'appréhender les problèmes qui agitent depuis plusieurs semaines la municipalité en place et nous révèlent les intentions de celui qui voulait être Ministre.
vendredi 28 février 2014
jeudi 27 février 2014
Le Grand Journal de 8 heures de France Inter du 27 février : une déception
Le matin, avant de partir au travail, nous écoutons avec plaisir le journal de Philippe COHEN sur France Inter. Ce ne fut pas le cas ce matin, car, candidat sur la liste de Mathieu HANOTIN, j'ai diffusé des tracts. Je viens donc seulement d'apprendre que le zoom du jeudi consacré à la campagne des municipales concernait notre ville.
Je viens de lire la retranscription mise en ligne sur le site de France Inter et de réécouter le commentaire de la journaliste Marion LAGARDERE. Au micro, celle-ci conclut par un propos, qui n'a curieusement pas été retranscrit. Le voici : "sachant qu'un sondage commandé par les socialistes donne d'ores et déjà le maire communiste vainqueur avec dix points d'avance". Cette information est d'une grande importance. La journaliste annonce en direct sur France Inter, radio nationale écoutée sur tout le territoire, que le PCF a toutes les chances de conserver le contrôle de Saint-Denis. En l'absence d'informations supplémentaires sur ce sondage, les auditeurs, et tous ceux qui réécouteront par la suite le commentaire, vont en effet croire qu'au soir du 30 mars 2014, Didier PAILLARD et Patrick BRAOUEZEC seront réélus.
Cela m'amène à m'interroger. Tout d'abord, si la victoire du PCF au deuxième tour des municipales de mars 2014 est une information fiable, pourquoi ce propos n'a-t-il pas été repris sur le site Internet ? Ensuite, il serait tout à fait opportun que cette journaliste fasse davantage attention aux informations qui lui sont transmises. En juillet 2012, la journaliste de France 3 présente à la mairie avait annoncé au soir du premier tour la victoire de Patrick BRAOUEZEC, ce qui avait réjoui Mme BUFFET présente sur le plateau de France 3. En fait, la journaliste s'était trompée, citant les résultats du bureau de vote de la mairie. Je vous renvoie à mon billet de l'époque. Enfin, ce serait bien qu'on sache qui est le commanditaire du sondage récemment fait à Saint-Denis et pourquoi pas donner les tendances annoncées sur le premier et le deuxième tour.
Un détail sur la liste des candidats : Le Journal de Saint-Denis (édition du 19 au 25 février 2014, numéro 988) a annoncé dans un entrefilet que M. Zahir AMAZIR jetait l'éponge.
Je viens de lire la retranscription mise en ligne sur le site de France Inter et de réécouter le commentaire de la journaliste Marion LAGARDERE. Au micro, celle-ci conclut par un propos, qui n'a curieusement pas été retranscrit. Le voici : "sachant qu'un sondage commandé par les socialistes donne d'ores et déjà le maire communiste vainqueur avec dix points d'avance". Cette information est d'une grande importance. La journaliste annonce en direct sur France Inter, radio nationale écoutée sur tout le territoire, que le PCF a toutes les chances de conserver le contrôle de Saint-Denis. En l'absence d'informations supplémentaires sur ce sondage, les auditeurs, et tous ceux qui réécouteront par la suite le commentaire, vont en effet croire qu'au soir du 30 mars 2014, Didier PAILLARD et Patrick BRAOUEZEC seront réélus.
Cela m'amène à m'interroger. Tout d'abord, si la victoire du PCF au deuxième tour des municipales de mars 2014 est une information fiable, pourquoi ce propos n'a-t-il pas été repris sur le site Internet ? Ensuite, il serait tout à fait opportun que cette journaliste fasse davantage attention aux informations qui lui sont transmises. En juillet 2012, la journaliste de France 3 présente à la mairie avait annoncé au soir du premier tour la victoire de Patrick BRAOUEZEC, ce qui avait réjoui Mme BUFFET présente sur le plateau de France 3. En fait, la journaliste s'était trompée, citant les résultats du bureau de vote de la mairie. Je vous renvoie à mon billet de l'époque. Enfin, ce serait bien qu'on sache qui est le commanditaire du sondage récemment fait à Saint-Denis et pourquoi pas donner les tendances annoncées sur le premier et le deuxième tour.
Un détail sur la liste des candidats : Le Journal de Saint-Denis (édition du 19 au 25 février 2014, numéro 988) a annoncé dans un entrefilet que M. Zahir AMAZIR jetait l'éponge.
lundi 17 février 2014
Téléphérique à Saint-Denis : Patrick BRAOUEZEC a la mémoire courte !
Vendredi dernier, le 14 février 2014, Patrick BRAOUEZEC, Président de Plaine Commune, participait au meeting de Didier PAILLARD, maire de Saint-Denis, pour la présentation de la liste Front de Gauche et Europe-Ecologie-les-Verts aux élections municipales de mars prochain.
Le Journal de Saint-Denis a relaté ce meeting, rapportant les propos de Patrick BRAOUEZEC au sujet du projet de téléphérique porté par Mathieu HANOTIN : " Ironique sur sa proposition de construire un téléphérique, il lance sous les applaudissements : « J’attends avec impatience qu’il mette des sous-marins en libre-service dans le canal Saint-Denis ! » Plus sérieusement, il prévient qu’il n’existe « pas de maire ou d’équipe providentiels » et que ceux « qui vendent autre chose sont des démagogues »." (Le JSD, article Internet publié le lundi 17 février).
En février 2014, le Président de Plaine Commune ridiculise un projet de téléphérique sur le territoire de Saint-Denis, alors qu'il jugeait l'idée intéressante en 2011 quand il était encore député. Voici ce que l'on pouvait lire dans Le Parisien du 15 mai 2011 : "« Cette idée nous intéresse beaucoup, confirme le député Patrick Braouezec (de la Fase, Fédération pour une alternative sociale et écologique), qui préside la communauté d'agglomération Plaine Commune, englobant Aubervilliers et Saint-Denis. L'architecte-urbaniste Djamel Klouche, qui travaille sur notre territoire pour le Grand Paris, a justement l'idée de relier nos futures gares avec un transport fluide et léger. Ce pourrait être un excellent test. »" Vous pouvez consulter l'article sur le site du Parisien.
Le type d' "argument" employé par Patrick BRAOUEZEC est lamentable et discrédite la politique. Il devrait se retirer, plutôt que de nuire au travail des autres élus et encourager l'abstention. Contrairement à notre ex-député et à ses partisans qui approuvent son attitude, nous sommes nombreux à vouloir améliorer le cadre de vie et les conditions de transports des Dionysiens.
Le Journal de Saint-Denis a relaté ce meeting, rapportant les propos de Patrick BRAOUEZEC au sujet du projet de téléphérique porté par Mathieu HANOTIN : " Ironique sur sa proposition de construire un téléphérique, il lance sous les applaudissements : « J’attends avec impatience qu’il mette des sous-marins en libre-service dans le canal Saint-Denis ! » Plus sérieusement, il prévient qu’il n’existe « pas de maire ou d’équipe providentiels » et que ceux « qui vendent autre chose sont des démagogues »." (Le JSD, article Internet publié le lundi 17 février).
En février 2014, le Président de Plaine Commune ridiculise un projet de téléphérique sur le territoire de Saint-Denis, alors qu'il jugeait l'idée intéressante en 2011 quand il était encore député. Voici ce que l'on pouvait lire dans Le Parisien du 15 mai 2011 : "« Cette idée nous intéresse beaucoup, confirme le député Patrick Braouezec (de la Fase, Fédération pour une alternative sociale et écologique), qui préside la communauté d'agglomération Plaine Commune, englobant Aubervilliers et Saint-Denis. L'architecte-urbaniste Djamel Klouche, qui travaille sur notre territoire pour le Grand Paris, a justement l'idée de relier nos futures gares avec un transport fluide et léger. Ce pourrait être un excellent test. »" Vous pouvez consulter l'article sur le site du Parisien.
Le type d' "argument" employé par Patrick BRAOUEZEC est lamentable et discrédite la politique. Il devrait se retirer, plutôt que de nuire au travail des autres élus et encourager l'abstention. Contrairement à notre ex-député et à ses partisans qui approuvent son attitude, nous sommes nombreux à vouloir améliorer le cadre de vie et les conditions de transports des Dionysiens.
Pour des entrées d'école propres et lutter contre les jouets imitant des armes et tirant des billes
Voici ce matin l'état de la rue Fontaine devant l'école Jules Guesde. J'ai pris cette photo ce lundi 17 février vers 8h10. J'ajoute que des parents entraient et sortaient pour déposer leurs enfants au centre de loisirs.
Voici ce que l'on peut trouver parmi les immondices jonchant le sol, cela juste devant l'entrée de l'école.
Je voudrais tout d'abord rappeler (cf. voir mon billet de juillet 2011) mon opposition à la vente de ces "jouets" qui imitent de manière tout à fait réaliste les armes à feux. Les munitions sont des billes en plastique et, malgré les discours de certains, ne sont pas absolument pas inoffensives. Tirés à quelques mètres de distance de leur cible, ces projectiles peuvent même être mortels pour les plus vulnérables (personnes âgées, jeunes enfants) ou en visant certaines parties du corps (tête...). Je serai favorable, même si je n'en ai pas étudié les modalités juridiques, à la prise d'un arrêté municipal interdisant leur vente ou leur utilisation.
Concernant la propreté de cette rue, et plus particulièrement de la propreté à proximité d'une école, nous savons les déficiences de la gestion municipale actuelle à ce sujet. Aussi, il ne faut donc rien attendre avant la tenue des prochaines élections municipales dans un peu plus d'un mois. Je suis néanmoins certain que la future municipalité attachera une attention particulière à la propreté aux abords des écoles.
Voici ce que l'on peut trouver parmi les immondices jonchant le sol, cela juste devant l'entrée de l'école.
Je voudrais tout d'abord rappeler (cf. voir mon billet de juillet 2011) mon opposition à la vente de ces "jouets" qui imitent de manière tout à fait réaliste les armes à feux. Les munitions sont des billes en plastique et, malgré les discours de certains, ne sont pas absolument pas inoffensives. Tirés à quelques mètres de distance de leur cible, ces projectiles peuvent même être mortels pour les plus vulnérables (personnes âgées, jeunes enfants) ou en visant certaines parties du corps (tête...). Je serai favorable, même si je n'en ai pas étudié les modalités juridiques, à la prise d'un arrêté municipal interdisant leur vente ou leur utilisation.
Concernant la propreté de cette rue, et plus particulièrement de la propreté à proximité d'une école, nous savons les déficiences de la gestion municipale actuelle à ce sujet. Aussi, il ne faut donc rien attendre avant la tenue des prochaines élections municipales dans un peu plus d'un mois. Je suis néanmoins certain que la future municipalité attachera une attention particulière à la propreté aux abords des écoles.
dimanche 16 février 2014
Article du Parisien du 29 janvier 2014 : Et si les usagers de la ligne 13 disposaient d'une station de plus ?
Voici la copie scannée de l'article du Parisien, édition du mercredi 29 janvier 2014, au sujet de la création d'une nouvelle station sur la ligne 13 entre Carrefour Pleyel et Porte de Paris défendue par Patrick BRAOUEZEC, Président de Plaine Commune, et Didier PAILLARD, maire de Saint-Denis. Je vous rappelle que je vous en ai parlé pour la première fois dans un billet de juin 2011, lorsque Patrick BRAOUEZEC avait défendu ce projet lors de la séance du Comité Consultatif de la Porte de Paris du 3 mars 2011. J'ajoute que son intervention n'avait pas été retranscrite dans le compte-rendu, le Comité étant dirigé et animé par Christophe GIRARD, leader local du Parti de Gauche et maire-adjoint au commerce et à l'artisanat.
Voici la copie scannée de l'article :
Notez qu'un communiqué a été envoyé au JSD, en même temps qu'au Parisien. C'était le 21 janvier. A l'évidence, notre hebdomadaire local ne semble pas vouloir évoquer ce projet. A ce jour, Didier PAILLARD et Patrick BRAOUEZEC n'ont pas répondu. Tout cela est regrettable, mais je fais confiance aux Dionysiens pour juger de ce projet et des promoteurs qui l'ont porté.
Voici la copie scannée de l'article :
Notez qu'un communiqué a été envoyé au JSD, en même temps qu'au Parisien. C'était le 21 janvier. A l'évidence, notre hebdomadaire local ne semble pas vouloir évoquer ce projet. A ce jour, Didier PAILLARD et Patrick BRAOUEZEC n'ont pas répondu. Tout cela est regrettable, mais je fais confiance aux Dionysiens pour juger de ce projet et des promoteurs qui l'ont porté.
lundi 10 février 2014
Velcom ! Mobilier urbain + vélos en libre-service + Plaine Commune = un flop !
Commentaire :
Amis lecteurs,
Lundi 10 février en fin d'après-midi, en travaillant sur les libellés de certains de mes anciens billets, j'ai publié par erreur ce billet inachevé. Je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
En 2012, avec la fin de l'expérience Velcom, et fort d'une importante documentation, la question d'un billet à ce sujet s'est posée. Ce que vous voyez ci-dessous en est le premier jet. Cependant, ce sujet étant déjà abondamment traité et d'autres thèmes et actualités attirant mon attention à l'époque, je n'ai pas poursuivi. Mes archives sont peuplées de ces billets que vous ne verrez jamais, sauf erreur de manipulation comme celle de ce lundi.
Il faut bien comprendre que la tenue d'un blog est très consommateur de temps et que je ne souhaite pas m'investir au détriment de mes activités professionnelles et, surtout, de ma vie personnelle et familiale. Pour durer, il faut trouver un équilibre. D'ailleurs, si je devais être élu au Conseil municipal, il me faudrait donner une nouvelle orientation à ce blog...
Il me reste à vous remercier de votre fidélité. Je peux vous indiquer d'ores et déjà que je parlerai de transports en commun dans le prochain billet. Quant à celui-ci, je vais le laisser pour l'exemple.
Julien MENEAU
Saint-Denis, le 13 février 2014
-----------------------------------------------------------
" Le 24 juin 2009, Plaine Commune, la communauté d'agglomération qui rassemble notre ville de Saint-Denis et 7 communes l'entourant inaugurait un système de vélo en libre-service baptisé Velcom. Le x septembre 2010, Plaine Commune annonçait le retrait des derniers vélos disponibles après une vague de vandalisme et de vols.
Amis lecteurs,
Lundi 10 février en fin d'après-midi, en travaillant sur les libellés de certains de mes anciens billets, j'ai publié par erreur ce billet inachevé. Je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
En 2012, avec la fin de l'expérience Velcom, et fort d'une importante documentation, la question d'un billet à ce sujet s'est posée. Ce que vous voyez ci-dessous en est le premier jet. Cependant, ce sujet étant déjà abondamment traité et d'autres thèmes et actualités attirant mon attention à l'époque, je n'ai pas poursuivi. Mes archives sont peuplées de ces billets que vous ne verrez jamais, sauf erreur de manipulation comme celle de ce lundi.
Il faut bien comprendre que la tenue d'un blog est très consommateur de temps et que je ne souhaite pas m'investir au détriment de mes activités professionnelles et, surtout, de ma vie personnelle et familiale. Pour durer, il faut trouver un équilibre. D'ailleurs, si je devais être élu au Conseil municipal, il me faudrait donner une nouvelle orientation à ce blog...
Il me reste à vous remercier de votre fidélité. Je peux vous indiquer d'ores et déjà que je parlerai de transports en commun dans le prochain billet. Quant à celui-ci, je vais le laisser pour l'exemple.
Julien MENEAU
Saint-Denis, le 13 février 2014
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" Le 24 juin 2009, Plaine Commune, la communauté d'agglomération qui rassemble notre ville de Saint-Denis et 7 communes l'entourant inaugurait un système de vélo en libre-service baptisé Velcom. Le x septembre 2010, Plaine Commune annonçait le retrait des derniers vélos disponibles après une vague de vandalisme et de vols.
Tout d'abord, revenons-en au principe des vélos en libre-service. Quel est-il ?
Il s'agit de mettre à disposition des habitants des collectivités passant des contrats de mobilier urbain (comprenez les bancs, les panneaux, les abris-bus) des vélos en libre-service. Libre-serice ne voulant pas dire gratuitement. Notez que deux sociétés se partagent le marché : l'américain Clear Channel et le français JCDecaux. Le concept est né en 1998 à Rennes où Clear Channel a mené une première expérience. Néanmoins, c'est JCDecaux qui l'a véritablement lancé en 2004 avec les velo'v, après avoir remporté le marché de mobilier urbain de Lyon.
Depuis, les vélos en libre-service ont essaimé dans de nombreuses villes : Strasbourg vient de lancer en septembre son Vél'hop, Marseille a son Cyclocity, etc.
Sur le plan financier, il y a en gros deux cas de figure. Premièrement, le système est gratuitement mis en place par le prestataire retenu pour le marché urbain. Celui-ci se finance sur le marché obtenu et la collectivité doit accepter le dimensionnement du réseau que celui-ci propose. C'est le cas de Plaine Commune. Deuxièmement, le prestataire du marché urbain perçoit un loyer pour contribuer à équilibrer les comptes du réseau mis en place. Une autre possibilité s'offre également aux collectivités, celle d'installer un réseau en le découplant du marché du mobilier urbain, mais cette solution est peu retenue par les collectivités.
Maintenant, intéressons-nous à nos velcoms et à leur sinistralité.
Au total, 450 vélos ont été mis en place à travers 50 stations installées à Saint-Denis, Aubervilliers, la Courneuve et l'Ile-Saint-Denis. Première remarque, le nombre est très réduit si on le compare à d'autres villes ou communautés. Par exemple,"
Libellés :
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dimanche 9 février 2014
La classe prépa ATS du lycée Paul Eluard, un atout à mieux faire connaître de nos jeunes gens voulant poursuivre leurs études pour devenir ingénieurs !
Nos jeunes diplômés dionysiens titulaires de bac technologiques ou de BTS/DUT savent-ils qu'ils peuvent devenir ingénieurs ? Et cela grâce au lycée Paul Eluard ?
Les rencontres que j'ai pu faire m'ont fait constater que très peu d'entre eux ont réellement pris conscience du dispositif extraordinaire existant au lycée Paul Eluard : la classe prépa ATS (ATS signifiant Adaptation Technicien Supérieur), ce qui est regrettable. Ce qui est encore plus regrettable, c'est la propagande en faveur des bacs généraux et des classes préparatoires scientifiques qui laisse entendre à nos jeunes gens que devenir ingénieur n'est pas pour eux.
Pour ma part, je crois qu'il faut expliquer avec les exemples de ceux qui ont réussi et par des visites de sites, les possibilités qui s'offrent sur le territoire de Saint-Denis, mais aussi à proximité, à nos jeunes gens pour faire des études d'ingénieurs.
La classe préparatoire ATS du lycée Paul Eluard est une formation en 1 an réservée aux titulaires de BTS et DUT. Il existe un peu moins d'une quarantaine de ces classes préparatoires en France, certaines académies n'en ont qu'une, voire aucune, l'Ile-de-France en possédant un peu moins d'une dizaine, dont celle de Saint-Denis. Le cursus prévoit de remettre à niveau des étudiants au parcours très professionnalisant dans des matières comme les mathématiques, la physique-chimie, les sciences industrielles, le français ou l'anglais. L'objectif est de préparer le concours qui se déroule en mai pour l'écrit et en juin pour l'oral.
Au terme de ces épreuves, les candidats, selon les voeux émis, le nombre de places disponibles dans les écoles, et leur classement dépendant de leurs notes pourront intégrer l'une des 38 écoles d'ingénieurs membres de ce concours. Plusieurs de ces écoles sont très prestigieuses : l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (à ne pas confondre avec le CNAM, j'ai un jour vexé un jeune étudiant avec qui j'avais noué conversation dans un train !), qui forme les fameux "gadzarts", les écoles centrales de Lille, Nantes et Marseille, l'Ecole Supérieure des Travaux Publics de Cachan, les écoles des Mines de Douai et Alès ou encore Télécom Sud-Paris.
Vous trouverez la liste complète de ces écoles et les modalités du concours sur le site de l'ENSEA, l'école qui organise et gère ces épreuves.
Au-delà, il faut savoir que les titulaires de BTS/DUT peuvent, sans passer par une classe préparatoire ATS, accéder à une banque d'épreuves offrant l'accès à 18 écoles d'ingénieurs (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, qui offre plus de places qu'au concours ATS, mais aussi l'Ecole Normale Supérieure de Cachan). Cependant, il est recommandé de se préparer un minimum aux épreuves écrites et orales. Toutes les informations sont sur le site de l'ENSEA, qui gère également ce concours.
Enfin, j'appelle de mes voeux la création dans un lycée de Saint-Denis d'une classe préparatoire aux grandes écoles de type TSI (Technologie et Sciences Industrielles). Il existe 41 de ces classes prépa, dont 1 à Aubervilliers au lycée Le Corbusier. Elles préparent en deux ans à entrer dans toutes les écoles d'ingénieurs de France, y compris Polytechnique, et sont réservées aux bacheliers technologiques des sections STI2D et STL, option physique-chimie (bacs que Paul-Eluard proposent).
Passer un bac technologique procure un emploi ! Avoir un bac technologique est un passeport aux plus grandes écoles, faisons-le savoir, faisons connaître la classe prépa ATS de Paul Eluard !
Les rencontres que j'ai pu faire m'ont fait constater que très peu d'entre eux ont réellement pris conscience du dispositif extraordinaire existant au lycée Paul Eluard : la classe prépa ATS (ATS signifiant Adaptation Technicien Supérieur), ce qui est regrettable. Ce qui est encore plus regrettable, c'est la propagande en faveur des bacs généraux et des classes préparatoires scientifiques qui laisse entendre à nos jeunes gens que devenir ingénieur n'est pas pour eux.
Pour ma part, je crois qu'il faut expliquer avec les exemples de ceux qui ont réussi et par des visites de sites, les possibilités qui s'offrent sur le territoire de Saint-Denis, mais aussi à proximité, à nos jeunes gens pour faire des études d'ingénieurs.
La classe préparatoire ATS du lycée Paul Eluard est une formation en 1 an réservée aux titulaires de BTS et DUT. Il existe un peu moins d'une quarantaine de ces classes préparatoires en France, certaines académies n'en ont qu'une, voire aucune, l'Ile-de-France en possédant un peu moins d'une dizaine, dont celle de Saint-Denis. Le cursus prévoit de remettre à niveau des étudiants au parcours très professionnalisant dans des matières comme les mathématiques, la physique-chimie, les sciences industrielles, le français ou l'anglais. L'objectif est de préparer le concours qui se déroule en mai pour l'écrit et en juin pour l'oral.
Au terme de ces épreuves, les candidats, selon les voeux émis, le nombre de places disponibles dans les écoles, et leur classement dépendant de leurs notes pourront intégrer l'une des 38 écoles d'ingénieurs membres de ce concours. Plusieurs de ces écoles sont très prestigieuses : l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (à ne pas confondre avec le CNAM, j'ai un jour vexé un jeune étudiant avec qui j'avais noué conversation dans un train !), qui forme les fameux "gadzarts", les écoles centrales de Lille, Nantes et Marseille, l'Ecole Supérieure des Travaux Publics de Cachan, les écoles des Mines de Douai et Alès ou encore Télécom Sud-Paris.
Vous trouverez la liste complète de ces écoles et les modalités du concours sur le site de l'ENSEA, l'école qui organise et gère ces épreuves.
Au-delà, il faut savoir que les titulaires de BTS/DUT peuvent, sans passer par une classe préparatoire ATS, accéder à une banque d'épreuves offrant l'accès à 18 écoles d'ingénieurs (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, qui offre plus de places qu'au concours ATS, mais aussi l'Ecole Normale Supérieure de Cachan). Cependant, il est recommandé de se préparer un minimum aux épreuves écrites et orales. Toutes les informations sont sur le site de l'ENSEA, qui gère également ce concours.
Enfin, j'appelle de mes voeux la création dans un lycée de Saint-Denis d'une classe préparatoire aux grandes écoles de type TSI (Technologie et Sciences Industrielles). Il existe 41 de ces classes prépa, dont 1 à Aubervilliers au lycée Le Corbusier. Elles préparent en deux ans à entrer dans toutes les écoles d'ingénieurs de France, y compris Polytechnique, et sont réservées aux bacheliers technologiques des sections STI2D et STL, option physique-chimie (bacs que Paul-Eluard proposent).
Passer un bac technologique procure un emploi ! Avoir un bac technologique est un passeport aux plus grandes écoles, faisons-le savoir, faisons connaître la classe prépa ATS de Paul Eluard !
mardi 4 février 2014
Grand meeting de Mathieu HANOTIN vendredi 7 février 2014 à 19h30 à la salle de la Légion d'Honneur
Ami(e)s lecteur(rice)s,
Je vous invite à venir au meeting organisé par Mathieu HANOTIN, député de la deuxième circonscription de Seine Saint-Denis et candidat aux élections municipales en mars, ce vendredi, le 5 février 2014 à 19h30. Il aura lieu à la salle de la Légion d'Honneur, à proximité de la Basilique.
Mathieu HANOTIN présentera ses colistiers et son programme. Rappelons que cette campagne électorale dionysienne oppose deux formations : le PS, emmené par Mathieu HANOTIN, contre le PCF, dirigé par Didier PAILLARD. Le futur maire de Saint-Denis sera bien l'une de ces deux personnes.
Je signale au passage une initiative originale de notre député. Mathieu HANOTIN propose de venir dîner chez lui, dans son appartement dionysien. Vous pouvez vous inscrire sur son blog, un formulaire étant prévu à cet effet. 12 gagnants seront tirés au sort parmi celles et ceux qui se seront inscrits.
Je vous invite à venir au meeting organisé par Mathieu HANOTIN, député de la deuxième circonscription de Seine Saint-Denis et candidat aux élections municipales en mars, ce vendredi, le 5 février 2014 à 19h30. Il aura lieu à la salle de la Légion d'Honneur, à proximité de la Basilique.
Mathieu HANOTIN présentera ses colistiers et son programme. Rappelons que cette campagne électorale dionysienne oppose deux formations : le PS, emmené par Mathieu HANOTIN, contre le PCF, dirigé par Didier PAILLARD. Le futur maire de Saint-Denis sera bien l'une de ces deux personnes.
Je signale au passage une initiative originale de notre député. Mathieu HANOTIN propose de venir dîner chez lui, dans son appartement dionysien. Vous pouvez vous inscrire sur son blog, un formulaire étant prévu à cet effet. 12 gagnants seront tirés au sort parmi celles et ceux qui se seront inscrits.
Eclairage public défaillant ... que pourra bien nous répondre Christophe GIRARD ?
Hier matin, le lundi 3 février, à 6h30 en ouvrant mes volets, j'ai constaté, à nouveau, que l'éclairage public était défaillant rue Auber, mais également rue Riant.
Voici une photo pris peu avant 7 heures du matin :
Je ne doute pas que le maire adjoint en charge du quartier, Monsieur Christophe GIRARD, trouvera sans doute une excuse à cette défaillance inadmissible d'un service public. Il y a quatre mois, c'était la faute aux travaux du tramway, je vous renvoie à mon article d'octobre. Cependant, gageons que Monsieur Christophe GIRARD, maire-adjoint en charge du commerce, a certainement été plus préoccupé dans la nuit de dimanche à lundi par les conséquences du reportage diffusé dans l'émission de M6 Zone Interdite sur le comportement d'un ancien employé de la mairie de Saint-Denis...
Voici une photo pris peu avant 7 heures du matin :
Je ne doute pas que le maire adjoint en charge du quartier, Monsieur Christophe GIRARD, trouvera sans doute une excuse à cette défaillance inadmissible d'un service public. Il y a quatre mois, c'était la faute aux travaux du tramway, je vous renvoie à mon article d'octobre. Cependant, gageons que Monsieur Christophe GIRARD, maire-adjoint en charge du commerce, a certainement été plus préoccupé dans la nuit de dimanche à lundi par les conséquences du reportage diffusé dans l'émission de M6 Zone Interdite sur le comportement d'un ancien employé de la mairie de Saint-Denis...
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