dimanche 19 novembre 2017

Chouette, le nouveau Velib arrive ! Et Autolib ?

La carte des stations du nouveau Velib' qui seront créés d'ici à mai 2018 a enfin été révélée. Vous la trouverez sur le site de la mairie de Saint-Denis. Pour la mobilité de tous, et notamment pour la mobilité des Dionysiens au sein de leur propre ville, c'est une excellente nouvelle que nous attendions depuis 2007 !

Pour mémoire, seules cinq stations ont été implantées à La Plaine, sans d'ailleurs desservir l'ensemble du quartier, puisque les deux stations de RER et le Stade de France ont été superbement ignorées dans l'affaire. Il faut se rappeler que le territoire du Velib' comprenait Paris et les communes alentour dans un rayon de 1,5 kilomètre.

Au total, 11 nouvelles stations s'ajouteront aux 5 stations déjà présentes. Petit détail, je compte onze nouvelles stations sur la carte mise en ligne par la mairie, en excluant celle située sur Aubervilliers qui desservira le futur campus Condorcet.

Si le dossier du Velib' avance, je suis plus inquiet sur celui de l'Autolib'. Il y a deux ans, le Conseil municipal de Saint-Denis a voté l'adhésion de notre commune au Syndicat Mixte Autolib'. Je vous renvoie à cet article du Parisien du 2 octobre 2015. Quatre stations étaient programmées (RER D à La Plaine, Ligne 13 à Pleyel, ligne 12 à la Plaine et ligne 13 à la Porte de Paris). Force est de constater que deux ans plus tard, aucune n'a été installée. Malgré l'adhésion au syndicat, les Dionysiens sont toujours privés d'Autolib'.

Comme chaque Dionysien qui s'intéresse aux questions de mobilité, je suis preneur d'une information que ni la municipalité, ni l'opposition d'ailleurs (il y en a encore une ?), ne semblent presser de nous apporter. Bref, messieurs les élus-qui-nous-dirigent-et-qui-savent, on en est où sur Autolib' à Saint-Denis ?

dimanche 29 octobre 2017

Ancienne piscine municipale : choix du projet porté par CULTPLACE - ISATIS 1

Le 18 octobre dernier, la Métropole du Grand Paris a rendu public les lauréats de son appel à projets "Inventons la Métropole du Grand Paris. Pour mémoire, deux projets concernaient Saint-Denis, celui de l'ancienne piscine municipale et des terrains près de la future station du métro du Grand Paris. Je vous parlerai aujourd'hui du premier projet, j'aurai l'occasion de revenir ultérieurement sur le second, qui est étroitement lié aux changements urbains attendus dans le quartier Pleyel et qui mérite un plus long développement.

Depuis novembre 2016, c'est la troisième fois que j'évoque l'ancienne piscine de Saint-Denis, son histoire, son état et le projet d'en faire un musée sur le modèle de La Piscine de Roubaix longtemps entretenu par la municipalité, puis les trois projets retenus pour le choix final en mars dernier.

La Métropole du Grand Paris a donc sélectionné le projet porté par CULTPLACE - ISATIS 1, qui s'appuie sur le promoteur Vinci et j'avoue que j'ai hâte d'aller y prendre un verre vers 2021- 2022.


Orientation Nord : vision d'artiste du projet. Notez que l'avenue Félix FAURE semble plus grande qu'elle n'est en réalité et le clin d’œil à Ile-de-France Mobilités (anciennement le SITF) pour le changement des rames de tramway... 

J'ai lourdement insisté dans mes billets précédents sur le choix d'un opérateur ne dépendant pas de subventions publiques, l'état des finances de nos collectivités ne supportant pas de prendre en charge la rénovation de ce bâtiment. Ce choix est donc une réponse à cette problématique, sachant que l'opérateur a obtenu un agrandissement de la surface du bâtiment pour trouver un modèle viable, comme je le suggérais.

Par ailleurs, l'objectif d'ouverture aux habitants de la ville semble atteint. En effet, des lettres d'intention commune avec Vinci et l'APIJ ou l'Université Paris 8, mais il ne faut pas être dupe. Vous qui me lisez monsieur le promoteur, il faudra que tout cela débouche sur du concret ! Bref, nous espérons que l'APIJ travaillera significativement sur votre projet, qui prévoit la réalisation d'une structure en bois qui coiffera le bâtiment de l'ancienne piscine municipale, et que le partenariat avec l'Université Paris 8 ne se limite à la location de quelques salles... Je serai très vigilant sur ces points.

Enfin, il convient tout de même d'apporter un bémol à ce projet. L'ancienne piscine municipale de Saint-Denis sera un lieu culturel local, mais sans le rayonnement national de La Piscine de Roubaix. En cela, l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis participera à la requalification urbaine du centre-ville de Saint-Denis, mais n'aura sans doute aucun impact sur l'image de la ville (même si Le Parisien fera quelques bons articles, ce dont nous le remercions par avance)...

Je m'explique : l'arrivée du Stade de France a été annoncée comme un élément qui modifierait l'image de notre bonne ville. Hormis pour couler du béton à La Plaine Saint-Denis, l'image de la ville n'a pas été modifiée. Le projet Pleyel sert déjà une communication identique, mais aura les mêmes effets, ce dont je vous reparlerai.

Saint-Denis a un centre-ville ancien magnifiquement desservi par les transports en commun (un métro, un RER, un Transilien, deux tramways) et par plus de 2 000 places de parking, essentiellement en sous-sol, mais la Basilique de Saint-Denis peine à attirer 150 000 visiteurs par an. Alors que j'espérais que le projet de rénovation de l'ancienne piscine municipale et celui du remontage de la flèche de la Basilique de Saint-Denis catalysent une réflexion sur l'animation de l'ensemble du centre-ville pour y attirer les visiteurs susceptibles de financer ces projets culturels, il n'en est rien. Ceci pose d'ailleurs un problème de financement pour le remontage de la flèche, mais également pour un projet culturel comme celui de l'ancienne piscine municipale.

J'aime ma ville et j'ai beaucoup peine pour elle et ses habitants. Il suffirait de peu de choses pour éliminer la délinquance, notamment liée au trafic de drogue ou à la vente à la sauvette, qui pourrit la vie des habitants et des commerçants, et créer une ville avec une animation culturelle, associative et commerçante qui donnerait envie aux touristes du monde entier de la visiter, mais "ceux" qui nous dirigent en sont incapables...

samedi 2 septembre 2017

Installation de l'école de théâtre Auvray-Nauroy : Saint-Denis, la ville où se former aux métiers artistiques


Dans l'offre de formation à Saint-Denis, la rentrée 2017 nous apporte une bonne nouvelle : l'installation de l'école de théâtre Auvray-Nauroy à deux pas de la station du métro Saint-Denis, Porte de Paris, sur le boulevard Marcel Sembat.

Son arrivée vient renforcer les formations proposées dans notre ville dans le domaine des Arts, je pense en premier lieu à l'université Paris 8, dont le département des Arts propose des diplômes en Danse, en Photographie, en Cinéma, en Théâtre..., mais également au lycée Suger et à ses formations audiovisuelles ou à l'Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, qui forme depuis 1926 au cinéma, au son et à la photographie. Ajoutons qu'il existe au sein de la Cité du Cinéma de Luc BESSON l'Ecole de la Cité, qui forme de manière professionnelle aux métiers de scénariste, de réalisateur, et que l'Académie Fratellini forme en trois ans les futurs artistes circassiens. Bref, si un producteur ou un grand studio cherche des comédiens et du personnel pour tourner un film ou jouer une pièce de théâtre, il n'a que l'embarras du choix dans notre bonne ville de Saint-Denis.

L'école de théâtre Auvray-Nauroy abritera une compagnie en résidence dans ses locaux (compagnie Jean-Michel RABEUX). A terme, des formations supplémentaires seront proposées, dont, je l'espère, certaines pour les enfants (les ateliers proposés par les théâtres parisiens pendant les vacances peinent à répondre à la demande). 

lundi 17 juillet 2017

Saint-Denis : le carillon du beffroi de l'Hôtel de Ville face à la Basilique de Saint-Denis sonne le bon roi Dagobert chaque jour à midi

Voici une courte vidéo. Comme tous les Dionysiens, j'affectionne particulièrement la place du Caquet autour de laquelle sont disposées l'Hôtel de ville de Saint-Denis, la Basilique de Saint-Denis et la Maison d'éducation de la Légion d'Honneur de Saint-Denis (vous ne verrez pas cette dernière).

J'ai réalisé cette vidéo hier midi, dimanche 16 juillet. Pourquoi ? Pas seulement parce que le temps s'y prêtait et que les monuments sont beaux, mais parce que tous les jours, à midi, le carillon de l'Hôtel de ville joue le Bon Roi Dagobert après avoir sonné les douze coups.

Je vous invite à profiter de cet instant magique en vous installant à la terrasse d'un des cafés restaurants de la place du Caquet. Cela vous donnera un aperçu de la douceur de vivre dionysienne. 


lundi 3 avril 2017

Prolongement du tramway T8 jusqu'à la station parisienne Rosa Parks : arrivée pour les Jeux Olympiques

Vous connaissez mon attachement au tramway T8 et à sa réalisation complète. Complète, car le tramway T8 a été pensé au moment de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2012 pour relier Paris à Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine et Epinay-sur-Seine. La candidature de Paris écartée, seule la moitié nord du tracé initial a été réalisée et mis en service fin 2014. Les Séquano-dionysiens restaient donc orphelins d'une liaison en site propre avec La Plaine Saint-Denis et Paris.

Les pouvoirs publics responsables de ce projet ont jusqu'à présent échoué à trouver les financements nécessaires à la réalisation de ce tronçon sud. Les arbitrages étant toujours défavorables au tramway T8, la réalisation de son prolongement, c'est-à-dire son achèvement, a toujours été repoussée, malgré plusieurs annonces. En 2010/2011, le tramway T8 devait arriver jusqu'à Paris en 2020. En 2013, son prolongement jusqu'à Paris à travers La Plaine Saint-Denis, devait être effectif en 2022.

Aujourd'hui, le Syndicat des Transports d'Ile-de-France (STIF), qui est l'Autorité Organisatrice des Transports en commun dans notre région, vient d'approuver une convention de financement d'études destinées notamment à lancer la phase de concertation avec le public. D'un coût de 3,5 millions d'euros, cet investissement s'ajoute à l'enveloppe de 380 000 euros dégagée en octobre 2013 pour étudier le prolongement du tramway.

Comme je l'ai déjà dit, et au risque de me répéter, le tramway T8 se fera. Cependant, et je l'ai également dit, sa réalisation dépend de promesses de financements émanant de collectivités rencontrant beaucoup de difficultés pour boucler leurs fins de mois.

En conséquence, nous devons espérer ardemment que Paris obtienne les Jeux Olympiques de 2024, car cet évènement entraînera le déblocage des fonds et leur "fléchage" (comme on dit dans le jargon) pour réaliser ce tronçon avant l'été 2024. Les urbanistes, aménageurs et autres professionnels du bâtiment connaissent cette vérité : l'organisation d'un grand évènement soutenu par les pouvoirs publics assure la réalisation de certaines infrastructures publiques, comme les transports en commun.

Voici une image du tracé sud récupérée sur le site du quotidien régional La Parisien, image vraisemblablement obtenue du STIF :


Les correspondances prévues sont les suivantes : RER B et ligne 15 (le métro arrivera entre 2025 et 2030) à La Plaine-Stade-de-France, ligne 12 à Front Populaire, RER E et tramway T3 à Rosa Parks.

Pour conclure, je ne peux que vous inviter à prendre la parole au moment de l'enquête publique, qui aura vraisemblablement lieu en 2018, et je peux d'ores et déjà vous annoncer que je défendrai que le tramway T8 parcoure un peu plus de chemin dans Paris (d'ici à 2030 car j'entends déjà les Cassandre pleurer). L'option d'emprunter la Petite Ceinture étant désormais exclue, pourquoi ne pas longer les voies du ferroviaire jusqu'à la Gare de l'Est ? La desserte du quartier du 18ème arrondissement enclavée entre les voies ferroviaires de la Gare du Nord et de la Gare de l'Est serait d'ailleurs un progrès pour les parisiens. 

Prolongement du tramway T8 (humour) : la RATP dispose-t-elle d'une boule de cristal ?

Voici une photo prise le 24 février 2017 à la station Saint-Lazare du tableau énumérant les stations situées au nord de l'arrêt Saint-Lazare de la ligne 12 (direction Aubervilliers) :


La RATP informe ses aimables voyageurs d'une correspondance entre le métro 12 et le tramway T8 à la station Front Populaire, située à cheval entre Saint-Denis et Aubervilliers.

Je m'interroge : la RATP dispose-t-elle d'une boule de cristal ou bien s'agit-il de nous annoncer une innovation technologique majeure qui consisterait à nous faire voyager dans le temps via le métro ?

mardi 7 mars 2017

Initiative solidaire, participative et citoyenne dionysienne : le tricot partage

Une artiste dionysienne, Madame Pascale ORENALLA, a lancé une initiative de “tricot partage”.

Ce projet consiste à tricoter/crocheter des carrés de laine de 30cmx30cm qui seront assemblés en couverture puis remis à l’unité locale de la Croix Rouge, qui les distribuera aux sans abris qui dorment dehors. L'enjeu est de développer la pratique du tricot, mais également de participer par ce biais à des manifestations locales ou nationales, voire indépendamment de toute actualité.

A l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, le 8 mars, un “tricot-balais” est organisé, afin de balayer les idées reçues sur les femmes. Ce sera une partie de tricot muni(e)s de manches à balais en guise d’aiguilles. Le 18 mars prochain, à l’occasion de l’inauguration de la 15aine solidaire, en salle de la Légion d’honneur, une installation/exposition des carrés déjà tricotés sera organisée, mais aussi un “tricot-partage” au long cours durant toute la 15aine dans le hall d’entrée de la salle.

Vous trouverez plus d'informations sur la page Facebook et le blog. Le Journal de Saint-Denis a parlé récemment de cette belle initiative.
 






jeudi 2 mars 2017

Appel à projets de la Métropole du Grand Paris : trois projets pour l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis et cinq portés par tous les grands promoteurs de la place pour Pleyel...


Hier, la Métropole du Grand Paris a présenté les groupements d'entreprise retenus pour son appel à projets "Inventons la métropole du Grand Paris". Pour mémoire, deux sites dionysiens étaient concernés : l'ancienne piscine municipale de Saint-Denis, que j'avais plus particulièrement évoqué en novembre dernier, et un terrain de plusieurs hectares à Pleyel.

Comme je le pressentais, la perspective de couler beaucoup de béton à Pleyel à attirer les promoteurs et les géants du BTP comme des mouches. Pour l'ancienne piscine municipale, trois projets ont été présélectionnés que vous retrouverez dans le communiqué de presse de la Métropole du Grand Paris.

Les voici :

1. Projet LA PISCINE ● ISATIS
Mandataire : CULTPLACE ● ISATIS 1 (conception, réalisation et exploitation) Promoteurs/investisseurs : Vinci immobilier (promoteur) Concepteurs : JUNG (architecte) ● Encore heureux (architecte) Exploitants CULTPLACE ● ISATIS 1 (mandataire et futur exploitant lieux culturels●restauration) Autres membres de l’équipe : Vinci VIE (conseil innovation sociale) ● ALTO (BE fluides et environnement) ● Khephren (BE technique●structure) ● Avelac (BE actoustique) ● BETC (agence de communication conseil et stratégie)

2. Projet SPLASH DENIS'E
Mandataire : SCIC La Main 9●3.0 Promoteurs/investisseurs :  Concepteurs : AAVP Vincent Parreira Atelier d'Architecture (architecte) Exploitants Mains d'oeuvres (conseil ingénierie culturelle● sociétaire SCIC) ● Africolor (animation et prog. du lieu ● sociétaire SCIC) ● Café Culturel (animation et prog. du lieu ● sociétaire SCIC) Autres membres de l’équipe : Franck Boutté Consultants (ingénierie environnementale) ● La Fabrique des Impossibles (coopération territoriale) ● Association APPUI (restauration en lien avec ESS)

3. Projet TAKALFAIRE COOPERATIVE CITOYENNE
Mandataire : Catherine Tricot (architecte urbaniste) Promoteurs/investisseurs :  Concepteurs : Catherine Tricot (architecte urbaniste) ● Atelier Olivier Sinet (architecte) ● Florence Mercier (paysagiste) ● Ecouter pour voir ● atelier graphique Malte Martin (designer) Autres membres de l’équipe : Eckersley O'Callaghan (BET structure et façade) ● Up'management (programmation et AMO) ● Jane Brighinshaw associates ● JBA (conseil en innovation)

Comme tous les dionysiens aimant leur ville, j'ai hâte de voir les concepts proposés et que l'on devine dans les listes d'acteurs (type de restaurations, d'animation...). J'imagine volontiers que les projets peuvent encore évoluer et je ne saurais trop conseiller au premier projet, porté par un géant du BTP, d'y mettre une dose d'économie sociale et solidaire. Je pense à l'APIJ, qui est honorablement connu à Saint-Denis.

Comme je l'ai évoqué en novembre dernier, je souhaite que ce qui s'installe dans l'ancienne piscine de Saint-Denis soit pérenne, ce qui implique une rénovation de qualité, un concept qui ne soit pas hors-sol, mais ouvert aux habitants de la ville, et un projet financièrement viable, ne dépendant pas pour son fonctionnement des subventions publiques. En conséquence, les pouvoirs publics devront rapidement dire ce qu'ils sont prêts à mettre sur la table pour l'investissement dans la rénovation, afin que chacun des trois porteurs de projet présentent un projet financé, et expliquent ce qu'ils feront pour mettre en place un environnement agréable et sécurisé entre la Basilique et le boulevard Félix Faure. En juillet 2015, alors qu'elle revenait du lycée Paul Eluard où elle faisait passer les oraux du bac de français, ma femme a été agressée sur l'avenue Jean Moulin, par des arracheurs de colliers, qui savent pouvoir se réfugier dans les cités à proximité (Paul Eluard, Paul Langevin).

lundi 27 février 2017

L'Université Paris 8, un atout pour Saint-Denis que l'Etat et la région confortent

L'université Paris 8, où j'ai été étudiant, est en travaux, ce qui est une excellente nouvelle. D'ici à 2020, près de 47 millions d'euros vont être investis pour rénover les bâtiments existants et en construire de nouveaux.

Tout d'abord, l'État finance à hauteur de 20 millions d'euros la rénovation du bâtiment A, le bâtiment historique de l'université situé sur la partie sud du campus, et les bâtiments B et C. Le bâtiment A mis en service en 1980 avait bien besoin d'être rénové. Vétuste, il avait également perdu sa fonction première d'entrée de l'université, avec la construction du campus nord. Le bâtiment sera donc mis aux normes et restructuré.

Pour leur part, les bâtiments B et C du campus nord ont été construits dans les années 1990. Une rénovation s'imposait pour un coût de 10 millions d'euros.

Ensuite, presque 17 millions d'euros sont consacrés par le Conseil régional d'Ile-de-France à la construction d'un nouveau bâtiment dédié à la recherche et à l'adaptation du bâtiment A pour abriter également des activités de recherche. 3 000 mètres carrés viendront s'ajouter au patrimoine immobilier de l'université.

On n'insistera jamais assez sur l'importance d'investir dans la recherche en sciences humaines. Héritière de la fac de Vincennes, l'université Paris 8 est en effet une fac de sciences humaines, à l'exception notable du département de mathématiques et d'informatique qui rassemble un millier d'étudiant sur les 20 000 de l'université (auxquels il faut ajouter une partie des élèves des deux IUT). En dehors du personnel et des locaux, nul besoin de laboratoires coûteux en investissement et en fonctionnement pour aider des chercheurs de renommée nationale, voire internationale.

Orientation Est : installation de nouveaux préfabriqués (bâtiment J).

Orientation sud-est : préparation du terrain devant accueillir le nouveau bâtiment de recherche face au bâtiment historique A, le long de la rue de la liberté.

Orientation nord-ouest : vue du bâtiment de recherche en construction.

Au final, ces investissements constituent un signal positif pour toutes celles et tous ceux qui veulent étudier à l'université Paris 8.

En ma qualité d'ancien (ou d'alumni), je me dois néanmoins d'attirer l'attention de la direction de l'université sur trois points complémentaires qui méritent une amélioration : favoriser la mobilité internationale, en particulier au cours de la licence (personnellement, je pense que le mieux serait de créer des doubles diplômes), animer une véritable vie de campus (le foisonnement associatif est trop souvent méconnu) et améliorer l'accompagnement des étudiants dans leur insertion professionnelle (comme de nombreuses fac, l'université Paris 8 ne suit pas le devenir professionnel de ses étudiants).


dimanche 26 février 2017

Ce que nous voulons pour notre ville : l'Unité d'archéologie de la ville de Saint-Denis


Saint-Denis est une des rares communes françaises à disposer de son propre service d'archéologie (Lyon, Besançon, Chartres...). Dans la plupart des cas, les collectivités territoriales font appel à l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) ou à des sociétés habilitées.

Rien n'oblige une ville à créer un service d'archéologie et à recruter des personnels très spécialisés. Dans le cas de notre bonne ville de Saint-Denis, je soutiens pleinement le choix fait en 1982. Remettre en cause ce service serait un mauvais coup pour notre ville. Reconnue par la profession, l’Unité d’archéologie de la ville de Saint-Denis s’est vue décerner le prix européen du patrimoine archéologique 2016 par l’European Association of Archaeologists.

Si le passé de notre cité est un atout pour les Dionysiennes et les Dionysiens d'aujourd'hui, encore faut-il le déterrer et le mettre en valeur, ce qui implique de faire des fouilles. Or, nous sommes quelques-uns à nous étonner de l'absence de fouilles, voire au minimum de sondages de reconnaissance, sur le site de construction d'une résidence de luxe située face à l'ancien monastère des Carmélites, devenu en 1981 le musée d'art et d'histoire de Saint-Denis.

Le site, délimité par les rues de la Légion d'Honneur, des Carmélites et Gabriel Péri, est compris dans l'enceinte médiéval de Saint-Denis et a été occupé auparavant par une entreprise de livraison de boissons aux hôtels, cafés et restaurants. Je vous invite à consulter la carte disponible sur le site de l'unité archéologique.

Sauf erreur de notre part, car nous travaillons et ne pouvons observer continuellement le chantier en journée, rien n'a été fait pour fouiller le site ou effectuer des diagnostics. Si cette crainte était confirmée, la municipalité irait à l'encontre de sa propre politique et de l'affichage qu'elle en fait. Par ailleurs, j'ai du mal à croire que les archéologues aient pu passer à côté de la fouille d'un terrain distant d'une cinquantaine de mètres de leur propre local, situé rue Franciade. Ils savent en effet mieux que quiconque que l'on peut trouver des vestiges là où on s'y attend le moins. Souvenons-nous de la découverte inattendue d'une présence Gallo-romaine dans la cité Meissonnier, près de l'A86 et de la Seine.

Bref, une réponse de la municipalité serait la bienvenue, car les travaux vont bon train. La grue de construction est en place, le drainage également, ce qui semble bien exclure la possibilité que les archéologues attendaient que les anciens bâtiments soient rasés et les déblais évacués. Hypothèse à laquelle nous nous raccrochions.

Orientation Ouest-Sud-Ouest : vue du chantier, où tout est prêt pour couler les fondations du futur immeuble

Amies lectrices, amis lecteurs, les hommes politiques de la majorité et de l'opposition oseront-ils contrarier un promoteur ?

dimanche 5 février 2017

Légion d'Honneur pour le restaurant "O grand breton"

Fin 2015, le restaurant Le petit breton, situé rue de la Légion d'Honneur, à côté de l'entrée de la Maison d'éducation de la Légion d'Honneur, fermait après quelques décennies de bons et loyaux services. Nous étions nombreux à nous inquiéter du commerce qui suivrait : aurions-nous un commerce de qualité ou bien un commerce restant en place un an avant de disparaître ?

Finalement, il y a trois mois, les Dionysiens ont reçu avec un peu d'avance un beau cadeau de Noël : l'ouverture du Grand Breton. Ouvert le vendredi et le samedi soir, le nouveau restaurant répond à une demande locale. Hier soir, une vingtaine de personnes, dont des enfants, dînaient au Grand breton.

Si vous voulez dîner, avant d'aller à l'Ecran, le cinéma d'art et d'essai de Saint-Denis, ou avant de vous rendre à un concert à la Basilique de Saint-Denis, réservez au Grand Breton. Vous y mangerez une cuisine française pour un prix inférieur aux restaurants parisiens dans un cadre sympa. Le grand breton est donc indéniablement un atout pour notre ville.






dimanche 22 janvier 2017

Saint-Denis : une cité pas comme les autres...


J'aime ma ville, malgré ceux qui la martyrisent, qu'ils soient Dionysiens ou pas.

Il y a quelques jours, des journalistes en mal de sensation l'ont piétiné. Et on ne me fera pas croire que ce n'était pas leur objectif dès le départ.

Notre ville connaît des difficultés réelles (délinquance, trafic de drogues...), qu'il ne faut pas nier (des tas de gens se disant très à gauche le font allègrement...), mais faut-il pour autant dissimuler ses atouts ou les énergies qui cherchent à améliorer la situation ? Stigmatiser Saint-Denis ne rendra pas service à Saint-Denis ni à ceux et celles qui y vivent.

J'habite Saint-Denis depuis plus de dix ans. Les problèmes rencontrés par la ville ont débuté avec la désindustrialisation et sont étroitement liés aux choix politiques et économiques faits par la représentation nationale, avec l'accord des élus locaux : spécialisation du territoire dionysien dans l'accueil de populations étrangères touchant des bas salaires dans le cadre d'une économie nationale tertiaire. La faible mixité sociale et l'incroyable diversité ethnique n'ont donc rien d'étonnant, de même que la présence d'une importante communauté musulmane. L'arrivée de populations des classes moyennes en recherche d'un logement à moindre coût en est l'autre facette.

En effet, le phénomène de métropolisation de la région parisienne, entraînant une spécialisation toujours plus grande de ses territoires notamment entre riches et pauvres, va continuer ce mouvement. Avant la révolution industrielle, on disait de Saint-Denis qu'elle était la première ville de France que l'on traversait en quittant Paris et, inversement, la dernière avant d'atteindre Paris. Pour le meilleur (par exemple les Jeux Olympiques de 2024) et pour le pire (le ravitaillement en drogue de la capitale...), Saint-Denis est étroitement lié à Paris. Mesdames et messieurs les journalistes, ne l'oubliez jamais !

Voici la photo du livre du chanoine Levavasseur. Son titre, Saint-Denis à travers l'histoire. Une cité pas comme les autres... devrait inspirer ceux qui se penchent sur notre ville.



mardi 3 janvier 2017

Bonne année 2017 !

Je présente aux 110 733 Dionysiennes et Dionysiens, ainsi qu'à tous les Séquano-Dionysiens, mes meilleurs voeux de bonheur et de joie pour cette nouvelle année !