Comme je suis amoureux de tout ce qui commence par géo-, j'aurais spontanément répondu qu'il s'agissait de peuples caucasiens qui ont longuement combattu l'avancée des russes dans le caucase au XIXième siècle.
C'est vrai, mais bien éloigné de Saint-Denis et du cirque auquel cela se rapporte aussi. Vous l'aurez compris, je vais parler de l'Académie Fratellini.
Implantée depuis 2003 près de la station du RER D La Plaine - Stade de France, l'Académie est installée sur un site comprenant trois magnifiques bâtiments en bois. Je les qualifie ainsi, car j'ai été impressionné par les charpentes : le travail a du être considérable et faire appel à des savoir-faire rares et précieux. Les lieux sont proposés à la location pour des évènements privés. Bref, je vous invite à les découvrir si vous avez l'opportunité d'y aller (cf. spectacles, séminaires ou autres) ou le courage de vous y rendre... Ben oui, c'est à 2 kilomètres du centre-ville, mais avec le RER D ou le bus, vous mettrez une bonne demi-heure... Vive le vélo !
Pour autant, ce que j'ai appris récemment sur l'Académie Fratellini, c'est qu'elle formait à haut-niveau les artistes circassiens. Via un statut de Centre de Formation d'Apprentis (CFA), les jeunes gens qui souhaitent se former aux Arts du cirques peuvent intégrer une formation supérieure de type Diplôme des Métiers des Arts (DMA), qui correspond à un bac+2.
Il existe deux formations de ce type en France, celle de Saint-Denis et celle de Chalons-en Champagne à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts du Cirque (ENSAC). Encore une fois, notre ville dispose d'un atout tout à fait remarquable pour sa réputation. Au-delà de ce qui est un facteur d'attractivité, nous devrions songer à "transformer l'essai" en bâtissant une véritable filière de formation aux Arts du Cirque !
En effet, l'un des lycées de Saint-Denis, Suger par exemple, pourrait proposer aux lycéens des filières Littéraire, une option Arts du cirque. Après vérification, un seul lycée en France propose actuellement cette option (Marcelin Berthelot à Chatellerault). Un deuxième lycée devrait proposer cette option en septembre prochain (Savina à Tréguier dans les Côtes d'Armor).
Vous l'aurez compris, les questions d'enseignement, c'est un peu mon dada. Je suis convaincu qu'il faut proposer à nos enfants des fillières d'excellence dans tous les domaines, et pas seulement des bac scientifique, afin de leur offrir de véritables opportunités pour se dépasser, se mettre en valeur et rayonner par leur excellence. Notre tissu dynonisien nous offre des possibilités, comme l'Académie Fratellini, alors exploitons les !
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1 commentaire:
Eh oui, encore un commentaire de ma part...
L'enseignement est aussi mon dada. A ma connaissance, le développement de filières dans les lycées est le plus souvent le fruit de la seule volonté du chef d'établissement. Ce dernier, au regard des possibilités de voir monter ses effectifs, d'utiliser au mieux ses ressources humaines et matérielles et surtout d'obtenir de nouvelles subventions, selon le cas, de la région ou de l'état dépose des dossiers pour obtenir l'ouverture de nouvelles filières.
Pour cela, un chef d'établissement doit envisager les besoins de son secteur et connaître les formations concurrentes proposées à proximité. Encore faut-il qu'il ait connaissance de lacunes dans le panel de formations proposées ailleurs. Pour l'heure, de nombreuses filières rament à trouver des vocations, pour garder des effectifs stables, voire observer une croissance, les chefs d'établissement sont contraints d'envisager de nouvelles formations susceptibles de connaître une demande nouvelle.
Je m'appuie sur ce que j'ai cru comprendre au cours d'un échange avec le chef d'établissement d'un lycée privé de la ville qui a ouvert récemment des carrières sanitaires et sociales à même de remplir ses effectifs et de lui fournir de nouvelles subventions. J'imagine qu'il en va de même pour le public.
Pourquoi ne pas écrire aux chefs d'établissement concernés, ou prendre rendez-vous?
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