Dans son bilan des résultats de l'école publié il y a quelques semaines, le Haut Conseil de l'éducation attirait l'attention sur le fait que l'école primaire n'était pas arrivée à faire baisser le nombre de élèves en difficultés entre 2003 et 2009, nombre évalué à environ 40 %.
On ne le rappellera jamais assez, beaucoup de choses se jouent dès l'enfance en matière d'acquisition du langage, de maîtrise de certains fondamentaux et plus généralement de ce "goût pour les études supérieures", que mon maître d'école avait marqué sur mon dossier d'admission en premier cycle.
Or, dans cette optique, une municipalité peut jouer un rôle tout à fait fondamental, puisque les communes ont la charge des écoles maternelles et primaires, à travers la gestion de l'immobilier -entretien, construction des bâtiments- et du personnel non enseignant.
A partir de 2014, quand nous aurons remplacé aux élections municipales nos élus locaux, je vous proposerai d'agir en actionnant plusieurs leviers :
1. Diminuer le nombre d'élèves par classe :
Cette mesure, très importante pour le bien-être de nos enfants, sera mise en oeuvre en stoppant la folle croissance démographique de notre commune que nos élus gauche de gauche entretiennent à travers ce dogme de la densification qui fait tant de mal à nos jeunes (je vous renvoie à un de mes billets de mars 2011).
2. Renforcer le personnel non enseignant dans les écoles :
Il est tout à fait essentiel que le personnel enseignant puisse pleinement se consacrer à sa tâche d'enseignement. Les effectifs seront donc augmentés, qu'il s'agisse des ATSEM, présentes dans les classes aux côtés des enseignants, ou des autres personnels qui assurent le bon fonctionnement des écoles : gardien, secrétaire, personnels de ménages, personnels des centres d'accueil...
3. Ouvrir des classes à partir de 2 ans :
Plus tôt les enfants seront scolarisés, mieux ce sera ! Nous ferons donc un intense lobbying auprès du Ministère de l'Education National pour y parvenir. Mais pour être efficace, il faudra mettre fin à la densification, à la "ville intense", ces concepts qui sont chers à nos élus prétendument de gauche et à leurs amis bétonneurs. La course à être la plus grande commune d'Ile-de-France à laquelle nos chers élus locaux se livrent en voulant rattraper Boulogne-Billancourt a effectivement des répercussions désastreuses sur le fait d'ouvrir des classes aux plus petits. Par exemple, à l'école des Gueldres, l'accueil des enfants de deux ans se faisait encore il y a quelques années. Mais voilà, la croissance démographique de Saint-Denis est venue contrariée cette chance pour les plus jeunes des Dionysiens. La classe a été fermée, car il fallait libérer de la place. J'ajoute sur la question des effectifs scolaires, qu'il a fallu attendre plusieurs années pour que la décision soit prise de construire le nouveau groupe scolaire sur la Porte de Paris, dont la construction démarrera à l'automne 2012.
Pour conclure, je crois qu'il faut rappeler que l'école voulue par Jules Ferry et tous les Républicains, ambitionnait de permettre aux élèves de distinguer ce qui relève des croyances et des connaissances. A travers le terme de "croyances", nous ne distinguons aujourd'hui pas seulement ce qui est religieux, mais aussi ce qui relève du consumérisme ou de la politique. Amis lecteurs, pour que les jeunes de notre ville puissent choisir leur avenir en s'ouvrant des horizons délibérément bouchés par nos élus gauche de gauche, faites le bon choix en 2014.
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