vendredi 12 octobre 2018

ATSEM dans les écoles maternelles de Saint-Denis : manifestation le jeudi 18 octobre 2018

Une dionysienne dont les enfants sont en école maternelle dans notre bonne ville de Saint-Denis m'a contacté pour relayer la manifestation prévue le jeudi 18 octobre à 17h30.

A l'appel de plusieurs organisations, dont le Ministère des Bonnets d'ânes, SUD Education, FCPE Saint-Denis, les Dionysiens sont invités à venir réclamer notamment la présence d'ATSEM dans les classes maternelles. 



D'après les informations que lui a communiquées oralement une enseignante syndiquée à SUD, deux semaines après la rentrée, 150 ATSEM étaient en congés maladie pour 40 agents pour les remplacer.

Pour mémoire, les ATSEM (ou Agents Territoriaux Spécialisés des Ecoles Maternelles) sont des fonctionnaires territoriaux qui aident les maîtresses dans l'éducation des petits enfants. Autant dire que leur présence est indispensable ! Comme le rappel le tract ci-dessus, la mairie de Saint-Denis s'engage à mettre une ATSEM pour 25 enfants en classe de petite section et une ATSEM pour 50 élèves en classe de moyenne ou grande section. En théorie, cela revient à mettre une ATSEM avec une maîtresse en petite section et une ATSEM à mi-temps pour les classes de moyenne et grande section.

Chaque Dionysien doit être conscient qu'il est en droit d'attendre un service public de qualité de la part de sa Mairie. Il ne faut donc pas hésiter à manifester pour rappeler aux élus locaux leur engagement et s'assurer qu'ils s'y tiennent ! Cela passe plus particulièrement par l'arrêt de la dégradation des conditions de travail des ATSEM.

Par ailleurs, les élections des parents d'élèves se tiennent aujourd'hui, le vendredi 12 octobre 2018, et il est nécessaire que les parents se mobilisent pour apporter leur suffrage à toutes celles et à tous ceux qui sont aux côtés des enseignants et des agents territoriaux pour faire de l'école un lieu de paix et d'épanouissement pour les petits dionysiens et qu'ils aient les mêmes chances que les autres enfants de France. A Saint-Denis, ce n'est pas le cas.

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