Une information en exclusivité obtenue d'un ami membre du parti Les Républicains (pour les étonnés, sachez que j'ai des amis et connaissances dans tous les milieux) : la candidate investie par ce parti dans la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis est Madame Hayette HAMIDI, conseillère municipale dans la commune du Blanc-Mesnil, Secrétaire national de son parti en charge de l'engagement citoyen et membre de Sens Commun, association émanant de la Manif pour tous.
Pour la Droite, ou plutôt les différents courants de la Droite car il y a toujours des chapelles rivales au sein d'un parti, les enjeux sont les suivants :
- Briser la Manif pour tous au sein du parti Les Républicains. En effet, cette circonscription, comme d'autres attribuées aux membres de ce courant, sont à Gauche, et bien à Gauche si l'on regarde les résultats des élections sur les trente dernières années. Bref, toute une partie de la Droite espère bien que Madame Hayette HAMIDI échoue lamentablement.
- Tester l'hypothèse d'un vote des électeurs d'origine étrangère en faveur de la Droite à partir d'un discours fondé sur la défense des valeurs. Envoyer une personne au casse-pipe ne dispense de faire une expérience. Le mariage pour tous a fait des dégâts importants auprès des électeurs d'origine étrangère, qui votent largement à Gauche. A titre personnel, j'ai pu le constater pendant la campagne des élections municipales de 2014. Dans ces conditions, pour certains hommes politiques, il est intéressant de voir si cet électorat acquis à la Gauche pourrait basculer à Droite. Si elle obtenait 20 % des voix, ses résultats seraient étudiés avec attention. Notez qu'une percée éventuelle se ferait bien évidemment au détriment du candidat socialiste Mathieu HANOTIN.
Comme nous sommes à 9 mois des élections, l'intéressée peut encore faire marche arrière, d'autant qu'il ne serait pas surprenant que Jean-Christophe LAGARDE, le machiavélique patron de l'UDI qui négocie avec tout le monde, suscite une candidature pour s'assurer de son échec.
Aujourd'hui, nous sommes donc 5 candidats en course pour les législatives : Stéphane PEU et Mathieu HANOTIN, les deux favoris, Hayette HAMIDI, Didier LABAUNE et moi-même.
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dimanche 18 septembre 2016
Que voulons nous pour Saint-Denis ? Elections législatives de juin 2017 : Hayette HAMIDI candidate du parti Les Republicains dans la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis
jeudi 1 septembre 2016
Que voulons-nous pour notre ville ? Rentrée et élections législatives de 2017 : Stéphane PEU et Mathieu HANOTIN peuvent-ils nous proposer une gestion à la Malakoff ou à la Pantin ?
Aujourd'hui, jeudi 1er septembre, jour de rentrée pour des millions d'élèves et leurs enseignants. Tous mes encouragements à nos chers enfants pour cette nouvelle année et à leurs professeurs, qui par leur exigence et leur travail donnent un avenir à leurs enfants. Leur hiérarchie et le Gouvernement ferait d'ailleurs mieux de s'inspirer de leur éthique.
Pour nos hommes politiques locaux, la rentrée politique, qui a pour objectif non l'obtention d'un diplôme, mais la conquête d'un poste d'élu, en l'occurrence la place de député de la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis, a déjà eu lieu il y a quelques temps. Cette circonscription regroupe les communes de Pierrefitte-sur-Seine, de Saint-Denis et de Villetaneuse. Elle a été conquise sur le Parti Communiste Français (PCF) par le Parti Socialiste (PS) au moment de la vague de 2012, le PCF perdant alors deux des quatre députés qu'il avait encore sur le département de Seine-Saint-Denis.
Investi par le PCF, au grand dam de Patrick BRAOUEZEC, Stéphane PEU, maire-adjoint à l'urbanisme de la commune de Saint-Denis et vice-Président de la Communauté Plaine Commune, a annoncé au début de l'été qu'il était candidat aux législatives de juin 2017. Mathieu HANOTIN, actuel député socialiste de la circonscription, s'est lancé indirectement dans la campagne législative à travers sa prise de position en faveur de Benoît HAMON et en s'engageant dans les combats internes au PS, où chaque apparatchik s'efforce de se positionner dans la recomposition qui ne manquera pas d'avoir lieu après la débandade attendue aux élections présidentielles puis législatives de 2017.
Dans ces conditions, une fois que chacun aura gravement annoncé que "la Droite et l'Extrême-Droite sont mes seuls ennemis", tout en sachant que les scores obtenus lors des précédentes élections démontrent que la Droite et l'Extrême-Droite ne sont pas en mesure de l'emporter dans notre circonscription, les électeurs devront in fine départager ces deux hommes politiques.
Pouvons-nous penser qu'ils constitueraient d'ailleurs un rempart contre la Droite au Gouvernement ou l'Extrême-Droite ? Si l'on en juge simplement par le travail de la majorité socialiste actuelle qui favorise le néolibéralisme économique, il y a de quoi en douter sérieusement... En réalité, pour tous les électeurs de la circonscription, la vraie ligne de démarcation entre ces deux candidats sera de savoir s'ils incarnent le renouveau de notre bonne ville de Saint-Denis et des communes alentours constituant le territoire de Plaine Commune, qui doivent relever les mêmes défis, affronter la même stigmatisation.
Comme je l'indique dans le titre de ce billet, l'enjeu pour les électeurs sera de cerner si Stéphane PEU gèrera la ville de Saint-Denis, après son élection (car à ce moment-là, il succèdera à Didier PAILLARD et s'imposera à Patrick BRAOUEZEC), sur le modèle d'autres maires PCF de Petite Couronne, en particulier Malakoff ou Bagneux.
Inversement, les électeurs devront arriver à saisir si Mathieu HANOTIN, une fois réélu député, travaillera à élaborer et présenter un projet de gestion municipale semblable à celui de Bertrand KERN à Pantin, ce qu'on a pas vu jusqu'à présent... Dans les deux cas, l'électeur devra se méfier de ce qui relève de la com.
Pour nos hommes politiques locaux, la rentrée politique, qui a pour objectif non l'obtention d'un diplôme, mais la conquête d'un poste d'élu, en l'occurrence la place de député de la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis, a déjà eu lieu il y a quelques temps. Cette circonscription regroupe les communes de Pierrefitte-sur-Seine, de Saint-Denis et de Villetaneuse. Elle a été conquise sur le Parti Communiste Français (PCF) par le Parti Socialiste (PS) au moment de la vague de 2012, le PCF perdant alors deux des quatre députés qu'il avait encore sur le département de Seine-Saint-Denis.
Investi par le PCF, au grand dam de Patrick BRAOUEZEC, Stéphane PEU, maire-adjoint à l'urbanisme de la commune de Saint-Denis et vice-Président de la Communauté Plaine Commune, a annoncé au début de l'été qu'il était candidat aux législatives de juin 2017. Mathieu HANOTIN, actuel député socialiste de la circonscription, s'est lancé indirectement dans la campagne législative à travers sa prise de position en faveur de Benoît HAMON et en s'engageant dans les combats internes au PS, où chaque apparatchik s'efforce de se positionner dans la recomposition qui ne manquera pas d'avoir lieu après la débandade attendue aux élections présidentielles puis législatives de 2017.
Dans ces conditions, une fois que chacun aura gravement annoncé que "la Droite et l'Extrême-Droite sont mes seuls ennemis", tout en sachant que les scores obtenus lors des précédentes élections démontrent que la Droite et l'Extrême-Droite ne sont pas en mesure de l'emporter dans notre circonscription, les électeurs devront in fine départager ces deux hommes politiques.
Pouvons-nous penser qu'ils constitueraient d'ailleurs un rempart contre la Droite au Gouvernement ou l'Extrême-Droite ? Si l'on en juge simplement par le travail de la majorité socialiste actuelle qui favorise le néolibéralisme économique, il y a de quoi en douter sérieusement... En réalité, pour tous les électeurs de la circonscription, la vraie ligne de démarcation entre ces deux candidats sera de savoir s'ils incarnent le renouveau de notre bonne ville de Saint-Denis et des communes alentours constituant le territoire de Plaine Commune, qui doivent relever les mêmes défis, affronter la même stigmatisation.
Comme je l'indique dans le titre de ce billet, l'enjeu pour les électeurs sera de cerner si Stéphane PEU gèrera la ville de Saint-Denis, après son élection (car à ce moment-là, il succèdera à Didier PAILLARD et s'imposera à Patrick BRAOUEZEC), sur le modèle d'autres maires PCF de Petite Couronne, en particulier Malakoff ou Bagneux.
Inversement, les électeurs devront arriver à saisir si Mathieu HANOTIN, une fois réélu député, travaillera à élaborer et présenter un projet de gestion municipale semblable à celui de Bertrand KERN à Pantin, ce qu'on a pas vu jusqu'à présent... Dans les deux cas, l'électeur devra se méfier de ce qui relève de la com.
Dans ce combat, des renversements d’alliance ne
sont pas à exclure.
Tout d’abord, parce qu’à l’échelle locale, Patrick BRAOUEZEC, qui a dû accepter à contre-cœur l'investiture par le PCF de Stéphane PEU, pourrait discrètement appuyer la candidature de Mathieu HANOTIN, dont il avait favorisé l’implantation lors des élections cantonales de 2008 au détriment d’un communiste orthodoxe. La réélection du député socialiste actuel écarterait la menace d'une perte de contrôle de Plaine Commune et de la ville de Saint-Denis, Stéphane PEU étant en effet un successeur non désiré. Pour Mathieu HANOTIN, la perte du siège de député serait un grave revers pour son implantation locale et de mauvaise augure pour la conquête de la ville lors des élections municipales de 2020. Il pourrait regretter de ne pas avoir fait invalider les résultats des élections municipales de 2014...
Ensuite, parce qu’au niveau national, il n’y a pas de risque que la circonscription bascule à Droite et que la débande prévue à Gauche aux législatives 2017 attire les convoitises sur les rares circonscriptions qui resteront à Gauche. Les stratèges des partis de Gauche ont d’ores et déjà repéré les circonscriptions qu'ils peuvent espérer conserver en juin 2017 et la nôtre est bien positionnée sur les cartes. Le Parti Socialiste souhaitera donc la garder à tout prix, tandis que le PCF cherchera à la reconquérir. Ajoutons que la "famine" attendue par les professionnels de la politique à Gauche étant d'une gravité exceptionnelle (nombreux élus, collaborateurs d'élus et autres affidés au chômage), les partis de Gauche ne se feront donc pas de cadeaux, ni au premier ni au deuxième tour.
Enfin, parce qu’une élection reste une histoire d’ambition, et qu’en se positionnant comme Directeur de campagne de Benoît HAMON, Mathieu HANOTIN nous rappelle l’importance de sa carrière au sein du parti. Jeune (moins de 40 ans), et réélu député, il peut espérer monter dans la hiérarchie d’un parti affaibli et obtenir un maroquin ministériel au retour de la Gauche au pouvoir (elle reviendra aux affaires dans 5, 10, 15 ou 20 ans, car c’est un balancier). Il en a d’ailleurs d’autant plus besoin que l’échec de Claude BARTOLONE aux élections régionales a affaibli la position de ce dernier au sein du Parti Socialiste. De la même manière, Stéphane PEU peut espérer, en cas de victoire, devenir une étoile montante d'un Parti dont il est resté à l'écart des postes centraux.
Pour conclure, à ce jour, deux personnes se sont déclarées candidates aux élections législatives de juin 2017 : Stéphane PEU et Didier LABAUNE, classé pour sa part à l'Extrême-Droite. Mathieu HANOTIN n'a pas officiellement fait acte de candidature, mais comme je l'ai indiqué précédemment, celle-ci est contenue dans les jeux de pouvoirs internes au PS. Enfin, j'étudie ma candidature à ces élections, fort de mon expérience aux élections municipales de 2014 et régionales de 2015 et de mon militantisme citoyen et associatif.
Tout d’abord, parce qu’à l’échelle locale, Patrick BRAOUEZEC, qui a dû accepter à contre-cœur l'investiture par le PCF de Stéphane PEU, pourrait discrètement appuyer la candidature de Mathieu HANOTIN, dont il avait favorisé l’implantation lors des élections cantonales de 2008 au détriment d’un communiste orthodoxe. La réélection du député socialiste actuel écarterait la menace d'une perte de contrôle de Plaine Commune et de la ville de Saint-Denis, Stéphane PEU étant en effet un successeur non désiré. Pour Mathieu HANOTIN, la perte du siège de député serait un grave revers pour son implantation locale et de mauvaise augure pour la conquête de la ville lors des élections municipales de 2020. Il pourrait regretter de ne pas avoir fait invalider les résultats des élections municipales de 2014...
Ensuite, parce qu’au niveau national, il n’y a pas de risque que la circonscription bascule à Droite et que la débande prévue à Gauche aux législatives 2017 attire les convoitises sur les rares circonscriptions qui resteront à Gauche. Les stratèges des partis de Gauche ont d’ores et déjà repéré les circonscriptions qu'ils peuvent espérer conserver en juin 2017 et la nôtre est bien positionnée sur les cartes. Le Parti Socialiste souhaitera donc la garder à tout prix, tandis que le PCF cherchera à la reconquérir. Ajoutons que la "famine" attendue par les professionnels de la politique à Gauche étant d'une gravité exceptionnelle (nombreux élus, collaborateurs d'élus et autres affidés au chômage), les partis de Gauche ne se feront donc pas de cadeaux, ni au premier ni au deuxième tour.
Enfin, parce qu’une élection reste une histoire d’ambition, et qu’en se positionnant comme Directeur de campagne de Benoît HAMON, Mathieu HANOTIN nous rappelle l’importance de sa carrière au sein du parti. Jeune (moins de 40 ans), et réélu député, il peut espérer monter dans la hiérarchie d’un parti affaibli et obtenir un maroquin ministériel au retour de la Gauche au pouvoir (elle reviendra aux affaires dans 5, 10, 15 ou 20 ans, car c’est un balancier). Il en a d’ailleurs d’autant plus besoin que l’échec de Claude BARTOLONE aux élections régionales a affaibli la position de ce dernier au sein du Parti Socialiste. De la même manière, Stéphane PEU peut espérer, en cas de victoire, devenir une étoile montante d'un Parti dont il est resté à l'écart des postes centraux.
Pour conclure, à ce jour, deux personnes se sont déclarées candidates aux élections législatives de juin 2017 : Stéphane PEU et Didier LABAUNE, classé pour sa part à l'Extrême-Droite. Mathieu HANOTIN n'a pas officiellement fait acte de candidature, mais comme je l'ai indiqué précédemment, celle-ci est contenue dans les jeux de pouvoirs internes au PS. Enfin, j'étudie ma candidature à ces élections, fort de mon expérience aux élections municipales de 2014 et régionales de 2015 et de mon militantisme citoyen et associatif.
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mercredi 31 août 2016
Que voulons-nous pour notre ville ? La déclaration d'utilité publique de la ZAC Sud Confluence
J'achète hier Le Parisien et qu'est-ce que j'y trouve ? La publication de l'arrêté préfectoral déclarant d'utilité publique la ZAC Sud Confluence.
En 2012, je vous indiquais que le maire-adjoint à l'urbanisme ambitionnait de créer un parc de 10 hectares sur cette Zone d'Aménagement Concertée (ZAC). Néanmoins, trois ans plus tard, le périmètre de la ZAC était revu à la baisse et le projet de parc sorti. Dans le mémoire rendu par Plaine Commune en réponse à l'avis de l'autorité environnementale du 25 mai 2015, on trouve l'explication suivante page 12) : "l’aménagement du parc nécessitant des financements autres que celui de la ZAC (puisque l’usage concerne plus que seulement les usagers de la ZAC), qui n’étaient pas disponibles au moment où la collectivité devait s’engager dans la création de ZAC." Il paraît évident que si 70 % du budget d'investissement de la ville de Saint-Denis est consacré à l'entretien et à la construction d'écoles (dixit David PROULT, maire-adjoint chargé de la vie scolaire dans la même édition du Parisien de ce mardi 30 août 2016), ceci en réponse au développement urbain voulu par les élus locaux et en raison de la ségrégation socio-spatiale existante dans la région Ile-de-France et faisant de notre ville le sas d'entrée des primo-arrivants, il n'y a plus d'argent pour créer des espaces verts et de manière générale pour améliorer le bien-être des Dionysiens.
Cette réflexion doit nous amener à nous interroger sur ce que nous voulons pour notre ville. A cet égard, les élections législatives de l'an prochain pourront constituer une piste à ce sujet... dont je vous reparlerai demain !
Photo de la page VI du cahier central de la livraison du mardi 30 août 2016 du quotidien Le Parisien En 2012, je vous indiquais que le maire-adjoint à l'urbanisme ambitionnait de créer un parc de 10 hectares sur cette Zone d'Aménagement Concertée (ZAC). Néanmoins, trois ans plus tard, le périmètre de la ZAC était revu à la baisse et le projet de parc sorti. Dans le mémoire rendu par Plaine Commune en réponse à l'avis de l'autorité environnementale du 25 mai 2015, on trouve l'explication suivante page 12) : "l’aménagement du parc nécessitant des financements autres que celui de la ZAC (puisque l’usage concerne plus que seulement les usagers de la ZAC), qui n’étaient pas disponibles au moment où la collectivité devait s’engager dans la création de ZAC." Il paraît évident que si 70 % du budget d'investissement de la ville de Saint-Denis est consacré à l'entretien et à la construction d'écoles (dixit David PROULT, maire-adjoint chargé de la vie scolaire dans la même édition du Parisien de ce mardi 30 août 2016), ceci en réponse au développement urbain voulu par les élus locaux et en raison de la ségrégation socio-spatiale existante dans la région Ile-de-France et faisant de notre ville le sas d'entrée des primo-arrivants, il n'y a plus d'argent pour créer des espaces verts et de manière générale pour améliorer le bien-être des Dionysiens.
Cette réflexion doit nous amener à nous interroger sur ce que nous voulons pour notre ville. A cet égard, les élections législatives de l'an prochain pourront constituer une piste à ce sujet... dont je vous reparlerai demain !
samedi 28 mai 2016
Pour rénover la bourse du travail de Saint-Denis, les ouvriers du BTP travaillent le samedi...
Voici des photos prises ce samedi matin. Des ouvriers travaillaient à la réfection de la Bourse du Travail de Saint-Denis. Le manège a duré presque deux heures.
Souvenez-vous, pendant la campagne des élections municipales de 2014, l'équipe sortante conduite par Didier PAILLARD avait pris l'engagement de rénover le bâtiment de la Bourse du travail situé à la Porte de Paris et propriété de la ville de Saint-Denis. Ce bâtiment a la particularité de porter la signature d'un architecte de renom : Roland CASTRO.
Cependant, chacun pouvait constater que le bâtiment vieillissait mal. L'accès sur le boulevard Anatole France était condamné. Les aménagements intérieurs n'étaient plus adaptés aux exigences actuelles.
Orientation sud-est : photo des travaux de rénovation de la Bourse du travail de Saint-Denis le samedi 28 mai vers 9h33.
Monsieur le Maire, ce serait bien de vous assurer que les entreprises qui ont remporté les marchés de rénovation de la Bourse du Travail ne fassent pas travailler leurs salariés ou des sous-traitants le week-end... Mais peut-être est-ce autorisé dans les marchés que vous avez passé ? Ou peut-être y-a-t-il une clause de délai ?
Je vous rappelle que vous êtes de gauche, et même d'extrême-gauche, donc opposé au libéralisme débridé, en particulier celui promu par la loi El Khomry, contre laquelle nombre de salariés et leurs représentants s'opposent. A moins que vous ne soyez comme tous ces socialistes, qui ne cachent plus leur conversion au libéralisme le plus débridé ou qui le dissimulent, afin de ne pas perdre la précieuse investiture du parti aux prochaines élections. Je vous suggère de mettre en concordance vos paroles avec vos actes.
Plus j'observe les choses, plus il m'apparaît nécessaire que je me présente aux prochaines élections législatives, afin d'obliger nos chers élus à se positionner sur certains sujets...
Souvenez-vous, pendant la campagne des élections municipales de 2014, l'équipe sortante conduite par Didier PAILLARD avait pris l'engagement de rénover le bâtiment de la Bourse du travail situé à la Porte de Paris et propriété de la ville de Saint-Denis. Ce bâtiment a la particularité de porter la signature d'un architecte de renom : Roland CASTRO.
Cependant, chacun pouvait constater que le bâtiment vieillissait mal. L'accès sur le boulevard Anatole France était condamné. Les aménagements intérieurs n'étaient plus adaptés aux exigences actuelles.
Orientation sud-est : photo des travaux de rénovation de la Bourse du travail de Saint-Denis le samedi 28 mai vers 9h33.
Monsieur le Maire, ce serait bien de vous assurer que les entreprises qui ont remporté les marchés de rénovation de la Bourse du Travail ne fassent pas travailler leurs salariés ou des sous-traitants le week-end... Mais peut-être est-ce autorisé dans les marchés que vous avez passé ? Ou peut-être y-a-t-il une clause de délai ?
Je vous rappelle que vous êtes de gauche, et même d'extrême-gauche, donc opposé au libéralisme débridé, en particulier celui promu par la loi El Khomry, contre laquelle nombre de salariés et leurs représentants s'opposent. A moins que vous ne soyez comme tous ces socialistes, qui ne cachent plus leur conversion au libéralisme le plus débridé ou qui le dissimulent, afin de ne pas perdre la précieuse investiture du parti aux prochaines élections. Je vous suggère de mettre en concordance vos paroles avec vos actes.
Plus j'observe les choses, plus il m'apparaît nécessaire que je me présente aux prochaines élections législatives, afin d'obliger nos chers élus à se positionner sur certains sujets...
mardi 31 mars 2015
Deuxième tour des élections départementales 2015, canton de Saint-Denis 1 : le "lion de Saint-Denis", Patrick BRAOUEZEC, est-il mort ?
Vous vous souvenez de la chanson du groupe Pow Wow : Le lion est mort ce soir.... Certaines personnes souhaitent l'appliquer à Patrick BRAOUEZEC, le Président de Plaine Commune. En effet, celui-ci s'est beaucoup impliqué dans la campagne des élections départementales qui vient de s'achever. Il était suppléant sur le canton de Saint-Denis 1, où deux de ses principaux lieutenants, Florence HAYE et Bally BAGAYOKO, conseillers sortants, étaient candidats titulaires pour le Front de Gauche. Rappelons que ces deux personnes lui doivent absolument leur carrière politique. C'est lui qui les a fait émerger sur la scène politique locale et départementale.
Leur défaite est donc celle de leur mentor, Patrick BRAOUEZEC, le "lion de Saint-Denis". Cependant, à bien y réfléchir, la situation pourrait être beaucoup plus complexe. Plusieurs hypothèses peuvent être avancées pour analyser le désistement qui s'est produit après le premier tour du dimanche 22 mars.
Avant de les exposer, je tiens à exprimer ma déception. Cela tient à mon coté romantique. J'imaginais un combat, et le suspense allant avec, qui durerait jusqu'au deuxième tour. Mais les accords entre partis politiques ont privé les Dionysiens de choisir leur candidat au second tour. Or, je n'ai pas imaginé un instant que Patrick BRAOUEZEC et ses lieutenants, fort de l'appui de leur base militante qui voulait en découdre, se désisteraient au deuxième tour. Bref, j'ai été fortement surpris par leur attitude qui ne colle pas du tout avec ce que je sais et observe du fonctionnement et de la personnalité du "lion de Saint-Denis" depuis plusieurs années.
Justement, cette "surprise", dont j'ai été saisie, m'amène à la première explication possible de ce retrait : la reprise en main du territoire par les partis politiques (a). Exit le "lion de Saint-Denis" ! Lui et ses vassaux ne contrôlent plus leur fief, qui sera désormais une carte, une monnaie d'échange, une récompense des partis en fonction des rapports de force. Notez que beaucoup de politiques, de tendances très diverses d'ailleurs, souhaitent ardemment cette hypothèse et la défendent de manière publique ou officieuse !
Deuxième hypothèse, le "lion de Saint-Denis", qui a annoncé en 2014, après son élection à la Président de Plaine Commune avec les voix de la Droite (cf. Le Parisien du 11 avril 2014), qu'il n'irait pas au bout de son mandat, pourrait avoir "dealé" sa sortie (b). Amis lecteurs, vous l'avez souvent remarqué, les grands élus locaux ont un peu de mal à lâcher leurs mandats... Quand la fin approche, ils résistent, voire n'hésitent pas à négocier différents postes, comme un maroquin de sénateur, ou des appointements dans des structures parapubliques ou au niveau de l'état. A la base, Patrick BRAOUEZEC est fonctionnaire de l’Éducation Nationale, mais il ne manque pas ni de qualités ni de compétences. Il serait donc tout à fait possible de le nommer, par exemple, préfet hors classe ou conseiller maître à la Cour des Comptes, via les procédures de tour extérieur, pour être chargé par l'Etat d'une mission durant un an sur tel ou tel sujet. Il ne serait pas le premier homme politique, syndicaliste... à en bénéficier.
La dernière hypothèse serait que le "lion de Saint-Denis" a instrumentalisé ses adversaires externes et internes (c). Plusieurs points m'incitent à le penser.
Premièrement, l'accord entre le PS et le PCF bénéficie surtout au premier, puisque, sauf exception comme à Pantin, le PS était peu assuré de l'emporter sur le PCF dans les autres cantons où cet accord a été appliqué. En conséquence, le PCF s'est privé de la possibilité d'avoir davantage d'élus au Conseil départemental que le PS et de reprendre la direction du département.
Deuxièmement, en appliquant le retrait républicain, il oblige son rival politique, notre député Mathieu HANOTIN, à la réciprocité pour les prochaines élections, que sont les législatives de 2017. Or, Mathieu sera désavantagé par la défaite programmée de la Gauche à l'élection présidentielle et aux élections législatives. Le fait que Patrick BRAOUEZEC en ait sous le pied (c'est mon analyse du résultat des votes par bureaux) me conforte dans cette idée.
Troisièmement, il sait que le temps politique travaille pour lui, puisque les divergences entre les partis de Gauche auront des répercussions à Saint-Denis. Pour ceux qui ne l'ont pas compris, la sensibilité écologiste est au coeur des élections à Saint-Denis. C'est notre centre à nous, entre le PS et le PCF. Le ralliement des partis écologistes et des personnalités écologistes est donc essentiel. Au cours de l'élection, chacun a pu mesurer que Nadège GROSBOIS n'était pas soutenue par les élus municipaux de son parti. Il n'y avait pas qu'à Saint-Denis d'ailleurs. Qui plus est, Fatima LARONDE a représenté une sérieuse menace pour la candidature de Mathieu HANOTIN, menace qui aurait pu être effective si d'autres personnalités locales avaient fait campagne à ses côtés...
Quatrièmement, Patrick BRAOUEZEC a compris que la victoire du PS à Saint-Denis, ne repose que sur l'image d'opposant du PS à la municipalité. Que celle-ci vienne à disparaître et les bons scores s'évanouiront. L'article du Journal de Saint-Denis sur les résultats du premier tour ne dit pas autre chose.
Amis lecteurs, pour conclure cette analyse, et quelle que soit l'hypothèse finale (a, b ou c) qui prévaudra, car des revirements sont toujours possibles en fonction des circonstances, sachez que rien n'est joué à Saint-Denis et que le match politique dont les spectateurs (et votre serviteur un modeste acteur) ne fait que continuer.
Leur défaite est donc celle de leur mentor, Patrick BRAOUEZEC, le "lion de Saint-Denis". Cependant, à bien y réfléchir, la situation pourrait être beaucoup plus complexe. Plusieurs hypothèses peuvent être avancées pour analyser le désistement qui s'est produit après le premier tour du dimanche 22 mars.
Avant de les exposer, je tiens à exprimer ma déception. Cela tient à mon coté romantique. J'imaginais un combat, et le suspense allant avec, qui durerait jusqu'au deuxième tour. Mais les accords entre partis politiques ont privé les Dionysiens de choisir leur candidat au second tour. Or, je n'ai pas imaginé un instant que Patrick BRAOUEZEC et ses lieutenants, fort de l'appui de leur base militante qui voulait en découdre, se désisteraient au deuxième tour. Bref, j'ai été fortement surpris par leur attitude qui ne colle pas du tout avec ce que je sais et observe du fonctionnement et de la personnalité du "lion de Saint-Denis" depuis plusieurs années.
Justement, cette "surprise", dont j'ai été saisie, m'amène à la première explication possible de ce retrait : la reprise en main du territoire par les partis politiques (a). Exit le "lion de Saint-Denis" ! Lui et ses vassaux ne contrôlent plus leur fief, qui sera désormais une carte, une monnaie d'échange, une récompense des partis en fonction des rapports de force. Notez que beaucoup de politiques, de tendances très diverses d'ailleurs, souhaitent ardemment cette hypothèse et la défendent de manière publique ou officieuse !
Deuxième hypothèse, le "lion de Saint-Denis", qui a annoncé en 2014, après son élection à la Président de Plaine Commune avec les voix de la Droite (cf. Le Parisien du 11 avril 2014), qu'il n'irait pas au bout de son mandat, pourrait avoir "dealé" sa sortie (b). Amis lecteurs, vous l'avez souvent remarqué, les grands élus locaux ont un peu de mal à lâcher leurs mandats... Quand la fin approche, ils résistent, voire n'hésitent pas à négocier différents postes, comme un maroquin de sénateur, ou des appointements dans des structures parapubliques ou au niveau de l'état. A la base, Patrick BRAOUEZEC est fonctionnaire de l’Éducation Nationale, mais il ne manque pas ni de qualités ni de compétences. Il serait donc tout à fait possible de le nommer, par exemple, préfet hors classe ou conseiller maître à la Cour des Comptes, via les procédures de tour extérieur, pour être chargé par l'Etat d'une mission durant un an sur tel ou tel sujet. Il ne serait pas le premier homme politique, syndicaliste... à en bénéficier.
La dernière hypothèse serait que le "lion de Saint-Denis" a instrumentalisé ses adversaires externes et internes (c). Plusieurs points m'incitent à le penser.
Premièrement, l'accord entre le PS et le PCF bénéficie surtout au premier, puisque, sauf exception comme à Pantin, le PS était peu assuré de l'emporter sur le PCF dans les autres cantons où cet accord a été appliqué. En conséquence, le PCF s'est privé de la possibilité d'avoir davantage d'élus au Conseil départemental que le PS et de reprendre la direction du département.
Deuxièmement, en appliquant le retrait républicain, il oblige son rival politique, notre député Mathieu HANOTIN, à la réciprocité pour les prochaines élections, que sont les législatives de 2017. Or, Mathieu sera désavantagé par la défaite programmée de la Gauche à l'élection présidentielle et aux élections législatives. Le fait que Patrick BRAOUEZEC en ait sous le pied (c'est mon analyse du résultat des votes par bureaux) me conforte dans cette idée.
Troisièmement, il sait que le temps politique travaille pour lui, puisque les divergences entre les partis de Gauche auront des répercussions à Saint-Denis. Pour ceux qui ne l'ont pas compris, la sensibilité écologiste est au coeur des élections à Saint-Denis. C'est notre centre à nous, entre le PS et le PCF. Le ralliement des partis écologistes et des personnalités écologistes est donc essentiel. Au cours de l'élection, chacun a pu mesurer que Nadège GROSBOIS n'était pas soutenue par les élus municipaux de son parti. Il n'y avait pas qu'à Saint-Denis d'ailleurs. Qui plus est, Fatima LARONDE a représenté une sérieuse menace pour la candidature de Mathieu HANOTIN, menace qui aurait pu être effective si d'autres personnalités locales avaient fait campagne à ses côtés...
Quatrièmement, Patrick BRAOUEZEC a compris que la victoire du PS à Saint-Denis, ne repose que sur l'image d'opposant du PS à la municipalité. Que celle-ci vienne à disparaître et les bons scores s'évanouiront. L'article du Journal de Saint-Denis sur les résultats du premier tour ne dit pas autre chose.
Amis lecteurs, pour conclure cette analyse, et quelle que soit l'hypothèse finale (a, b ou c) qui prévaudra, car des revirements sont toujours possibles en fonction des circonstances, sachez que rien n'est joué à Saint-Denis et que le match politique dont les spectateurs (et votre serviteur un modeste acteur) ne fait que continuer.
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Bally BAGAYOKO,
élections départementales 2015,
élections législatives de 2017,
Fatima LARONDE,
Florence HAYE,
Mathieu HANOTIN,
Nadège GROSBOIS,
Patrick BRAOUEZEC,
Plaine Commune,
Saint-Denis
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