Une chose m'a beaucoup marqué lors de la campagne des élections municipales de 2014 : la croyance de nombreux jeunes gens de Saint-Denis dans le fait que les "bonnes études" se font à l'extérieur de notre ville, comprenez à Paris. Un élément a tout particulièrement retenu mon attention : la méconnaissance à l'égard de l'Institut Universitaire de Technologie (IUT) de notre ville. De jeunes Dionysiens, issus de filières technologiques ou générales, ignorent pour quelques-uns l'existence de l'IUT et pour la plupart méconnaissent les diplômes qui y sont préparés, ne percevant pas leur intérêt.
Créé en 1968, l'IUT de Saint-Denis, rattaché à l'université Paris XIII de Villetaneuse, est implanté place du 8 mai 1945 depuis 1978, ce qui lui offre une excellente desserte en matière de transport en commun (Tramways T1 et T5, ligne 13 du métro), et accueille près de 2 000 étudiants. Il est l'un des 18 IUT existants en région parisienne. En son sein, 7 formations de Diplôme Universitaire Technologique (DUT) sont proposées : 5 scientifiques (DUT Mesures Physiques, DUT Sciences et Génie des Matériaux, DUT Hygiène, Sécurité et Environnement, DUT Génie Mécanique et Productique, DUT Génie Industriel et Maintenance) et 2 tertiaires (DUT Gestion des Entreprises et des Administrations et DUT Techniques de commercialisation). A cela, il convient d'ajouter un grand nombre de licences professionnelles. Notez que l'IUT a ouvert un site à La Plaine-Saint-Denis, rue de la croix Faron, pour accueillir notamment un deuxième DUT Techniques de commercialisation et le DUT Sciences et Génie des Matériaux.
La présence de ces formations est une véritable chance pour nos jeunes bacheliers et ce, pour plusieurs raisons :
1. L'excellente reconnaissance professionnelle des diplômes préparés
Un DUT se prépare en deux ans, soit la durée d'un BTS ou d'une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (CPEG). La licence professionnelle est préparée en un an, après le DUT ou le BTS. DUT et licence professionnelle bénéficient d'une reconnaissance forte de la part des entreprises. Dans une période aussi tendue en matière d'emploi que celle que nous connaissons, la rapidité de l'insertion des jeunes diplômés des IUT est véritablement rassurante. Parents et bacheliers ne doivent pas hésiter à choisir les formations d'IUT au moment des vœux dans APB.
Il faut également savoir que certaines formations de DUT ou licence professionnelle peuvent se préparer par la voie de l'alternance, offrant l'opportunité d'acquérir une expérience professionnelle particulièrement riche tout en étant remunéré. A l'IUT de Saint-Denis, c'est le cas des deux DUT tertiaires et de trois DUT scientifiques (DUT Sciences et Génie des Matériaux, DUT Hygiène, Sécurité et Environnement, DUT Génie Mécanique et Productique). Ajoutons que les titulaires de BTS et de deux années universitaires générales peuvent demander à faire un DUT en année spéciale, c'est-à-dire en une année au lieu de deux. L'IUT de Saint-Denis propose cette formule pour le DUT Gestion des Entreprises et des Administrations et Techniques de commercialisation.
2. La possibilité d'une expérience internationale
A la différence d'un BTS ou d'une classe préparatoire aux grandes écoles, l'étudiant en IUT peut passer un semestre, voire -mais plus rarement- une année en échange universitaire à l'étranger. Nombreux sont les étudiants de deuxième année, essentiellement lors du semestre 4, c'est-à-dire la deuxième partie de leur deuxième année, à étudier 5-6 mois dans une université étrangère, puis à y faire leur stage de fin d'études. Ainsi, à 20 ans, de jeunes Français peuvent rester 8 mois à l'étranger et y obtenir leur première expérience professionnelle. Dans certains cas, l'échange universitaire peut intervenir au semestre 3, c'est-à-dire dans la première moitié de la deuxième année.
Rattachés aux universités, les IUT bénéficient des accords d'échanges ERASMUS et des accords bilatéraux que les universités concluent entre elles.
3. La poursuite d'études
Faire un DUT ne condamne pas un bachelier à se limiter à deux années d'études supérieures. Dans leur immense majorité, les titulaires de DUT poursuivent leurs études.
Tout d'abord, ils auront accès aux licences professionnelles de leur établissement les amenant à un BAC+3, qui leur permettront de prétendre à un emploi de cadre ! Pour obtenir un emploi de cadre, il faut en effet justifier d'un diplôme sanctionnant trois années d'études supérieures. Ensuite, les titulaires de DUT sont très nombreux à rejoindre la voie universitaire générale, pour obtenir des masters, et un grand nombre d'étudiants accèdent même aux grandes écoles.
Selon les DUT scientifiques, plus de la moitié d'une promotion rejoint une école d'ingénieur. Les écoles accessibles ne sont d'ailleurs pas uniquement des écoles qualifiées de deuxième ordre, mais peuvent être des écoles très prestigieuses. Je pense notamment à l'ENSAM -les fameux gadzarts-, par le biais du concours ENSEA pour les DUT\BTS. La proportion est moindre, mais jusqu'à un quart des diplômés de DUT tertiaires rejoignent des écoles de commerce.
Intégrer un IUT est donc une bonne solution pour un étudiant voulant se ménager la possibilité de faire des études supérieures longues, tout en acquérant rapidement une expérience professionnelle, une mise en situation concrète et, pour les plus motivés, une expérience internationale.
Au-delà de l'IUT de Saint-Denis, signalons deux autres IUT dépendant également de l'université Paris XIII. L'IUT de Bobigny, facilement accessible par le tramway T1, dispense des DUT Carrières sociales, Génie Biologique et Métiers du multimédia et de l'Internet. Sur le site même de l'université Paris XIII (desservie par le tramway T8) se trouve l'IUT de Villetaneuse, qui propose plusieurs DUT non disponibles à Saint-Denis ou à Bobigny : DUT Informatique, DUT Réseaux et Télécommunications, DUT Carrières Juridiques, DUT Génie électrique et informatique industrielle. Les Dionysiens ont une offre de formation très complète !
Enfin, je voudrais apporter mon soutien au directeur de l'IUT. Il n'est pas admissible qu'un fonctionnaire et sa famille soient menacés. La justice doit faire son travail et rendre son jugement.
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vendredi 6 mars 2015
vendredi 14 mars 2014
Le bon classement de nos écoles d'ingénieurs : Bravo à Supmeca et Sup Galilée !
L'Usine Nouvelle, l'hebdomadaire bien connu des spécialistes de l'industrie, dont je vous recommande l'atlas annuel des usines, publie chaque année un classement des écoles d'ingénieurs.
Aujourd'hui, 14 janvier, l'hebdomadaire vient de publier celui de 2014. On relèvera avec grand intérêt le classement des deux écoles d'ingénieurs présentes sur le territoire de la communauté d'agglomération : Supmeca (48ème place) et Sup Galilée (60ème).
Sup Galilée, école d'ingénieurs rattachée à l'excellente Université Paris 13, est situé à Villetaneuse. Je vous renvoie au billet que je publierai dans les prochains jours. Supmeca est un établissement d'enseignement supérieur indépendant, comme les différentes écoles centrales par exemple, situé à Saint-Ouen. Je vous renvoie au billet que j'ai fait il y a quelques mois. Ce classement éclaire la grande qualité de ces deux écoles d'ingénieurs, qui se situe juste derrière les plus grands établissements publics (comme les écoles centrales, les INSA, les écoles du réseau Mines-Telecom).
L'enseignement est un sujet majeur pour nos concitoyens, qu'il s'agisse du supérieur comme ici ou de l'école élémentaire. Il est donc particulièrement important pour les élus locaux de conforter et développer les établissements, même quand cela ne relève pas de leurs attributions (la clause de compétence générale permet d'agir très largement).
Ici, dans le département de Seine-Saint-Denis, nous devons envoyer un message : les enfants peuvent grandir, s'épanouir et réussir des études longues sans forcément devoir se rendre ailleurs en région parisienne, avec pour corollaire la fatigue ou des dépenses de transports qu'ils ne peuvent que difficilement assurer. Un enfant de Saint-Denis peut tout à fait obtenir un bac dans un lycée de Saint-Denis, puis rejoindre directement Sup Galilée ou Supmeca, après une classe préparatoire ou un bac +2 type BTS/DUT t trouver un travail bien payé..
Je suis également favorable à ce que des établissements sélectifs éloignés de Paris puissent se rapprocher de la capitale en trouvant ici le foncier accessible qui leur manquent. Cela permettrait d'attirer des écoles de commerce, d'art ou d'architecture par exemple qui ne sont pas présents sur notre territoire. De la même façon, certains établissements parisiens manquant de place ou voulant donner aux élèves vivant en banlieue les mêmes chances que ceux vivant dans le centre de la capitale pourraient vouloir nous rejoindre.
Je suis partisan d'une décentralisation industrielle de certains grands établissements publics d'enseignement en banlieue, mais uniquement à Saclay. Le campus Condorcet est un bon exemple d'une telle stratégie d'aménagement, mais il faut aller plus loin.
Le foncier ne manque pas à La Plaine, mais celui-ci est le plus souvent préempté pour construire des immeubles de bureaux au profit des investisseurs internationaux (notez que si Patrick BRAOUEZEC ne s'est plus rendu auprès des prédateurs financiers qui se pressent au salon de l'immobilier de Cannes pour placer leur argent, le MIPIM, depuis sa défaite aux législatives de 2012, les affaires continuent malgré tout). Je vous reparlerai prochainement de l'installation avortée de projets d'établissements sélectifs qui avaient jeté leur dévolu sur La Plaine Saint-Denis.
Aujourd'hui, 14 janvier, l'hebdomadaire vient de publier celui de 2014. On relèvera avec grand intérêt le classement des deux écoles d'ingénieurs présentes sur le territoire de la communauté d'agglomération : Supmeca (48ème place) et Sup Galilée (60ème).
Sup Galilée, école d'ingénieurs rattachée à l'excellente Université Paris 13, est situé à Villetaneuse. Je vous renvoie au billet que je publierai dans les prochains jours. Supmeca est un établissement d'enseignement supérieur indépendant, comme les différentes écoles centrales par exemple, situé à Saint-Ouen. Je vous renvoie au billet que j'ai fait il y a quelques mois. Ce classement éclaire la grande qualité de ces deux écoles d'ingénieurs, qui se situe juste derrière les plus grands établissements publics (comme les écoles centrales, les INSA, les écoles du réseau Mines-Telecom).
L'enseignement est un sujet majeur pour nos concitoyens, qu'il s'agisse du supérieur comme ici ou de l'école élémentaire. Il est donc particulièrement important pour les élus locaux de conforter et développer les établissements, même quand cela ne relève pas de leurs attributions (la clause de compétence générale permet d'agir très largement).
Ici, dans le département de Seine-Saint-Denis, nous devons envoyer un message : les enfants peuvent grandir, s'épanouir et réussir des études longues sans forcément devoir se rendre ailleurs en région parisienne, avec pour corollaire la fatigue ou des dépenses de transports qu'ils ne peuvent que difficilement assurer. Un enfant de Saint-Denis peut tout à fait obtenir un bac dans un lycée de Saint-Denis, puis rejoindre directement Sup Galilée ou Supmeca, après une classe préparatoire ou un bac +2 type BTS/DUT t trouver un travail bien payé..
Je suis également favorable à ce que des établissements sélectifs éloignés de Paris puissent se rapprocher de la capitale en trouvant ici le foncier accessible qui leur manquent. Cela permettrait d'attirer des écoles de commerce, d'art ou d'architecture par exemple qui ne sont pas présents sur notre territoire. De la même façon, certains établissements parisiens manquant de place ou voulant donner aux élèves vivant en banlieue les mêmes chances que ceux vivant dans le centre de la capitale pourraient vouloir nous rejoindre.
Je suis partisan d'une décentralisation industrielle de certains grands établissements publics d'enseignement en banlieue, mais uniquement à Saclay. Le campus Condorcet est un bon exemple d'une telle stratégie d'aménagement, mais il faut aller plus loin.
Le foncier ne manque pas à La Plaine, mais celui-ci est le plus souvent préempté pour construire des immeubles de bureaux au profit des investisseurs internationaux (notez que si Patrick BRAOUEZEC ne s'est plus rendu auprès des prédateurs financiers qui se pressent au salon de l'immobilier de Cannes pour placer leur argent, le MIPIM, depuis sa défaite aux législatives de 2012, les affaires continuent malgré tout). Je vous reparlerai prochainement de l'installation avortée de projets d'établissements sélectifs qui avaient jeté leur dévolu sur La Plaine Saint-Denis.
dimanche 9 février 2014
La classe prépa ATS du lycée Paul Eluard, un atout à mieux faire connaître de nos jeunes gens voulant poursuivre leurs études pour devenir ingénieurs !
Nos jeunes diplômés dionysiens titulaires de bac technologiques ou de BTS/DUT savent-ils qu'ils peuvent devenir ingénieurs ? Et cela grâce au lycée Paul Eluard ?
Les rencontres que j'ai pu faire m'ont fait constater que très peu d'entre eux ont réellement pris conscience du dispositif extraordinaire existant au lycée Paul Eluard : la classe prépa ATS (ATS signifiant Adaptation Technicien Supérieur), ce qui est regrettable. Ce qui est encore plus regrettable, c'est la propagande en faveur des bacs généraux et des classes préparatoires scientifiques qui laisse entendre à nos jeunes gens que devenir ingénieur n'est pas pour eux.
Pour ma part, je crois qu'il faut expliquer avec les exemples de ceux qui ont réussi et par des visites de sites, les possibilités qui s'offrent sur le territoire de Saint-Denis, mais aussi à proximité, à nos jeunes gens pour faire des études d'ingénieurs.
La classe préparatoire ATS du lycée Paul Eluard est une formation en 1 an réservée aux titulaires de BTS et DUT. Il existe un peu moins d'une quarantaine de ces classes préparatoires en France, certaines académies n'en ont qu'une, voire aucune, l'Ile-de-France en possédant un peu moins d'une dizaine, dont celle de Saint-Denis. Le cursus prévoit de remettre à niveau des étudiants au parcours très professionnalisant dans des matières comme les mathématiques, la physique-chimie, les sciences industrielles, le français ou l'anglais. L'objectif est de préparer le concours qui se déroule en mai pour l'écrit et en juin pour l'oral.
Au terme de ces épreuves, les candidats, selon les voeux émis, le nombre de places disponibles dans les écoles, et leur classement dépendant de leurs notes pourront intégrer l'une des 38 écoles d'ingénieurs membres de ce concours. Plusieurs de ces écoles sont très prestigieuses : l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (à ne pas confondre avec le CNAM, j'ai un jour vexé un jeune étudiant avec qui j'avais noué conversation dans un train !), qui forme les fameux "gadzarts", les écoles centrales de Lille, Nantes et Marseille, l'Ecole Supérieure des Travaux Publics de Cachan, les écoles des Mines de Douai et Alès ou encore Télécom Sud-Paris.
Vous trouverez la liste complète de ces écoles et les modalités du concours sur le site de l'ENSEA, l'école qui organise et gère ces épreuves.
Au-delà, il faut savoir que les titulaires de BTS/DUT peuvent, sans passer par une classe préparatoire ATS, accéder à une banque d'épreuves offrant l'accès à 18 écoles d'ingénieurs (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, qui offre plus de places qu'au concours ATS, mais aussi l'Ecole Normale Supérieure de Cachan). Cependant, il est recommandé de se préparer un minimum aux épreuves écrites et orales. Toutes les informations sont sur le site de l'ENSEA, qui gère également ce concours.
Enfin, j'appelle de mes voeux la création dans un lycée de Saint-Denis d'une classe préparatoire aux grandes écoles de type TSI (Technologie et Sciences Industrielles). Il existe 41 de ces classes prépa, dont 1 à Aubervilliers au lycée Le Corbusier. Elles préparent en deux ans à entrer dans toutes les écoles d'ingénieurs de France, y compris Polytechnique, et sont réservées aux bacheliers technologiques des sections STI2D et STL, option physique-chimie (bacs que Paul-Eluard proposent).
Passer un bac technologique procure un emploi ! Avoir un bac technologique est un passeport aux plus grandes écoles, faisons-le savoir, faisons connaître la classe prépa ATS de Paul Eluard !
Les rencontres que j'ai pu faire m'ont fait constater que très peu d'entre eux ont réellement pris conscience du dispositif extraordinaire existant au lycée Paul Eluard : la classe prépa ATS (ATS signifiant Adaptation Technicien Supérieur), ce qui est regrettable. Ce qui est encore plus regrettable, c'est la propagande en faveur des bacs généraux et des classes préparatoires scientifiques qui laisse entendre à nos jeunes gens que devenir ingénieur n'est pas pour eux.
Pour ma part, je crois qu'il faut expliquer avec les exemples de ceux qui ont réussi et par des visites de sites, les possibilités qui s'offrent sur le territoire de Saint-Denis, mais aussi à proximité, à nos jeunes gens pour faire des études d'ingénieurs.
La classe préparatoire ATS du lycée Paul Eluard est une formation en 1 an réservée aux titulaires de BTS et DUT. Il existe un peu moins d'une quarantaine de ces classes préparatoires en France, certaines académies n'en ont qu'une, voire aucune, l'Ile-de-France en possédant un peu moins d'une dizaine, dont celle de Saint-Denis. Le cursus prévoit de remettre à niveau des étudiants au parcours très professionnalisant dans des matières comme les mathématiques, la physique-chimie, les sciences industrielles, le français ou l'anglais. L'objectif est de préparer le concours qui se déroule en mai pour l'écrit et en juin pour l'oral.
Au terme de ces épreuves, les candidats, selon les voeux émis, le nombre de places disponibles dans les écoles, et leur classement dépendant de leurs notes pourront intégrer l'une des 38 écoles d'ingénieurs membres de ce concours. Plusieurs de ces écoles sont très prestigieuses : l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (à ne pas confondre avec le CNAM, j'ai un jour vexé un jeune étudiant avec qui j'avais noué conversation dans un train !), qui forme les fameux "gadzarts", les écoles centrales de Lille, Nantes et Marseille, l'Ecole Supérieure des Travaux Publics de Cachan, les écoles des Mines de Douai et Alès ou encore Télécom Sud-Paris.
Vous trouverez la liste complète de ces écoles et les modalités du concours sur le site de l'ENSEA, l'école qui organise et gère ces épreuves.
Au-delà, il faut savoir que les titulaires de BTS/DUT peuvent, sans passer par une classe préparatoire ATS, accéder à une banque d'épreuves offrant l'accès à 18 écoles d'ingénieurs (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, qui offre plus de places qu'au concours ATS, mais aussi l'Ecole Normale Supérieure de Cachan). Cependant, il est recommandé de se préparer un minimum aux épreuves écrites et orales. Toutes les informations sont sur le site de l'ENSEA, qui gère également ce concours.
Enfin, j'appelle de mes voeux la création dans un lycée de Saint-Denis d'une classe préparatoire aux grandes écoles de type TSI (Technologie et Sciences Industrielles). Il existe 41 de ces classes prépa, dont 1 à Aubervilliers au lycée Le Corbusier. Elles préparent en deux ans à entrer dans toutes les écoles d'ingénieurs de France, y compris Polytechnique, et sont réservées aux bacheliers technologiques des sections STI2D et STL, option physique-chimie (bacs que Paul-Eluard proposent).
Passer un bac technologique procure un emploi ! Avoir un bac technologique est un passeport aux plus grandes écoles, faisons-le savoir, faisons connaître la classe prépa ATS de Paul Eluard !
mercredi 13 novembre 2013
A nos portes, un établissement d'enseignement supérieur d'excellence : l'école d'ingénieurs SUPMECA
Une fois n'est pas coutume, mon sujet n'est pas localisé sur le territoire de notre bonne ville de Saint-Denis, mais sur Saint-Ouen. A 50 mètres à vol d'oiseau du territoire de Saint-Denis, au 3 rue Fernand Hainaut à Saint-Ouen, se trouve l'Institut supérieur de mécanique de Paris, appelé plus communément SUPMECA. On y accède très facilement, il suffit de s'arrêter à la station de la ligne 13 Carrefour Pleyel, puis de marcher une dizaine de minutes.
Orientation Nord : Entrée de l'école d'ingénieurs SUPMECA.
SUPMECA est une école d'ingénieurs publique, dont les élèves sont principalement recrutés par les groupes industriels, notamment dans les secteurs du transport : aéronautique, ferroviaire, automobile. Les ingénieurs SUPMECA sont donc de véritables professionnels de l'industrie, ce qui ne les empêchent pas, une fois leur diplôme en poche, d'intégrer des écoles de commerce pour obtenir la patine manager recherchée par certains employeurs (conseils...).
Pour intégrer SUPMECA, la voie royale est, comme pour toutes les écoles d'ingénieurs post-prépa, de sortir d'une classe prépa scientifique et de passer les concours, en l'occurrence les Concours Communs Polytechniques. Cependant, il existe quelques alternatives. Vous pouvez demander une admission parallèle en étant diplômé dans une matière proche, comme une licence de mathématiques, un BTS Conception de Produits Industriels. Sinon, vous pouvez intégrer une prépa spéciale qui prononcera votre admission sur vos notes en contrôle continu et non à l'issue d'un concours. SUPMECA s'est associée à d'autres écoles d'ingénieurs pour offrir des places aux élèves de la Prépa Collegium Ile-de-France. SUPMECA recrute également des élèves issus de la CPES (Classe Préparatoire aux Etudes Supérieures) du lycée Jacques FEYDER à Epinay-sur-Seine, à laquelle elle contribue en partenariat avec le lycée spinassien et l'Université Paris 13, plus particulièrement l'école d'ingénieurs Sup'Galilée dont je vous parlerai lors d'un prochain billet.
Vous l'avez compris, la présence de cette grande école est une chance pour notre territoire. Très facile d'accès (tout le monde n'a pas la chance à 18-20 ans de posséder une voiture pour aller étudier...) celle-ci s'investit pour permettre à nos jeunes gens de l'intégrer. La présence de cette école, qui nous renvoie aussi au passé industriel de Saint-Denis, peut aussi être un point d'appui pour une politique de développement de l'emploi industriel, à travers la création de locaux adaptés et la mise en place d'un Fab Lab dans le secteur de Pleyel.
Orientation Nord : Locaux anciens et modernes de l'école d'ingénieurs SUPMECA à Saint-Ouen.
Orientation Nord : Entrée de l'école d'ingénieurs SUPMECA.
SUPMECA est une école d'ingénieurs publique, dont les élèves sont principalement recrutés par les groupes industriels, notamment dans les secteurs du transport : aéronautique, ferroviaire, automobile. Les ingénieurs SUPMECA sont donc de véritables professionnels de l'industrie, ce qui ne les empêchent pas, une fois leur diplôme en poche, d'intégrer des écoles de commerce pour obtenir la patine manager recherchée par certains employeurs (conseils...).
Pour intégrer SUPMECA, la voie royale est, comme pour toutes les écoles d'ingénieurs post-prépa, de sortir d'une classe prépa scientifique et de passer les concours, en l'occurrence les Concours Communs Polytechniques. Cependant, il existe quelques alternatives. Vous pouvez demander une admission parallèle en étant diplômé dans une matière proche, comme une licence de mathématiques, un BTS Conception de Produits Industriels. Sinon, vous pouvez intégrer une prépa spéciale qui prononcera votre admission sur vos notes en contrôle continu et non à l'issue d'un concours. SUPMECA s'est associée à d'autres écoles d'ingénieurs pour offrir des places aux élèves de la Prépa Collegium Ile-de-France. SUPMECA recrute également des élèves issus de la CPES (Classe Préparatoire aux Etudes Supérieures) du lycée Jacques FEYDER à Epinay-sur-Seine, à laquelle elle contribue en partenariat avec le lycée spinassien et l'Université Paris 13, plus particulièrement l'école d'ingénieurs Sup'Galilée dont je vous parlerai lors d'un prochain billet.
Vous l'avez compris, la présence de cette grande école est une chance pour notre territoire. Très facile d'accès (tout le monde n'a pas la chance à 18-20 ans de posséder une voiture pour aller étudier...) celle-ci s'investit pour permettre à nos jeunes gens de l'intégrer. La présence de cette école, qui nous renvoie aussi au passé industriel de Saint-Denis, peut aussi être un point d'appui pour une politique de développement de l'emploi industriel, à travers la création de locaux adaptés et la mise en place d'un Fab Lab dans le secteur de Pleyel.
Orientation Nord : Locaux anciens et modernes de l'école d'ingénieurs SUPMECA à Saint-Ouen.
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samedi 2 janvier 2010
Formation supérieure à Saint-Denis
J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur l'enseignement supérieur, en particulier en souhaitant établir à Saint-Denis une palette complète de Diplômes d'Etat (D.E) des professions d'auxiliaires médicaux.
De la même façon, je pense que nos lycées publics (pour mémoire il y en a quatre : Paul Eluard, Suger, Bartholdi, ENNA) auraient une place à prendre sur les formations comptables. En effet, les lycées publics et privés de notre ville proposent tous aux lycéens des filières ES et STG (spécialité comptabilité et finance d'entreprise). Or j'ai pu constater que la préparation au Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG) est plutôt l'oeuvre d'instituts privés et peu le fait de lycées publics (à Paris, seul Turgot dans le 3ème arrondissement dispense une formation). Il convient de noter que le CNAM et le CNED assurent des cours, mais cela ne saurait compenser une sous-représentation des établissements publics sur ce cursus.
Aussi, je souhaite que Paul-Eluard ou Suger se lancent sur ce créneau et développent une formation accessibles en première année aux élèves des terminales évoquées précédemment, mais aussi en deuxième année aux élèves du DUT GEA de l'IUT.
De la même façon, je pense que nos lycées publics (pour mémoire il y en a quatre : Paul Eluard, Suger, Bartholdi, ENNA) auraient une place à prendre sur les formations comptables. En effet, les lycées publics et privés de notre ville proposent tous aux lycéens des filières ES et STG (spécialité comptabilité et finance d'entreprise). Or j'ai pu constater que la préparation au Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG) est plutôt l'oeuvre d'instituts privés et peu le fait de lycées publics (à Paris, seul Turgot dans le 3ème arrondissement dispense une formation). Il convient de noter que le CNAM et le CNED assurent des cours, mais cela ne saurait compenser une sous-représentation des établissements publics sur ce cursus.
Aussi, je souhaite que Paul-Eluard ou Suger se lancent sur ce créneau et développent une formation accessibles en première année aux élèves des terminales évoquées précédemment, mais aussi en deuxième année aux élèves du DUT GEA de l'IUT.
samedi 18 avril 2009
Formation supérieure
Saint-Denis est bien dotée en matière de formation supérieure médicale. Le Centre hospitalier de Saint-Denis possède une école qui forme infirmières, aide-soignantes et puéricultrices. Le Centre Européen d'Enseignement en Rééducation et Réadaptation Fonctionnelle (CEERF) forme des masseurs-kinésithérapeutes et le Centre Européen d'Enseignement Supérieur de l'Ostéopathie (CEESO) des ostéopathes.
Cette offre est appelée à s'amplifier avec le projet du CEERRF de former des ostéopathes et le projet d'extension de l'école du Centre hospitalier de Saint-Denis (*2 du nombre d'étudiants).
Pour conforter cette offre et améliorer encore le rayonnement de Saint-Denis, je suggère que le Centre hospitalier développe une école de formation pour sage-femmes (il n'y a que quatre écoles en région parisienne et moins de 150 étudiants en formation dans un métier qui peine à recruter). Je suggère également de favoriser l'installation de formation de pédicure-podologue, d'ergothérapeute et de psychomotricien, de diététicien, de prothésiste... par le biais des instituts et lycées existants ou en favorisant l'arrivée d'autres instituts.
In fine, cette stratégie doit accompagner mes réflexions visant le développement d'établissements de santé, publics ou privés, sur le territoire dionysien.
Cette offre est appelée à s'amplifier avec le projet du CEERRF de former des ostéopathes et le projet d'extension de l'école du Centre hospitalier de Saint-Denis (*2 du nombre d'étudiants).
Pour conforter cette offre et améliorer encore le rayonnement de Saint-Denis, je suggère que le Centre hospitalier développe une école de formation pour sage-femmes (il n'y a que quatre écoles en région parisienne et moins de 150 étudiants en formation dans un métier qui peine à recruter). Je suggère également de favoriser l'installation de formation de pédicure-podologue, d'ergothérapeute et de psychomotricien, de diététicien, de prothésiste... par le biais des instituts et lycées existants ou en favorisant l'arrivée d'autres instituts.
In fine, cette stratégie doit accompagner mes réflexions visant le développement d'établissements de santé, publics ou privés, sur le territoire dionysien.
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