lundi 16 décembre 2013

Reconnaître la souffrance au travail des personnels de la municipalité de Saint-Denis et respecter le Droit du travail

Une bonne qualité de vie au travail est due à chaque salarié, quelle que soit l'entreprise, l'administration qui l'emploie. 

Or, la mairie de Saint-Denis, qui est dirigée par des élus qui se disent gauche de gauche (Didier PAILLARD, Patrick BRAOUEZEC...), déroge à certaines de ses obligations d'employeur. Outre le fait que la majorité du Conseil municipal ne s'est pas émue de l'absence de présentation pendant plusieurs années du bilan social, ils restent silencieux devant les difficultés des personnels et l'absence de documents obligatoires comme le Document unique et les Registres Santé et Sécurité au Travail, comme le dénonçait au printemps le syndicat SUD.

J'ai été contacté il y a quelques jours par Mme Fouzia ZERGUIT, qui a travaillé au sein du personnel de la municipalité, sous statut contractuel. Elle m'a adressé un long mail pour m'expliquer sa souffrance au travail, confrontée à des comportements assimilables à du harcèlement affirmait-elle. Elle a mis en ligne une pétition sur la déprécarisation des personnels contractuels à travers leur réintégration sur un poste fixe. Vous la trouverez sur le site change.org.

Il est inacceptable que des élus locaux qui se prétendent plus à gauche que quiconque, comme ceux de la mairie de Saint-Denis encartés dans des partis comme la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), le Parti de Gauche (PG), Europe-Ecologie Les Verts (EELV), le Parti Communiste Français (PCF) ou Lutte Ouvrière (LO) laissent ce genre de problème exister dans une municipalité qu'il contrôle. Pour sa part, la future municipalité de Saint-Denis montrera à ses administrés et à ses personnels un visage d'employeur responsable.

dimanche 15 décembre 2013

Elections municipales 2014 à Saint-Denis : pourquoi le tandem Patrick BRAOUEZEC/Didier PAILLARD va perdre et Mathieu HANOTIN gagner

Amis lecteurs, je vous convie à une analyse du premier tour des élections cantonales de 2011 à Saint-Denis Nord-Ouest.

Souvenez-vous, il y a deux ans, des élections se déroulaient sur l'un des trois cantons de Saint-Denis, celui de Saint-Denis Nord-Ouest. Florence HAYE était candidate, 7 ans après les élections de 2004, à sa réélection. Face à elle, le PS et Europe-Ecologie-Les-Verts (EELV) présentaient Fatima LARONDE, militante écologiste.

Pourquoi revenir maintenant sur ses élections, et les comparer avec le premier tour des élections législatives de 2012 ? Il y a plusieurs raisons à cela.

1. La proximité des élections municipales de 2014
Celles-ci se déroulent dans 3 mois il n'est pas inutile d'essayer de se livrer un exercice de comparaison des rapports de force.

2. Un espace deux en un
Ce canton est très bien délimité :
- au sud et au sud-ouest le canal de Saint-Denis
- au nord-ouest et au nord, les vois ferrées
- à l'Est, la rue Gabriel Péri puis l'avenue Roger Sémat qui est une partie de la N1.

Par ailleurs, deux grandes unités géographiques le composent :
- au sud, le centre historique et ses faubourgs composant la vieille ville de Saint-Denis
- au nord, des cités construites entre les années 1950 et 1970.
L'axe formé par le boulevard Carnot et la rue Paul Eluard sépare ces deux ensembles.

3. Un corps électoral en faible progression :
Entre 2011 et 2012, le nombre d'électeurs inscrits a peu augmenté (+ 2,61 %), sans évolution notable dans la répartition de la population au sein du canton, contrairement à ce qui s'était passé entre 2004 et 2011.

4. Un canton charnière :
La commune de Saint-Denis est découpée en trois cantons. Les cantons Sud et Nord-Est, qui sont respectivement détenus par le Parti Socialiste (Mathieu HANOTIN, notre député) et la Gauche de gauche (Bally BAGAYOKO, obligé de Patrick BRAOUEZEC), et le canton de Saint-Denis Nord-Ouest. Ce dernier canton a vu la réélection de Florence HAYE en 2011 (une autre créature de Patrick BRAOUEZEC), mais a basculé lors des législatives de 2012 en mettant en tête Mathieu HANOTIN aux deux tours. 

5. La vertu des premiers tours
En France, notre système électoral, essentiellement au scrutin majoritaire et sans fermer la porte à d'éventuelles triangulaires ou quadrangulaires, polarise la vie politique de nos collectivités autour des affrontements entre deux forces politiques, la Droite et la Gauche. Mais ici, à Saint-Denis, cet affrontement se déroule entre la Gauche sociale-démocrate et les Gauches de Gauche (pour reprendre l'expression que Patrick BRAOUEZEC et ceux qui le suivent se donnent), la Droite étant localement divisée.

Comparer des premiers tours, quand l'électorat est stable sur le plan démographique et sociologique, est donc très utile pour comprendre les dynamiques électorales du territoire étudié.

Amis lecteurs, voici tout d'abord une carte représentant le rapport de force entre Florence HAYE (Front de Gauche) et Fatima LARONDE (EELV-PS) au 1er tour des élections cantonales de mars 2011 :


Ensuite, deux tableaux statistiques représentant les résultats comparés de Florence HAYE et de Fatima LARONDE aux élections cantonales de 2011 et ceux de Patrick BRAOUEZEC aux élections législatives de 2012.



Que nous apprennent ces documents ?

A. L'absence d'opposition nord-sud :
Contrairement à ce qui est communément admis, aucune fracture politique ne se superpose à la fracture urbaine nord-sud. En apparence, le canton pourrait apparaître divisé entre un Nord votant pour Florence HAYE et un Sud votant pour Fatima LARONDE (une lutte politique entre bobo et populo). Or, il n'en est rien.

Dans les bureaux de vote situés dans la vieille ville (partie sud du canton, les huit premiers bureaux), Fatima LARONDE recueille 622 voix au 1er tour, tandis que Florence HAYE obtient pour sa part 639 voix. Celle-ci dépasse légèrement sa rivale au 1er tour, même si 5 bureaux placent Fatima LARONDE en tête.

Au premier tour des élections législatives de 2012, le scénario est l'exact opposé. Cette fois-ci, Mathieu HANOTIN dépasse légèrement Patrick BRAOUEZEC : 1216 voix, contre 1157 voix au député de la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE).

Pour leur part, les bureaux de vote situés dans les cités, au nord de la vieille-ville, placent nettement en tête Florence HAYE en 2011, mais tout juste Patrick BRAOUEZEC en 2012. Au premier tour des élections législatives de 2012, celui-ci ne l'emporte plus que de 42 voix (815 contre 773 à Mathieu HANOTIN), alors que Florence HAYE disposait de 129 voix d'avance en 2011 (427 contre 298).

Qui plus est, au premier tour des cantonales 2011, les électeurs des deux bureaux des cités les plus au nord (Delaune, Sémard) ont placé pour l'un le Front National en tête et pour l'autre la candidate EELV-PS. Un désaveu sans appel pour la candidate Florence HAYE et plus largement la politique municipale.

B. Un corps électoral peu dynamique

En 2011, 12 228 électeurs étaient inscrits, contre 10 780 pour les élections cantonales de 2004. Le corps électoral augmentait de 13,43 %, cette hausse étant concentrée essentiellement dans la partie nord du canton où le nombre d'électeurs dans ces bureaux progressaient de près de 30 % ! Inversement, entre 2011 et 2012, le corps électoral progresse peu, passant de 12 228 à 12 547. La partie sud du canton comprend 225 électeurs de plus et le nord du canton 64.

Au 1er tour des cantonales de 2011, seulement 3 493 personnes ont voté sur l'ensemble du canton, soit 71,43 % d'abstention. En 2004, l'abstention était de 44,34 % avec 6 001 votants dans ce canton. Au 1er tour des législatives de 2012, l'abstention s'établit à 52,75 % (5 929 votants).

A Saint-Denis, la participation s'effondre élection après élection, ce qui n'est pas une spécificité dionysienne, mais prend un tour dramatique en raison d'un taux d'abstention largement plus élevé que celui rencontré au niveau national ou dans les collectivités comparables.

Cependant, l'atrophie du nombre de votants est globalement comparable aussi bien au nord qu'au sud du canton. Il n'existe pas de populations prenant le pas sur d'autres à Saint-Denis, contrairement aux chiffons rouges agités par la municipalité. Les bobos ne chassent pas les classes populaires. Le vote des classes populaires fait et défait les élus locaux à Saint-Denis.

C. Une participation électorale contraire aux Gauches de Gauche
La participation aux législatives, forcément meilleure, permet d'observer une dynamique électorale plus favorable à la Gauche sociale-démocrate.

Entre les premiers tours des cantonales de 2011 et des législatives de 2012, le rapport de force évolue de la manière suivante :

. Partie sud du canton :
Hausse de 95 % de la Gauche sociale-démocrate, qui passe de 622 à 1216 voix ;
Hausse de 81 % des Gauches de Gauche, qui passe de 639 à 1157 voix ;

. Partie nord du canton :
Hausse de 159 % de la Gauche sociale-démocrate, qui passe de 298 à 773 voix ;
Hausse de 90 % des Gauches de gauche, qui passe de 427 à 815 voix.

Il n'y a pas de quartiers réservés aux Gauches de Gauche à Saint-Denis. Il est loin le temps où les militants quadrillaient le terrain et tenaient chaque habitant. Des élus comme Patrick BRAOUEZEC et Didier PAILLARD ont d'ailleurs participé à la liquidation des structures du communisme municipal, également mis à mal par les évolutions géopolitiques et, tout simplement, par la prise d'âge des militants. En conséquence, le vote en faveur de la Gauche sociale-démocrate s'enracine à Saint-Denis.

Comment cela est possible ? 

La Gauche sociale et démocrate profite de l'usure de la municipalité en place et de ses dirigeants, mais pas ou peu de l'arrivée de populations des classes moyennes dans la vieille-ville de Saint-Denis.

Le corps électoral ayant peu évolué entre 2011 et 2012, il ne serait pas sérieux de prétendre que les bobos ont voté pour les socialistes et qu'ils les auraient fait gagné. Il faut bien comprendre que beaucoup de ces bobos sont en fait proches de l'Extrème-Gauche. Ainsi, nombre d'entre-eux, père ou mère d'enfants scolarisés dans l'école maternelle où était mon fils, tractaient en 2011 au profit de la candidate Front de Gauche et militaient encore pour Patrick BRAOUEZEC en 2012. Le vote des habitants dans l'ensemble du canton reflète leur lassitude à l'égard d'une action municipale insuffisante et de promesses non tenues. Les catégories populaires rejettent des hommes politiques qui ne répondent pas à leurs aspirations. Nous savons combien pour le duo Patrick BRAOUEZEC/Didier PAILLARD le verbe tient lieu d'action.

L'ancien député, Patrick BRAOUEZEC, a d'ailleurs été mis en difficulté dans les cités. Le meilleur écart qu'il obtient par rapport à Mathieu HANOTIN est au bureau des Joncherolles (+ 35 % de voix). En 2011, Florence HAYE obtenait jusqu'à 115 % de voix d'avance sur Fatima LARONDE au bureau de Delaunay-Belleville. Sur 7 bureaux, Patrick BRAOUEZEC ne remporte vraiment que 3 bureaux, sa place de premier dans trois autres étant très fragile et contestée par Mathieu HANOTIN, qui arrive premier dans un bureau.

Que conclure de tout cela pour les élections municipales de mars 2014 ?

La liste du Parti Socialiste conduite par Mathieu HANOTIN, avec des habitants engagés comme votre aimable serviteur, l'emportera dans son duel avec la liste des Gauches de gauche de Patrick BRAOUEZEC et de Didier PAILLARD. Concrètement, vous observerez qu'à l'issue du premier tour deux des trois cantons de Saint-Denis mettront la Gauche sociale-démocrate en tête (canton de Saint-Denis Sud et canton de Saint-Denis Nord-Ouest), ainsi qu'une partie des bureaux de vote du canton de Saint-Denis Nord-Est.

Sur le plan politique local, la stratégie de Patrick BRAOUEZEC et de Didier PAILLARD, qui ont très bien compris la situation dangereuse dans laquelle ils se trouvent (perte de la municipalité et de tout ce qui va avec), est de s'afficher, comme en 2008, comme la vraie Gauche, pour stigmatiser le Parti Socialiste accusé d'être de Droite. Le ralliement vendredi 13 décembre de la section locale d'EELV à Patrick BRAOUEZEC était à cet égard prévisible, car obéissant à une logique politique, mais certainement pas à une logique de projet. Il y a des élus verts à Saint-Denis et dans les villes voisines qui doivent tout à Patrick BRAOUEZEC et qui préfèrent que la mairie de Saint-Denis reste entre ses aux mains, plutôt que de la voir contrôler par le Parti Socialiste. Rajoutons que la stratégie nationale de ce parti poussait à ce ralliement. Pour sa part, Georges SALI annoncera son ralliement dès le soir du premier tour, le dimanche 23 mars, car son petit score et son positionnement ne lui donneront aucune autre marge de manoeuvre.

Il n'y aura pas de match à trois au deuxième tour ! La Droite est divisée par des rivalités personnelles et sera en partie cannibalisée par le Front National (si celui-ci arrive à monter une liste ?). En tout état de cause, le parti d'Extrème-Droite n'arrivera pas à un score suffisant pour un deuxième tour. Le vote protestataire ne suffira pas et ce parti n'a localement plus d'incarnation physique dans des cadres et des militants dionysiens, contrairement aux années 1990, malgré le ralliement de Didier LABAUNE, conseiller ex-UMP.

Enfin, je rappelle que je souhaite, qu'entre les deux tours, les militants communistes orthodoxes nous rejoignent. Le Parti Communiste, qui a un véritable lien charnel avec les dionysiens, ne doit pas pâtir des manoeuvres de Patrick BRAOUEZEC et de Didier PAILLARD et sombrer avec ses fossoyeurs.

mardi 10 décembre 2013

Patrick BRAOUEZEC se voit siéger en 2015 au Conseil régional !!!

Décidément, les vieux routiers de la politique ont du mal à décrocher. Dans une interview au Monde de ce jour, 10 décembre 2013, Patrick BRAOUEZEC, Président de la Communauté d'agglomération Plaine Commune, mais battu aux législatives de 2012, s'en prend au projet de métropole parisienne et annonce qu'il sera candidat aux élections régionales de 2015... 

Voici les deux dernières phrases, qui conclut la fin de l'interview : "En 2015, le débat reviendra à l'occasion des régionales. Je m'engagerai dans cette élection pour défendre une autre conception de la Métropole." L'interview est disponible sur le site du Monde
  
N'a-t-il donc pas fait de provisions pour sa vieillesse ? Pourquoi ne renonce-t-il pas ? Et que l'on ne vienne pas me dire que cet homme politique a des idées. Prenons deux des arguments qu'il invoque : l'impact fiscal sur Paris et l'éviction des classes moyennes.

Sur le plan fiscal, les Parisiens, dont la moyenne des revenues progressent chaque année devant le recul de la mixité sociale, seront amenés à payer davantage d'impôts locaux. Il est scandaleux que ceux-ci paient des taxes d'habitation et foncière ridicules, alors que les banlieusards, c'est-à-dire nous, supportons des niveaux de prélèvements bien plus élevés. Ce réajustement en notre faveur, car nous paierons certainement moins d'impôts locaux avec une collectivité unique, Patrick BRAOUEZEC le combat.

Concernant l'éviction des classes moyennes, la considération que notre ancien député nous porte prête à sourire. Les classes moyennes n'ont jamais été la préoccupation de Patrick BRAOUEZEC, pas plus qu'elles ne l'ont été pour les créatures politiques qu'il a installé à la mairie de Saint-Denis. Après avoir tout fait pour repousser l'installation des classes moyennes à Saint-Denis (je rappelle qu'il faut gagner le smig pour entrer dans la catégorie classe moyenne), il va tenter de se faire élire au Conseil régional d'Ile-de-France en 2015 en se présentant comme leur défenseur. Prétendre que tout le territoire de la métropole va connaître une inflation des prix de l'immobilier pour se mettre au niveau du 1er ou du 8ème arrondissement est une véritable escroquerie intellectuelle. En fait, la future métropole parisienne sera à l'image de Marseille, une et plurielle. Les barrières intellectuelles, dressées et entretenues dans l'esprit des habitants les plus modestes des communes de banlieue, afin de susciter le rejet de Paris et de les réduire en clientèle politique captive, tomberont.

Enfin, je concluerai sur le refus de Patrick BRAOUEZEC d'imposer aux maires de respecter leurs obligations de construction de logements sociaux. La ségrégation sociale et ethnique a décidément de beaux jours avec la Droite et ces élus qui se qualifient de gauche de gauche, mais copinent avec les ultra-libéraux. Comme je l'ai déjà démontré dans un précédent billet, ces gens se satisfont d'une mixité sociale de juxtaposition et non de mélange.

jeudi 5 décembre 2013

Défaillance de l'éclairage public, encore et toujours

Voici l'état de l'éclairage de la rue Auber en ce moment, jeudi 5 décembre à 22h30.

 Orientation Est : la rue Auber, au soir du 5 décembre 2013

Notez qu'en fin de semaine dernière, la même défaillance s'est produite et que je vais peut-être assister dans les prochaines minutes à l'activation de l'éclairage publique. Oui, il y a une semaine, comme par magie, tout est redevenu normal entre 22h30 et 23h. Vous me pardonnerez la fourchette horaire, mais je ne suis pas resté admirer le spectacle offert par la municipalité de Saint-Denis, qui n'amusent qu'eux.

Mise à jour du vendredi 6 décembre : ce matin à 7 heures, en levant les volets, j'ai constaté que la panne d'éclairage dans la rue Auber avait duré toute la nuit. Par ailleurs, d'autres rue étaient affectées par cette coupure, comme la rue Riant. 

Article de la Lettre A de ce jour : "Les mairies PCF aussi pensent sécurité"

Lu dans la Lettre A de ce jour, lettre confidentielle d'une périodicité hebdomadaire, l'article intitulé "Les mairies PCF aussi pensent sécurité". Ce court article indique qu'à quatre mois des élections municipales, le mairie de Saint-Denis, dernière ville de plus de 100 000 habitants dirigée par le PCF (quelqu'un pense encore que notre maire est communiste ?!?) souligne l'article, lance "une campagne pour la sécurité urbaine, assortie de l'évacuation d'immeubles insalubres." L'article ajoute que la mairesse de Saint-Ouen demande pour sa part la destruction d'un camp habité par des Roms.

Je vous le demande, amis lecteurs, allons-nous croire un instant que les élus de la municipalité actuelle s'intéressent à la sécurité publique ? Pensent-ils qu'arrivée à ce stade, nous allons nous laisser embobiner par quelques paroles et oublier leurs actes, comme, par exemple, celui de notre ex-député, qui avait trouvé le moyen de faire relâcher l'un de ses agresseurs. A ce sujet, je vous renvoie vers mon billet d'avril 2012.