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mercredi 26 mars 2014

Le masque de la "Vraie Gauche" tombe : Didier PAILLARD construit le rassemblement de la Gauche par la soustraction.


Le dépôt des listes pour le deuxième tour des élections aura été une belle illustration de ce qu'est la Gauche d'après Didier PAILLARD : un rassemblement par la soustraction.

Pour faire de la place au Parti Socialiste de Gauche de Georges SALI, Didier PAILLARD s'est séparé de plusieurs de ses colistiers. Pour cela, le maire PCF a décidé d'éliminer purement et simplement l'ensemble des représentants de deux partis : le Parti de Gauche (PG) et le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC). Ces deux formations politiques comptaient respectivement 3 et 2 représentants sur la liste conduite par Didier PAILLARD.

Dans ces conditions, et comme le signale Christophe GIRARD sur son blog (billet du 25 mars), actuel maire-adjoint et leader local du Parti de Gauche, la liste conduite par Didier PAILLARD ne peut plus se revendiquer Front de Gauche. Ajoutons que Christophe GIRARD appelle les sympathisants du Parti de Gauche à s'abstenir.

Didier PAILLARD a également écarté de deux de ses anciens adjoints écologistes : Virginie LE TORREC et Michel RIBAY. La mise à l'écart de ces deux personnes s'est forcément faite avec l'accord de Kader CHIBANE, leader local d'Europe-Ecologie-Les Verts (EELV). Les intéressés ont certainement apprécié.

Il convient de noter que Patrick BRAOUEZEC, qui a reçu Georges SALI pour négocier les termes de cette alliance, comme le rapporte le quotidien Le Parisien dans son édition du 25 mars, n'a pas hésité un seul instant à liquider Christophe GIRARD et Virginie LE TORREC, anciens socialistes qui avaient trahi Georges SALI entre les deux tours des élections municipales de 2008. Il n'est jamais bon d'être inféodé à un homme politique à qui vous devez absolument tout. Accessoirement, tout le monde a compris que Didier PAILLARD ne décidait pas grand chose. Au fond, il reste ce qu'il a toujours été : un pantin entre les mains de Patrick BRAOUEZEC.

Ces manoeuvres politiciennes nous renvoient à la fébrilité et à l'inquiétude qui règnent dans le camp de Didier PAILLARD. Sur le terrain, nous faisons face à une agressivité extrême. Rassurez-vous, cela ne va durer plus que 4 jours. Dimanche 30 mars, nous serons débarrassés de ces gens.

Ami(e)s lecteurs(rices), je vous invite à relire mon billet du 19 août 2011 où je décryptais la pensée géopolitique de Didier PAILLARD et Patrick BRAOUEZEC. N'oublions que Patrick BRAOUEZEC veut devenir conseiller régional en 2015 pour essayer de se relancer dans les municipales en 2020, comme Jean-Pierre BRARD à Montreuil.

lundi 17 mars 2014

Une salle de spectacle à la Porte de Paris : mais où ?

Le secteur de la Porte de Paris est un lieu emblématique de notre ville, en ce sens que les projets d'aménagement qui y sont envisagées par les élus de l'actuelle majorité municipale gauche de gauche de Saint-Denis témoignent de leur adhésion au libéralisme financier porté par l'industrie de la promotion immobilière qui recycle l'argent de la finance internationale. Je vous renvoie à mon billet sur le bassin de la Maltournée de février 2013 où j'évoquais le mépris d'Antoine GRUMBACH, l'architecte-urbaniste de la ZAC voulu par Patrick BRAOUEZEC, à l'égard des habitants souhaitant transformer la Maltournée en parc, ainsi que l'appui que lui apportait Christophe GIRARD, le maire-adjoint en charge du quartier et leader local du Parti de Gauche, qui veut nous imposer des "espaces verts" sous le toboggan de l'autoroute A1.

Une parenthèse : Antoine GRUMBACH a été choisi contre l'avis des habitants en 2007, parce que Patrick BRAOUEZEC le voulait lui et son béton ! La façon dont ce choix a été arrêtée est révélatrice de la réalité du pouvoir local du Maire : lors d'un premier vote, Didier PAILLARD avait alors suivi les habitants en choisissant le projet du cabinet d'architecte Bres et Mariolles. Furieux de ce résultat démocratique, Patrick BRAOUEZEC ordonna un nouveau vote et Didier PAILLARD rentra dans le rang...

A la fin de ce billet, je posais deux questions : organiser une nouvelle projection du film de Marie TAVERNIER et créer un parc sur le bassin de le Maltournée. Aujourd'hui, voici les réponses. Comme vous le savez, je suis en 41e position sur la liste de Mathieu HANOTIN, cela signifie que si je suis élu, ce qui arrivera certainement puisque nous allons battre ces prétendus gauche de gauche (je vous renvoie à mon billet de décembre analysant le vote sur le canton de Saint-Denis Nord-Ouest au cantonales de 2011 et aux législatives de 2012), j'organiserai au cinéma l'Ecran une nouvelle projection de ce documentaire. Concernant le bassin de la Maltournée, je pense que vous avez lu le programme de Mathieu concernant la Maltournée, et c'était la condition de mon ralliement.

Mais si nous voulons que le bassin de la Maltournée soit un espace vert agréable, où les gens se promèneront volontiers, le secteur de la Porte de Paris est le lieu d'une des propositions présentées par la liste de Didier PAILLARD. En effet, le programme de sa liste comprend la réalisation d'une grande salle de spectacle, l'annonce en a été faite lors d'un meeting le 6 décembre 2013 (cf. le Journal de Saint-Denis). Cette annonce, a priori positive puisque nous manquons réellement d'une telle infrastructure, m'a néanmoins interpellé quant à sa faisabilité et sa localisation.

Premièrement, cette salle de spectacle n'a jamais été mis à l'ordre du jour du Comité consultatif de la ZAC Porte de Paris. Pourtant, il serait important de savoir où un tel équipement de plusieurs milliers de mètres carrées serait situé. La partie nord de la ZAC accueillant des logements, des bureaux, un hôtel et une école, on peut émettre l'hypothèse que ce projet serait prévu sur la partie sud de la ZAC, à côté de l'A1.

Deuxièmement, si l'on s'en réfère aux déclarations de M. Christophe GIRARD et de M. Antoine GRUMBACH à qui nous avons souvent demandé un espace vert à La Maltournée, la densification par la construction massive de bureaux est indispensable, sauf à compromettre gravement l'équilibre économique de la ZAC. Bref, ils refusent de faire des espaces verts, car les rentrées d'argent issus de la vente des terrains aux promoteurs/spéculateurs est prioritaire.

En conséquence, les Dionysiens sont priés de croire que l'équipe actuelle de la municipalité de Saint-Denis, qui se représente pour un nouveau mandat, va investir de l'argent pour construire une salle de spectacle, alors qu'elle s'est y refusée pour un espace vert à La Maltournée et qu'elle ne respecte pas le budget d'investissement de la commune qu'elle vote chaque année. Les citoyens sont donc en droit de s'interroger, d'autant que la localisation et la date de réalisation précise n'ont pas précisées lors des meetings électoraux de Didier PAILLARD et que les nouvelles cartes de secteur que la RATP a affiché dans les couloirs de la station Porte de Paris font seulement figurer des immeubles de bureaux.

Photo d'une des cartes affichées depuis quelques mois dans les couloirs et quais de la station Saint-Denis-Porte de Paris de la ligne 13. Toutes les anciennes cartes n'ont pas été remplacées et, après ce billet, ils reviendront certainement aux anciennes cartes... Plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés de bureaux sont représentés dans le coude de l'A1, sur la bassin de la Maltournée et le long de l'avenue du Président Wilson et de la rue Danielle Casanova. La RATP s'appuyant sur les données des collectivités, les citoyens ont le privilège de connaître la vision de la Porte de Paris selon Didier PAILLARD et Patrick BRAOUEZEC, qui nous offrent, selon leur conception de l'alternative sociale et écologique, des espaces verts sous l'A1 pour se promener et jouer avec nos enfants. Voici "la gauche qui tient ses promesses" pour reprendre leur slogan de campagne.

dimanche 6 octobre 2013

Meeting de Mathieu HANOTIN le vendredi 11 octobre 2013

Vendredi prochain, à 20 heures, à la salle de la Légion d'Honneur, située en face de la Basilique, Mathieu HANOTIN, député de la deuxième circonscription de seine-saint-denis, rassemblera tous les Dionysiens qui souhaitent une nouvelle ambition à gauche pour notre ville. 

Rappelons que le premier tour des élections municipales est dans moins de six mois et que le véritable enjeu de ces élections sera de demander aux habitants quelle gestion de gauche ceux-ci veulent pour Saint-Denis : celle de Patrick BRAOUEZEC et de ses créatures politiques, au rang desquelles figurent notre maire Didier PAILLARD et le leader du Parti de Gauche local, Christophe GIRARD, ou bien de nouveaux visages voulant sincèrement améliorer le cadre de vie de leurs habitants et l'image de leur ville...Il n'y a effectivement aucune menace de la Droite ou de l'Extrême-Droite à Saint-Denis.

Avec le ralliement du Parti de gauche au Parti Communiste Français au premier tour (notez qu'ils n'avaient pas trop le choix, M. GIRARD ne s'est jamais engagé pour un premier tour d'élection seul), les positions des différents partis commencent à être connues. Les derniers à se prononcer seront Europe-Ecologie-Les-Verts, à moins que la section locale, très partagée, finisse par donner une liberté de manoeuvre à ses militants.

samedi 19 septembre 2009

ZAC Porte de Paris : ce qu'on nous prépare

La municipalité nous a préparé un projet urbain visant à bétonner la Porte de Paris et s'oppose férocement à tout ce qui pourrait entraver la sortie de terre de dizaines de milliers de mètres carrés de bureaux le long du canal de Saint-Denis.

Le 27 mai 2009, j'avais écrit au Président du Comité Consultatif de la ZAC Porte de Paris, Christophe GIRARD (maire-adjoint), afin de lui proposer d'inscrire un point à l'ordre du jour du Comité suivant (9 juin 2009) sur le devenir d'un des îlots de la Porte de Paris, celui du ferrailleur coincé entre la Clinique Porte de Paris et l'école Marcel Sembat. Bref, je proposais qu'on en parle car je savais que la clinique était intéressée par faire un jardin et que les propos du Président du Comité Consultatif ("Pense à l'école!") étaient mensongers, car aucun financement n'était prévu dans le Plan Pluriannuel d'Investissement (PPI) voté en mars 2009 par la municipalité.

Le 9 juin, après 4 heures d'attente, vers 23H30, j'interviens au moment où le Président du Comité va lever la séance et je m'étonne qu'aucune réponse n'ait été apportée par écrit ou par oral au cours de cette séance à mon courrier... Devinez la première réponse qu'on me fait : "on a reçu ton courrier il y a 4 jours !" Conclusion : pas de réponse. J'explose ! Le mépris contenu dans cette réponse et 4 heures d'attente m'ont chauffé à blanc. "Vous n'ouvrez pas vos mails ! J'ai envoyé la copie électronique le 27 mai sur vos adresses mails de la mairie", et expose mes arguments. Lorsque j'indique le risque, en matière de circulation, que fait peser la construction d'un immeuble de 5000 m² sur cette parcelle pour le quartier Parmentier/De Geyter (les parkings donneront sur la rue Bobby Sands, donc les voitures tourneront autour de Parmentier), le mépris revient : "Politique fiction" me lance narquois le Président du Comité.

Sortant de cette soirée détestable du fait du comportement d'un individu dont le manque de sens politique le dispute à l'ineptie, je réfléchissais sur la meilleure méthode pour arriver à un débat sur cette parcelle. J'ai donc rencontré et incité le Directeur général du Centre Cardialogique du Nord à faire une demande pour récupérer cette parcelle. Ce fut chose faite par courrier au maire et un autre au Président de Plaine Commune le 7 septembre.

Le Comité Consultatif de la ZAC Porte de Paris s'est à nouveau réuni le 17 septembre. J'ai été à nouveau amené à parler du projet, puis j'ai introduit le Directeur de la clinique pour qu'il présente son projet de faire un jardin partagé (crèche, école) sur cette parcelle. Imaginez la réaction du Président du Comité : il s'en prend au Directeur ! Réactions de plusieurs personnes : M. LEGROS, Mme BAILLY, Mme CHABRAN et M. RUYER pour déplorer ces attaques et s'étonner que M. GIRARD ait laissé s'exprimer d'autres personnes sur d'autres sujets dans des séances précédentes, mais invoque la courtoisie pour faire taire ces interventions qui commençaient à sentir le roussi.

A l'aune des échanges qui ont quand même suivi, et de l'actualité récente, je voudrais vous livrer plusieurs éléments d'interprétation et de compréhension des enjeux sur cette ZAC :

1. La mairie conditionne la réalisation de la ZAC au lotissement de l'ensemble des parcelles, y compris celui dont je viens de parler : tout doit être vendu à des promoteurs ! Pour une mairie de gauche combative vis-à-vis de la politique ultra-libérale du Gouvernement, cela prête à confusion : elle vend l'espace public, dont des espaces verts, aux fonds spéculatifs français ou étrangers qui investissent dans l'immobilier d'entreprise pour des questions de rentabilité financière. En somme, notre mairie joue à la mondialisation de la finance. Curieux !

2. Patrick BRAOUEZEC, Président de Plaine Commune, a multiplié les rencontres avec Christian BLANC, secrétaire d'Etat en charge du Grand Paris. Ces rencontres sont tout à fait normales dans la mesure où il dirige l'une des plus importantes intercommunalités d'Ile-de-France. Rien ne s'oppose à ce qu'il se soit présenté, ait fait passé des idées ou recueilli les axes de travail du secrétaire d'Etat. Cependant, depuis quelques mois l'attitude de l'élu "communiste" (je mets des guillements, car pour moi il n'est plus communiste depuis longtemps !) est étrangement favorable au Gouvernement. Je ne crois pas au hasard : à la veille de son interview au Monde (12 septembre) pour annoncer sa candidature aux régionales (liste du Front de Gauche ouverte à des gens de sensibilité socialistes ou vertes ne se retrouvant pas dans leurs partis respectifs. Tiens, tiens, comme sa majorité municipale !), son Directeur Général des Services de l'intercommunalité (le grand patron des fonctionnaires territoriaux de Plaine Commune, c'est-à-dire son homme de confiance...) annonçait son soutien au Grand Paris ! (Cf.interview dans La Gazette des Communes) Je rajoute que dans les réunions du Comité Consultatif, on n'a cessé de nous abreuver de l'idée de densité, voire d'intensification urbaine (comme d'autres intensifient les relations commerciales !). Bref, avec la société du Grand Paris, prévue dans le projet de loi, qui pourra préempter dans un rayon de 1,5 km, je crains que l'on ne nous oppose bientôt le discours suivant : ce n'est pas la mairie qui porte le dossier, mais l'Etat !

Dans cette affaire, les habitants qui espéraient pouvoir jouer avec leurs enfants dans l'herbe devant le canal de Saint-Denis risquent d'en être pour leurs frais.