samedi 22 décembre 2012

Quand la Droite et les Gauches de gauche défendent une mixité sociale de juxtaposition entraînant une ségrégation urbaine, sociale et ethnique

Le 18 novembre dernier, dans l'émission Périphéries d'Edouard ZAMBEAUX sur France Inter, le journaliste était allé à la rencontre de Catherine ARENOU, maire UMP de Chanteloup-les-Vignes, commune de 10 000 habitants des Yvelines. L'objectif était de comprendre les difficultés d'un "maire d'une ville pauvre", un coup de projecteur étant mis sur la situation de ces communes par la grève de la faim de Stéphane GATIGNON, maire de Sevran, commune de Seine-Saint-Denis confrontée à des difficultés budgétaires. Voici le lien pour écouter cette émission.

Tout au long de cette émission, on pouvait, au fond, partager les combats de cette maire. Malgré des ressources financières contraintes (plus de 70 % de ses administrés ne sont pas imposables et la masse salariale représente plus de 60 % de son budget), elle se débat pour offrir à des coûts très faibles des services publics, comme la cantine scolaire ou des activités de centres de loisirs pour les enfants. Son constat, sur le fait de devoir mettre des hommes devant des populations fragiles, et non de l'informatique, est très juste, de même que celui sur la précarisation croissante des populations (constante hausse des demandes auprès des associations caritatives pour pouvoir se nourrir, hausse des impayés de loyers).

Pour autant, la conclusion que la maire nous livre dans les dernières secondes de cette courte émission (8 minutes) est sidérante, mais révélatrice d'une volonté partagée par les élus de Droite et de la Gauche de la Gauche : séparer les populations pauvres des populations riches. Remercions donc de sa franchise Mme ARENOU, quand d'autres élus, comme ces hypocrites gauche de gauche qui nous dirigent à Saint-Denis, font la même politique, sous le fallacieux prétexte "de ne pas chasser les pauvres".

Avant d'aller plus avant, je vous retranscris la conclusion :
" Si la ville de Chanteloup a des besoins, c'est parce que, de son côté, elle porte une partie de la solidarité nationale. Si elle a 75 % de personnes qui habitent dans le logement social actuellement, c'est pas un choix, c'est un fait ! Ce fait, moi, je l'assume complètement, je suis tout à fait en capacité d'accompagner ces populations. Mais, ce que je veux, c'est qu'on me donne des moyens de le porter. Si moi, 75 % des habitants sont dans le logement social, et qu'à côté, il y en a 5 % dans le logement social dans la ville d'à côté. Fatalement, je porte sa solidarité. Donc, qu'elle me donne les moyens de porter sa solidarité."

Contrairement à ces élus à la faible, pour ne pas dire inexistante, conscience républicaine, je suis opposé à une mixité sociale de juxtaposition, dont la conséquence est la relégation des populations les modestes et souvent d'origine étrangères, en périphérie des centres urbains dans des cités repliées sur elle-même. Aucune ville ne devrait avoir plus de 50 % de son parc de logement composé de logements sociaux, comme c'est le cas à Chanteloup-les Vignes ou chez nous, à Saint-Denis. 

Je suis favorable à une mixité sociale de mélange, qui obligerait chaque commune à avoir une proportion de logements sociaux équivalente à 30 % de son parc de logements. C'est à Neuilly-sur-Seine ou à Levallois que des logements sociaux doivent être construits, et non à Saint-Denis. Il faut au contraire proposer aux Dionysiens, qui vivent dans les cités où ils étouffent, de pouvoir habiter à Neuilly !

Il faut que les populations se mélangent, se rencontrent pour que chacun se rappelle, ou apprenne, que l'Humanité est une ! Il ne faut surtout pas renvoyer les femmes et les hommes à leurs déterminants sociaux. Mon pays, notre pays, ne doit pas prendre le chemin de l'Amérique et de sa ségrégation institutionnalisée ! 

Le drame de la politique immobilière actuelle est que l'on ne construit pas assez de logements sociaux. Le paradoxe, mais qui n'est qu'apparent, c'est que si ce constat est partagé par tous les hommes politiques, chercheurs, spécialistes et autres observateurs de l'évolution de notre pays, peu nombreux sont ceux qui osent pousser le raisonnement jusqu'au bout et en tirer toutes les conséquences, à savoir que les logements sociaux construits le sont toujours dans les mêmes communes. La ségrégation socio-spatiale, qui s'est progressivement mise en place à partir de la fin des années 1970, est constamment renforcée, avec la bénédiction des élus Gauche de Gauche et de la Droite.

Le projet du Grand Paris et le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) en sont les derniers exemples lamentables. La part du logement social, qui représente 35 % du parc de logement en Seine-Saint-Denis en 2005, devrait ainsi s'élever à 44 % à l'horizon 2030.

Plusieurs maires socialistes de Seine-Saint-Denis se sont donc élevés contre cette perspective, exigeant un rééquilibrage avec les Hauts-de-Seine, et dénonçant cette stratégie des élus gauche de gauche du département, comme Patrick BRAOUEZEC, motivés par des considérations électorales. Rappelez-vous que je vous ai dit à plusieurs reprises que ces élus dévoyés qui se disent gauche de gauche portent les stigmates des fossoyeurs de la démocratie : clientélisme et démagogie.

Alors, amis lecteurs, comment, me direz-vous, pouvons-nous parvenir à cette mixité sociale de mélange ?

1) Tout simplement, en en finissant avec Patrick BRAOUEZEC et ses lieutenants, hommes politiques hypocrites

Amis lecteurs, notre ex-député et ses lieutenants se disent gauche de gauche. D'ailleurs, Patrick BRAOUEZEC a rejoint un groupuscule appelé la Fédérération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), qui relève de ce que l'on appelle la gauche radicale. A priori, ces gens là devraient défendre une mixité sociale de mélange et non une mixité sociale de juxtaposition. 

Et bien non ! Mesurez d'ailleurs le décalage.

Voici ce que dit notre cher ex-député dans une interview donnée au quotidien l'Humanité du 11 décembre dernier : "La centralité doit être partout, la périphérie nulle part. Notre travail intéresse beaucoup de métropoles dans le monde. La plupart se construisent sur la base de l'exclusion. Soit c'est la gentrification du centre et la ghettoïsation de la périphérie, soit c'est le contraire. Nous, nous voulons une métropole inclusive, une métropole solidaire où le vivre ensemble n'est pas le vivre côte à côte". Il s'agit là d'un propos destiné à être largement lu par un peuple de gauche, dont fait partie la population Dionysienne. 

Maintenant, voici ce qu'il pense et livre aux rares lecteurs (forcément des spécialistes très éloignés dans leurs modes de vie et leurs pensées des Dionysiens) qui auront mis la main sur son livre d'entretien avec Jean VIARD "Mais où va la ville populaire ?" (édition de l'aube, 2012). Le son de cloche est tout autre : "Vous parliez de ghetto tout à l'heure : le ghetto de riches est sans doute beaucoup plus réel et répandu que le ghetto de pauvres. Je ne connais pas vraiment de ghettos de pauvres mais je connais l'existence des ghettos de riches. Le risque, au nom de la diversité sociale, c'est qu'un certain nombre de gens ne trouvent plus leur place dans les ville qui opèrent peu à peu des substitutions de populations en faveur des plus aisés. Et les plus pauvres, où vont-ils ? Personne n'est prêt à les accueillir. Nous sommes aussi dans une réalité où il ne faut pas se raconter d'histoires. Il n'y aura pas, ni spontanément ni même par des politiques de transfert volontaire, des gens en difficulté qui iront habiter à Neuilly-sur-Seine."

Oui, vous avez bien lu, un représentant éminent de la gauche radicale, un véritable gauche de gauche comme il aime à se définir lui-même, ne résiste pas, que dis-je, cède au capitalisme financier. Patrick BRAOUEZEC ne remet pas en cause la ségrégation urbaine, sociale et ethnique qui s'est mise en place dans la région Ile-de-France. Les riches ont de la chance, puisque Patrick BRAOUEZEC devancent leur souhait en construisant loin de leurs villas cossus des barres en béton où il parquera leurs domestiques et autres employés de maison/employés invisibles que les nantis ne veulent pas cotôyer plus de quelques minutes ou quelques heures par jour.

En refusant d'imposer une autre politique en matière immobilière et en collaborant avec les nantis, Patrick BRAOUEZEC et ses lieutenants encouragent la ségrégation en Ile-de-France.

Pourquoi une telle affirmation ? Parce que le maître de Plaine Commune n'ignore pas qu'un promoteur voulant élever du bureau à Neuilly-sur-Seine trouvera toujours du foncier, même des parcelles déjà bâties à transformer. De même qu'il n'ignore pas qu'il suffirait de confier le pouvoir foncier des maires aux préfets pour que l'Etat puisse enfin imposer ce rééquilibrage aux communes qui sont dépourvues de logements sociaux. Mais notre baron local n'a pas l'intention de lâcher la moindre compétence. Il y a quelques jours, il a d'ailleurs participé au torpillage en règle du Livre Blanc de Paris métropole, en s'opposant à la création d'une Autorité en charge des logements à l'échelle régionale.

Saint-Denis n'a pas à être une "ville populaire", de même que Neuilly-sur-Seine n'a pas à être une "ville bourgeoise". Je le dis et je le répète, il faut du logement social partout.

2) Mais aussi, en en finissant avec le discours populiste et démagogue : "chasser les pauvres"

Le bénéficiaire d'un logement social en dispose à vie, peut même le transmettre à ses enfants et, surtout, bénéficie d'un droit au relogement sur sa commune. Ce que je viens de dire signifie que la moitié des habitants qui vivent dans le parc social de notre ville sont assurés de ne jamais en être chassé. S'ils en partent, ce sera de leur plein gré.

Quant aux habitants vivant dans des logements du parc privé insalubres, quels sont leurs droits ? Le propriétaire d'un tel logement a l'obligation de reloger ses locataires. Je pose là une question : faut-il laisser des enfants vivre dans des environnements malsains où ils sont victimes du saturnisme ou d'autres maladies affectant, par exemple pour les maladies les plus courantes, les voies respiratoires ? Ou bien vaut-il mieux qu'ils résident dans des logements décents, quitte à devoir se refaire de nouveaux amis dans une autre école ?

En trompant les populations les plus fragiles, Patrick BRAOUEZEC et ses lieutenants se révèlent être les artisans de la ségrégation sociale et ethnique en Ile-de-France.

J'ajoute que, si la municipalité se substitue au propriétaire défaillant d'un logement insalubre pour exécuter les travaux, elle doit reloger les locataires sur son territoire. Si dès les années 1990, la mairie de Saint-Denis avait pris ce genre d'initiative contre les logements insalubres existants (et qui étaient moins nombreux qu'aujourd'hui), comme la loi l'y autorisait déjà,  le parc dionysien ne se serait pas continuellement dégradé et la problématique de l'insalubrité n'aurait pas cette ampleur. Les marchands de sommeil auraient compris qu'ils n'étaient pas les bienvenus. Mais ce message là ne leur a pas été envoyé. A dessein...

D'ailleurs, amis lecteurs, une question que nos élus gauche de gauche éludent : qui sont les populations chassées qu'ils semblent défendre ?

En réalité, il s'agit de la classe moyenne, de gens gagnant entre une fois et deux fois le SMIC, qui sont chassés de Paris et des départements de petite couronne en raison de l'évolution du marché du foncier et de l'immobilier (je crois qu'il est inutile que je vous parle de la hausse du m², en loyer ou en achat) et de la crise affectant un certain nombre de quartiers d'habitat social. J'ajoute que ces personnes souhaitent réaliser le rêve d'une écrasante majorité de nos concitoyens et devenir propriétaire d'une maison avec jardin.

Autant dire que ces populations, qui forment la base électorale des socialistes, des écologistes et du centre, n'ont pas la côte auprès de la municipalité gauche de gauche de Saint-Denis qui se réjouit secrètement de leur départ. Ne cherchez pas à comprendre pourquoi la gestion des ordures, le stationnement et d'autres choses qui relèvent des services normaux d'une ville dysfonctionnent à Saint-Denis. C'est une stratégie électorale qui dissuadent de s'établir ou chassent les classes moyennes.

3) Et enfin, en faisant le choix d'une autre politique que la DENSIFICATION

C'est le grand mot à la mode, la D-E-N-S-I-F-I-C-A-T-I-O-N !!! Nos élus gauche de gauche n'ont que cela à la bouche : la DENSIFICATION !

Ce néologisme leur sert de politique, de projet... Remarquez que pour des élus qui vivent leurs mandats comme des jobs, c'est commode. Ils sont dispensés de réfléchir à un vrai projet, de défendre des valeurs ou, plus simplement, de gérer une ville.

Pourtant, le concept de densification, quand on examine les motivations qui poussent nos élus à l'utiliser, sent furieusement la manipulation.

Vous noterez que, curieusement, nos élus gauche de gauche l'appellent pour Saint-Denis, mais ne la demandent pas pour des villes plus riches à l'urbanisme pavillonnaire. La raison, vous l'avez deviné, c'est de justifier le béton qui est destiné à couler à flot sur notre ville. Derrière la densification, on trouve cette alliance de nos élus gauche de gauche avec les, très libéraux, promoteurs immobiliers. La densification dissimule l'alliance de Patrick BRAOUEZEC et de ses lieutenants (n'oublions jamais les membres de sa cour !) avec le capitalisme financier. On est décidément très loin d'une alternative sociale et écologique.

Nos élus se servent de la densification pour afficher une politique écologique : lutte contre les émissions à effet de sphère générées par les voitures, lutte contre l'étalement urbain et le grignotage des terres arables. Seulement, la population française rêve à un pavillon. En conséquence, en densifiant à Saint-Denis, on cherche à imposer d'autres modes de vie et d'habitat à nos concitoyens. Autant dire que cela est voué à l'échec, car les mentalités ne changeront pas facilement et que la ségrégation les incitera encore plus à se tenir à l'écart de notre ville.

En favorisant la densification, Patrick BRAOUEZEC et ses lieutenants amplifient la ségrégation en Ile-de-France. 


S'il suffisait de changer la ville pour changer la vie des gens, on le saurait depuis longtemps. D'ailleurs, les milliards consacrées à la politique de la ville n'ont rien changé à la détresse de nombre de nos concitoyens. J'ajoute que cette vision autoritaire, méprisante et parfaitement capitalistique, se prive des politiques qui corrigeraient les effets négatifs environnementaux de l'étalement urbain : maison HQE, transport à la demande, auto-partage, développement de potagers biologiques, polarisation des équipements de proximité dans des micro-centralité.


Enfin, la densification ne pourra bien fonctionner que si l'on optimise l'ensemble des déplacements, en diminuant d'une part les transports individuels et en favorisant la fluidification et l'intermodalité des transports en commun. Or, le projet Saint-Denis Pleyel est l'inverse de cela. Saint-Denis Pleyel est un pôle de transport destiné à la spéculation immobilière. C'est pour cette raison que Plaine Commune l'a délibérément mis à côté de la ligne 13, en se gardant bien de le relier à notre ligne de métro. D'ailleurs, ils cherchent à saturer encore plus la ligne 13, comme si celle-ci ne l'était déjà pas assez.

Discuter de la densification est pourtant fondamental, car il renvoie aux choix urbains, c'est-à-dire à la ville que nous voulons construire, nous Dionysiens, et pas eux, élus gauche de gauche vendus au capitalisme financier. Mais nos chers élus le refusent. Le 28 novembre dernier, au cours d'une réunion préparatoire d'une séance du Comité Consultatif sur le Grand Paris, les deux maires-adjoints présents, M. Michel RIBAY et M. Christophe GIRARD ont refusé que l'on évoque la densification dans le projet d'avis des citoyens. Il est vrai que cela revenait à poser la question de l'articulation entre l'offre de transports et l'arrivée massive de nouvelles populations de salariés et d'habitants dans ce secteur. Je vous renvoie à mon billet du 21 novembre dernier. Ces deux créatures politiques en service commandé avaient certainement des consignes pour empêcher d'évoquer ce sujet du maître de Plaine Commune.


En conclusion, le processus de métropolisation, qui aboutit à une concentration toujours plus élevée des richesses humaines et matérielles, n'est pas remis en cause à Saint-Denis. Chaque habitant de notre ville souffrira à terme d'une ségrégation encore plus grande en raison des choix politiques et urbains qui sont ceux de la mairie de Saint-Denis et de Plaine Commune. 

En 2014, lors des élections municipales, nos concitoyens auront le choix entre le projet d'une gauche humaniste, à laquelle j'appartiens, visant un développement urbain et une cohésion sociale équilibrés, et le projet urbain et politique de la prédation financière et de la ségrégation socio-spatiale porté par de soit-disant élus gauche de gauche. Saint-Denis doit appartenir à ses habitants, pas à la mondialisation et aux dynamiques d'exclusion.

mercredi 21 novembre 2012

Réflexions autour de l'incident ayant perturbé la ligne 13 le 19 novembre

Désagréable surprise hier matin. Descendant les escaliers de la station Porte de Paris, je me heurte à un quai bondé... le compteur affichant 7 minutes d'attente ! Pas besoin d'annonce pour deviner que le trajet sera long et inconfortable !!!!

L'incident en question était présenté comme résultant d'un "problème de signalisation à la station Montparnasse". Le pire, d'après moi, était qu'il avait commencé avant sept heures du matin. Franchement, quelle idée saugrenue que de vouloir prendre le métro après avoir déposé son fils à l'école !

Néanmoins, à partir de cet incident, il est possible de poser plusieurs constats :  

. Installer des portes palières sur l'ensemble des stations de la ligne 13

J'ai déjà eu l'occasion de dire à plusieurs reprises pourquoi ces portes palières seraient des plus utiles. Je vous invite à relire mes précédents billets. Hier, en observant les comportements, j'ai trouvé un argument supplémentaire.

Lorsque le métro s'arrêtait à une station équipée de portes palières, les gens ne cherchaient pas à tout prix à monter, empêchant la fermeture des portes et retardant le départ de la rame. La situation était radicalement différente dans les stations non équipées de portes palières, où, véritablement, des gens n'hésitaient pas à s'agripper aux portes du métro.

Le rôle de fluidification du trafic de ces portes palières me semble jouer pleinement dans ces moments de dysfonctionnement, en créant un cocon isolant le métro et décourageant les initiatives désespérées et d'exaspération (que je peux comprendre par ailleurs) qui accentuent le retard et rendent plus agressives les passagers les uns envers les autres.

. Empêcher le prolongement de la ligne 13 à Stains

Je vous l'ai déjà annoncé dans mon blog début 2009, nos élus n'allant pas le crier sous les toits, des crédits ont été débloqués pour étudier le prolongement à Stains de la ligne 13, de manière à la recorder à la Tangentielle Nord. 

La RATP, la SNCF, le STIF et, de manière générale, toutes les parties prenantes au réseau de transports en commun de l'Ile-de-France font un seul et même constat après chaque prolongement de ligne de transports, après chaque mise en service de nouveaux tronçons : le trafic augmente bien au-delà des prévisions.

Mais nos élus municipaux, qui nous font tous les jours la démonstration de leur alternative sociale et écologique en matière urbaine (interdit de sourire, sinon vous allez les vexer...), ont décidé de s'asseoir sur cette vérité. Pour le maître de Plaine Commune et ses acolytes, nous n'avons qu'à bien nous serrer. Il est vrai qu'ils ne partagent pas notre calvaire quotidien.

. Empêcher la densification de Saint-Denis

Mardi dernier, le 13 novembre, le Comité consultatif de la ZAC Porte de Paris s'est réuni. Nous avons eu droit, et c'est une première, à une présentation des réflexions et travaux consécutifs au projet du Grand Paris. En préambule, (j'ai raté le premier quart d'heure, mais on m'a raconté la chose à l'issue de la séance), ils ont indiqué que la population de la ville allait très fortement augmenter avec la densification autour de leur fameux pôle de Saint-Denis Pleyel. Souvenez-vous, je vous en avais parlé dans un précédent billet, ce n'est donc pas une surprise. 

Recevant la convocation et au vu de l'ordre du jour, j'avais prévu d'intervenir et d'insister sur trois points de vigilance, dont l'un concernait la problématique de la densification et son impact sur les lignes de transport. Je vous parlerai une prochaine fois des deux autres.

Quel était ce point de vigilance ?

La construction de 4200 logements par an à partir de 2015 négociée par Plaine Commune avec l'Etat. Vous l'avez compris, c'est le genre de décision sur laquelle nos chers élus ne vont pas vraiment faire de tapage. En janvier 2012, l'Etat et Plaine Commune ont négocié un accord-cadre relatif au "Territoire de la création et de la culture"et préfigurant le futur Contrat de Développement Territorial. Dans ce document, au titre des engagements pris par les collectivités figure la "production de 4200 logements par an sur Plaine Commune et Saint-Ouen à partir de 2015".

Si vous suivez mon blog, vous avez vu le travail cartographique que j'ai réalisé en début d'année pour illustrer les futures évolutions du réseau de transport en commun à Saint-Denis et les délais dans lesquels ces évolutions interviendront. Des milliers de logements, avec des dizaines de milliers de personnes, vont donc sortir de terre sur notre territoire, alors que les transports suivront, dans le meilleur des cas, avec plusieurs années de décalage.

On met la charrue avant les boeufs, mais, là encore, ce n'est pas étonnant. Nos élus poursuivent inlassablement leur ambition, pathétique, d'être à la tête de la commune la plus peuplée d'Ile-de-France, hors Paris. L'ego de Patrick BRAOUEZEC le pousse, malgré la sanction politique des législatives et l'amendement de Philippe DALLIER qui l'interdit pour l'heure, à ne pas lâcher son désir de créer la première Métropole en Ile-de-France, qui lui donnera plus de pouvoirs (ceux des conseils généraux et régionaux -là encore on ne nous en parle pas!!-) que ne lui en confère la Communauté d'Agglomération. Un baron voulant devenir roitelet, voilà ce qui préside à nos destinées. Vertigineux et effrayant à la fois ! Et ne parlons pas de la cour qui l'entoure...

Stopper la saturation de transports en commun à bout de souffle, améliorer la qualité de vie, redonner confiance envers la puissance publique pour décider nos concitoyens à voter à nouveau, respecter les femmes et des hommes habitant ce territoire et, tout simplement, susciter l'espoir chez les enfants de ce territoire dont l'horizon est bouché par des barres de béton... Décidément, tout cela est trop demandé à des élus qui, pourtant, ne cessent de se prétendre gauche de gauche !  Mais ce sera l'objectif de ceux qui, comme votre aimable serviteur, entendent porter un nouveau projet pour notre ville.


jeudi 1 novembre 2012

Le petit train du parc des Chanteraines

Dimanche 28 octobre après-midi, dernier départ pour la saison 2012 du petit train qui parcoure le parc des Chanteraines avant la pause hivernale. En effet, l'exploitation de cette (toute) petite ligne de chemin de fer reprendra en mars 2013. Pour mon petit garçon, qui adore la série d'animation "Thomas le petit train", et moi-même, ce fut un grand moment de plaisir partagé.

Habitant à proximité de la Porte de Paris, je bénéficie déjà du parc de la Légion d'Honneur, qui est très bien, mais insuffisant en terme de surface. En conséquence, pour gambader dans des espaces verts plus vastes, nous nous rendons au parc de La Courneuve, mais aussi au parc des Chanteraines situé dans le département voisin des Hauts-de-Seine. Il y a aussi le parc de l'Ile-Saint-Denis, dont je soutiendrais l'agrandissement une fois élu en 2014. Pour ces trois parcs, nous comptons bien 40 minutes pour nous y rendre à pied, car nous ne sommes pas motorisés.

Pour aller au parc des Chanteraines de Saint-Denis, c'est très simple. Dirigez-vous vers la gare de Saint-Denis, poursuivez vers la Seine et franchissez la, ainsi que la commune de l'Ile-Saint-Denis pour passer à Villeneuve-la-Garenne. En continuant droit sur votre lancée, vous passerez à côté de la mairie et, de là, suivez le boulevard Charles de Gaulle qui vous conduira jusqu'à ce parc. Notez qu'il y a aussi la piscine municipale de Villeneuve-la-Garenne, dont un bassin est découvert aux beaux jours. C'est très agréable (le moins, c'est la ligne à haute tension).

Sans m'étendre longuement sur ce parc, vous trouverez toutes les informations utiles sur le site créé par le Conseil général des Hauts-de-Seine, sachez qu'il est assez vaste (75 hectare, mais en comparaison plus petit que le parc de La Courneuve qui fait 415 hectares), comprend deux lacs, des aires de jeux pour les enfants et, objet de ce billet, le chemin de fer des Chanteraines.

Sur un petit circuit d'un peu plus de cinq kilomètres, des locomotives diesel ou vapeur circulent cahin-caha tirant les voyageurs à la découverte de ce parc. Ce dimanche après-midi, c'était des locomotives à vapeur. Mon petit garçon était impressionné par les jets de vapeur et les sifflets stridents... Qui eut cru qu'une machine aussi petite fasse un si grand bruit ?!? Comptez bien 1h30 pour le tour complet de la boucle. Par ailleurs, il vous en coûtera 5 euros par adulte et 3 euros par enfant. Prendre le petit train des Chanteraines est un bon prétexte pour passer l'après-midi au parc, où vos enfants trouveront également manèges et aires de jeux.

Voici quelques photos de ce trajet mémorable :

Pour les adultes, ces locomotives ressemblent à des jouets. Pour nos enfants, elles sont gigantesques !

Il ne manque que les bisons. 

Scènes maintes fois répétées...

Nous ne sommes plus habitués, donc quand elle siffle et souffle, c'est impressionnant...  

A la force des poignées.

Pour les petits et les grands, prendre ce petit train est une expérience réjouissante. Elle est aussi unique en Ile-de-France (le petit train de la ligne du jardin d'acclimatation est en fait une locomotive électrique, snif !), avec l'avantage appréciable, pour nous autres Dionysiens, que nous sommes véritablement à deux pas du parc des Chanteraines.

Je conclurai en rendant hommage au travail de l'Association du Chemin de fer des Chanteraines et à ses bénévoles qui se relaient pour faire fonctionner ses vénérables dames et en rappelant combien le train est un vecteur de lien entre les gens. Lorsqu'il passe, tout le monde arrête ses occupations et regarde. Spontanément, les gens se mettent à vous saluer et vous leur répondez. En d'autres termes, un vrai bain de jouvence.

dimanche 21 octobre 2012

Coupure électrique sur le quartier Sembat-Parmentier hier soir... mes billets ont fait leur effet !

Aujourd'hui, un bon millier de coureurs, dont je fais partie, vont s'élancer pour le semi-marathon de la Voie Royale. Un oncle, arrivé d'Auvergne hier, va s'élancer avec moi dans un peu plus d'une heure. Il est classé V4, mais me distancera certainement de plusieurs minutes...

Hier soir, au cours du dîner, nous avons observé un arrêt brutal de l'éclairage public qui a plongé dans l'obscurité le boulevard Marcel Sembat et le quartier Parmentier. Vous ne verrez pas de photos. Tout d'abord, je ne comptais pas interrompre mon repas et laisser ma famille de côté pendant plusieurs minutes. Ensuite, j'étais persuadé de pouvoir prendre des photos plus tard dans la soirée, une fois le repas terminé.

Or, environ une demi-heure après la coupure, qui a eu lieu à 20h30, l'un de mes invités m'a fait remarqué que la lumière revenait à certains lampadaires. Et, effectivement, progressivement, les lampadaires se sont tous rallumés.

Si vous vouliez une preuve que nos chers élus, qui, rappelons-le, se clament être gauche de gauche (vous aurez remarqué qu'en ce moment il y a véritablement course à l'utilisation du mot "gauche" dans le petit landerneau politique dionysien), ne se mettent à travailler que quand ils redoutent une mauvais publicité... Vous l'avez ! Il est toujours satisfaisant d'avoir gain de cause, quand, pendant des années, ces individus ont été complètement indifférents au sort de leurs concitoyens. Les puissants considèrent les électeurs comme des gueux ! La peur de perdre leur job (c'est la perception qu'ils ont des charges publiques qui leur sont confiées), les obligent à travailler. Ils doivent trouver cela épuisant ; il est vrai que cà n'a rient à voir avec leurs pratiques habituelles qui consistent à saoûler de paroles les habitants.

Cependant, comme je n'aime pas les demi-mesures, et que je connais leur délai de réaction : environ 30 minutes avant que le premier lampadaire s'allume à nouveau  (s'agit-il d'envoi de personnels sur le terrain ou d'une réinitialisation des systèmes pour réalimenter notre secteur ? la question reste entière). Et bien,je prendrai des photos diligemment la prochaine fois et passerai à l'étape supérieure.

D'ailleurs, les coupures électriques à l'échelle d'une rue ou dans d'autres parties de la ville qui n'ont pas de réponses, ce n'est pas ce qui manque...

Amis lecteurs, rendez-vous dans quelques minutes près du Stade de France pour la Voie Royale.

mardi 25 septembre 2012

Le sport à Saint-Denis pour les enfants avant 6 ans (suite)

En mai dernier, je vous faisais part du résultat de mes recherches concernant l'offre sportive dans notre commune de Saint-Denis pour les enfants de moins de 6 ans. Voici un nouveau billet venant compléter le précédent. Il fait suite au forum des associations sportives dionysiennes qui s'est tenu le samedi 8 septembre au Palais des Sports :

. L'Ecole Municipale des Sports (EMS) :

Nous y avons inscrit notre fils, qui est en grande section aux Gueldres. L'EMS donc, s'adresse aux enfants de 5 à 11 ans (5 ans révolus toutefois). Pour traduire cela en niveau scolaire, vous pourrez y inscrire vos enfants quand ceux-ci seront en Grande Section d'école maternelle (enfin, sauf ceux qui n'auront pas 5 ans en septembre) et en école primaire.

Les activité ont lieu le mercredi matin ou le mercredi après-midi, les enfants sont répartis au moment de l'inscription en fonction de choix des parents ou des disponibilités restantes. Les activités sportives sont déterminées par trimestre, il y en aura donc plusieurs dans l'année. L'encadrement est assuré par des personnels compétents (enseignants, animateurs sportifs...). Notez que les enfants qui sont en centre de loisirs le mercredi sont pris en charge, emmenés puis ramenés pour le déjeuner, s'ils sont par exemple du matin. Bref, vous avez l'assurance que votre enfant fera du sport, sans que cela ne vous impose des contraintes horaires.

Ajoutez à cet avantage un coût d'inscription très modeste. En gros, il varie entre 50 euros, pour les plus fortunés des Dionysiens, à quelques euros pour les plus modestes. L'Ecole Municipale des Sports remplit donc un rôle sportif, éducatif et social que je me permets de qualifier d'exemplaire. Il s'agit là d'un des héritages positifs du caractère communiste de notre municipalité, qui doit être préservé.

. Les clubs sportifs Dionysiens :

En mai, je vous donnais des renseignements sur trois clubs dionysiens. Grâce à la brochure qui était donnée au Forum, je vais rajouter trois autres clubs qui indiquent expressément proposer des activités dédiées aux enfants de moins de 6 ans. Peut-être que d'autres clubs le font, mais ce n'était pas mentionné. En tout état de cause, l'offre est pour le moins variée.

Pour mémoire, les trois premiers clubs identifiés étaient :

. Saint-Denis Union Sports (SDUS)
Le club omnisports de Saint-Denis, à la fois pour le loisir et la compétition. Il s'appuie sur les équipements sportifs dionysiens pour ses activités et propose 5 activités ouvertes aux enfants de moins de 6 ans :
- baby judo (dès 4 ans au Palais des Sports et au Petit Stade le mardi et jeudi après-midi) ;
- bébé nageur (à La Baleine le samedi matin dès 4 mois) ;
- roller ( au Gymnase La Courtille à partir de 3 ans le samedi après-midi) ;
- ping-pong (dès 4 ans à La Raquette -au sein du Parc des Sports Auguste Delaune le mercredi matin ou le samedi après-midi) ;
- tennis (à partir de 4 ans au Parc des Sports Auguste Delaune le mercredi matin ou le samedi matin).

. Avant-Garde de Saint-Denis (AGSD)
Le club le plus ancien de Saint-Denis. Il dispose de son propre gymnase, localisé à côté du Parc des Sports Auguste Delaune. Pour les moins de 6 ans, 2 activités sont proposées :
- baby judo (mercredi matin et samedi après-midi pour les 4 ans et plus) ;
- éveil de l'enfant (dès 2 ans et demi le mercredi matin ou le samedi matin),
- Karaté (à partir de 5 ans le mardi et vendredi après-midi).

. Judo Club Franc Moisin Saint-Denis
Club de judo par excellence, les entraînements se font au gymnase de la cité Franc-Moisin. Il propose :
- baby-judo (à partir de 4 ans le mercredi après-midi).

Les trois nouveaux clubs identifiés sont :

. Aquacosmos

Utilisant également les installations de La Baleine, la piscine municipale, cette association propose de nombreuses activités autour de la natation, dont, pour les enfants de moins de 6 ans :
- natation pour enfants (à partir de 5 ans le mercredi matin et le samedi matin).

. Club 93 Saint-Denis

Ayant ses quartiers au gymnase La Courtille, ce club est spécialisé dans les arts martiaux (judo, jujitsu, taekwondo, karaté, taïso). Pour les moins de 6 ans, il propose dès 4 ans :
- judo (samedi matin),
- karaté (mercredi après-midi et samedi après-midi). 

.  Floréal Loisirs Club (pas de site Internet, contact au 01 83 72 20 60 du lundi au samedi de 15h30 à 19H30)

Ce club utilise également des installations municipales et propose de la danse (classique, sportive...). Pour les tout petits, à partir de 3 ans, il propose :
- modern'jazz (à la maison de quartier Floréal le mardi et le jeudi).


Pour élargir cette recherche aux villes environnantes, l'exemple de Saint-Ouen. Dès 3 ans, le club de patinage artistique de Saint-Ouen apprendra à votre enfant à patiner... Hé oui, pour ceux qui l'ignore, juste à côté de la station Mairie de Saint-Ouen, il y a une patinoire ! Il y a aussi un club de hockey, mais c'est à partir de 6 ans. Toujours à Saint-Ouen, une salle d'escalade vient d'ouvrir (avec un coin restaurant, ce qui ne gâche rien) et propose la pratique de cette discipline dès 4 ans (par contre, c'est très cher...). 

Pour conclure, je pense qu'une inscription à l'Ecole Municipale des Sports s'impose, dès lors que vous voulez que votre enfant fasse du sport. Les clubs dionysiens offrent pour leur part une palette intéressante de disciplines à des tarifs compris entre 100 et 150 euros pour l'essentiel, encore qu'il faille que les horaires correspondent à vos propres emplois du temps, ce qui est particulièrement difficile en semaine. A cet égard, l'Avant-Garde de Saint-Denis se dégage par rapport aux autres clubs, dans la mesure où l'éveil de l'enfant du samedi matin peut se conjuguer à des activités de remise en forme pour les parents (stretching, Tai Chi, salle de musculation). Votre enfant se dépense et vous aussi, plutôt commode.

Une remarque complémentaire pour gérer l'après EMS :
Certaines personnes l'ignorent et d'autres l'ont tout simplement oublié, mais il est possible de pratiquer un sport sans passer par des clubs, dont les coûts sont souvent rédhibitoires pour les plus modestes d'entre nous. A partir du collège, votre enfant (11 ans et plus donc) peut profiter des associations sportives de son établissement. Chaque établissement scolaire a une association sportive, qui propose quelques disciplines sportives pour des sommes très modestes (de l'ordre de 20 à 30 euros le plus souvent). Ces associations sont rattachées à l'Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS) qui cherche à encourager le sport. Par exemple, l'association sportive du collège Elsa Triolet de Saint-Denis propose du tennis de table (notez qu'il doit bien proposer autre chose, mais ça ne figure pas sur le site Internet).

Modification du 26 septembre : 
PS : rajout de l'activité  karaté de l'Avant-Garde de Saint-Denis (il y a une contradiction sur leur site Internet entre 5 et 6 ans)
Message du 26 septembre :
PPS : un message au webmaster de la municipalité concernant les liens vers la plaquette de l'Ecole Municipale des Sports sur le site de la municipalité, ils donnent en fait sur la plaquette de l'Ecole Municipale d'Arts Plastiques

dimanche 16 septembre 2012

Petit détournement de la communication municipale

Renaud, un voisin habitant non loin du square de Geyter, m'a envoyé ce petit texte le 12 septembre dernier. J'ai pu constater que d'autres blog l'avait déjà diffusé, ce ne sera donc pas une avant-première, mais avouons-le, il a réalisé un texte du plus haut comique et parodie adroitement les travers, errements et autres comportements démagogues de nos chers élus municipaux qui se disent "gauche de gauche".


Oui, amis lecteurs, un peu d'humour fait du bien, car leurs détestables méthodes pour tenir cette ville a encore eu des conséquences tragiques le week-end dernier. Les philosophes grecs nous ont averti il y a plus de deux millénaires que le clientélisme et la démagogie sont deux comportements qui conduisent à la fin d'un régime démocratique. Nous qui vivons à Saint-Denis, savons plus que quiconque l'urgence démocratique à se débarrasser de gens qui osent se prétendre "gauche de gauche", mais agissent en érigeant dans les esprits et sur le territoire des mûrs toujours plus élevés.

lundi 10 septembre 2012

La Voie Royale 2012

Le semi-marathon de Saint-Denis, la Voie Royale, aura lieu le dimanche 21 octobre prochain. 

Vous pouvez vous inscrire en ligne pour 15 euros jusqu'au 21 décembre, après ce sera 20 euros.

Pour ceux qui ne veulent ou ne peuvent courir les 21 kilomètres, vous avez le 10 kilomètres ou le 5 kilomètre et la marche nordique.

Bon courage et rendez-vous le 21 octobre.

PS : clin d'oeil à toutes celles qui ont fait la Parisienne et que nous retrouverons sur la Voie Royale.  

lundi 3 septembre 2012

Panne éclairage électrique...

Bonjour Amis lecteurs,

Un nouveau black-out électrique dans le quartier Marcel Sembat/De Geyter au cours de cette nuit m'amène à avancer de 15 jours ma rentrée sur mon blog. Je comptais en effet m'occuper tranquillement de la rentrée ce matin de mon petit garçon et également travailler sereinement et intensément, en bon stakhanoviste que je suis, car je n'ai que ma force de travail pour subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille, contrairement à des élus, prétendument plus à gauche que tout le monde, qui peuvent toujours espérer se faire de l'argent en cédant l'espace public à leurs amis promoteurs immobiliers. 

J'honore donc ma promesse de bloguer chaque fois qu'il y aura une panne électrique que j'observerai ou que l'on me rapportera.

Voici les photos :

Le boulevard Marcel-Sembat, orienté sud-est en direction de la Porte de Paris

Vu de la Place Parmentier, au loin, on distingue les tours du chantier du site de SFR

Amis lecteurs, il est 8 heures, nous sommes le 4 septembre, bonne rentrée !!!






dimanche 26 août 2012

Questions ouvertes d'un socialiste dionysien à Mathieu HANOTIN

Amis lecteurs, vous trouverez ci-dessous le contenu d'un mail du 22 août que m'a fait parvenir Frédéric KOULOUFOUA, militant socialiste de la section locale et candidat au poste de secrétaire de section. Il interpelle notre nouveau député, Mathieu HANOTIN sur trois points, dont deux questions locales.

N'oublions pas que l'une des conséquences des élections législatives de juin 2012 est la reconstruction de la section locale socialiste en vue des municipales 2014. Des rivalités, des ambitions, récentes ou longtemps étouffées, s'expriment, pour ne pas dire s'affrontent et, de ce qu'il en sortira, les militants socialistes dionysiens auront leur part de responsabilités lors des prochaines municipales dans une victoire ou dans une défaite. 

A cet égard, il serait prudent et sage de ne pas reproduire les erreurs passées, telles que les défections, les rivalités internes opportunément relayées par lejsd, les petites querelles de personnes et, surtout, clarifier la stratégie : prendre la ville ou juste négocier des postes avec l'actuelle municipalité entre les deux tours ? Autant de points sur lesquels les Dionysiens attendent des réponses pour savoir si des élus s'attacheront sincèrement à répondre à leurs difficultés. Bref, une simple question de crédibilité. Les politiques ne devraient pas oublier que la victoire de Mathieu HANOTIN est autant, si ce n'est plus, le fruit du mécontentement de nos concitoyens à l'égard de la gestion municipale actuelle (constat valable pour Villetaneuse), que du travail de terrain de militants divisés.

PS : les gars, vous pourriez mettre le blog de la section à jour. A titre d'exemple, signaler la victoire de Mathieu HANOTIN. Çà ferait moins désordre...

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Questions ouvertes à Mathieu HANOTIN


Cher Mathieu,
(Député de la Seine-Saint-Denis – 2ème Circonscription «Saint-Denis, Pierrefitte et Villetaneuse»)
La rentrée politique avec son lot de dossiers est déjà là et à Saint-Denis plusieurs interrogations taraudent les citoyens que nous sommes. Nos questions concernent :
1)- L’hôpital Delafontaine.
2)- La sécurité à Saint-Denis
3)- Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire.  
Question 1)- L’hôpital Delafontaine manque de plus en plus de moyens humains et de techniques de pointe, où en est le Gouvernement avec ce dossier ?  
Question 2)- L’Etat, par le Ministre de l’intérieur a pris la décision de faire de Saint-Denis une Zone de Sécurité Prioritaire. C’est bien la preuve que nous vivons dans une ville dans laquelle les incivilités, les violences faites aux personnes sont devenus légion et, les vols à l’arrachés, la présence de réseaux mafieux en tout genre, confirment la montée en puissance de groupes organisés qui occupent le territoire Dionysien en toute impunité.  
Incohérents avec la réalité, Patrick BRAOUEZEC, l’ancien Député et Didier PAILLARD, le Maire actuel, justifiaient encore il y a peu, cette insécurité quotidienne par le fait que nous étions une ville populaire.
-          Combien de policiers sont affectés à Saint-Denis dans le cadre de ce dispositif ? Quelle sont leurs priorités pour maintenir Saint-Denis dans la République ? Ont-ils les moyens suffisant pour mener à bien leur tâche ? Existe-t-il une transversalité d’action entre le Député Mathieu Hanotin et le Conseil Local de Sécurité et de la Prévention de la Délinquance ? Où en est-on avec le dossier de la réhabilitation du Commissariat Central de Saint-Denis ?
Question 3)- Le Conseil Constitutionnel a décidé que l’adoption par la France du « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire » ne nécessite pas de réforme de la Constitution, et donc, il n’y aura certainement pas de référendum ; n’est-ce pas là, une faute stratégique ?
-          De mémoire, le Traité dont il est question a été élaboré par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.  En son temps, il avait fait l’objet de vivent critiques de la part du 1er Ministre actuel et de la part du candidat François Hollande, devenu Président de la République. Peux-tu, aujourd’hui nous dire, sur une échelle de 1 à 10 les incidences sociales, économiques et politiques d’un tel texte sur les populations de la Seine-Saint-Denis en général et sur celles de Saint-Denis en particulier ?
-          Quel est ton sentiment politique à ce sujet et quel sera ton vote ?  
Avec mes amitiés socialistes.
Frédéric KOULOUFOUA
Candidat au poste de Secrétaire de la Section PS de Saint-Denis
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vendredi 24 août 2012

Courrier d'un Dionysien à nos élus municipaux

Le 13 août dernier, Renaud, un dionysien qui se bat pour améliorer notre environnement et faire fonctionner ce "vivre ensemble" tellement nécessaire en pratique, nous avait mis en copie d'un mail adressé au Président de Plaine Commune, M. Patrick BRAOUEZEC, au maire de Saint-Denis, M. Didier PAILLARD, et à l'adjointe au maire, Mme Florence HAYE. Je dis "nous" en faisant référence aux associations et autres blogs citoyens qui, mis en copie de ce message, l'avaient immédiatement relayé. Pour ma part, je ne suis rentré que quelques jours plus tard de vacances, donc je n'ai pu être aussi diligent. Cependant, amis lecteurs, vous avez certainement lu et apprécié sa prose (im)pertinente et incisive sur d'autres blogs.

Je vais également sacrifier à l'exercice, mais avec deux bonus :
 . des photos ;
. la réponse apportée par Mme Florence HAYE, datée du 17 août, et le "scud" de Renaud daté d'aujourd'hui, 24 août. Je l'ai reçu cet après-midi et, cette fois-ci, je peux mettre le tout en ligne dans les temps.

Tout d'abord, quelques photos (enfin pas trop, parce qu'après, les heureux propriétaires des bagnoles mal garées et de jeunes athlètes qui concourent dans la catégorie free-ride sur deux roues pourraient se reconnaître, devenir courroucés et se transformer en pugilistes avec le soutien enthousiaste de la team BRAOUEZEC...) :







En matière de comportement délictuel, l'exemple vient d'en haut à Saint-Denis...

Maintenant, la relation épistolaire Renaud-Florence :

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13 août (Renaud) :
à l'attention de messieurs Patrick Braouezec, Président de Plaine Commune et Didier Paillard, Vice-Président de Plaine Commune et maire de Saint-Denis ; à l'attention de Florence Haye, 1ère adjointe en charge l'action de proximité dans les quartiers.


Remerciements


Madame,
Messieurs,

Comme certainement un grand nombre de Dyonisiens, je passe cet été "en ville", par la grâce de la naissance d'un enfant dans mon foyer.

Ainsi, de mon jardinet situé quai du port ou lors des promenades alentours avec mes enfants, j'ai tout loisir d'apprécier la qualité des animations encouragées
et promues par Plaine Commune et la ville de Saint-Denis, constatant ainsi que votre réputation de soutien aux "Arts de la Rue" n'est pas usurpée !

Je suis particulièrement impressionné par la diversité de l'offre proposée aux dyonisiens, jeunes ou non, ainsi que par la philosophie qui la sous-tend, emprunte 
d'une absolue liberté d'action, avec cette touche "no limit" qui apporte la dose de frisson nécessaire à un parfait épanouissement personnel.

L'idée la plus lumineuse (et populaire) est sans conteste l'ouverture aux sports motorisés de "l'ancienne" piste cyclable quai du port et quai du square, avec leurs catégories bien distinctes, allant du "free ride" avec échappement libre et roues arrières, au "3 heures du Quai" et ses chronos spectaculaires, sans oublier la "moto-école" que les enfants adorent, à 2 ou 3 sur l'engin, à partir de 5 ans. Les concours d'élégance automobile ont aussi leur fervents adeptes, certes en nombre plus restreint. Mais c'est "le jeu de l'évitement" (du scooter lancé à pleine allure), aussi joliment appelé "slalom de la mort", qui sans aucun doute apporte le plus de frissons et je dois dire que c'est une idée formidable que d'avoir ouvert à tous cette portion de voirie enfin partagée entre piétons, vélos et véhicules motorisés, sans priorité aucune, pour corser la difficulté. Et fort judicieusement, durant les travaux de mise en place du tram, cette nouvelle desserte permet aussi à un grand nombre de deux roues motorisés de gagner un temps précieux (d'autant que les vitesses pouvant être atteintes sont très importantes) et à d'autres de trouver là le moyen propice de faciliter divers commerces par d'incessants allers-retours ; en ces temps difficiles, vraiment, bravo ! Il ne manque que des caméras pour retransmettre ces exploits !

Avec ma fille ainée, les autres activités que nous apprécions tout particulièrement sont "la traversée du ruisseau d'urine", à proximité de l'écluse de la gare, "l'atelier explosifs" réalisés par des experts avec de la soude caustique, la promenade "si tu salis ta robe tu as un gage" entre murs et voitures garées sur le trottoir, mais surtout la surprise que constitue la modification des sens de circulation des rues Leblanc et Denfert-Rochereau : permettre une circulation automobile croisée sans avoir modifié les panneaux d'interdiction est vraiment très ludique et réserve son lot de surprises fracassantes pour les distraits !

Votre remarquable action est aussi particulièrement louable en ce qu'elle parvient à concilier le confort des spectateurs et l'éveil des plus jeunes aux "choses de la vie" : les innombrables personnes qui urinent ou défèquent devant notre porte et à proximité de l'équipement prévu à cet effet (une poubelle plastique installée en juin par vos service) ou encore ce couple s'ébattant fiévreusement à 15.00 ce lundi contre la fenêtre de mon domicile, ne laissent pas d'intriguer mes enfants...

Egalement, cette belle après-midi électronique du Coin des Rêves, qui, si elle n'a rassemblé qu'une dizaine de personnes en ce 10 août, a tout de même permis (grâce à une sonorisation vraiment ambitieuse) aux centaines de voisins peut-être bloqués comme moi par un nouveau-né demandant des soins, de profiter de basses électros des heures durant (mais on le sait, les bébés d'aujourd'hui dorment trop !)

Seul regret, avoir loupé le rodéo automobile nocturne du parc de Geyter, mais les traces de pneus étaient impressionnantes ! Je ne désespère pas, l'accès au parc étant désormais libre aux voitures, ce n'est qu'une question de temps.

Il est vraiment regrettable que tant d'élus et ou agents aient été dans l'obligation de s'absenter pour congés alors que des manifestations de si grande qualité étaient organisées sur place. J'ai heureusement pu en constituer un petit album-souvenir que je tiens à leur disposition.

Finalement, admirant votre courage et force de conviction pour arriver à mener à leur terme d'aussi ambitieux projets, et comprenant mieux pourquoi mes précédents messages restent si souvent sans réponse, je vous prie de croire qu'à l'approche de prochaines échéances, c'est un électeur convaincu qui s'exprimera !

bien cordialement,

Renaud Hasselmann


copie : associations, commissaire Meyer
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 17 août (Florence) :

Monsieur,

Dans votre courriel en date du 13 août 2012, vous m’interpellez sur tout un ensemble de nuisances sonores, visuelles ou olfactives. Votre message est riche. Aussi, permettez-moi d’y répondre en plusieurs points.

Deux-roues

S’il n’est pas question de dédouaner la municipalité de ses responsabilités - de voirie notamment - j’attire votre attention sur le fait que la sécurité est une compétence de l’Etat.

Notre département n’est pas correctement doté en agents et en moyens. Depuis dix ans le nombre de policiers nationaux a fléchi de 5,3%. Dans nos rencontres avec les représentants de l’Etat – en Préfecture – nous n’avons de cesse d’insister pour obtenir des effectifs supplémentaires. La hausse des agressions et des incivilités dans notre commune coïncide avec diminution de la présence policière sur le terrain. Nous comptons sur la nouvelle majorité parlementaire pour corriger cette injustice.

La Ville vient d’obtenir une première victoire. Dans un courrier daté du 4 août, le ministère de l’Intérieur nous a informé que la candidature déposée par Saint-Denis a été retenue. Subséquemment les quartiers centre-ville et gare bénéficieront - à partir de septembre prochain - du dispositif expérimental Zone de sécurité prioritaire (ZSP). Ce dernier prévoit, dans un périmètre défini, des moyens de police nationale supplémentaires. Nous serons toutefois très vigilants pour que cette ZSP ne se constitue pas au détriment d’autres quartiers. Parallèlement, nous continuerons  notre combat pour la réhabilitation du commissariat central de Saint-Denis.

Ces manquements accroissent la charge de travail de la police municipale. Nous avons multiplié ces derniers temps les rencontres avec les commerçants et les riverains du centre-ville. La vigilance à l’encontre des vendeurs à la sauvette a été accrue et ces efforts (opérations spécifiques conduites par la police municipale) commencent à porter leurs fruits, avec une nette diminution des stands de commerces en tous genres sur la voirie. L’an passé, c'est-à-dire à l’arrivée des beaux jours, le nombre de points de vente ambulants était supérieur. Nonobstant, ce constat ne nous satisfait pas encore.

Notre volonté d’assurer la tranquillité des Dionysiens et des Dionysiennes se matérialise par une hausse des moyens humains. Et à son niveau, la collectivité déploie des moyens importants.

Les efforts de recrutement se poursuivent : depuis 2011 la Ville a crée 14 postes supplémentaires au sein de sa police municipale. Ses agents pourvoient une présence humaine rassurante et veillent au respect de l’espace public (stationnement, vente à la sauvette…).

De plus, Saint-Denis propose le seul service de médiation nocturne dans la petite couronne parisienne. Le rôle des médiateurs de nuit (MED) est d’apaiser les tensions au sein de l’espace public et d’orienter autant que faire se peut les personnes en difficultés (SDF, victimes de la drogue…) vers des services adaptés. Les MED doivent également faire remonter aux services compétents les infractions qu’ils constatent mais pour lesquels ils ne peuvent intervenir.

La loi de programmation des finances publiques 2011-2013 gèle les dotations aux collectivités territoriales. Autrement dit, ces investissements en Hommes et en matériels sont très lourds pour notre commune. Nous devons de travailler à moyens constants alors que la fréquentation (population, travailleurs, touristes) augmente.

Le problème que vous soulevez se pose chaque année à l’arrivée des beaux jours. Avec Monsieur le Maire nous nous sommes entretenus à ce sujet - suite à de nombreux courriers - avec Monsieur le Commissaire. Ce dernier nous a expliqué qu’interpeller des conducteurs de deux-roues était sans doute l’une des opérations les plus délicates qui soient.

En effet, ces jeunes sont bien souvent prêts à prendre tous les risques - et à faire prendre des risques aux autres - pour échapper à un contrôle qui de toute évidence les porterait à faux pour pléthore de raisons, dont notamment la conduite sans casque qui est effectivement fréquente.

Subséquemment, la police nationale ne souhaite pas prendre part à des courses poursuites qui pourraient dégénérer. D’où le sentiment d’impunité que les Dionysiens - moi la première - peuvent ressentir.

Urines & poubelles

Nous faisons de l’amélioration de la propreté l’une de nos priorités, bien conscients de la réalité du problème, et de ses conséquences négatives pour le bien-être de chacun et l’image de notre ville.

L’unité territoriale propreté dédiée au centre-ville compte 4 conducteurs, 4 accompagnateurs et 15 agents d’entretien le matin, 5 conducteurs, 3 accompagnateurs et 9 agents d’entretien l’après-midi. Des consignes ont été passées pour nettoyer le quartier gare (en particulier les rues Renan, Dezobry, Delaune, Gambon, Viollet-le-Duc et Saint-Clément) trois fois par semaine et une petite machine nettoie la chaussée et les trottoirs chaque semaine

Par ailleurs, une brigade « dépôts sauvages » a été lancée en janvier 2011. Ses agents, assermentés, sont équipés de scooters pour repérer les dépôts de meubles ou autres qui ne respectent pas les dates et horaires de collecte et, le cas échéant, verbaliser les contrevenants.

Enfin, l’Unité territoriale voirie et propreté de Plaine Commune a installé davantage de poubelles dans toute la ville.

Je vous invite à contacter Allo-Agglo au 0 800 074 904, pour signaler les déficits d’entretien ou de nettoiement que vous constatez. Ce service est accessible du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30 et le samedi de 8h30 à 12h30. L’aide des habitants nous est indispensable pour corriger l’état des rues de Saint-Denis.

Nous sommes pleinement conscient du mécontentement qui est aussi le notre, à l’égard de la propreté des rues de notre ville. Les efforts conséquents que je viens de décrire doivent porter leurs fruits et améliorer significativement les espaces publics. Néanmoins, ils ne pourront aboutir qu’à la condition que nous revoyons tous nos comportements.

Fabrique à rêves - 6B

La municipalité de Saint-Denis - avec à ses côtés celle de l’Ile-Saint-Denis et les collectivités territoriales partenaires - apporte son soutien à ce projet important pour vie culturelle estivale de notre commune et la redynamisation de nos quartiers.

De nombreux jeunes Dionysiens n’ont pas les moyens de partir en vacances. Le programme « Fabrique à rêves » leur permet d’avoir un accès immédiat à la culture dans un lieu qui lui est dédié. En effet, outre les activités musicales, le 6B propose des ateliers de vidéo, de dessin, de peinture, de sculpture ou encore de calligraphie.

La bonne cohabitation de la « Fabrique à rêves » et du voisinage a toutefois été travaillée. Les responsables du 6B ont établi des contacts directs avec des habitants et des représentants de conseils syndicaux d’immeubles proches. Aussi, cette deuxième édition privilégie les activités en journée, les festivités nocturnes ayant été réduites. En amont, une évaluation de l’impact sonore a été réalisée et des dispositions quant à l’orientation du son ont été prises (orientation de la scène notamment).

Il a été convenu avec les artistes du 6B que la programmation sonore devait cesser dès minuit chaque vendredi et samedi, à l’exception de 4 « temps forts » (1er et 29 juin, 28 juillet et 8 septembre 2012) où elle prend fin à 1h du matin.

Suite à votre courriel nous allons rappeler à l’équipe du 6B les termes de notre soutien et veillerons à ce qu’ils soient respectés.

Les jours et soirées d’ouverture, afin d’ajuster le niveau sonore de la programmation en fonction des nuisances, ces derniers sont joignables aux numéros de téléphone suivants : 06.44.72.36.48 et 06.52.65.54.71.

Dans l’attente que les résultats soient à la hauteur de nos espérances partagées, je vous prie de croire, Monsieur, en mes sentiments les meilleurs.

Florence Haye
Première adjointe
déléguée à la Tranquillité publique

suivi :
Tony Ruellan
Chargé de mission
Cabinet du maire
tel : 01 49 33 65 23
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 24 août (Renaud) :
 Chère Madame,

J'accuse réception de votre réponse à l'apostrophe que j'avais adressée aux 3 élus - dont vous êtes - qui cumulent les responsabilités parmi les plus importantes aussi bien à la Ville de Saint-Denis qu'à la Communauté de Communes ou au Conseil Général de Seine Saint-Denis, soit sans doute les 3 principaux leviers de l'action politique locale.

Soyez-en remerciée... même si je crains que nous ne nous soyons pas compris, tant sur la forme que sur le fond.

Une rapide recherche vous aurait rappelé que j'interpelle régulièrement "mes" élus (sans toujours obtenir de réponse d'ailleurs) et en rencontre même certains !
N'étions-nous pas nous-même assis face-à-face durant cette réunion en Préfecture du 27 juin dernier, durant laquelle Monsieur le Préfet avait annoncé sa décision de proposer l'inscription de Saint-Denis au rang des nouvelles Zones de Sécurité Prioritaire ?

Ensuite, vous n'étiez PAS interpellée sur "tout un ensemble de nuisances sonores, visuelles ou olfactives" ainsi que vous l'écrivez, mais sur des INFRACTIONS caractérisées et répétées, gravissimes pour certaines qui mettent en danger la vie d'autrui, et révèlent de manière flagrante le vrai bilan des "actions" que vous décrivez dans votre réponse très institutionnelle (qui me donne par ailleurs l'impression d'avoir déjà servie...). Ces troubles à l'Ordre Public que j'évoquais sur un mode léger pourraient être pour la plupart empêchés par des aménagements et actions préventives qui font aujourd'hui, et depuis longtemps semble-t'il, cruellement défaut.

Comprenez ma déception lorsqu'en préambule vous justifiez cette situation par la faillite de l'Etat en matière de Sécurité, dont c'est une compétence régalienne, et finalement me renvoyez vers Allo-Agglo pour régler mes petits tracas. Vos arguments sont en très grand décalage avec la réalité du terrain telle que la vivent vos administrés et vos explications confirment que vous ne semblez pas avoir pris la mesure de ce qui se passe en ville, dans des proportions inédites dans le bassin parisien et en France !

Est-ce là l'explication des raisons du désastre en cours, cette perte de maîtrise de l'espace publique par ceux qui en ont la charge : manque d'ambition ? d'idées ? de compétences ? Facilité de laisser le terrain abandonné à qui veut ? habitudes ? confort ?

???

On comprend dès lors pourquoi l'un des cadenas qui devrait empêcher l'accès des automobiles à la piste cyclable du quai du port n'a été fermé que 2 x 4 jours sur une période de près de... 2 ans !
Pourquoi le square de Geyter reste librement ouvert aux motos et voitures, puisque personne n'organise la mise en place immédiate d'un contrôle d'accès efficace ;
Pourquoi aucun dispositif de contrôle d'accès des deux roues sur les voies réservées (si si, ça existe !) n'est-il étudié ;
Pourquoi les trottoirs sont encombrés de véhicules puisque rien ne leur en empêche l'accès et qu'à Saint-Denis comme ailleurs, l'automobiliste est souvent primaire ; rue Delaune, il doit manquer 20 (vingt) plots pour dégager les bas côtés de tout stationnement illégal !
Pourquoi de pauvres gens, ceux que vous vous prétendez accueillir mais laissez à leur détresse, se soulagent où ils peuvent puisque personne n'a décidé d'installer des sanitaires publiques, même aussi modestes que ceux visibles à proximité du stade de France lors des événements importants ;
Pourquoi tant de personnes semblent "à la rue" et ne bénéficient d'aucun accompagnement : quid du problème de l'alcoolisation massive dans l'espace publique ? Je crains que vos médiateurs de nuit ne soient qu'un dispositif parfaitement "cosmétique"...
Pourquoi la ville elle-même obstrue un trottoir par un aménagement irréfléchi (la rampe d'accès à la maison des parents) ;
Pourquoi mon fils de 15 mois sur la moto Spiderman offerte par papy est déjà à la lutte avec les maxi-scooters en grand excès de vitesse sur une piste cyclable ;
Pourquoi le "pittoresque" de Saint-Denis, c'est à 18.00 un type défoncé adossé à une voiture stationnée dans une rue piétonne et beuglant à l'envie : "y'a d'la chatte" !

Tout cela ne relève qu'en partie de la compétence de l'Etat mais avant tout d'un engagement des élus locaux qui fait aujourd'hui grandement défaut. Il semble pourtant que certains moyens existent et il m'est difficile de ne pas penser qu'une ville qui s'offre un journal communal aussi "ambitieux" que le JSD, le groupe F pour le 14 juillet, des piques-niques ou un 6b dont on évalue mal l'impact local, que cette ville-là, a peut-être aussi les moyens d'aménager son espace urbain de manière pensée. Que d'autres choix devraient peut-être être faits !


Madame, il est très peu probable que dans le cadre des ZSP annoncées nous ayons la chance de voir Monsieur le Ministre venir avec son bleu de travail, sa pioche et sa truelle pour installer les potelets devant empêcher le stationnement illégal ou dégainer son catalogue de cadenas inviolables et nous expliquer comment équiper les barrières devant empêcher l'accès des véhicules aux voies réservées... toutes compétences qui relèvent des trois élus auxquels j'ai adressé mes "remerciements".

La réussite du dispositif de ZSP dépend des efforts de tous les intervenants à faire cesser le laisser-aller qui fait force de loi aujourd'hui dans nos rues. Sans quoi, prétendre vouloir laisser à l'Etat seul la responsabilité de sécuriser et empêcher les incivilités partout présentes reviendrait à espérer que la ville soit durablement quadrillée par les forces de Police : je ne peux croire que c'est là le souhait de l'équipe municipale. Mais peut-être faut-il tout de même y voir les prémices d'une réflexion sur l'installation de caméras de surveillance ??? En débattre serait une avancée intéressante... 


Madame, vous avez compris mon grand agacement ; toutefois, soucieux d'être constructif et pas uniquement critique, et aussi parce qu'il n'y a aucune visée partisane dans mes propos, je vous soumets ici deux requêtes, en vous remerciant par avance de la suite favorable que vous voudrez bien leur donner :

• lors de mon entrevue avec Christophe Girard, début juin, je lui avais exposé le nombre effarant d'infractions au Code de la Route commises au carrefour Jules Guesde / Marcel Sembat : je lui avais suggéré la pose de caméras-radars et nous avions convenu de nous rendre ensemble au Conseil Général, gestionnaire de cette voirie, pour en défendre l'idée. Auriez-vous la gentillesse de vous joindre à nous pour appuyer la mise en place de ce dispositif, dont j'imagine qu'il pourrait être étendu ?

• Les piques-niques et déambulations étant une tradition locale, je souhaiterais pouvoir vous inviter un soir à votre convenance, ainsi que Monsieur le Maire et les adjoints ou agents intéressés (je pense ici à Madame Bourbouze) à un modeste PIQUE-NIQUE CIVIQUE (et participatif !), sur le quai du port, devant chez moi ! Vous êtes la première invitée... Nous aurons ainsi le temps de faire mieux connaissance, d'occuper l'espace public de manière civile, d'apprécier l'usage qu'en font certains, d'interpeller les contrevenants de manière pédagogique pour leur rappeler certaines règles et annoncer la fin de la récré ! Je reste à votre disposition pour les modalités pratiques de cette rencontre, et peut-être que ce soir-là aucun scooter ne viendra déranger nos échanges...

Il me faut enfin vous remercier : l'état dans lequel se trouve cette ville donne à certains, dont je suis, jusque-là trop occupés par l'organisation de leurs RTT ou le Championnat, l'envie de s'engager dans la chose publique pour faire changer la ville ; c'est une excellente chose dont vous pourrez vous enorgueillir à juste titre.


bien cordialement,

Renaud Hasselmann


PS : message écrit en partie de nuit, 2 heures durant, en comptant 12 passages de 2 roues et au son d'un concert de musique bengali (que j'adore ! mais pas mes bébés) jusqu'à 2.30 du matin... le train-train en somme.
PS 2: ci-joint une sélection de clichés pour illustrer si nécessaire mon propos.


copies :
messieurs Patrick Braouezec, Didier Paillard, Christophe Girard, Tony Ruellan
Madame Bourbouze 
Commissaire Meyer
Associations
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Des petits trains : Francilien et MF77

La rentrée apporte son lot de surprises, notamment en matière de transports en commun.

Avant-hier, pour revenir sur Saint-Denis par la ligne 13 du métro, je me suis retrouvé dans une rame MF77 non rénovée. Et aujourd'hui, c'est dans un dans "Petit gris" pris à la Gare du Nord que je suis rentré.

Conclusion : toutes les rames de métro ne sont pas encore modernisées, même s'il ne doit plus en rester qu'une poignée, et la SNCF a du réaffecter certains de ses vieux matériels à la ligne H après le départ des Z20500 et Z20900 en attendant d'avoir perçu l'ensemble des Franciliens.

PS : j'ajoute que le système Ouragan est en test et devrait être déployé en 2013 sur la ligne 13

lundi 20 août 2012

Mise en place d'une Zone Sécurité Prioritaire à Saint-Denis

Bonjour à tous,

Plongée immédiate dans la vie locale au retour de vacances grâce aux médias, dont la Lettre du Maire.

Les Dionysiens que nous sommes vont devoir se familiariser avec un nouvel acronyme : la ZSP, ou Zone de Sécurité Prioritaire.

De quoi parle-t-on ?

La ZSP est un nouveau dispositif territorial mis en place par le gouvernement Ayrault le 7 août dernier pour lutter contre la délinquance. Il s'agit d'une des 60 propositions du candidat à l'élection présidentielle, François HOLLANDE. Cette proposition est déployée dans 15 territoires. Le dispositif qui sera mise en place vise à mettre davantage de moyens et à les organiser différemment pour être plus efficace, là où la délinquance atteint les taux les plus élevés. Et nous savons tous que, malheureusement, notre ville caracole en tête des statistiques de la délinquance.

Disons-le immédiatement, je ne vais pas prendre position pour ou contre ce dispositif par rapport à d'autres existants ou d'autres que certains aurait voulu mettre en place parce qu'il juge celui-ci trop ceci ou pas assez cela. Citoyen engagé, je me garderai d'entrer dans un débat qui agite des experts (vrais ou autoproclamés...), et où (sic) les idées reçues (relayées trop souvent par des hommes politiques démagogues) côtoient les résultats d'expériences avérées sans qu'il soit facile de démêler le vrai du faux dans les propos des différents acteurs qui se bousculent au micro. Non ! Je n'ajouterai rien à la cacophonie ambiante et paralysante, mais je voudrais simplement vous parler de ces ZSP dans une perspective politique.

Tout d'abord, pour notre ville et ses habitants bien malmenés par la violence des délinquants, que des élus locaux prétendument de gauche intègrent dans leurs calculs politiques comme une faction favorable (ils ne dirigent pas les délinquants, mais ils ne se gardent d'agir contre eux) qui permet d'expulser de la commune leurs opposants politiques ou, tout simplement, les citoyens honnêtes, ce dispositif apparaît indéniablement justifié. Un démocrate ne laisse pas les criminels sans prendre au peuple ; seuls les tyrans, passés et présents, utilisent directement ou indirectement la criminalité contre le peuple.

Patrick BRAOUEZEC aurait mieux fait de penser aux Dionysiens en remettant à la police les criminels qui l'avait agressé, plutôt que de penser aux électeurs qu'il allait gagner en les libérant... Il aurait également mieux fait d'arrêter de se goberger avec les prédateurs financiers qui financent la construction de ses immeubles de bureaux à La Petite Défense et de se préoccuper du sort des Dionysiens. Enfin, il ne semble avoir tiré aucune leçon de cela, puisqu'il rejette le blâme de sa défaite aux législatives sur ses militants (Libération du vendredi 17 août 2012), qui étaient trop confiants. Attitude typique d'un seigneur envers les vilains. Nous ne sommes vraiment que des gueux pour les prédateurs capitalistes et leurs amis.

Ensuite, je voudrais encourager le gouvernement Ayrault à agir fortement contre la délinquance. Il faut nous rappeler que l'échec de la gauche entre 1997-2002 à juguler la montée de la délinquance est un des facteurs explicatifs de la défaite de Lionel JOSPIN en 2002. La mise en place incomplète de la police de proximité, en raison des tiraillements interne à la "Gauche Plurielle" et de la difficulté à assumer une politique punissant le délinquant pour un grand nombre de personnalités de gauche, en ont été les révélateurs.

Il est essentiel de ne pas prêter le flanc à l'accusation d'abandon des milieux populaires, comme certains idiots d'intellectuels et autres experts vivant dans les beaux quartiers parisiens et collaborant à un think tank bien connu, Terra Nova, se sont permis d'affirmer en faisant des ouvriers les classes dangereuses. Quel cadeau fait à l'Extrême-Droite !

Nous avons néanmoins une chance de prouver que la Gauche peut et veut efficacement lutter contre la délinquance : le propre échec de la politique sécuritaire de l'ancien Président de la République, Nicolas SARKOZY. Pendant toutes ces années, la hausse de la délinquance a été à peine ralentie par une politique en réalité velléitaire et basée sur une stratégie de communication nauséabonde. La Droite a trahi ses propres électeurs et prouver son inefficacité dans un domaine qui lui semblait a priori acquis. A nous de démontrer que la délinquance peut reculer.

Chacun doit en effet comprendre que lutter contre la délinquance revient à lutter contre la montée de l'Extrême-Droite.

Dans ces conditions, le gouvernement Ayrault doit savoir qu'il trouvera en 2014 des jeunes élus locaux, comme votre aimable serviteur, qui le soutiendront et chercheront sincèrement à faire reculer la délinquance et la montée des extrêmes, et non à instrumentaliser ces questions graves pour notre santé démocratique, comme l'on trop souvent fait des élus locaux qui se prétendent gauche de gauche. Je vous en reparle au prochain billet. Nous créerons ce partenariat maire-préfet qui permettra cette action qui redonnera espoir et confiance à nos concitoyens.

mercredi 18 juillet 2012

Nuit du 18-19 juillet 2012 : défaillance de l'éclairage public

Encore une fois, la nuit dionysienne appartiendra aux oiseaux de proie qui gâchent l'existence des habitants de la ville de Saint-Denis. Malheureusement, ce n'est pas avec la municipalité que nous avons que cela risque de changer.

Si, au moment où j'écris ces lignes(autour de minuit), vous allez sur le boulevard Marcel Sembat, ou sur la place Parmentier, vous constaterez l'absence d'éclairage public. L'ensemble du boulevard Marcel Sembat et le quartier Parmentier sont donc plongés dans l'obscurité, ce qui n'est que la énième manifestation de la dégradation du service public qui dure depuis plusieurs années, sans que les élus locaux, qui se disent plus à gauche que les autres, ne daignent remédier à la situation.

Voici quelques photos prises entre 22h30 et 23h30 :

Orientation sud-ouest : vue sur la rue du 4 septembre et la Place Parmentier, en arrière-plan la tour Pleyel

Orientation est : contraste saisissant entre la rue Auber éclairée et le boulevard Marcel Sembat plongé dans le noir

Orientation sud-est : le boulevard Marcel Sembat plongé dans le noir

Amis lecteurs, ne vous laissez pas prendre à l'excuse du chantier du tramway (les ouvriers sont maladroits et arrachent des câbles... ). Le problème, c'est un réseau électrique qui nécessite des investissements qui manquent depuis plusieurs années.


lundi 16 juillet 2012

Stéphane PEU fait chevalier de la Légion d'Honneur

Un de nos concitoyens a été particulièrement honoré ce week-end. La promotion de la Légion d'Honneur du 14 juillet a en effet distingué Stéphane PEU, maire-adjoint de Saint-Denis, Vice-Président du Conseil Communautaire de Plaine Commune, Président de Plaine Commune Habitat, nommé Chevalier de la Légion d'Honneur.

Ce fidèle compagnon de route de Patrick BRAOUEZEC est récompensé pour son action en faveur du logement social.

Amis lecteurs, pour ce genre d'évènement, il y a une petite chose à bien saisir. Les récipiendaires, c'est-à-dire les personnes qui se sont vues décernées une distinction, doivent chercher un parrain pour se faire remettre ladite distinction (une personne qui a déjà une médaille de même rang au moins ou d'un rang supérieur). Or, vous l'avez compris, le choix de ce parrain et des invités qui assisteront à cette remise n'est jamais anodin, mais révélateur des amitiés et des réseaux des intéressés ou de la communication politique que l'on veut en faire.

Conclusion et avis aux Dionysiens qui se flattent de serrer la main de nos élus, il y a ceux (peu nombreux) qui en seront et ceux qui n'en seront pas (très nombreux). Je dis cela pour certaines personnes de gauche ou de droite (mais qui ont voté Braouezec), qui se flattent d'être des notables, dès fois qu'elles n'en soient pas... Mais il y a trois façons de s'en tirer : assimilez la chose à un évènement intime, le faire en marge d'un grand évènement public ou l'associer à un thème ou une organisation.