Patrick BRAOUEZEC, député, Président de Plaine Commune et conseiller municipal délégué, ne se représentera pas en 2014 aux élections municipales, ni aux élections législatives de 2012.
Avec son départ, ce sera la fin du système géopolitique local, ce qui signifie la perte de contrôle de la municipalité par Patrick BRAOUEZEC et ses amis. Son échec à devenir tête de liste du Front de Gauche pour les régionales de mars prochain en Ile-de-France n'est sans doute pas étranger à cette décision...
mardi 26 janvier 2010
samedi 23 janvier 2010
Quel avenir pour le Conservatoire ?
Début décembre, une offre d'emploi parue dans la Gazette des Communes a attiré mon attention : recherche Directeur de conservatoire, ville Saint-Denis. Effectivement, le JSD a salué en décembre le départ en retraite de l'ancienne directrice en poste depuis de longues années.
Renseignements pris, j'aimerais vous faire part de mes interrogations quant à l'avenir du conservatoire.
En effet, contrairement à ce que je pensais, le "Conservatoire de Saint-Denis" n'est pas classé comme Conservatoire à rayonnement communal ou intercommunal. La source de mes informations, bien placée pour connaître la problématique, est formelle. La municipalité a jusqu'en 2013 pour se mettre en conformité avec la réglementation et permettre au Conservatoire d'obtenir ce rang, sinon ce ne sera guère plus qu'une école de musique locale. Je rappelle, pour mémoire, que les conservatoires sont classés en trois ordres depuis le décret 2006-1248 qui a conduit à cette nouvelle hiérarchie : conservatoire à rayonnement régional, conservatoire à rayonnement départemental et conservatoire à rayonnement communal et intercommunal.
Or, si l'on veut parvenir à ce résultat, il est urgent de définir une stratégie et d'investir sur le conservatoire. Il serait intéressant de connaître la feuille de route du futur remplaçant de la directrice et de savoir ce que la municipalité compte faire. Comme me le disait mon informateur, "il y a 500 familles sages qui fréquentent le conservatoire et ne réclament rien... Pourquoi la municipalité ferait-elle quelque chose ?"
Au-delà de cet enjeu, je pense qu'il faut essayer de voir plus loin et de trouver pour le conservatoire un lieu à sa mesure et à la mesure d'une ville de 100 000 habitants... Il est inacceptable que les élèves et leurs professeurs doivent se satisfaire de conditions de travail pareilles, d'autant que plusieurs personnes ont été prises de malaises dans les locaux, conduisant fin décembre à plusieurs jours de fermeture (des incidents similaires sont déjà survenus il y a plusieurs années lorsque les locaux avaient été repeints, personnellement j'y vois le Syndrome des Bâtiments Malades -SBS).
Pour ma part, je souhaite que le conservatoire s'installe dans de nouveaux locaux, avec un véritable auditorium de 200 ou 300 places. Autour du Conservatoire, nous pourrions créer une dynamique avec un centre dédié aux arts urbains (hip-hop, graf, slam...) qui installerait Saint-Denis comme référence. En outre, pourquoi ne pas s'efforcer de passer le conservatoire au stade supérieur (rayonnement départemental) et d'étudier les possibilités d'enseignement supérieur avec Paris 8 et Paris 13.
En résumé, il nous manque une ambition et toute la question est de savoir si quelqu'un est capable d'en proposer une...
Renseignements pris, j'aimerais vous faire part de mes interrogations quant à l'avenir du conservatoire.
En effet, contrairement à ce que je pensais, le "Conservatoire de Saint-Denis" n'est pas classé comme Conservatoire à rayonnement communal ou intercommunal. La source de mes informations, bien placée pour connaître la problématique, est formelle. La municipalité a jusqu'en 2013 pour se mettre en conformité avec la réglementation et permettre au Conservatoire d'obtenir ce rang, sinon ce ne sera guère plus qu'une école de musique locale. Je rappelle, pour mémoire, que les conservatoires sont classés en trois ordres depuis le décret 2006-1248 qui a conduit à cette nouvelle hiérarchie : conservatoire à rayonnement régional, conservatoire à rayonnement départemental et conservatoire à rayonnement communal et intercommunal.
Or, si l'on veut parvenir à ce résultat, il est urgent de définir une stratégie et d'investir sur le conservatoire. Il serait intéressant de connaître la feuille de route du futur remplaçant de la directrice et de savoir ce que la municipalité compte faire. Comme me le disait mon informateur, "il y a 500 familles sages qui fréquentent le conservatoire et ne réclament rien... Pourquoi la municipalité ferait-elle quelque chose ?"
Au-delà de cet enjeu, je pense qu'il faut essayer de voir plus loin et de trouver pour le conservatoire un lieu à sa mesure et à la mesure d'une ville de 100 000 habitants... Il est inacceptable que les élèves et leurs professeurs doivent se satisfaire de conditions de travail pareilles, d'autant que plusieurs personnes ont été prises de malaises dans les locaux, conduisant fin décembre à plusieurs jours de fermeture (des incidents similaires sont déjà survenus il y a plusieurs années lorsque les locaux avaient été repeints, personnellement j'y vois le Syndrome des Bâtiments Malades -SBS).
Pour ma part, je souhaite que le conservatoire s'installe dans de nouveaux locaux, avec un véritable auditorium de 200 ou 300 places. Autour du Conservatoire, nous pourrions créer une dynamique avec un centre dédié aux arts urbains (hip-hop, graf, slam...) qui installerait Saint-Denis comme référence. En outre, pourquoi ne pas s'efforcer de passer le conservatoire au stade supérieur (rayonnement départemental) et d'étudier les possibilités d'enseignement supérieur avec Paris 8 et Paris 13.
En résumé, il nous manque une ambition et toute la question est de savoir si quelqu'un est capable d'en proposer une...
dimanche 3 janvier 2010
Combien d'habitants à Saint-Denis ?
Vous avez remarqué que depuis quelques jours les médias évoquent les chiffres de la population française.
Une visite sur le site de l'INSEE m'a informé du nombre de Dyonisiens officiellement pris en compte à partir du 1er janvier 2010 : 100 800 habitants ! Le cap des 100 000 habitants est donc franchi, ce qui va notamment permettre de revoir à la hausse les dotations affectées à la commune.
Saint-Denis devient l'une des quatre communes d'Ile-de-France (hors Paris) dont la population dépasse les 100 000 habitants. Il est nécessaire de s'interroger sur cette croissance et son devenir.
En effet, à titre personnel, je ne me satisfais pas de l'intérêt que les élus, nationaux ou locaux, portent au nombre d'habitants. Comme les militaires qui désirent aligner toujours plus d'hommes pour affronter un adversaire, nos hommes politiques veulent des populations toujours plus importantes dans le cadre de logiques d'affrontement : surclasser la grande ville voisine, vider les campagnes alentour, se poser comme la métropole régionale...
Pour ma part, la population ne doit pas servir de chair à canon aux ambitions et rivalités de nos hommes politiques. 100 000 habitants : pourquoi faire ?
Dans le cas de Saint-Denis, et même avec les augmentations des dotations, la commune n'est pas en mesure d'accueillir décemment davantage de populations : la construction de logements ne suit pas et se déséquilibre aux profits des logements sociaux qui forment déjà la majorité du parc menaçant la fragile mixité sociale qui subsiste, les places en crèches et dans les écoles ne suivent pas, les services de santé sont saturés, le taux de chômage est élevé en dépit du choix d'accueillir de nombreuses entreprises qui délocalisent pour des raisons de coûts leurs salariés à la "Petite Défense" sans embaucher sur le territoire.
Alors que penser de cette croissance ?
Pour ma part, je pense qu'il ne faut pas céder à un esprit compétitif sur la question de la population. A ce rythme, Saint-Denis pourrait bien augmenter de 10 000 habitants supplémentaires dans les cinq prochaines années, cependant cela ne permettra pas à Plaine Commune d'atteindre le seuil de 500 000 habitants. La communauté d'agglomération en est durablement éloignée et ne l'atteindra pas, sauf à rallier d'autres communes ce qui semble difficile, donc acte messieurs les élus !
Je souhaite donc que Saint-Denis stabilise sa population et entre dans une nouvelle ère de développement : celui d'un développement harmonieux, centré sur la qualité de vie de ses habitants et l'amélioration de son image. L'article du Parisien du 29 décembre dernier sur le déménagement des salariés d'Orange dans notre ville est révélateur des stigmates qui nous frappent : transports denses mais à la qualité irrégulière, insécurité dans les rues lors des sorties de bureaux (j'en ai moi-même été victime à côté du Stade de France !).
Une visite sur le site de l'INSEE m'a informé du nombre de Dyonisiens officiellement pris en compte à partir du 1er janvier 2010 : 100 800 habitants ! Le cap des 100 000 habitants est donc franchi, ce qui va notamment permettre de revoir à la hausse les dotations affectées à la commune.
Saint-Denis devient l'une des quatre communes d'Ile-de-France (hors Paris) dont la population dépasse les 100 000 habitants. Il est nécessaire de s'interroger sur cette croissance et son devenir.
En effet, à titre personnel, je ne me satisfais pas de l'intérêt que les élus, nationaux ou locaux, portent au nombre d'habitants. Comme les militaires qui désirent aligner toujours plus d'hommes pour affronter un adversaire, nos hommes politiques veulent des populations toujours plus importantes dans le cadre de logiques d'affrontement : surclasser la grande ville voisine, vider les campagnes alentour, se poser comme la métropole régionale...
Pour ma part, la population ne doit pas servir de chair à canon aux ambitions et rivalités de nos hommes politiques. 100 000 habitants : pourquoi faire ?
Dans le cas de Saint-Denis, et même avec les augmentations des dotations, la commune n'est pas en mesure d'accueillir décemment davantage de populations : la construction de logements ne suit pas et se déséquilibre aux profits des logements sociaux qui forment déjà la majorité du parc menaçant la fragile mixité sociale qui subsiste, les places en crèches et dans les écoles ne suivent pas, les services de santé sont saturés, le taux de chômage est élevé en dépit du choix d'accueillir de nombreuses entreprises qui délocalisent pour des raisons de coûts leurs salariés à la "Petite Défense" sans embaucher sur le territoire.
Alors que penser de cette croissance ?
Pour ma part, je pense qu'il ne faut pas céder à un esprit compétitif sur la question de la population. A ce rythme, Saint-Denis pourrait bien augmenter de 10 000 habitants supplémentaires dans les cinq prochaines années, cependant cela ne permettra pas à Plaine Commune d'atteindre le seuil de 500 000 habitants. La communauté d'agglomération en est durablement éloignée et ne l'atteindra pas, sauf à rallier d'autres communes ce qui semble difficile, donc acte messieurs les élus !
Je souhaite donc que Saint-Denis stabilise sa population et entre dans une nouvelle ère de développement : celui d'un développement harmonieux, centré sur la qualité de vie de ses habitants et l'amélioration de son image. L'article du Parisien du 29 décembre dernier sur le déménagement des salariés d'Orange dans notre ville est révélateur des stigmates qui nous frappent : transports denses mais à la qualité irrégulière, insécurité dans les rues lors des sorties de bureaux (j'en ai moi-même été victime à côté du Stade de France !).
samedi 2 janvier 2010
Formation supérieure à Saint-Denis
J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur l'enseignement supérieur, en particulier en souhaitant établir à Saint-Denis une palette complète de Diplômes d'Etat (D.E) des professions d'auxiliaires médicaux.
De la même façon, je pense que nos lycées publics (pour mémoire il y en a quatre : Paul Eluard, Suger, Bartholdi, ENNA) auraient une place à prendre sur les formations comptables. En effet, les lycées publics et privés de notre ville proposent tous aux lycéens des filières ES et STG (spécialité comptabilité et finance d'entreprise). Or j'ai pu constater que la préparation au Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG) est plutôt l'oeuvre d'instituts privés et peu le fait de lycées publics (à Paris, seul Turgot dans le 3ème arrondissement dispense une formation). Il convient de noter que le CNAM et le CNED assurent des cours, mais cela ne saurait compenser une sous-représentation des établissements publics sur ce cursus.
Aussi, je souhaite que Paul-Eluard ou Suger se lancent sur ce créneau et développent une formation accessibles en première année aux élèves des terminales évoquées précédemment, mais aussi en deuxième année aux élèves du DUT GEA de l'IUT.
De la même façon, je pense que nos lycées publics (pour mémoire il y en a quatre : Paul Eluard, Suger, Bartholdi, ENNA) auraient une place à prendre sur les formations comptables. En effet, les lycées publics et privés de notre ville proposent tous aux lycéens des filières ES et STG (spécialité comptabilité et finance d'entreprise). Or j'ai pu constater que la préparation au Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG) est plutôt l'oeuvre d'instituts privés et peu le fait de lycées publics (à Paris, seul Turgot dans le 3ème arrondissement dispense une formation). Il convient de noter que le CNAM et le CNED assurent des cours, mais cela ne saurait compenser une sous-représentation des établissements publics sur ce cursus.
Aussi, je souhaite que Paul-Eluard ou Suger se lancent sur ce créneau et développent une formation accessibles en première année aux élèves des terminales évoquées précédemment, mais aussi en deuxième année aux élèves du DUT GEA de l'IUT.
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