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vendredi 2 novembre 2018

Requiem à Saint-Denis pour le cinquante-cinquième élu de la municipalité de Saint-Denis

Alors que nous célébrons aujourd'hui les défunts, la municipalité de Saint-Denis a, quant à elle, supprimé de son site Internet la mention du cinquante-cinquième membre du Conseil municipal.

Paix à M. Patrice ROQUES, élu de l'opposition, qui est devenue, au début de l'année, le Directeur général de Seine-Saint-Denis Habitat, le principal et plus important office HLM du département. Une sacré responsabilité, qui mériterait peut-être qu'il s'y consacre à temps plein.

Cet élu, qui se distingue par un présentéisme époustouflant au Conseil municipal, a déménagé et quitté Saint-Denis en 2017. Tous les autres élus (majorité et opposition) le savent, même s'ils ne le disent pas car la pratique de déménager de la commune où on a été élu est courante au sein des grands partis de Droite, de Gauche et écologistes. Cela fait partie des nombreuses hypocrisies de nos hommes politiques : qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour encaisser de l'argent sans travailler... De vrais fourriers du grand capital ! Pourtant nos élus dionysiens, qui adorent se dire tous autant qu'ils sont comme étant les seuls et uniques hommes politiques de Gauche, devraient être immunisés contre ce genre de pratique. Hé bien non ! Restaurer la confiance des citoyens envers leurs élus plutôt que faire le lit de l'abstention et du populisme et se goberger ne les intéressent pas. Il faut les comprendre, ils ne savent rien faire d'autres -je vous renvoie à la célèbre réplique de Salluste, alias Louis de Funès, dans le film La folie des grandeurs-.

Comme la photo de cet élu figurait sur le site Internet de la ville avant l'été, sa disparition signifie-t-il qu'il sera enfin remplacé par le dix-septième candidat de la liste conduite par Mathieu HANOTIN en 2014, M. Ahmed HOMM ?  





jeudi 1 septembre 2016

Que voulons-nous pour notre ville ? Rentrée et élections législatives de 2017 : Stéphane PEU et Mathieu HANOTIN peuvent-ils nous proposer une gestion à la Malakoff ou à la Pantin ?

Aujourd'hui, jeudi 1er septembre, jour de rentrée pour des millions d'élèves et leurs enseignants. Tous mes encouragements à nos chers enfants pour cette nouvelle année et à leurs professeurs, qui par leur exigence et leur travail donnent un avenir à leurs enfants. Leur hiérarchie et le Gouvernement ferait d'ailleurs mieux de s'inspirer de leur éthique.

Pour nos hommes politiques locaux, la rentrée politique, qui a pour objectif non l'obtention d'un diplôme, mais la conquête d'un poste d'élu, en l'occurrence la place de député de la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis, a déjà eu lieu il y a quelques temps. Cette circonscription regroupe les communes de Pierrefitte-sur-Seine, de Saint-Denis et de Villetaneuse. Elle a été conquise sur le Parti Communiste Français (PCF) par le Parti Socialiste (PS) au moment de la vague de 2012, le PCF perdant alors deux des quatre députés qu'il avait encore sur le département de Seine-Saint-Denis.

Investi par le PCF, au grand dam de Patrick BRAOUEZEC, Stéphane PEU, maire-adjoint à l'urbanisme de la commune de Saint-Denis et vice-Président de la Communauté Plaine Commune, a annoncé au début de l'été qu'il était candidat aux législatives de juin 2017. Mathieu HANOTIN, actuel député socialiste de la circonscription, s'est lancé indirectement dans la campagne législative à travers sa prise de position en faveur de Benoît HAMON et en s'engageant dans les combats internes au PS, où chaque apparatchik s'efforce de se positionner dans la recomposition qui ne manquera pas d'avoir lieu après la débandade attendue aux élections présidentielles puis législatives de 2017.

Dans ces conditions, une fois que chacun aura gravement annoncé que "la Droite et l'Extrême-Droite sont mes seuls ennemis", tout en sachant que les scores obtenus lors des précédentes élections démontrent que la Droite et l'Extrême-Droite ne sont pas en mesure de l'emporter dans notre circonscription, les électeurs devront in fine départager ces deux hommes politiques. 

Pouvons-nous penser qu'ils constitueraient d'ailleurs un rempart contre la Droite au Gouvernement ou l'Extrême-Droite ? Si l'on en juge simplement par le travail de la majorité socialiste actuelle qui favorise le néolibéralisme économique, il y a de quoi en douter sérieusement... En réalité, pour tous les électeurs de la circonscription, la vraie ligne de démarcation entre ces deux candidats sera de savoir s'ils incarnent le renouveau de notre bonne ville de Saint-Denis et des communes alentours constituant le territoire de Plaine Commune, qui doivent relever les mêmes défis, affronter la même stigmatisation.

Comme je l'indique dans le titre de ce billet, l'enjeu pour les électeurs sera de cerner si Stéphane PEU gèrera la ville de Saint-Denis, après son élection (car à ce moment-là, il succèdera à Didier PAILLARD et s'imposera à Patrick BRAOUEZEC), sur le modèle d'autres maires PCF de Petite Couronne, en particulier Malakoff ou Bagneux.
Inversement, les électeurs devront arriver à saisir si Mathieu HANOTIN, une fois réélu député, travaillera à élaborer et présenter un projet de gestion municipale semblable à celui de Bertrand KERN à Pantin, ce qu'on a pas vu jusqu'à présent... Dans les deux cas, l'électeur devra se méfier de ce qui relève de la com.

Dans ce combat, des renversements d’alliance ne sont pas à exclure.

Tout d’abord, parce qu’à l’échelle locale, Patrick BRAOUEZEC, qui a dû accepter à contre-cœur l'investiture par le PCF de Stéphane PEU, pourrait discrètement appuyer la candidature de Mathieu HANOTIN, dont il avait favorisé l’implantation lors des élections cantonales de 2008 au détriment d’un communiste orthodoxe. La réélection du député socialiste actuel écarterait la menace d'une perte de contrôle de Plaine Commune et de la ville de Saint-Denis, Stéphane PEU étant en effet un successeur non désiré. Pour Mathieu HANOTIN, la perte du siège de député serait un grave revers pour son implantation locale et de mauvaise augure pour la conquête de la ville lors des élections municipales de 2020. Il pourrait regretter de ne pas avoir fait invalider les résultats des élections municipales de 2014...

Ensuite, parce qu’au niveau national, il n’y a pas de risque que la circonscription bascule à Droite et que la débande prévue à Gauche aux législatives 2017 attire les convoitises sur les rares circonscriptions qui resteront à Gauche. Les stratèges des partis de Gauche ont d’ores et déjà repéré les circonscriptions qu'ils peuvent espérer conserver en juin 2017 et la nôtre est bien positionnée sur les cartes. Le Parti Socialiste souhaitera donc la garder à tout prix, tandis que le PCF cherchera à la reconquérir. Ajoutons que la "famine" attendue par les professionnels de la politique à Gauche étant d'une gravité exceptionnelle (nombreux élus, collaborateurs d'élus et autres affidés au chômage), les partis de Gauche ne se feront donc pas de cadeaux, ni au premier ni au deuxième tour.

Enfin, parce qu’une élection reste une histoire d’ambition, et qu’en se positionnant comme Directeur de campagne de Benoît HAMON, Mathieu HANOTIN nous rappelle l’importance de sa carrière au sein du parti. Jeune (moins de 40 ans), et réélu député, il peut espérer monter dans la hiérarchie d’un parti affaibli et obtenir un maroquin ministériel au retour de la Gauche au pouvoir (elle reviendra aux affaires dans 5, 10, 15 ou 20 ans, car c’est un balancier). Il en a d’ailleurs d’autant plus besoin que l’échec de Claude BARTOLONE aux élections régionales a affaibli la position de ce dernier au sein du Parti Socialiste. De la même manière, Stéphane PEU peut espérer, en cas de victoire, devenir une étoile montante d'un Parti dont il est resté à l'écart des postes centraux.

Pour conclure, à ce jour, deux personnes se sont déclarées candidates aux élections législatives de juin 2017 : Stéphane PEU et Didier LABAUNE, classé pour sa part à l'Extrême-Droite. Mathieu HANOTIN n'a pas officiellement fait acte de candidature, mais comme je l'ai indiqué précédemment, celle-ci est contenue dans les jeux de pouvoirs internes au PS. Enfin, j'étudie ma candidature à ces élections, fort de mon expérience aux élections municipales de 2014 et régionales de 2015 et de mon militantisme citoyen et associatif.

vendredi 4 décembre 2015

Elections régionales 2015 : dégradation des affiches des panneaux électoraux = pas d'amende versus une liste écologiste, alternative et citoyenne propose à des artistes de profiter du panneau électoral pour réaliser des oeuvres d'art éphémères = menace d'amende

Vous ne le savez peut-être pas, et beaucoup de politiques à Saint-Denis n'ont pas envie que cela se sache, mais je suis candidat aux élections régionales de 2015 sur la liste FLUO, en quatrième position sur la liste de la Seine-Saint-Denis.

En tant qu'adhérent de Génération Ecologie, je représente la dimension écologique du collectif FLUO, aux côtés de gens venant d'EELV et du MEI d'Antoine WECHTER. D'ailleurs, celui qui a monté le collectif FLUO est Sylvain DE SMET, conseiller régional Ile-de-France d'EELV, en rupture de ban avec son ancien parti. FLUO, pour Fédération Libertaire, Unitaire et Ouverte, rassemble des personnes d'horizons très diverses, qui, en ont assez des combines des partis politiques.

En France, en apparence, le système politique est ouvert, puisque n'importe qui peut être candidat. Il suffit de remplir un formulaire CERFA. En pratique, le système politique français discrimine les candidats par l'argent.

Je m'explique : nous avons avez tous lu des appels aux dons sur les tracts des grands partis, qui précisent que ceux-ci sont défiscalisés. Comme tout le monde, vous pensez que l'Etat cherche, par cette incitation fiscale, à permettre à tout un chacun de se présenter en évitant que l'argent soit un frein à la pluralité politique. En fait, il n'en est rien. Vos dons défiscalisés peuvent financer, par exemple, les tracts distribués dans la rue par les militants ou les meetings, mais pas les affiches collées sur les panneaux électoraux et les bulletins que vous trouvez dans les bureaux de vote. Détail me répondrez-vous, mais non, car imprimer des millions de bulletins de vote et des dizaines de milliers d'affiche a un coût prohibitif !

Pour un petit parti ou un collectif de citoyen comme le nôtre, une élection régionale en Ile-de-France, avec une campagne réduite au strict minimum, coûte pas loin de 100 000 euros... Et l'Etat ne vous rembourse les frais d'impression de vos bulletins de vote et de vos affiches que si vous dépassez les 5 %. Le but paraît évident : tuer l'émergence d'une offre politique alternative, puisque les petits partis n'ont pas la certitude de passer le seuil de 5 % et n'ont pas d' "amis" pour leur faire des dons à fonds perdus. Les partis de Droite et de Gauche peuvent donc être satisfaits, ils ne sont pas prêts d'être concurrencés ou remis en question quant à leurs pratiques ou propositions, hormis par le Front National... J'entends d'ici les discours indignés et repentants qui seront servis dimanche soir : "Mais pourquoi les Français votent Front National ou s'abstiennent...", "Il faut repenser la politique, sinon nous risquons le pire...", "Il faut écouter ce que disent les Français...".

Sans moyens financiers et avec peu de forces militantes (hé oui, pas de logements, pas de travail à proposer), mener une campagne est très difficile, d'autant que vous ne pouvez pas remplacer le matériel dégradé. Le Code pénal réprimande la dégradation des panneaux d'affichage électoraux que vous trouvez à proximité des bureaux de vote. Des affiches du collectif FLUO sont arrachées, mais, contrairement aux autres partis, nous n'avons pas les moyens de les remplacer. En pratique, la Préfecture de Police de Paris devrait agir pour faire respecter la loi et punir les coupables, mais il n'en est rien. Cette inégalité devant le respect de la loi est un vrai frein à la pluralité démocratique en France.

Dans notre cas, FLUO souhaitait que des artistes s'emparent de nos panneaux électoraux (panneau numéro 7 en Ile-de-France), pour créer des oeuvres d'art éphémères, puisque nous ne sommes pas en mesure de financer l'achat et la pose de suffisamment d'affiches. Mais voilà que la Préfecture de police de Paris semble plus diligente pour intervenir : 9 000 euros d'amendes aux affreux qui tenteraient de s'exprimer. Notre démarche est originale, mais doit se comprendre comme le souhait de favoriser une expression démocratique la plus large possible. Comme les syndicats de policiers, nous invitons le Ministère de l'Intérieur à mieux réfléchir à l'emploi des policiers. N'y-a-t-il pas des gens plus dangereux à attraper ?

FLUO est donc un petit miracle, que je vous demande de soutenir. Vous n'avez pas envie de voter pour la Droite ou la Gauche, mais vous voulez vous rendre aux urnes ? Voici les trois alternatives qui s'offrent à vous en Ile-de-France ce dimanche :

1. Pas de bulletin dans l'enveloppe, sachant que l'abstention est désormais décomptée ;
2. Prendre un bulletin d'un parti de Droite ou de Gauche et le rayer ! Par exemple, à Paris, mais également ailleurs, de nombreux collectifs d'enseignants appellent à adresser un message au Parti Socialiste, en inscrivant la mention "A bas la réforme du collège" sur le bulletin de la liste de Claude BARTOLONE ;
3. Votez FLUO !

FLUO est un collectif, composé de "gueux", c'est-à-dire des gens issus des classes populaires et moyennes. Rien à voir avec les professionnels du double discours. J'ai tout de suite aimé cela : des discours francs et directs, des personnes entières, mais prêtent à vous écouter, pas de faux-culs qui cherchent à croquer un poste ou un avantage, une parole libre pour des femmes et des hommes libres. Les idées sont différentes, souvent opposées, mais chacun se respecte et ne cherche pas à prendre avantage sur l'autre, ni à l'embobiner. Ce qui a primé et rassemblé est l'intérêt collectif et la proximité avec les demandes formulées par les Franciliens.

Vous trouverez le programme sur notre site, mais je voudrais vous donner notre position sur la sécurité et sur la foi religieuse. Pour la sécurité, nous considérons qu'il faut rapprocher la police des citoyens. Les résultats de l’enquête « Polis-autorité » conduite en 2013 par l’Agence Nationale Recherche ont montré le gouffre qui existe entre les jeunes gens et les forces de l'ordre, notamment dans certains territoires. Après les attentats du 13 novembre dernier, il est temps de prendre conscience que cela ne peut plus durer. La création d'une police régionale, à partir de la police nationale, sur le modèle allemand, devrait être étudiée sérieusement, afin de mettre en place les indicateurs évaluant la qualité du service rendu à la population. On ne dira jamais assez que les priorités gouvernementales (image spectaculaire de saisie et d'arrestation) priment sur les demandes quotidiennes de sécurité de nos concitoyens. Sur la foi religieuse, nous sommes pour l'application de la laïcité, non pas dans sa version dévoyée de mépris des croyants et de clientélisme comme de nombreux élus de Droite et de Gauche le font, mais dans sa version initiale : permettre à chacun de croire ou de ne pas croire.

Une autre précision sur un sujet que je maîtrise bien : la ligne 13. Droite et Gauche promettent l'automatisation de la ligne. Fort bien et j'y suis favorable, même si c'est insuffisant compte tenu des perspectives de développement de notre territoire. Cependant, le vrai problème est qu'ils oublient de vous préciser que cela n'arrivera pas avant 2030 au moins ! Avec des Dionysiens et dans le cadre de l'association Saint-Denis Transports que je préside, nous avons monté un projet alternatif dont je vous reparlerai une fois les élections passées.

Rendez-vous toutes et tous aux urnes dimanche 6 décembre !

dimanche 8 novembre 2015

Ligne 17 : EELV s'associe aux businessmen et aux socialistes pour lui donner le coup de grâce

Amies lectrices, amis lecteurs, dans un billet du 17 mai dernier, je vous expliquais les raisons pour lesquelles je reste opposé à CDG Express, projet de ligne ferroviaire reliant directement l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et la gare du Nord.

Parmi les 5 bonnes raisons que je vous présentais, je citais la remise en cause de la ligne 17 qu'implique subrepticement le projet CDG Express. Sur ce motif, je vous demandais de "me croire sur parole". En effet, pour avancer cet argument, je n'avais jusqu'à présent que des confidences ou des bruits qui m'avaient été rapportés. Je savais que tôt ou tard certains allaient sortir du bois, mais je ne m'attendais pas à ce que la première "mise à mort" vienne d'un élu écologiste à la région, en l'occurrence Pierre SERNE, vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France, également vice-président du STIF, l'autorité organisatrice des transports en commun de la région.

Dans une interview sur France Bleu, mercredi 4 novembre 2015, Pierre SERNE avance, comme proposition en matière de transports en commun, de supprimer la réalisation de la ligne 17, ainsi qu'une partie de la ligne 18, pour financer les autres infrastructures de transports en commun (matériels roulants, correspondance...). En apparence, cette proposition, faite dans le contexte de la campagne pour les élections régionales des 6 et 13 décembre 2015, qui apparaît comme une forme de redéploiement de crédits pour améliorer nos transports en commun pendant la prochaine mandature, dissimule un ralliement à la position du gouvernement socialiste de réaliser le CDG Express.

La défense des terres agricoles, en l'occurrence celles situées dans le triangle de Gonesse, ne tient pas. D'une part, le métro en lui-même a un impact faible, contrairement au développement qui va s'appuyer sur son arrivée. Mais, dans ce cas de figure, il faudrait carrément s'opposer au Grand Paris Express et au Grand Paris tout court, ce qu'EELV n'a pas fait quand Cécile DUFLOT siégeait au gouvernement. D'autre part, les élus d'EELV en Ile-de-France défendent la densification en centre-ville, ou en petite couronne dans notre cas, pour limiter l'urbanisation des terres agricoles, mais sans avoir jamais mis en place de mesures pour contrôler la réalité de la préservation des terres agricoles. En France, chaque maire fait en réalité ce qu'il veut dans son coin, sans tenir compte de ce que fait son voisin et personne ne cherche à revenir dessus pour endiguer le constant recul des surfaces agricoles, car la construction nourrit le BTP, sans lequel la croissance ne reviendra pas...

La nécessité d'un moyen de transport rapide entre Roissy-Charles-de-Gaulle et Paris n'est pas contesté. Lorsque le RER B, ou le RER D d'ailleurs, est passé au cadencement, c'est-à-dire à l'arrêt à chaque station et non plus à la possibilité de prendre des trains se rendant directement à Paris, nombre d'habitants des communes desservies ont protesté. Le besoin de se rendre rapidement existe non seulement pour les hommes d'affaires et les touristes comme je vous l'avis indiqué dans mon précédent billet, mais aussi pour les riverains. En conséquence, l'abandon du projet de ligne 17 par EELV ne s'explique que par à un ralliement à la vision du gouvernement socialiste de Manuel VALLS qui a décidé de ne s'occuper que des premiers (les touristes et les hommes d'affaires) et de laisser les seconds sans réponses.

En conclusion, amies lectrices et amis lecteurs, nous assistons à la fin du projet de ligne 17 par des partis de gauche, ce que les habitants des communes du nord-est de la Seine-Saint-Denis et du Mesnil-Amelot en Seine-et-Marne vont apprécier.