mardi 14 juillet 2015

Les cathédrales SNCF de La Plaine Saint-Denis : nouveau front pionnier dionysien

L'information est presque passée inaperçue. Pour ma part, ce n'est qu'aujourd'hui en compulsant un certain nombre de journaux et de revues de presse que je n'avais pas pu lire auparavant que je l'apprends. C'est le quotidien économique Les Échos qui l'évoque dans son édition du mercredi 8 juillet 2015.

La SNCF, RFF et Plaine Commune ont signé une convention sur le devenir des cathédrales SNCF et des terrains les entourant et bordant les voies ferrées du réseau Paris Nord. Rappelons que ces bâtiments sont classés à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 2004. Une étude sera lancée à l'automne pour identifier d'ici le printemps 2016 les termes de l'équation économique et urbaine du renouvellement urbain du site. Il est indiqué que le futur quartier serait principalement dédié au logement et à des équipements publics (école, crèche, parc d'un hectare).


Orientation Sud-Est : photo prise depuis la Tour Pleyel (remerciement spécial à Renaud), l'ampleur du foncier est évidente (environ 6,5 hectares -3 à RFF et 3,5 à la SNCF), celle de la pollution et/ou de la saleté des vitres de la Tour Pleyel également...


Orientation Ouest : magnifique vue des dégâts du vandalisme sur les bâtiments et de l'utilisation très courante des friches...

Pour l'heure, et avant même d'en savoir davantage sur l'état des bâtiments et le degré de pollution des sous-sols, il est possible de formuler plusieurs remarques sur l'extension de notre ville dans sa partie sud.

1. L'arrivée de plusieurs milliers d'habitants supplémentaires doit s'accompagner des équipements collectifs publics et privées nécessaires. Certains diront que je me répète, mais à Saint-Denis nous avons beaucoup de cancres qui détestent l'école et les enseignants. Or, comme chacun sait, l'apprentissage est dans la répétition. Demandez aux étudiants en médecine s'ils bénéficient d'une notation bienveillante...

2. La croissance de La Plaine Saint-Denis nécessite que soit vraiment posée la création d'une mairie annexe. L'enjeu est en effet de faire des "Plainards" des Dionysiens à part entière. La fracture entre le sud et le nord de la ville, que matérialise la muraille constituée par l'A86 et les immeubles de bureaux, doit être combattue.

3. L'arrivée de plusieurs milliers de nouveaux habitants pose la question de la soutenabilité financière de la croissance de la commune de Saint-Denis. En effet, tous les élus de Gauche et de Droite savent désormais que la Fête est finie et que les financements publics iront en diminuant. Les communes spécialisées dans l'accueil des populations les plus défavorisées grâce aux subventions finançant les services publics, vont se retrouver face au mûr de l'endettement de l'État et à la restriction à grande vitesse de leurs marges de manœuvre.

4. L'amélioration de la qualité de vie doit être prioritaire. A Paris, lorsque la mairie étudie la ZAC des Batignolles et la construction de centaines de milliers de mètres carrés, elle prévoit 10 hectares pour créer le parc Martin Luther King. Comme de nombreux habitants le déplorent, les espaces verts sont une denrée rare à La Plaine Saint-Denis. Les propos rapportés dans l'article sont donc encourageants, car cet enjeu semble bien pris en compte, reposant sur des idées intéressantes (coulée verte sur le pont ferroviaire enjambant l'A1). Néanmoins, comme souvent, il faudra rester vigilant jusqu'au bout.

dimanche 5 juillet 2015

Karambolage dionysien : la devinette dionysienne - juillet 2015

Ami(e)s Dionysiennes et Dionysiens, voici la devinette dionysienne de cet été 2015.

En raison de la canicule, un changement de saison s'impose.

Cette photo a-t-elle été prise à Saint-Denis ? Cherchez l'indice. Car il y en a un.


 Le mois dernier, l'indice était la voie ferrée du réseau Paris Nord que l'on distingue en arrière-plan (derrière la ligne des arbres et le pont ferroviaire). Orienté Sud-Est, la photo présentait le plan d'eau formé derrière la première écluse du canal de Saint-Denis, le séparant de la Seine. Nous étions donc bien sur le territoire de la ville de Saint-Denis.