Nous avons tous entendu parler de la légende de Saint-Denis, qui après son martyr serait venu s'effondrer ici à Saint-Denis.
Dans les débats proposés par la mairie lors de la Fête de la Tulipe ce week-end (sur le PLU, la ZAC Porte de Paris), des élus ont évoqué le fait que La Plaine Saint-Denis pourrait être détachée pour former une nouvelle commune.
Si ce n'est pas la première fois cette année que j'entends cela, je m'étonne davantage que les élus ne soient pas aussi mobilisés (avec force pétitions, manifestations comme ils ont l'art de le faire sur d'autres sujets) pour s'opposer et dénoncer ce projet.
En somme, qu'en est-il réellement des projets du Gouvernement ? Dans quel cadre ? Avec l'assentiment de qui ? Quelle est la position de notre député président de la Plaine Commune Patrick BRAOUEZEC ? Rappelons que les projets d'autonomie régionalistes tels qu'ils sont portés par les basques, les gens de la ligue Lombarde en Italie, les bretons... sont destinés à séparer des territoires riches refusant de payer pour des territoires plus pauvres.
dimanche 26 avril 2009
dimanche 19 avril 2009
Cadre paysager
Je vous livre un constat que je viens de faire : Saint-Denis n'a que deux fleurs dans la classification des villes et villages fleuris quand Aulnay-sous-bois en a quatre...
Un petit effort pour faire évoluer le cadre paysager des dionysiens serait le bienvenu !
Un petit effort pour faire évoluer le cadre paysager des dionysiens serait le bienvenu !
samedi 18 avril 2009
Formation supérieure
Saint-Denis est bien dotée en matière de formation supérieure médicale. Le Centre hospitalier de Saint-Denis possède une école qui forme infirmières, aide-soignantes et puéricultrices. Le Centre Européen d'Enseignement en Rééducation et Réadaptation Fonctionnelle (CEERF) forme des masseurs-kinésithérapeutes et le Centre Européen d'Enseignement Supérieur de l'Ostéopathie (CEESO) des ostéopathes.
Cette offre est appelée à s'amplifier avec le projet du CEERRF de former des ostéopathes et le projet d'extension de l'école du Centre hospitalier de Saint-Denis (*2 du nombre d'étudiants).
Pour conforter cette offre et améliorer encore le rayonnement de Saint-Denis, je suggère que le Centre hospitalier développe une école de formation pour sage-femmes (il n'y a que quatre écoles en région parisienne et moins de 150 étudiants en formation dans un métier qui peine à recruter). Je suggère également de favoriser l'installation de formation de pédicure-podologue, d'ergothérapeute et de psychomotricien, de diététicien, de prothésiste... par le biais des instituts et lycées existants ou en favorisant l'arrivée d'autres instituts.
In fine, cette stratégie doit accompagner mes réflexions visant le développement d'établissements de santé, publics ou privés, sur le territoire dionysien.
Cette offre est appelée à s'amplifier avec le projet du CEERRF de former des ostéopathes et le projet d'extension de l'école du Centre hospitalier de Saint-Denis (*2 du nombre d'étudiants).
Pour conforter cette offre et améliorer encore le rayonnement de Saint-Denis, je suggère que le Centre hospitalier développe une école de formation pour sage-femmes (il n'y a que quatre écoles en région parisienne et moins de 150 étudiants en formation dans un métier qui peine à recruter). Je suggère également de favoriser l'installation de formation de pédicure-podologue, d'ergothérapeute et de psychomotricien, de diététicien, de prothésiste... par le biais des instituts et lycées existants ou en favorisant l'arrivée d'autres instituts.
In fine, cette stratégie doit accompagner mes réflexions visant le développement d'établissements de santé, publics ou privés, sur le territoire dionysien.
vendredi 17 avril 2009
La ville médiévale
Après quelques jours dans le sud-ouest et quelques visites de bastides, je retiens de l'aménagement des citées médiévales deux caractères intéressants dont nous devrions nous inspirer à Saint-Denis :
1. L'importance des jardins privés et des petites placettes ;
2. Les armoiries.
1. L'importance des jardins privés et des petites placettes ;
2. Les armoiries.
dimanche 5 avril 2009
Le stationnement : quels enjeux
Notre bonne ville de Saint-Denis souffre, tout particulièrement dans son centre-ville, de problèmes de stationnement. Chacun l'aura constaté, ce n'est pas une découverte...
Pour ma part, je suis en train de réfléchir quant à l'intégration du coût du stationnement dans le coût de possession d'une voiture. Il me semble en effet, que si la voiture est synonyme de liberté, tant d'un point de vue professionnel que personnel, elle ne doit pour autant amener à considérer qu'à l'heure du développement durable et des modifications d'habitude le stationnement est une question anecdotique.
Premièrement, l'accessibilité au centre-ville fait l'objet de réflexion poussée. Dans ces conditions, un détenteur de véhicules doit s'interroger en sa qualité de riverain, de commerçants sur les lieux auxquels il pourra accéder avec son véhicule actuel ou à avec d'autres moyens de transport dans l'avenir (expérience en cours à Lyon).
Deuxièmement, pour limiter les coûts de construction, certaines municipalités n'obligent pas les programmes immobiliers à prévoir des places de stationnement. Si cette stratégie est en général le vecteur d'une politique visant à favoriser les transports en commune, et avec laquelle je suis personnellement d'accord, je pense qu'il faut prendre garde à ne pas encombrer la voirie avec les véhicules qui ne voudraient ou ne pourraient changer leurs habitudes.
Troisièmement, le droit de stationner est lié au droit de circuler ou au droit de propriété. Pour autant, ce n'est pas une liberté publique, car il n'est pas reconnu par la loi. Le Code de la Route prévoit seulement que l'on puisse stationner sans que ledit stationnement soit abusif (Art. R35). Tout ceci permet aux Collectivités, à travers les pouvoirs de police du maire de réglementer ce stationnement et, en particulier avec la tendance actuelle, de le rendre payant. A titre personnel, je pense qu'il faut aller de plus en plus vers cette direction pour favoriser les prises de conscience individuelles. Trop souvent, j'observe des personnes qui se contentent de déchirer leurs PV, sans réaliser l'impact environnemental et sociétal de leur véhicule et de la compensation ridicule que représente un PV. Il faut y mettre fin.
Voici plusieurs propositions :
- au même titre qu'il y a des cours sur la sécurité routière dans les écoles, des cours sur le développement durable et les transports, avec pour la voiture, l'impact du stationnement sur la qualité de son environnement urbain .
- des garages municipaux, ou des professionnels outillés, permettraient aux personnes à faible revenue de réparer leurs véhicules, de les entretenir, de les informer sur les respects des nomres environnementales, le tout à un coût modeste. Ces garages permettraient également aux particuliers détenteurs d'un vélo normal ou électrique de trouver conseils, aides pour l'entretien...
- des points de recharge pour les véhicules électriques quatre roues ou deux roues ;
- la mise en place d'un registre municipal des possesseurs de voiture : afin que l'on puisse savoir qui a un véhicule et qui a une place de parking ou pas. L'objectif est de pouvoir dimensionner les places de stationnement sur la voirie en fonction des besoins, que ce soit celui des habitants, des commerçants et de tout ceux qui se rendent dans la ville ;
- favoriser le covoiturage : aides aux associations, site internet... ;
- maintenir la construction de places de stationnement dans chaque nouveau programme immobilier, sachant que cette ville possède un important bâti ancien non doté de places de stationnement ;
- refaire la voirie dans les centres-villes pour permettre d'identifier les secteurs piétons, les secteurs en zone 30, les zones de rencontre. La population doit se réapproprier ces zones comme des zones de vie où l'environnement est de qualité, et pas seulement comme des zones d'usage où l'on ne ferait que transiter ;
- développer une politique de partenariat avec toutes les grandes enseignes qui possèdent des parkings afin que ceux-ci soient ouverts 24h/24H et 7j/7 pour permettre à tous ceux qui le souhaiteraient de les utiliser. D'importantes surfaces sont utilisés par ces parkings de grandes surfaces, notamment dans les zones périphériques des grandes villes, il conviendrait d'en optimiser l'emploi en les inscrivant comme parkings relais (par exemple) pour rejoindre les transports en commun, ou de les transformer en zone de production d'énergie renouvelables (panneaux solaires). Ceci suppose que les grands groupes démembrent la propriété de ces terrains, créent des sociétés spécifiques pour les gérer et se rapprochent des collectivités territoriales. Je reste optimiste : on doit pouvoir y arriver ;
- une exemplarité des édiles locaux et des fonctionnaires territoriaux sur ces questions ;
- bien évidemment, développer les transports en commun et les modes de transport doux (vélos électriques), mais je renvoie à d'autres messages écrits auparavant.
Voilà, l'état de mes réflexions sur le stationnement.
Pour ma part, je suis en train de réfléchir quant à l'intégration du coût du stationnement dans le coût de possession d'une voiture. Il me semble en effet, que si la voiture est synonyme de liberté, tant d'un point de vue professionnel que personnel, elle ne doit pour autant amener à considérer qu'à l'heure du développement durable et des modifications d'habitude le stationnement est une question anecdotique.
Premièrement, l'accessibilité au centre-ville fait l'objet de réflexion poussée. Dans ces conditions, un détenteur de véhicules doit s'interroger en sa qualité de riverain, de commerçants sur les lieux auxquels il pourra accéder avec son véhicule actuel ou à avec d'autres moyens de transport dans l'avenir (expérience en cours à Lyon).
Deuxièmement, pour limiter les coûts de construction, certaines municipalités n'obligent pas les programmes immobiliers à prévoir des places de stationnement. Si cette stratégie est en général le vecteur d'une politique visant à favoriser les transports en commune, et avec laquelle je suis personnellement d'accord, je pense qu'il faut prendre garde à ne pas encombrer la voirie avec les véhicules qui ne voudraient ou ne pourraient changer leurs habitudes.
Troisièmement, le droit de stationner est lié au droit de circuler ou au droit de propriété. Pour autant, ce n'est pas une liberté publique, car il n'est pas reconnu par la loi. Le Code de la Route prévoit seulement que l'on puisse stationner sans que ledit stationnement soit abusif (Art. R35). Tout ceci permet aux Collectivités, à travers les pouvoirs de police du maire de réglementer ce stationnement et, en particulier avec la tendance actuelle, de le rendre payant. A titre personnel, je pense qu'il faut aller de plus en plus vers cette direction pour favoriser les prises de conscience individuelles. Trop souvent, j'observe des personnes qui se contentent de déchirer leurs PV, sans réaliser l'impact environnemental et sociétal de leur véhicule et de la compensation ridicule que représente un PV. Il faut y mettre fin.
Voici plusieurs propositions :
- au même titre qu'il y a des cours sur la sécurité routière dans les écoles, des cours sur le développement durable et les transports, avec pour la voiture, l'impact du stationnement sur la qualité de son environnement urbain .
- des garages municipaux, ou des professionnels outillés, permettraient aux personnes à faible revenue de réparer leurs véhicules, de les entretenir, de les informer sur les respects des nomres environnementales, le tout à un coût modeste. Ces garages permettraient également aux particuliers détenteurs d'un vélo normal ou électrique de trouver conseils, aides pour l'entretien...
- des points de recharge pour les véhicules électriques quatre roues ou deux roues ;
- la mise en place d'un registre municipal des possesseurs de voiture : afin que l'on puisse savoir qui a un véhicule et qui a une place de parking ou pas. L'objectif est de pouvoir dimensionner les places de stationnement sur la voirie en fonction des besoins, que ce soit celui des habitants, des commerçants et de tout ceux qui se rendent dans la ville ;
- favoriser le covoiturage : aides aux associations, site internet... ;
- maintenir la construction de places de stationnement dans chaque nouveau programme immobilier, sachant que cette ville possède un important bâti ancien non doté de places de stationnement ;
- refaire la voirie dans les centres-villes pour permettre d'identifier les secteurs piétons, les secteurs en zone 30, les zones de rencontre. La population doit se réapproprier ces zones comme des zones de vie où l'environnement est de qualité, et pas seulement comme des zones d'usage où l'on ne ferait que transiter ;
- développer une politique de partenariat avec toutes les grandes enseignes qui possèdent des parkings afin que ceux-ci soient ouverts 24h/24H et 7j/7 pour permettre à tous ceux qui le souhaiteraient de les utiliser. D'importantes surfaces sont utilisés par ces parkings de grandes surfaces, notamment dans les zones périphériques des grandes villes, il conviendrait d'en optimiser l'emploi en les inscrivant comme parkings relais (par exemple) pour rejoindre les transports en commun, ou de les transformer en zone de production d'énergie renouvelables (panneaux solaires). Ceci suppose que les grands groupes démembrent la propriété de ces terrains, créent des sociétés spécifiques pour les gérer et se rapprochent des collectivités territoriales. Je reste optimiste : on doit pouvoir y arriver ;
- une exemplarité des édiles locaux et des fonctionnaires territoriaux sur ces questions ;
- bien évidemment, développer les transports en commun et les modes de transport doux (vélos électriques), mais je renvoie à d'autres messages écrits auparavant.
Voilà, l'état de mes réflexions sur le stationnement.
jeudi 2 avril 2009
De l'importance de la santé...
J'ai beaucoup sillonné notre ville aujourd'hui, ce qui m'a permis de mûrir quelques idées. Je vous ferai grâce de la plupart, et j'en terminerai par celle-ci.
Notre ville est diverse, c'est une évidence, notamment par sa pyramide des âges ce qui n'est pas souvent mis en avant.
En lieu et place de certains mètres carrés de bureaux, voire de logements (si, si, j'ose le dire), je suggère de développer le Centre Cardiologique du Nord (qui rayonne à l'échelle nationale grâce à ses spécialités) d'étendre le Centre Hospitalier de Saint-Denis, de favoriser l'arrivée de cliniques privées et de l'AP-HP.
Pourquoi ? Primo, je pense que cela répondrait aux besoins de la population tant sur les questions de santé, que sur les problèmes d'emplois. Deuzio, les implantation ainsi créées seraient beaucoup plus stables dans le temps et créatrices d'emplois que les actuels bâtiments qui seront un jour venu détruits (et oui ! je me projette dans 50 ans, n'en déplaise aux esprits chagrins qui devraient songer à leurs prédécesseurs qui s'extasiaient devant les cheminées crachantes des usines dans les années 1950 : toutes ont été rasées depuis, snif, snif). En outre, les entreprises qui s'y installent n'emploient pas la population locale, puisque nous sommes dans des stratégies d'optimisation des politiques foncières et donc des questions financières.
Bref, développons les hôpitaux, les cliniques... et les espaces verts qui les accompagnent.
Notre ville est diverse, c'est une évidence, notamment par sa pyramide des âges ce qui n'est pas souvent mis en avant.
En lieu et place de certains mètres carrés de bureaux, voire de logements (si, si, j'ose le dire), je suggère de développer le Centre Cardiologique du Nord (qui rayonne à l'échelle nationale grâce à ses spécialités) d'étendre le Centre Hospitalier de Saint-Denis, de favoriser l'arrivée de cliniques privées et de l'AP-HP.
Pourquoi ? Primo, je pense que cela répondrait aux besoins de la population tant sur les questions de santé, que sur les problèmes d'emplois. Deuzio, les implantation ainsi créées seraient beaucoup plus stables dans le temps et créatrices d'emplois que les actuels bâtiments qui seront un jour venu détruits (et oui ! je me projette dans 50 ans, n'en déplaise aux esprits chagrins qui devraient songer à leurs prédécesseurs qui s'extasiaient devant les cheminées crachantes des usines dans les années 1950 : toutes ont été rasées depuis, snif, snif). En outre, les entreprises qui s'y installent n'emploient pas la population locale, puisque nous sommes dans des stratégies d'optimisation des politiques foncières et donc des questions financières.
Bref, développons les hôpitaux, les cliniques... et les espaces verts qui les accompagnent.
Réflexions autour de nos héritages...
Une fonction perdure depuis 1000 ans à Saint-Denis !
Ce n'est pas le pouvoir religieux, même si la Basilique s'impose à l'esprit de ceux qui connaissent Saint-Denis, mais le marché !
Je ne pas vous refaire l'historique de la ville et des foires médiévales qui ont animé notre ville, mais l'actuel marché et son rayonnement à l'échelle de la région Ile-de-France est l'héritier de cette fonction commerciale qui a accompagné le développement de la ville autour de la Basilique royale.
Je terminerai là cette réflexion très courte, mais je pense que nos édiles auraient tout intérêt à développer cette fonction, à la renouveler, par exemple, autour de la culture, de la connaissance, des médias... L'Université de Paris venait faire ses provisions de parchemin sur la foire de Saint-Denis au Moyen-Âge, peut-être qu'en lien avec le développement des studios de média dans le sud de la ville, des université Paris VIII et XIII, une initiative originale pourrait être lancée.
Rappelons que nous avons la plus grande halle couverte de la région !!!
Ce n'est pas le pouvoir religieux, même si la Basilique s'impose à l'esprit de ceux qui connaissent Saint-Denis, mais le marché !
Je ne pas vous refaire l'historique de la ville et des foires médiévales qui ont animé notre ville, mais l'actuel marché et son rayonnement à l'échelle de la région Ile-de-France est l'héritier de cette fonction commerciale qui a accompagné le développement de la ville autour de la Basilique royale.
Je terminerai là cette réflexion très courte, mais je pense que nos édiles auraient tout intérêt à développer cette fonction, à la renouveler, par exemple, autour de la culture, de la connaissance, des médias... L'Université de Paris venait faire ses provisions de parchemin sur la foire de Saint-Denis au Moyen-Âge, peut-être qu'en lien avec le développement des studios de média dans le sud de la ville, des université Paris VIII et XIII, une initiative originale pourrait être lancée.
Rappelons que nous avons la plus grande halle couverte de la région !!!
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