Amis lecteurs, je souhaite partager avec vous deux constats issus d'une observation objective de l'évolution de notre société et formuler une question :
1. Les liaisons dangereuses ente hommes politiques et entreprises privées.
Par exemple, lors du scandale du Mediator, les médias ont révélé que, de façon générale, les laboratoires pharmaceutiques entretenaient des liens très étroits avec le monde politique, et plus particulièrement avec les hommes politiques des territoires où ils implantaient leurs usines. Tout cela est le résultat d'une stratégie géopolitique que les experts connaissent depuis fort longtemps, mais, pour nombre de Français, ce fut une sorte de révélation que d'apprendre que des députés, des sénateurs, personnes indispensables au moment de voter des lois, ou bien lors de la définition de stratégies gouvernementales, étaient aussi liés avec des grands groupes, y compris quand cela est en complet décalage avec leurs prises de position officielles...
2. La baisse du pouvoir d'achat des Français.
Je ne ferai pas de grands couplets sur l'augmentation des prix que nous connaissons tous bien (la hausse du prix de la baguette par exemple...) ou sur l'évolution des salaires, qui, pour 95 % des personnes, n'augmentent pas (n'oublions pas que les salariés des petites entreprises n'ont pas d'augmentation -hors coup de pouce sur le SMIC-, que toutes les entreprises ne proposent pas d'augmentation lors de la Négociation Annuelle Obligatoire et, pour celles qui le font, ces hausses sont souvent insuffisantes au regard des évolutions des prix).
Toutefois, je voudrais saluer une initiative récente qui va nous redonner du pouvoir d'achat. L'arrivée de Free Mobile sur le marché de la téléphonie mobile s'est traduit par un big bang tarifaire. Ce nouvel entrant vient d'instaurer un nouveau standard en matière de prix, qui va permettre à de nombreuses personnes de diminuer leurs factures. En proposant un forfait pour smartphone à moins de 20 euros et un forfait basique à 2 euros, cet opérateur a obligé ses concurrents, confortablement installés sur leurs marges, à revoir leurs prix et à les diminuer substantiellement. La restitution qui s'en suit se traduira par l'équivalent de plusieurs dizaines d'euros rendus aux Français tous les mois. Pour ma part, il s'agit de près de 40 euros.
Pourquoi est ce que je vous parle de cela ? S'agit-il d'une apologie d'un opérateur de téléphonie mobile. Non, car peu importe que l'on aille chez ce nouvel opérateur ou que l'on bénéficie des réductions proposées par ses concurrents, on ne peut que constater que cette économie sera pour nombre de nos concitoyens la seule manière d'avoir un peu plus d'argent à la fin de chaque mois. Les habitants modestes, en particulier ceux de nos communes déshéritées, et donc de Saint-Denis, en seront les grands bénéficiaires.
Pour autant, il ne faudrait pas croire que les opérateurs qui viennent de perdre des sommes considérables vont rester les bras croisés. Au-delà des réactions commerciales, un de ces opérateurs, SFR, déploie en ce moment même un intense lobbying, activant tous ses relais politiques, au nombre desquels des élus locaux bien connus des Dyonisiens.
Alors, amis lecteurs, quand vous serez dans l'isoloir lors des élections législatives de juin 2012 ou lors des municipales de 2014 et que vous aurez le choix entre deux candidatures de gauche lors du 2ème tour, posez-vous cette question : pensez-vous que l'on puisse se dire gauche de gauche, ou prétendre construire une alternative sociale et écologique, quand on devient aussi étroitement lié au capitalisme et que l'on fait pousser "La Petite Défense" qui accueillera bientôt le siège de SFR ?
samedi 31 mars 2012
vendredi 16 mars 2012
93210 La Plaine Saint-Denis : mettre fin à une enclave extraterritoriale
Deux codes postaux sont valides pour notre commune de Saint-Denis : le 93200 et le 93210.
C'est assez courant pour une ville d'une grande taille comme Saint-Denis, d'autres communes en France bénéficient également de plusieurs codes postaux.
Cependant, curieusement, ces codes postaux ne semblent pas désigner la même ville. Le 93200 renvoie bien à Saint-Denis, mais le 93210 renvoie à La Plaine Saint-Denis.
Je vous ai déjà indiqué que notre ville souffre d'une profonde fracture entre sa partie nord et sa partie sud. Or, ces codes postaux recouvre exactement ce fossé territorial. Dans ces conditions, je m'engage après les élections municipales de 2014, à changer l'intitulé du code postal 93210 La Plaine Saint-Denis par 93210 Saint-Denis.
Disons-le clairement, les seules personnes qui seront perturbées par une telle modification seront les promoteurs immobiliers (ceux qui construisent) et autres investisseurs immobiliers (ceux qui financent ceux qui construisent), chéris par nos élus gauche de gauche (ceux qui donnent les permis de construire) favorisant la mondialisation financière débridée et génératrice d'exclusion, qui devront assumer le fait d'investir à Saint-Denis, et non dans une enclave extraterritoriale qui tourne le dos aux Dionysiens, comme le fait superbement "la Petite Défense".
C'est assez courant pour une ville d'une grande taille comme Saint-Denis, d'autres communes en France bénéficient également de plusieurs codes postaux.
Cependant, curieusement, ces codes postaux ne semblent pas désigner la même ville. Le 93200 renvoie bien à Saint-Denis, mais le 93210 renvoie à La Plaine Saint-Denis.
Je vous ai déjà indiqué que notre ville souffre d'une profonde fracture entre sa partie nord et sa partie sud. Or, ces codes postaux recouvre exactement ce fossé territorial. Dans ces conditions, je m'engage après les élections municipales de 2014, à changer l'intitulé du code postal 93210 La Plaine Saint-Denis par 93210 Saint-Denis.
Disons-le clairement, les seules personnes qui seront perturbées par une telle modification seront les promoteurs immobiliers (ceux qui construisent) et autres investisseurs immobiliers (ceux qui financent ceux qui construisent), chéris par nos élus gauche de gauche (ceux qui donnent les permis de construire) favorisant la mondialisation financière débridée et génératrice d'exclusion, qui devront assumer le fait d'investir à Saint-Denis, et non dans une enclave extraterritoriale qui tourne le dos aux Dionysiens, comme le fait superbement "la Petite Défense".
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