samedi 24 septembre 2016

Karambolage dionysien : la devinette dyonisienne - septembre 2016

Voici la devinette dionysienne de la rentrée. Hommage personnel à  l'émission d'ARTE "Karambolage" qui rapproche Français et Allemands grâce à une meilleure connaissance de l'autre.

Cette photo a-t-elle été prise à Saint-Denis ? Cherchez l'indice !


dimanche 18 septembre 2016

Que voulons nous pour Saint-Denis ? Elections législatives de juin 2017 : Hayette HAMIDI candidate du parti Les Republicains dans la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis

Une information en exclusivité obtenue d'un ami membre du parti Les Républicains (pour les étonnés, sachez que j'ai des amis et connaissances dans tous les milieux) : la candidate investie par ce parti dans la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis est Madame Hayette HAMIDI, conseillère municipale dans la commune du Blanc-Mesnil, Secrétaire national de son parti en charge de l'engagement citoyen et membre de Sens Commun, association émanant de la Manif pour tous.

Pour la Droite, ou plutôt les différents courants de la Droite car il y a toujours des chapelles rivales au sein d'un parti, les enjeux sont les suivants :
- Briser la Manif pour tous au sein du parti Les Républicains. En effet, cette circonscription, comme d'autres attribuées aux membres de ce courant, sont à Gauche, et bien à Gauche si l'on regarde les résultats des élections sur les trente dernières années. Bref, toute une partie de la Droite espère bien que Madame Hayette HAMIDI échoue lamentablement.
- Tester l'hypothèse d'un vote des électeurs d'origine étrangère en faveur de la Droite à partir d'un discours fondé sur la défense des valeurs. Envoyer une personne au casse-pipe ne dispense de faire une expérience. Le mariage pour tous a fait des dégâts importants auprès des électeurs d'origine étrangère, qui votent largement à Gauche. A titre personnel, j'ai pu le constater pendant la campagne des élections municipales de 2014. Dans ces conditions, pour certains hommes politiques, il est intéressant de voir si cet électorat acquis à la Gauche pourrait basculer à Droite. Si elle obtenait 20 % des voix, ses résultats seraient étudiés avec attention. Notez qu'une percée éventuelle se ferait bien évidemment au détriment du candidat socialiste Mathieu HANOTIN.

Comme nous sommes à 9 mois des élections, l'intéressée peut encore faire marche arrière, d'autant qu'il ne serait pas surprenant que Jean-Christophe LAGARDE, le machiavélique patron de l'UDI qui négocie avec tout le monde, suscite une candidature pour s'assurer de son échec.

Aujourd'hui, nous sommes donc 5 candidats en course pour les législatives : Stéphane PEU et Mathieu HANOTIN, les deux favoris, Hayette HAMIDI, Didier LABAUNE et moi-même.

samedi 17 septembre 2016

Que voulons-nous pour notre ville ? Le devenir de l'ancien immeuble du quotidien L'Humanité : un choix fonctionnel ou un choix valorisant l'image et l'attractivité de Saint-Denis ?

Lors de la réunion sur la rénovation du centre-ville, le 15 septembre dernier, beaucoup de choses ont été annoncées par Stéphane PEU, comme le projet d'étendre le cinéma L'écran ou encore le fait de raser l'immeuble abritant l'hôtel Campanile après l'avoir déplacé à la Porte de Paris, mais c'est du devenir de l'ancien siège du journal l'Humanité que je vais évoquer.

Voici une photo du petit square situé devant l'entrée de l'ancien siège de l'Humanité prise en février dernier. 

Orientation Nord-Est-Nord : petit square bordant l'entrée de l'immeuble construit par l'architecte brésilien Oscar NIEMEYER pour abitrer le siège du journal communiste l'Humaniste

Stéphane PEU a raison de dénoncer l'état de l'immeuble et de ses alentours. De la même manière, il a raison de dénoncer la gabegie que représente l'abandon de cet immeuble, racheté en 2010 par l'Etat aux investisseurs qui l'avaient eux-mêmes achetés à l'Humanité deux ans plus tôt. Cependant, je ne suis pas d'accord avec lui quand il dit que cet immeuble doit devenir le siège de la nouvelle sous-préfecture. Mon propos n'est pas ici de contester la nécessité d'avoir enfin une sous-préfecture de pleine exercice, ce que n'est pas notre sous-préfecture actuelle qui oblige les Dionysiens et les habitants des villes alentours à aller à la préfecture de Bobigny, mais de questionner le lieu de sa localisation.

En sa qualité de maire-adjoint à l'urbanisme de la ville de Saint-Denis et candidat aux prochaines législatives, Stéphane PEU est bien placé pour connaître deux problèmes :
 1. La difficulté de trouver des entreprises ou administrations pour louer les immeubles de bureaux dont la construction est prévue à la Porte de Paris ou près de la Gare de Saint-Denis. 
Comme je l'ai déjà mentionné dans le passé, aucun investisseur et aucune société ne se bousculent pour mettre de l'argent ou des salariés au Nord de l'A86. L'autoroute est une frontière coupant en deux la ville de Saint-Denis : la ville réservoir de travailleur est au nord et la ville utile à la métropolisation est au sud.  
 2. La nécessité de changer l'image de Saint-Denis.
Aucun de nous n'ignore la piètre image de notre ville à l'échelle nationale. Pour changer cela, il nous faut bien évidemment combattre le crime, envoyer les primo-arrivants dans d'autres villes de la région qui ne font aucun effort pour les accueillir, obliger d'autres villes à construire des logements sociaux pour accueillir les plus modestes de nos concitoyens et éviter que Saint-Denis ne porte seul cet effort, mais également rendre attractif notre ville par l'implantation d'équipements attirant les touristes et l'ensemble des habitants de la Seine-Saint-Denis.

Pour cette raison, et comme je le défends depuis six ans, je milite pour l'implantation d'un équipement culturel, comme un musée ou un centre d'interprétation pour reprendre les terminologies en vogue, dans le bâtiment d'Oscar NIEMEYER classé aux Monuments Historiques. Il existe bon nombre de collections publiques qui ne sont pas exposées ou insuffisamment, comme le Centre National des Arts Plastiques (CNAP) que j'évoquais en 2010, sans compter les musées qui ne savent pas ou ne sauront bientôt plus où se loger. Ainsi, l'Etat vient de vendre par un cavalier législatif cet été aux quataris le domaine de Grignon qui accueillait l'Ecole d'Ingénieur AgroParitech, mais aussi le musée du vivant...

jeudi 1 septembre 2016

Que voulons-nous pour notre ville ? Rentrée et élections législatives de 2017 : Stéphane PEU et Mathieu HANOTIN peuvent-ils nous proposer une gestion à la Malakoff ou à la Pantin ?

Aujourd'hui, jeudi 1er septembre, jour de rentrée pour des millions d'élèves et leurs enseignants. Tous mes encouragements à nos chers enfants pour cette nouvelle année et à leurs professeurs, qui par leur exigence et leur travail donnent un avenir à leurs enfants. Leur hiérarchie et le Gouvernement ferait d'ailleurs mieux de s'inspirer de leur éthique.

Pour nos hommes politiques locaux, la rentrée politique, qui a pour objectif non l'obtention d'un diplôme, mais la conquête d'un poste d'élu, en l'occurrence la place de député de la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis, a déjà eu lieu il y a quelques temps. Cette circonscription regroupe les communes de Pierrefitte-sur-Seine, de Saint-Denis et de Villetaneuse. Elle a été conquise sur le Parti Communiste Français (PCF) par le Parti Socialiste (PS) au moment de la vague de 2012, le PCF perdant alors deux des quatre députés qu'il avait encore sur le département de Seine-Saint-Denis.

Investi par le PCF, au grand dam de Patrick BRAOUEZEC, Stéphane PEU, maire-adjoint à l'urbanisme de la commune de Saint-Denis et vice-Président de la Communauté Plaine Commune, a annoncé au début de l'été qu'il était candidat aux législatives de juin 2017. Mathieu HANOTIN, actuel député socialiste de la circonscription, s'est lancé indirectement dans la campagne législative à travers sa prise de position en faveur de Benoît HAMON et en s'engageant dans les combats internes au PS, où chaque apparatchik s'efforce de se positionner dans la recomposition qui ne manquera pas d'avoir lieu après la débandade attendue aux élections présidentielles puis législatives de 2017.

Dans ces conditions, une fois que chacun aura gravement annoncé que "la Droite et l'Extrême-Droite sont mes seuls ennemis", tout en sachant que les scores obtenus lors des précédentes élections démontrent que la Droite et l'Extrême-Droite ne sont pas en mesure de l'emporter dans notre circonscription, les électeurs devront in fine départager ces deux hommes politiques. 

Pouvons-nous penser qu'ils constitueraient d'ailleurs un rempart contre la Droite au Gouvernement ou l'Extrême-Droite ? Si l'on en juge simplement par le travail de la majorité socialiste actuelle qui favorise le néolibéralisme économique, il y a de quoi en douter sérieusement... En réalité, pour tous les électeurs de la circonscription, la vraie ligne de démarcation entre ces deux candidats sera de savoir s'ils incarnent le renouveau de notre bonne ville de Saint-Denis et des communes alentours constituant le territoire de Plaine Commune, qui doivent relever les mêmes défis, affronter la même stigmatisation.

Comme je l'indique dans le titre de ce billet, l'enjeu pour les électeurs sera de cerner si Stéphane PEU gèrera la ville de Saint-Denis, après son élection (car à ce moment-là, il succèdera à Didier PAILLARD et s'imposera à Patrick BRAOUEZEC), sur le modèle d'autres maires PCF de Petite Couronne, en particulier Malakoff ou Bagneux.
Inversement, les électeurs devront arriver à saisir si Mathieu HANOTIN, une fois réélu député, travaillera à élaborer et présenter un projet de gestion municipale semblable à celui de Bertrand KERN à Pantin, ce qu'on a pas vu jusqu'à présent... Dans les deux cas, l'électeur devra se méfier de ce qui relève de la com.

Dans ce combat, des renversements d’alliance ne sont pas à exclure.

Tout d’abord, parce qu’à l’échelle locale, Patrick BRAOUEZEC, qui a dû accepter à contre-cœur l'investiture par le PCF de Stéphane PEU, pourrait discrètement appuyer la candidature de Mathieu HANOTIN, dont il avait favorisé l’implantation lors des élections cantonales de 2008 au détriment d’un communiste orthodoxe. La réélection du député socialiste actuel écarterait la menace d'une perte de contrôle de Plaine Commune et de la ville de Saint-Denis, Stéphane PEU étant en effet un successeur non désiré. Pour Mathieu HANOTIN, la perte du siège de député serait un grave revers pour son implantation locale et de mauvaise augure pour la conquête de la ville lors des élections municipales de 2020. Il pourrait regretter de ne pas avoir fait invalider les résultats des élections municipales de 2014...

Ensuite, parce qu’au niveau national, il n’y a pas de risque que la circonscription bascule à Droite et que la débande prévue à Gauche aux législatives 2017 attire les convoitises sur les rares circonscriptions qui resteront à Gauche. Les stratèges des partis de Gauche ont d’ores et déjà repéré les circonscriptions qu'ils peuvent espérer conserver en juin 2017 et la nôtre est bien positionnée sur les cartes. Le Parti Socialiste souhaitera donc la garder à tout prix, tandis que le PCF cherchera à la reconquérir. Ajoutons que la "famine" attendue par les professionnels de la politique à Gauche étant d'une gravité exceptionnelle (nombreux élus, collaborateurs d'élus et autres affidés au chômage), les partis de Gauche ne se feront donc pas de cadeaux, ni au premier ni au deuxième tour.

Enfin, parce qu’une élection reste une histoire d’ambition, et qu’en se positionnant comme Directeur de campagne de Benoît HAMON, Mathieu HANOTIN nous rappelle l’importance de sa carrière au sein du parti. Jeune (moins de 40 ans), et réélu député, il peut espérer monter dans la hiérarchie d’un parti affaibli et obtenir un maroquin ministériel au retour de la Gauche au pouvoir (elle reviendra aux affaires dans 5, 10, 15 ou 20 ans, car c’est un balancier). Il en a d’ailleurs d’autant plus besoin que l’échec de Claude BARTOLONE aux élections régionales a affaibli la position de ce dernier au sein du Parti Socialiste. De la même manière, Stéphane PEU peut espérer, en cas de victoire, devenir une étoile montante d'un Parti dont il est resté à l'écart des postes centraux.

Pour conclure, à ce jour, deux personnes se sont déclarées candidates aux élections législatives de juin 2017 : Stéphane PEU et Didier LABAUNE, classé pour sa part à l'Extrême-Droite. Mathieu HANOTIN n'a pas officiellement fait acte de candidature, mais comme je l'ai indiqué précédemment, celle-ci est contenue dans les jeux de pouvoirs internes au PS. Enfin, j'étudie ma candidature à ces élections, fort de mon expérience aux élections municipales de 2014 et régionales de 2015 et de mon militantisme citoyen et associatif.