mardi 4 octobre 2011

Deux samaritains Dionysiens

Samedi matin, en marchant le long du canal de Saint-Denis pour aller à la Gare avec mon petit garçon, j'ai perdu mon téléphone. Les poches intérieures spéciales portable ne sont pas forcément adaptées à la forme de votre téléphone. Je me suis aperçu de son absence en arrivant à la gare RER Saint-Michel.

Rentré pour le déjeuner, j'ai procédé au verrouillage de la carte SIM.

J'avoue que j'étais bien embêté, car en ce moment  je n'ai pas de chances avec les téléphones ! L'écran de mon smartphone s'est fendu après une chute pendant les vacances et, quand vous n'avez pas la chance d'avoir un I-Phone, n'espérez pas faire réparer votre machine dans une de ces cliniques qui poussent comme des champignons. Comble de bonheur, celui que j'ai racheté sur un site en ligne (j'avais pas vraiment de me lieer pour 2 années supplémentaires à mon fournisseur contre un portable) s'est avéré défectueux et je l'ai renvoyé prestement au vendeur qui doit l'envoyer en réparation au constructeur !

De fait, le vieux Sagem de quatre ans d'âge me rend bien des services en ce moment, malgré ses limites intrinsèques. Sa perte me posait donc un sacré problème, car je me voyais à nouveau obligé de racheter un portable, cette fois-ci basique, le temps d'attendre le retour de réparation du smartphone.

Mais un miracle est survenu. Dimanche, un coup de téléphone retenti à mon domicile. Un homme dit avoir trouvé un portable et souhaite le rendre à son propriétaire. Après un rapide échange, il apparaît que c'est bien mon portable égaré et nous convenons de nous retrouver au café des sports près de la Gare.

Nous nous sommes donc rejoints lundi soir à l'endroit désigné, malgré mon retard pour cause d'alerte à la bombe bloquant la ligne 13 autour de 18 heures. Pendant 15 minutes autour d'un verre, j'ai donc fais la connaissance de deux samaritains Dionysiens.

Cette histoire est, je le pense, une belle leçon d'humanité. Rien n'obligeait ces hommes à rechercher le propriétaire de ce matériel. Ils auraient pu le jeter, le laisser où il était tombé ou bien le garder. Tout cela aurait été plus simple, tellement plus simple ! Mais ils ne l'ont pas fait !

Je voudrais donc dire encore une fois merci à Fido et Kocabey (en espérant ne pas me tromper dans l'orthographe de leurs prénoms!!!).

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