Voici ce matin l'état de la rue Fontaine devant l'école Jules Guesde. J'ai pris cette photo ce lundi 17 février vers 8h10. J'ajoute que des parents entraient et sortaient pour déposer leurs enfants au centre de loisirs.
Voici ce que l'on peut trouver parmi les immondices jonchant le sol, cela juste devant l'entrée de l'école.
Je voudrais tout d'abord rappeler (cf. voir mon billet de juillet 2011) mon opposition à la vente de ces "jouets" qui imitent de manière tout à fait réaliste les armes à feux. Les munitions sont des billes en plastique et, malgré les discours de certains, ne sont pas absolument pas inoffensives. Tirés à quelques mètres de distance de leur cible, ces projectiles peuvent même être mortels pour les plus vulnérables (personnes âgées, jeunes enfants) ou en visant certaines parties du corps (tête...).
Je serai favorable, même si je n'en ai pas étudié les modalités juridiques, à la prise d'un arrêté municipal interdisant leur vente ou leur utilisation.
Concernant la propreté de cette rue, et plus particulièrement de la propreté à proximité d'une école, nous savons les déficiences de la gestion municipale actuelle à ce sujet. Aussi, il ne faut donc rien attendre avant la tenue des prochaines élections municipales dans un peu plus d'un mois. Je suis néanmoins certain que la future municipalité attachera une attention particulière à la propreté aux abords des écoles.
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lundi 17 février 2014
dimanche 9 février 2014
La classe prépa ATS du lycée Paul Eluard, un atout à mieux faire connaître de nos jeunes gens voulant poursuivre leurs études pour devenir ingénieurs !
Nos jeunes diplômés dionysiens titulaires de bac technologiques ou de BTS/DUT savent-ils qu'ils peuvent devenir ingénieurs ? Et cela grâce au lycée Paul Eluard ?
Les rencontres que j'ai pu faire m'ont fait constater que très peu d'entre eux ont réellement pris conscience du dispositif extraordinaire existant au lycée Paul Eluard : la classe prépa ATS (ATS signifiant Adaptation Technicien Supérieur), ce qui est regrettable. Ce qui est encore plus regrettable, c'est la propagande en faveur des bacs généraux et des classes préparatoires scientifiques qui laisse entendre à nos jeunes gens que devenir ingénieur n'est pas pour eux.
Pour ma part, je crois qu'il faut expliquer avec les exemples de ceux qui ont réussi et par des visites de sites, les possibilités qui s'offrent sur le territoire de Saint-Denis, mais aussi à proximité, à nos jeunes gens pour faire des études d'ingénieurs.
La classe préparatoire ATS du lycée Paul Eluard est une formation en 1 an réservée aux titulaires de BTS et DUT. Il existe un peu moins d'une quarantaine de ces classes préparatoires en France, certaines académies n'en ont qu'une, voire aucune, l'Ile-de-France en possédant un peu moins d'une dizaine, dont celle de Saint-Denis. Le cursus prévoit de remettre à niveau des étudiants au parcours très professionnalisant dans des matières comme les mathématiques, la physique-chimie, les sciences industrielles, le français ou l'anglais. L'objectif est de préparer le concours qui se déroule en mai pour l'écrit et en juin pour l'oral.
Au terme de ces épreuves, les candidats, selon les voeux émis, le nombre de places disponibles dans les écoles, et leur classement dépendant de leurs notes pourront intégrer l'une des 38 écoles d'ingénieurs membres de ce concours. Plusieurs de ces écoles sont très prestigieuses : l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (à ne pas confondre avec le CNAM, j'ai un jour vexé un jeune étudiant avec qui j'avais noué conversation dans un train !), qui forme les fameux "gadzarts", les écoles centrales de Lille, Nantes et Marseille, l'Ecole Supérieure des Travaux Publics de Cachan, les écoles des Mines de Douai et Alès ou encore Télécom Sud-Paris.
Vous trouverez la liste complète de ces écoles et les modalités du concours sur le site de l'ENSEA, l'école qui organise et gère ces épreuves.
Au-delà, il faut savoir que les titulaires de BTS/DUT peuvent, sans passer par une classe préparatoire ATS, accéder à une banque d'épreuves offrant l'accès à 18 écoles d'ingénieurs (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, qui offre plus de places qu'au concours ATS, mais aussi l'Ecole Normale Supérieure de Cachan). Cependant, il est recommandé de se préparer un minimum aux épreuves écrites et orales. Toutes les informations sont sur le site de l'ENSEA, qui gère également ce concours.
Enfin, j'appelle de mes voeux la création dans un lycée de Saint-Denis d'une classe préparatoire aux grandes écoles de type TSI (Technologie et Sciences Industrielles). Il existe 41 de ces classes prépa, dont 1 à Aubervilliers au lycée Le Corbusier. Elles préparent en deux ans à entrer dans toutes les écoles d'ingénieurs de France, y compris Polytechnique, et sont réservées aux bacheliers technologiques des sections STI2D et STL, option physique-chimie (bacs que Paul-Eluard proposent).
Passer un bac technologique procure un emploi ! Avoir un bac technologique est un passeport aux plus grandes écoles, faisons-le savoir, faisons connaître la classe prépa ATS de Paul Eluard !
Les rencontres que j'ai pu faire m'ont fait constater que très peu d'entre eux ont réellement pris conscience du dispositif extraordinaire existant au lycée Paul Eluard : la classe prépa ATS (ATS signifiant Adaptation Technicien Supérieur), ce qui est regrettable. Ce qui est encore plus regrettable, c'est la propagande en faveur des bacs généraux et des classes préparatoires scientifiques qui laisse entendre à nos jeunes gens que devenir ingénieur n'est pas pour eux.
Pour ma part, je crois qu'il faut expliquer avec les exemples de ceux qui ont réussi et par des visites de sites, les possibilités qui s'offrent sur le territoire de Saint-Denis, mais aussi à proximité, à nos jeunes gens pour faire des études d'ingénieurs.
La classe préparatoire ATS du lycée Paul Eluard est une formation en 1 an réservée aux titulaires de BTS et DUT. Il existe un peu moins d'une quarantaine de ces classes préparatoires en France, certaines académies n'en ont qu'une, voire aucune, l'Ile-de-France en possédant un peu moins d'une dizaine, dont celle de Saint-Denis. Le cursus prévoit de remettre à niveau des étudiants au parcours très professionnalisant dans des matières comme les mathématiques, la physique-chimie, les sciences industrielles, le français ou l'anglais. L'objectif est de préparer le concours qui se déroule en mai pour l'écrit et en juin pour l'oral.
Au terme de ces épreuves, les candidats, selon les voeux émis, le nombre de places disponibles dans les écoles, et leur classement dépendant de leurs notes pourront intégrer l'une des 38 écoles d'ingénieurs membres de ce concours. Plusieurs de ces écoles sont très prestigieuses : l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (à ne pas confondre avec le CNAM, j'ai un jour vexé un jeune étudiant avec qui j'avais noué conversation dans un train !), qui forme les fameux "gadzarts", les écoles centrales de Lille, Nantes et Marseille, l'Ecole Supérieure des Travaux Publics de Cachan, les écoles des Mines de Douai et Alès ou encore Télécom Sud-Paris.
Vous trouverez la liste complète de ces écoles et les modalités du concours sur le site de l'ENSEA, l'école qui organise et gère ces épreuves.
Au-delà, il faut savoir que les titulaires de BTS/DUT peuvent, sans passer par une classe préparatoire ATS, accéder à une banque d'épreuves offrant l'accès à 18 écoles d'ingénieurs (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, qui offre plus de places qu'au concours ATS, mais aussi l'Ecole Normale Supérieure de Cachan). Cependant, il est recommandé de se préparer un minimum aux épreuves écrites et orales. Toutes les informations sont sur le site de l'ENSEA, qui gère également ce concours.
Enfin, j'appelle de mes voeux la création dans un lycée de Saint-Denis d'une classe préparatoire aux grandes écoles de type TSI (Technologie et Sciences Industrielles). Il existe 41 de ces classes prépa, dont 1 à Aubervilliers au lycée Le Corbusier. Elles préparent en deux ans à entrer dans toutes les écoles d'ingénieurs de France, y compris Polytechnique, et sont réservées aux bacheliers technologiques des sections STI2D et STL, option physique-chimie (bacs que Paul-Eluard proposent).
Passer un bac technologique procure un emploi ! Avoir un bac technologique est un passeport aux plus grandes écoles, faisons-le savoir, faisons connaître la classe prépa ATS de Paul Eluard !
vendredi 29 juillet 2011
Les armes, un fléau pour nos jeunes gens
Tous les spécialistes (criminologues, sociologues...) vous le confirmeront : la possession d'une arme ou d'un objet pouvant servir d'arme est un facteur favorisant le passage à l'acte. En clair et pour parler le plus simplement du monde, un individu sera d'autant plus tenté de frapper et de voler qu'il possèdera une arme.
Pour information, voici la classification des armes telle que prévue par la loi (décret modifié du 6 mai 1995 n°95-589). Elles sont regroupées en 8 catégories :
- 1ère catégorie : Armes à feu et leurs munitions conçues pour ou destinées à la guerre terrestre, navale ou aérienne ;
- 2e catégorie : Matériels destinés à porter ou à utiliser au combat les armes à feu ;
- 3e catégorie : Matériels de protection contre les gaz de combat et produits destinés à la guerre chimique ou incendiaire : matériels complets, isolants ou filtrants, ainsi que leurs éléments constitutifs suivants : masques, dispositifs filtrants, vêtements spéciaux ;
- 4e catégorie : Armes à feu dites de défense et leurs munitions dont l'acquisition et la détention sont soumises à autorisation ;
- 5e catégorie : Armes de chasse et leurs munitions ;
- 6e catégorie : Armes blanches ;
- 7e catégorie : Armes de tir, de foire ou de salon et leurs munitions ;
- 8e catégorie : Armes et munitions historiques et de collection.
Inutile de préciser que l'acquisition et la détention des armes relevant des 4 premières catégories sont interdites, sauf exception. Pour les 4 dernières catégories, sachez qu'aucun mineur de moins de 16 ans n'est pas autorisé en a détenir et ceux de 16 à 18 ans doivent disposer de l'autorisation du représentant légal et d'un permis de chasse ou d'une licence de tir. Ces exigences sont également valables pour les adultes, sauf dans le cas des armes de 7e et 8e catégorie.
Bref, nos enfants devraient a priori être protégés de ce fléau, mais force est de constater qu'il n'en est rien et que nombreux sont nos jeunes qui possèdent une arme blanche (couteau, poings américains...), voire des pistolets, qui se révèlent souvent être des répliques.
En effet, dans les années 90, des répliques d'armes de guerre (pistolets, mais aussi fusils d'assaut, mitrailleuses !?!) ont fait leur apparition, suscitant à juste titre la réaction du législateur. Ces armes tirent de petites billes de plastique avec une portée de plusieurs dizaines de mètres (pour les plus puissantes jusqu'à une cinquantaine de mètres). Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces armes représentent un vrai danger à courte portée, et ce d'autant que certaines peuvent tirer en rafales et causer de graves blessures sur le corps, notamment les parties les plus sensibles (visages...). Classés en 7e catégorie, des personnes majeurs peuvent donc les acquérir très facilement.
Alors disons-le, quand je vois une boîte d'un de ces pistolets par terre en faisant mon jogging (rue Jesse Owens fin 2010) ou un camelot du marché en vendre sur le marché de Saint-Denis (dimanche dernier, le 24 juillet sur un stand place Victor Hugo), je suis consterné.
Aussi, je voudrai tirer un coup de chapeau aux forces de l'ordre qui agissent avec efficacité pour lutter contre ce fléau. Le 12 juillet dernier, la police a saisi une partie des armes d'une des deux armureries situées sur le marché des Puces à Saint-Ouen. Le jugement du tribunal administratif retirant l'autorisation de vendre des armes soulignait que "les conditions mêmes de l'exploitation du commerce sont à l'origine de troubles répétés à l'ordre et à la sécurité publics". Sincèrement, je pense que les conditions les plus rigoureuses devraient entourer ce type de commerce et je suis même favorable à leur interdiction. Quel parent sain d'esprit pourrait justifier que son enfant veuille s'acheter ou possède un cran d'arrêt ?
Cependant, je pense qu'au-delà même de la détention d'armes à feux, il faut également s'attaquer à tout ce qui conduit à inciter à leur emploi.
Alors, je ne vous ferai pas la critique des jeux vidéos, maintes fois entendues et en réalité sur lesquels les données ne permettent pas de conclure de façon définitive et certaine à un impact. A titre personnel, j'ai la conviction que les jeux qui nécessitent, non des manettes, mais des armes reliées à la console n'aident pas à rendre pacifique les enfants.
Non, c'est l'ardeur guerrière qui touche une partie de notre jeunesse qui m'inquiète et, à cet égard, j'avais été très étonné de découvrir la sympathie pour la chose militaire de nos élus locaux. Le Journal de Saint-Denis avait en effet pondu un article sur le bureau de recrutement de Saint-Denis, cinquième plus important recruteur (lejsd n°818 du 10 au 16 février 2010). A mon grand étonnement, alors que je m'attendais à un article différemment rédigé par un journal complètement financé par des élus locaux qui se disent plus à gauche que tous les autres, il n'y avait pas une interrogation, pas une critique ou une nuance de la chose militaire dans cet article.
En même temps, comme ces élus flirtent avec les responsables de la mondialisation financière pour dresser leurs tours de bureaux et se servent des Roms pour faire de la communication avant de les laisser dans la misère, ce n'est donc pas étonnant qu'ils bafouent les idées qu'ils prétendent défendre et se moquent des électeurs de gauche.
Dans la formation au maniement des armes de nombreux jeunes hommes et dans leur retour chez eux après emploi dans des pays exotiques, la grande victime est la paix. Quel avenir pour des hommes qui savent manier un fusil d'assaut AK-47 ? Combien ont-ils une réelle formation leur permettant de se réinsérer (trouver un emploi, s'installer dans son propre logement, fonder une famille) ? Et finalement, est-il étonnant de voir certains "soldats perdus" recrutés par les trafiquants qui veulent faire régner leur loi...
Je suis très favorable à une action civique orientée, dès le plus jeune âge, sur des valeurs défendant la tolérance, la paix, la compréhension de l'autre. Dans la conception de l'action municipale qui est la mienne, celle-ci doit jouer un rôle moteur, exemplaire même, vis-à-vis de ses jeunes administrés. Je compte bien, à partir de 2014, mener une politique plus en phase avec les vraies valeurs de la gauche en ce domaine.
Pour information, voici la classification des armes telle que prévue par la loi (décret modifié du 6 mai 1995 n°95-589). Elles sont regroupées en 8 catégories :
- 1ère catégorie : Armes à feu et leurs munitions conçues pour ou destinées à la guerre terrestre, navale ou aérienne ;
- 2e catégorie : Matériels destinés à porter ou à utiliser au combat les armes à feu ;
- 3e catégorie : Matériels de protection contre les gaz de combat et produits destinés à la guerre chimique ou incendiaire : matériels complets, isolants ou filtrants, ainsi que leurs éléments constitutifs suivants : masques, dispositifs filtrants, vêtements spéciaux ;
- 4e catégorie : Armes à feu dites de défense et leurs munitions dont l'acquisition et la détention sont soumises à autorisation ;
- 5e catégorie : Armes de chasse et leurs munitions ;
- 6e catégorie : Armes blanches ;
- 7e catégorie : Armes de tir, de foire ou de salon et leurs munitions ;
- 8e catégorie : Armes et munitions historiques et de collection.
Inutile de préciser que l'acquisition et la détention des armes relevant des 4 premières catégories sont interdites, sauf exception. Pour les 4 dernières catégories, sachez qu'aucun mineur de moins de 16 ans n'est pas autorisé en a détenir et ceux de 16 à 18 ans doivent disposer de l'autorisation du représentant légal et d'un permis de chasse ou d'une licence de tir. Ces exigences sont également valables pour les adultes, sauf dans le cas des armes de 7e et 8e catégorie.
Bref, nos enfants devraient a priori être protégés de ce fléau, mais force est de constater qu'il n'en est rien et que nombreux sont nos jeunes qui possèdent une arme blanche (couteau, poings américains...), voire des pistolets, qui se révèlent souvent être des répliques.
En effet, dans les années 90, des répliques d'armes de guerre (pistolets, mais aussi fusils d'assaut, mitrailleuses !?!) ont fait leur apparition, suscitant à juste titre la réaction du législateur. Ces armes tirent de petites billes de plastique avec une portée de plusieurs dizaines de mètres (pour les plus puissantes jusqu'à une cinquantaine de mètres). Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces armes représentent un vrai danger à courte portée, et ce d'autant que certaines peuvent tirer en rafales et causer de graves blessures sur le corps, notamment les parties les plus sensibles (visages...). Classés en 7e catégorie, des personnes majeurs peuvent donc les acquérir très facilement.
Alors disons-le, quand je vois une boîte d'un de ces pistolets par terre en faisant mon jogging (rue Jesse Owens fin 2010) ou un camelot du marché en vendre sur le marché de Saint-Denis (dimanche dernier, le 24 juillet sur un stand place Victor Hugo), je suis consterné.
Aussi, je voudrai tirer un coup de chapeau aux forces de l'ordre qui agissent avec efficacité pour lutter contre ce fléau. Le 12 juillet dernier, la police a saisi une partie des armes d'une des deux armureries situées sur le marché des Puces à Saint-Ouen. Le jugement du tribunal administratif retirant l'autorisation de vendre des armes soulignait que "les conditions mêmes de l'exploitation du commerce sont à l'origine de troubles répétés à l'ordre et à la sécurité publics". Sincèrement, je pense que les conditions les plus rigoureuses devraient entourer ce type de commerce et je suis même favorable à leur interdiction. Quel parent sain d'esprit pourrait justifier que son enfant veuille s'acheter ou possède un cran d'arrêt ?
Cependant, je pense qu'au-delà même de la détention d'armes à feux, il faut également s'attaquer à tout ce qui conduit à inciter à leur emploi.
Alors, je ne vous ferai pas la critique des jeux vidéos, maintes fois entendues et en réalité sur lesquels les données ne permettent pas de conclure de façon définitive et certaine à un impact. A titre personnel, j'ai la conviction que les jeux qui nécessitent, non des manettes, mais des armes reliées à la console n'aident pas à rendre pacifique les enfants.
Non, c'est l'ardeur guerrière qui touche une partie de notre jeunesse qui m'inquiète et, à cet égard, j'avais été très étonné de découvrir la sympathie pour la chose militaire de nos élus locaux. Le Journal de Saint-Denis avait en effet pondu un article sur le bureau de recrutement de Saint-Denis, cinquième plus important recruteur (lejsd n°818 du 10 au 16 février 2010). A mon grand étonnement, alors que je m'attendais à un article différemment rédigé par un journal complètement financé par des élus locaux qui se disent plus à gauche que tous les autres, il n'y avait pas une interrogation, pas une critique ou une nuance de la chose militaire dans cet article.
En même temps, comme ces élus flirtent avec les responsables de la mondialisation financière pour dresser leurs tours de bureaux et se servent des Roms pour faire de la communication avant de les laisser dans la misère, ce n'est donc pas étonnant qu'ils bafouent les idées qu'ils prétendent défendre et se moquent des électeurs de gauche.
Dans la formation au maniement des armes de nombreux jeunes hommes et dans leur retour chez eux après emploi dans des pays exotiques, la grande victime est la paix. Quel avenir pour des hommes qui savent manier un fusil d'assaut AK-47 ? Combien ont-ils une réelle formation leur permettant de se réinsérer (trouver un emploi, s'installer dans son propre logement, fonder une famille) ? Et finalement, est-il étonnant de voir certains "soldats perdus" recrutés par les trafiquants qui veulent faire régner leur loi...
Je suis très favorable à une action civique orientée, dès le plus jeune âge, sur des valeurs défendant la tolérance, la paix, la compréhension de l'autre. Dans la conception de l'action municipale qui est la mienne, celle-ci doit jouer un rôle moteur, exemplaire même, vis-à-vis de ses jeunes administrés. Je compte bien, à partir de 2014, mener une politique plus en phase avec les vraies valeurs de la gauche en ce domaine.
mardi 8 mars 2011
Pour leur réussite : donner aux jeunes dyonisiens un cadre de vie différent du béton ! L'exemple du Bassin de la Maltournée.
Je voudrais saluer une initiative qui, à mon sens, donne la parole à nos jeunes gens et leur permet de s'épanouir. Il s'agit du micro-lycée de La Courneuve qui travaille à la re-scolarisation de jeunes gens en décrochage scolaire. En l'occurrence, ceux-ci sont accueillis une semaine à La Source, résidence de l'artiste peintre Gérard GAROUSTE située dans l'Eure, et travaille à un projet artistique autour de l'idée "C'est quoi ma nature ?"
Extrait de l'émission "Périphéries" de France Inter du dimanche 6 mars 2011 :
Lycéen Courneuvien : "Les cinq premières minutes à l'entrée, tout le monde dans le car était : "Mouaaa... Où on va là ? Cà va pas !"
Journaliste : "Qu'est-ce qui t'a choqué, toi, quand tu es arrivé ici ?"
Lycéen Courneuvien : " Tout ! Le décor, l'absence de bruit, l'absence de tout ! C'est différent ! C'est différent !"
Lycéenne courneuvienne : "On est complètement ailleurs, on n'a plus nos repères. Les deux premiers jours, c'est assez difficile ! Mais sinon, c'est super agréable ! Cà détend !"
Lycéen Courneuvien : "On est dans un très beau cadre..." (...)
Lycéen Courneuvien : "C'est reposant, surtout le premier soir, j'ai mis ma tête à la fenêtre, j'entendais pas un bruit ! On peut même marcher. Des fois, on fait des petits groupes de deux-trois. On respire, On est mieux. On est mieux ! Franchement, on est mieux !"
Journaliste : "A quoi çà sert de réfléchir à sa nature ?"
Lycéen Courneuvien : "Déjà, çà sert à plein de choses ! Savoir qui on est ! Parce que même quand on m'a posé cette question la première fois, je pouvais pas répondre. Cà veut dire que, des fois, on peut pas se connaître soi-même..."
Au-delà de la dimension éducative, nous autres citoyens de Saint-Denis et de toutes les communes de la région Ile-de-France, devons retenir l'importance du cadre de vie dans lequel grandisse nos enfants.
Je souhaite que les élus locaux cessent de couler toujours plus de béton et considèrent sérieusement la question environnementale.Celle-ci ne renvoie pas seulement à un enjeu d'écologie, mais de construction personnelle, d'identité de nos jeunes gens.
Comment ceux-ci peuvent se sentir bien et puiser en eux-mêmes les voies et ressources de se construire quand vous venez de milieux fragiles et que votre univers urbain est laid ? Laideur, dont les premiers citoyens de la commune où vous résidez s'emploient à accuser d'autres habitants de la région de la situation, alors qu'ils contrôlent étroitement le foncier et signent les permis de construire.
Comment voulez-vous vaincre les barrières mentales dont sont affligées ces jeunes, alors que des barrières de béton toujours plus grandes, plus hautes et plus infranchissables sont construites sur l'autel de la densification ? La densification est un dogme régressif sur le plan sociétal auquel nos élus locaux vouent un véritable culte.
Il en va de l'avenir des futures générations, il en va de l'avenir de nos villes.
Les élus locaux doivent cesser de construire toujours plus de logements, d'entasser toujours plus de gens dans des transports en commun surchargés, de mettre toujours plus d'enfants dans des écoles pleines à craquer et de détruire les rares espaces où les gens peuvent respirer dans le tumulte urbain qu'ils créent délibérément.
J'ai déjà écrit mon souhait pour Saint-Denis : devenir le premier pôle de qualité de vie de la région Ile-de-France. Je défendrais cette idée dans trois ans en proposant de construire la ville écologique, intergénérationnelle et numérique de demain, où nos enfants ne subiront pas un environnement agressif, mais vivront en harmonie avec lui.
Mais d'ici là, il va falloir être d'une grande vigilance. Par exemple, le Bassin de la Maltournée est menacé par les ambitions immobilières des "apporteurs d'affaires" qui dirigent Plaine Commune et qui, en ce moment même, draguent la fine fleur de la mondialisation financière au salon du MIPIM à Cannes.
Lors de la projection du documentaire de Marie TAVERNIER, "Délaissé", le 16 octobre 2010, j'étais intervenu pour souligner que la magie du lieu tenait également aux perspectives (un homme interviewé évoquait les couchés de soleil) et souligner les menaces de construction qui pesaient sur le terrain situé au sud du Bassin de la Maltournée. En effet, après l'annonce de l'arrivée de SFR en lieu et place du projet d'hôtel-Centre de conférence à La Plaine, Plaine Commune, par la voix de son Directeur Général des Services, Jacques MARSAUD, laissait entendre que le projet pouvait refaire surface près du bassin de la Maltournée : "Quand au Centre de conférences et à l'hôtel, le projet pourrait revenir à la surface : "La crise a rendu les investisseurs frileux, mais les choses évoluent", explique Jacques MARSAUD, directeur général des services. Un terrain dans le même périmètre, mais plus proche du bassin de la Maltournée, pourrait d'ailleurs les accueillir." (LeJsd, n°844 6-12 octobre 2010). A l'époque, j'ai immédiatement réalisé que le projet Chronos, projet de bureaux de 45 000 m² situé sur ledit terrain, à côté de la tour Akzo, que Plaine Commune cherchait désespérément à commercialiser, venait d'être définitivement enterré et remplacé par l'hôtel et le Centre de conférences.
Et bien, lors de la réunion du Comité consultatif de la ZAC Porte de Paris du 3 mars dernier, M. Patrick BRAOUEZEC, qui venait nous présenter sa vision du Grand Paris et dont je vous reparlerai prochainement, a confirmé ce projet. Par ailleurs, évoquant la partie sud de la ZAC, autour de la Maltournée (ils veulent construire 20 000 m² de bureaux pour mémoire), il a ajouté qu'il faudra que "la concertation débouche sur quelque chose" et "qu'on passe à l'acte". Tout ceci ne dit rien qui vaille : en substance, M. Patrick BRAOUEZEC affiche sa confiance quant à attirer les centaines de millions d'euros de la finance internationale dont il a besoin pour satisfaire ses rêves immobiliers.
Amis lecteurs, le moment venu, je vous inviterai à vous mobiliser pour le bassin de la Maltournée.
Extrait de l'émission "Périphéries" de France Inter du dimanche 6 mars 2011 :
Lycéen Courneuvien : "Les cinq premières minutes à l'entrée, tout le monde dans le car était : "Mouaaa... Où on va là ? Cà va pas !"
Journaliste : "Qu'est-ce qui t'a choqué, toi, quand tu es arrivé ici ?"
Lycéen Courneuvien : " Tout ! Le décor, l'absence de bruit, l'absence de tout ! C'est différent ! C'est différent !"
Lycéenne courneuvienne : "On est complètement ailleurs, on n'a plus nos repères. Les deux premiers jours, c'est assez difficile ! Mais sinon, c'est super agréable ! Cà détend !"
Lycéen Courneuvien : "On est dans un très beau cadre..." (...)
Lycéen Courneuvien : "C'est reposant, surtout le premier soir, j'ai mis ma tête à la fenêtre, j'entendais pas un bruit ! On peut même marcher. Des fois, on fait des petits groupes de deux-trois. On respire, On est mieux. On est mieux ! Franchement, on est mieux !"
Journaliste : "A quoi çà sert de réfléchir à sa nature ?"
Lycéen Courneuvien : "Déjà, çà sert à plein de choses ! Savoir qui on est ! Parce que même quand on m'a posé cette question la première fois, je pouvais pas répondre. Cà veut dire que, des fois, on peut pas se connaître soi-même..."
Au-delà de la dimension éducative, nous autres citoyens de Saint-Denis et de toutes les communes de la région Ile-de-France, devons retenir l'importance du cadre de vie dans lequel grandisse nos enfants.
Je souhaite que les élus locaux cessent de couler toujours plus de béton et considèrent sérieusement la question environnementale.Celle-ci ne renvoie pas seulement à un enjeu d'écologie, mais de construction personnelle, d'identité de nos jeunes gens.
Comment ceux-ci peuvent se sentir bien et puiser en eux-mêmes les voies et ressources de se construire quand vous venez de milieux fragiles et que votre univers urbain est laid ? Laideur, dont les premiers citoyens de la commune où vous résidez s'emploient à accuser d'autres habitants de la région de la situation, alors qu'ils contrôlent étroitement le foncier et signent les permis de construire.
Comment voulez-vous vaincre les barrières mentales dont sont affligées ces jeunes, alors que des barrières de béton toujours plus grandes, plus hautes et plus infranchissables sont construites sur l'autel de la densification ? La densification est un dogme régressif sur le plan sociétal auquel nos élus locaux vouent un véritable culte.
Il en va de l'avenir des futures générations, il en va de l'avenir de nos villes.
Les élus locaux doivent cesser de construire toujours plus de logements, d'entasser toujours plus de gens dans des transports en commun surchargés, de mettre toujours plus d'enfants dans des écoles pleines à craquer et de détruire les rares espaces où les gens peuvent respirer dans le tumulte urbain qu'ils créent délibérément.
J'ai déjà écrit mon souhait pour Saint-Denis : devenir le premier pôle de qualité de vie de la région Ile-de-France. Je défendrais cette idée dans trois ans en proposant de construire la ville écologique, intergénérationnelle et numérique de demain, où nos enfants ne subiront pas un environnement agressif, mais vivront en harmonie avec lui.
Mais d'ici là, il va falloir être d'une grande vigilance. Par exemple, le Bassin de la Maltournée est menacé par les ambitions immobilières des "apporteurs d'affaires" qui dirigent Plaine Commune et qui, en ce moment même, draguent la fine fleur de la mondialisation financière au salon du MIPIM à Cannes.
Lors de la projection du documentaire de Marie TAVERNIER, "Délaissé", le 16 octobre 2010, j'étais intervenu pour souligner que la magie du lieu tenait également aux perspectives (un homme interviewé évoquait les couchés de soleil) et souligner les menaces de construction qui pesaient sur le terrain situé au sud du Bassin de la Maltournée. En effet, après l'annonce de l'arrivée de SFR en lieu et place du projet d'hôtel-Centre de conférence à La Plaine, Plaine Commune, par la voix de son Directeur Général des Services, Jacques MARSAUD, laissait entendre que le projet pouvait refaire surface près du bassin de la Maltournée : "Quand au Centre de conférences et à l'hôtel, le projet pourrait revenir à la surface : "La crise a rendu les investisseurs frileux, mais les choses évoluent", explique Jacques MARSAUD, directeur général des services. Un terrain dans le même périmètre, mais plus proche du bassin de la Maltournée, pourrait d'ailleurs les accueillir." (LeJsd, n°844 6-12 octobre 2010). A l'époque, j'ai immédiatement réalisé que le projet Chronos, projet de bureaux de 45 000 m² situé sur ledit terrain, à côté de la tour Akzo, que Plaine Commune cherchait désespérément à commercialiser, venait d'être définitivement enterré et remplacé par l'hôtel et le Centre de conférences.
Et bien, lors de la réunion du Comité consultatif de la ZAC Porte de Paris du 3 mars dernier, M. Patrick BRAOUEZEC, qui venait nous présenter sa vision du Grand Paris et dont je vous reparlerai prochainement, a confirmé ce projet. Par ailleurs, évoquant la partie sud de la ZAC, autour de la Maltournée (ils veulent construire 20 000 m² de bureaux pour mémoire), il a ajouté qu'il faudra que "la concertation débouche sur quelque chose" et "qu'on passe à l'acte". Tout ceci ne dit rien qui vaille : en substance, M. Patrick BRAOUEZEC affiche sa confiance quant à attirer les centaines de millions d'euros de la finance internationale dont il a besoin pour satisfaire ses rêves immobiliers.
Amis lecteurs, le moment venu, je vous inviterai à vous mobiliser pour le bassin de la Maltournée.
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